- JennyMédiateur
Les mutations nationales font partie du boulot de fonctionnaire pour moi. Et il n y a pas de solution idéale.
Je ne vois pas de solution aux classes difficiles.
On pourrait toujours alléger le temps de travail et faire des classes de 25, mais ça coûte pas moins cher que de nous augmenter. Si en plus, il faut refaire les bâtiments, la facture est lourde.
Pour l'augmentation, 1000 à 1500 euros par mois de plus me semblerait attractif (avec une indemnité de résidence sérieusement revalorisée dans les zones les plus chères). Très clairement, une augmentation réelle permettrait aussi de réduire les temps de trajet dans certaines zones, de prendre moins d'heures supplémentaires voire un temps partiel. Ca améliorerait la qualité de vie de nombreux enseignants. Un allégement des effectifs, par exemple, pourrait être grignoté très facilement.
Je ne vois pas de solution aux classes difficiles.
On pourrait toujours alléger le temps de travail et faire des classes de 25, mais ça coûte pas moins cher que de nous augmenter. Si en plus, il faut refaire les bâtiments, la facture est lourde.
Pour l'augmentation, 1000 à 1500 euros par mois de plus me semblerait attractif (avec une indemnité de résidence sérieusement revalorisée dans les zones les plus chères). Très clairement, une augmentation réelle permettrait aussi de réduire les temps de trajet dans certaines zones, de prendre moins d'heures supplémentaires voire un temps partiel. Ca améliorerait la qualité de vie de nombreux enseignants. Un allégement des effectifs, par exemple, pourrait être grignoté très facilement.
- User17557Niveau 5
doubledecker a écrit:
Mais dans le privé sous contrat les grilles de rémunération sont les mêmes que pour l’enseignement public.
Si j'ai bien compris, même salaire brut mais les profs du privé payent des cotisations que ceux du public ne payent pas, et je crois avoir lu que les retraites du public sont beaucoup plus avantageuses aussi.
Puisqu'il n'y a pas de crise de recrutement pour les profs du privé (ou disons qu'elle semble moindre), on pourrait se contenter d'augmenter les avantages (salaires...) du public...
- User17557Niveau 5
Graisse-Boulons a écrit:et puis quoi : il semble que racheter EDF maintenant qu'il va y avoir des investissements a faire ça ne dérange personne ! Voilà une belle entreprise publique qui était rentable et qui redevient publique maintenant qu'il y a des dépenses a faire... faudrait savoir si on veut pas de dette ou si on en veut. Et si on en veut pas il faut pas l'organiser en cédant au privé ce qui rapporte et en prenant ce qui perd.
Ah c'est curieux, quand j'ai vu que l’État rachetait EDF j'ai pensé l'inverse : l’État a vendu EDF à, je crois, 32 euros l'action, elle rachète à 12 euros l'action au moment où les prix de l'énergie et les bénéfices vont s'envoler, les petits porteurs se sont encore fait avoir... Mais je n'ai pas vraiment suivi le sujet, c'est peut-être vous qui avez raison...
- DanskaProphète
Exploser a écrit:Graisse-Boulons a écrit:et puis quoi : il semble que racheter EDF maintenant qu'il va y avoir des investissements a faire ça ne dérange personne ! Voilà une belle entreprise publique qui était rentable et qui redevient publique maintenant qu'il y a des dépenses a faire... faudrait savoir si on veut pas de dette ou si on en veut. Et si on en veut pas il faut pas l'organiser en cédant au privé ce qui rapporte et en prenant ce qui perd.
Ah c'est curieux, quand j'ai vu que l’État rachetait EDF j'ai pensé l'inverse : l’État a vendu EDF à, je crois, 32 euros l'action, elle rachète à 12 euros l'actions au moment où les prix de l'énergie et les bénéfices vont s'envoler, les petits porteurs se sont encore fait avoir... Mais je n'ai pas vraiment suivi le sujet, c'est peut-être vous qui avez raison...
Ce sont plutôt les coûts qui vont s'envoler vu l'état du parc nucléaire et les investissements énormes qu'il va falloir mener pour le maintenir à peu près en état de fonctionner. Mais on s'éloigne du sujet.
- MathadorEmpereur
Les mutations des fonctionnaires ne peuvent fonctionner convenablement que s'il y a assez de monde et que le ministère peut se permettre d'envoyer bouler ceux qui refusent leur première affectation.Jenny a écrit:Les mutations nationales font partie du boulot de fonctionnaire pour moi. Et il n y a pas de solution idéale.
Et à défaut de solution idéale, on pourrait déjà bien améliorer les choses. Ne serait-ce qu'en revenant au mouvement à un seul tour.
On arrangerait déjà les choses en réformant les dispositifs d'orientation et de soutien pour faire en sorte que les élèves suivent des cours où ils sont capables de réussir.Jenny a écrit:Je ne vois pas de solution aux classes difficiles.
Sauf que dans certains collèges ce sont plutôt les classes à 30 qui posent problème au vu de la taille des salles de classe et de la largeur des couloirs.Jenny a écrit:On pourrait toujours alléger le temps de travail et faire des classes de 25, mais ça coûte pas moins cher que de nous augmenter. Si en plus, il faut refaire les bâtiments, la facture est lourde.
Les PE ont paumé leur logement de fonction (ou l'indemnité compensatoire) lors de leur promotion en catégorie A, on pourrait déjà le leur rendre.Jenny a écrit:Pour l'augmentation, 1000 à 1500 euros par mois de plus me semblerait attractif (avec une indemnité de résidence sérieusement revalorisée dans les zones les plus chères). Très clairement, une augmentation réelle permettrait aussi de réduire les temps de trajet dans certaines zones, de prendre moins d'heures supplémentaires voire un temps partiel. Ca améliorerait la qualité de vie de nