Pap NDiaye promet une hausse des salaires des enseignants débutants à 2000 euros net par mois

Oh...je dirais de "vagues"....

Astolphe33 a écrit:

Clecle78 a écrit:J'entends sur France Inter Monique Canto Sperber en mission commando macroniste (lèche botte de première au passage, elle ose dire que les différents gouvernements ont eu de grandes ambitions pour l'école, ben voyons) et accessoirement directrice de Normale Sup. Mais quelle horreur !

Ah bon ? C'est étonnant, je l'ai entendue plusieurs fois dans l'émission de débat politique sur France Culture le dimanche matin, elle assassinait en mots bien sentis le discours et la politique de Macron en argumentant à partir des fondements de la République. C'était d'ailleurs la seule du plateau à se montrer vraiment critique.

Peut-être est-elle socialiste? C'est la seule explication pour détruire macron tout en soutenant plus ou moins la même politique. En fait ce qui se passe depuis 40 ans

Balthazaard a écrit:

Astolphe33 a écrit:

Clecle78 a écrit:J'entends sur France Inter Monique Canto Sperber en mission commando macroniste (lèche botte de première au passage, elle ose dire que les différents gouvernements ont eu de grandes ambitions pour l'école, ben voyons) et accessoirement directrice de Normale Sup. Mais quelle horreur !

Ah bon ? C'est étonnant, je l'ai entendue plusieurs fois dans l'émission de débat politique sur France Culture le dimanche matin, elle assassinait en mots bien sentis le discours et la politique de Macron en argumentant à partir des fondements de la République. C'était d'ailleurs la seule du plateau à se montrer vraiment critique.

Peut-être est-elle socialiste? C'est la seule explication pour détruire macron tout en soutenant plus ou moins la même politique. En fait ce qui se passe depuis 40 ans

Elle a peut-être un fauteuil doré dans une des commissions / groupes de réflexion / usines à gaz de la rentrée censés résoudre d’un coup de baguette magique tous les problèmes et s’entraîne à la langue de bois par avance ?

Je comprends ta position Baldred, mais je ne suis pas d'accord. Le côté outrancier de ce que l'on nous montre commence à porter ses fruits via ton message. Notre première revendication doit selon moi rester notre salaire. Seul un salaire décent fera revenir vers ce matier des gens qualifiés et aptes à recevoir une formation exigeante, puis à la compléter sur le tas comme tu dis. Nous n'avons pas été formés sur le tas, nous avons pu faire face au "tas" parce que nous avions des cursus solides derrière nous, au moins cela était acquis. Et mine de rien, c'est la base de tout. Du moins c'est ainsi que je le perçois. J'ai 30 ans de REP+, j'ai pu me concentrer sur les difficultés quotidiennes parce que mon bagage mathématique était suffisant pour me rassurer concernant cet aspect, et que j'ai pu me focaliser sur le reste. J'avais le plaisir de pouvoir préparer mes cours sans angoisse et de savoir que je ne disais pas trop de bêtises, même si je ne l'ai pas dit efficacement dès le début, même s'il fallait adapter, essayer, recommencer... là, tous ces gens, ils viennent avec quel bagage à part leur naïveté et leur bonne volonté ? Combien de gamins vont-ils abîmer ? Et en plus voilà,  on s'excite tous devant cette horreur et on commence à se dire qu'il faut d'abord que notre identité soit reconnue. Je m'occuperai de mon identité quand je serai payée correctement pour le boulot que je fais.  En attendant, cette année, ils ont gagné : je me désinvestis de tout ce qui n'est pas cours devant mes élèves. On me fait comprendre que les anciens sont inutiles, je vais leur donner raison quelque temps.

EdithW a écrit:

Balthazaard a écrit:

Astolphe33 a écrit:

Clecle78 a écrit:J'entends sur France Inter Monique Canto Sperber en mission commando macroniste (lèche botte de première au passage, elle ose dire que les différents gouvernements ont eu de grandes ambitions pour l'école, ben voyons) et accessoirement directrice de Normale Sup. Mais quelle horreur !

Ah bon ? C'est étonnant, je l'ai entendue plusieurs fois dans l'émission de débat politique sur France Culture le dimanche matin, elle assassinait en mots bien sentis le discours et la politique de Macron en argumentant à partir des fondements de la République. C'était d'ailleurs la seule du plateau à se montrer vraiment critique.

Peut-être est-elle socialiste? C'est la seule explication pour détruire macron tout en soutenant plus ou moins la même politique. En fait ce qui se passe depuis 40 ans

Elle a peut-être un fauteuil doré dans une des commissions / groupes de réflexion / usines à gaz de la rentrée censés résoudre d’un coup de baguette magique tous les problèmes et s’entraîne à la langue de bois par avance ?

Elle a un livre à vendre :

https://www.albin-michel.fr/une-ecole-qui-peut-mieux-faire-9782226474339

Ça explique… ça pourrait faire la une du Point ou de Valeurs actuelles vu son discours.

Son grand truc, c'est le libéralisme de gauche ; Balthazaard a visé juste.

Elle rejoint exactement les orientations politiques de Macron en tout cas avec l'autonomie et le recrutement à la tête du client. Elle montre une méconnaissance totale de notre métier. C'est effarant de publier un livre sur le sujet quand on voit le degré d'amateurisme qui se dégage de son interview.

Le pire en faut dans cette histoire c'est que les journalistes ne relancent pas, ne creusent pas un peu plus...Les journalistes britanniques sont beaucoup plus pugnace en général, même sur Skynews, qui appartient pourtant à Murdoch. Ils ne laissent pas les invités politiques s'en tirer à si bon compte.

Clecle78 a écrit:Elle rejoint exactement les orientations politiques de Macron en tout cas avec l'autonomie et le recrutement à la tête du client. Elle montre une méconnaissance totale de notre métier. C'est effarant de publier un livre sur le sujet quand on voit le degré d'amateurisme qui se dégage de son interview.

Tu es dure, depuis son dernier livre sur la liberté d'expression qui date de 2021, elle a bien eu 6 mois pour devenir meilleure que nous en problèmes éducatifs.

Elle a été très chahutée et contestée pour son autoritarisme à Normale sup. Elle m'a fait penser à Professeur Ombrage dans Harry Potter avec sa voix doucereuse.

Cassandrine a écrit:

Baldred a écrit:Le problème me paraît moins l'impréparation des nouveaux recrutés qui se formeront directement sur le champ de bataille, comme nous avons été nombreux à le faire que la nouvelle atteinte, via la formation à notre métier. Parce que balancer sans formation quelqu'un dans une classe de primaire c'est insulter les PE en leur disant que n'importe qui peut le faire. C'est nous insulter tous. La première revendication de notre profession devrait porter sur son identité, sur ce qui nous donne la légitimité et le droit d'exercer, avant le salaire. Nous laissons chaque nouveau gouvernement faire mumuse avec notre formation, elle peut même disparaître, Darcos & Chatel l'ont fait sans aucune réaction de notre part, certains s'en réjouiraient même au prétexte que le métier ne s'apprend pas.
S'il ne s'apprend pas ce n'est pas un métier,  et c'est ce qui est en train de se passer. Quel salaire attendre quand ce n'est plus un métier ?

Les nouveaux recrutés pourront peut-être se former directement sur le champ de bataille à condition d'avoir (entre autres choses ) de vraies connaissances dans la matière qu'ils vont enseigner... Si tu as Bac +3 en Maths et que tu dois enseigner l'H-G !!!

La métaphore du champ de bataille, plutôt que sur le tas, suggère de nombreuses pertes... Dans ce cas des 2 côtés. Sans munitions adaptées, on peut aussi parler de casse-pipe.

Maellerp a écrit:Je comprends ta position Baldred, mais je ne suis pas d'accord. Le côté outrancier de ce que l'on nous montre commence à porter ses fruits via ton message. Notre première revendication doit selon moi rester notre salaire. Seul un salaire décent fera revenir vers ce matier des gens qualifiés et aptes à recevoir une formation exigeante, puis à la compléter sur le tas comme tu dis. Nous n'avons pas été formés sur le tas, nous avons pu faire face au "tas" parce que nous avions des cursus solides derrière nous, au moins cela était acquis. Et mine de rien, c'est la base de tout. Du moins c'est ainsi que je le perçois. J'ai 30 ans de REP+, j'ai pu me concentrer sur les difficultés quotidiennes parce que mon bagage mathématique était suffisant pour me rassurer concernant cet aspect, et que j'ai pu me focaliser sur le reste. J'avais le plaisir de pouvoir préparer mes cours sans angoisse et de savoir que je ne disais pas trop de bêtises, même si je ne l'ai pas dit efficacement dès le début, même s'il fallait adapter, essayer, recommencer... là, tous ces gens, ils viennent avec quel bagage à part leur naïveté et leur bonne volonté ? Combien de gamins vont-ils abîmer ? Et en plus voilà,  on s'excite tous devant cette horreur et on commence à se dire qu'il faut d'abord que notre identité soit reconnue. Je m'occuperai de mon identité quand je serai payée correctement pour le boulot que je fais.  En attendant, cette année,  ils ont gagné : je me désinvestis de tout ce qui n'est pas cours devant mes élèves. On me fait comprendre que les anciens sont inutiles, je vais leur donner raison quelque temps.

Disons que formation et salaire doivent être liés, et que notre identité n'est pas liée au seul salaire. Tu as raison cependant de me reprendre, mais tu conviendras peut-être que si la revendication salariale est largement exprimée depuis longtemps sans être satisfaite, la revendication pour une formation professionnelle de qualité ne nous a jamais mobilisés, ni même franchement intéressés, ce qui, je le maintiens, est une erreur : sous nos yeux  le "cursus solide" n'est plus acquis, ni même demandé, les concours sont contournés et dévalués, par nous-mêmes aussi ("le Capes n'est plus ce qu'il était"). Identité professionnelle et salaire sont liés, nous le disons je pense de 2 manières différentes.

Clecle78 a écrit:J'entends sur France Inter Monique Canto Sperber [...] Elle est cependabt incapable de répondre précisément à la question de "On fait quoi pour attirer dans les endroits où personne ne veut aller ?'. Cette femme est d'une nullité crasse, vraiment. Pauvre Normale sup... La journaliste relance pas mal heureusement

Oui, j'ai beaucoup aimé cet échange  la réaction de la journaliste à la proposition de laisser plus d'autonomie au chef d'établissement dans le recrutement : « concrètement, on fait quoi pour attirer des enseignants à Châteauroux ou au Creusot ? ». Réponse en substance de Canto-Sperber : « Châteauroux et Le Creusot sont des villes extrêmement agréables, avec des gens qui réussissent, il y a des enfants qui y naissent ».

Caspar a écrit:Le pire en faut dans cette histoire c'est que les journalistes ne relancent pas, ne creusent pas un peu plus...Les journalistes britanniques sont beaucoup plus pugnace en général, même sur Skynews, qui appartient pourtant à Murdoch. Ils ne laissent pas les invités politiques s'en tirer à si bon compte.

Là, en l'occurrence, c'était quand même nettement mieux que la moyenne sur le plan des relances de la journaliste, elle s'est agacée plusieurs fois en rappelant à Canto-Sperber qu'elle ne répondait pas à la question.

Elle a des façons de s'exprimer, Canto Sperber, qui me laissent parfois dubitative...
J'ai lu récemment une interview où elle racontait en substance non qu'elle avait découvert la vallée du Célé, mais que ladite vallée (avait) "été découverte par moi..." Quelle élégance dans la syntaxe et surtout quelle prétention dans l'expression !

Ça fait un sacré moment que le titre n'a plus aucun rapport avec les messages...
Pour revenir au sujet,  Attal vient de dire sur LCI que les augmentations de salaires concerneront les debutants jusqu'aux milieux de carrière...Autrement dit, les vieux peuvent aller sucrer les fraises.

Cassandrine a écrit:

Baldred a écrit:Le problème me paraît moins l'impréparation des nouveaux recrutés qui se formeront directement sur le champ de bataille, comme nous avons été nombreux à le faire que la nouvelle atteinte, via la formation à notre métier. Parce que balancer sans formation quelqu'un dans une classe de primaire c'est insulter les PE en leur disant que n'importe qui peut le faire. C'est nous insulter tous. La première revendication de notre profession devrait porter sur son identité, sur ce qui nous donne la légitimité et le droit d'exercer, avant le salaire. Nous laissons chaque nouveau gouvernement faire mumuse avec notre formation, elle peut même disparaître, Darcos & Chatel l'ont fait sans aucune réaction de notre part, certains s'en réjouiraient même au prétexte que le métier ne s'apprend pas.
S'il ne s'apprend pas ce n'est pas un métier,  et c'est ce qui est en train de se passer. Quel salaire attendre quand ce n'est plus un métier ?

Les nouveaux recrutés pourront peut-être se former directement sur le champ de bataille à condition d'avoir (entre autres choses ) de vraies connaissances dans la matière qu'ils vont enseigner... Si tu as Bac +3 en Maths et que tu dois enseigner l'H-G !!!

Parce que les bac+3 en Maths sont parachutés en H-G ?

PHLA a écrit:Ça fait un sacré moment que le titre n'a plus aucun rapport avec les messages...
Pour revenir au sujet,  Attal vient de dire sur LCI que les augmentations de salaires concerneront les debutants jusqu'aux milieux de carrière...Autrement dit, les vieux peuvent aller sucrer les fraises.

Donc comme la prime Grenelle.
Si c'est le cas, c'est vraiment écoeurant !

Je me demande jusqu'à un certain point si le gvt n'est pas attaquable si les augmentations futures ne concernent encore une fois pas les plus expérimentés. Rompre constamment le sacro-saint principe d'égalité n'est-il pas au bout d'un moment illégal ? On pourrait imaginer un pourcentage d'augmentation différencié en fonction des échelons... De là à ne rien avoir une fois de plus... Même si rien n'est encore fait !

celitian a écrit:

PHLA a écrit:Ça fait un sacré moment que le titre n'a plus aucun rapport avec les messages...
Pour revenir au sujet,  Attal vient de dire sur LCI que les augmentations de salaires concerneront les debutants jusqu'aux milieux de carrière...Autrement dit, les vieux peuvent aller sucrer les fraises.

Donc comme la prime Grenelle.
Si c'est le cas, c'est vraiment écoeurant !

Est-ce d'ailleurs bien rentable pour l'Etat ? Parce que bon, il existe quand même un dispositif légal, la GIPA, interdisant à l'Etat la spoliation patente des fonctionnaires qu'il emploie :

Le portail de la Fonction publique a écrit:Depuis 2008, les agents publics bénéficient du dispositif de la GIPA qui leur permet de maintenir leur niveau de rémunération, lorsque leur traitement indiciaire brut a évolué moins vite que l’indice des prix à la consommation sur une période de référence de quatre ans.

Arrivé aux derniers échelons des grilles, que l'on passe très lentement, et compte tenu de l'inflation actuelle, il devient hautement improbable que notre traitement indiciaire brut évolue aussi vite que l'indice des prix. Donc il va falloir que l'Etat passe à la caisse, pour peu que certains d'entre nous s'amusent à faire le calcul, fouiner pour trouver comment demander la mise en oeuvre de la GIPA, et transmettent le filon aux collègues (Julien Delmas Vénéré, si tu passes par là...). Et il est bien question de traitement indiciaire: une primounette grenelle indécente ne compte pas.

M le Maudit a écrit:Je me demande jusqu'à un certain point si le gvt n'est pas attaquable si les augmentations futures ne concernent encore une fois pas les plus expérimentés. Rompre constamment le sacro-saint principe d'égalité n'est-il pas au bout d'un moment illégal ? On pourrait imaginer un pourcentage d'augmentation différencié en fonction des échelons... De là à ne rien avoir une fois de plus... Même si rien n'est encore fait !

+1
Rien n'est fait mais ça fait deux fois que "milieux de carrière" est utilisé.
Le milieu, c'est bien 21-22 ans donc environ l'échelon 9 ?

Très bonne idée la GIPA !!

La GIPA est automatique.

M le Maudit a écrit:Très bonne idée la GIPA !!

Marrant, y'a même un simulateur qui calcule tout seul :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/GIPA

Bon, pour le moment je ne suis pas concerné et c'est logique: l'inflation a été faible entre 2017 et 2021, et j'ai passé un échelon. Mais pour les fins de carrières, bloqué au sommet de la classe normale ou de la hors classe, ça va commencer à faire des sous. Par exemple, rester bloquer 4 ans à l'échelon 830 (agrégé classe normale échelon 11 puis hors classe échelon 3), ça donne droit à 2010,76 €, en prenant en compte le rythme de l'inflation sur 2017-2021. Avec une inflation actuelle largement plus importante, ça va faire plus de sous... D'après ce que je lis "La Gipa vous est automatiquement versée si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Vous n'avez pas de démarche à effectuer. Elle vous sera versée en 1 fois en fin d'année 2022". Faudra bien vérifier.

Edit ce que confirme @VicomteDeValmont. Quoique. Être payé en temps et en heure, ça devrait être automatique pour tous les agents publics. Or nous sommes bien placés pour savoir qu'il faut parfois aller réclamer. Ses HSE, ses HSA, ses IMP, ou juste son salaire pour les plus malchanceux. L'automatisme de la juste paye des agents publics est une notion parfois ondulante.

Baldred a écrit:... tu conviendras peut-être que si la revendication salariale est largement exprimée depuis longtemps sans être satisfaite, la revendication pour une formation professionnelle de qualité ne nous a jamais mobilisés, ni même franchement intéressés, ce qui, je le maintiens, est une erreur : sous nos yeux  le "cursus solide" n'est plus acquis, ni même demandé, les concours sont contournés et dévalués, par nous-mêmes aussi ("le Capes n'est plus ce qu'il était"). Identité professionnelle et salaire sont liés, nous le disons je pense de 2 manières différentes.

Ben justement, je trouve qu'ENFIN la revendication salariale commence à être correctement exprimée et que déjà on nous agite des chiffons rouges devant les yeux pour nous en détourner... mais je suis OK avec tes propos concernant la formation.

M le Maudit a écrit:Je me demande jusqu'à un certain point si le gvt n'est pas attaquable si les augmentations futures ne concernent encore une fois pas les plus expérimentés. Rompre constamment le sacro-saint principe d'égalité n'est-il pas au bout d'un moment illégal ? On pourrait imaginer un pourcentage d'augmentation différencié en fonction des échelons... De là à ne rien avoir une fois de plus... Même si rien n'est encore fait !

On a des syndicats, il faut engager un rapport de force pour contrer cette injustice, sinon ils ne seront plus audibles et plus du tout représentatifs. Le scandale du grenelle, pas deux fois.

Et bien justement il y a un précédent et je ne suis pas sûr du tt qu'ils montent au créneau. Je suis syndiqué depuis très longtemps (c'est le seul contre-pouvoir à côté d'une éventuelle forte mobilisation...) mais suis de moins en moins convaincu... Même s'il arrive que les syndicats obtiennent des avancées ne soyons pas ingrats !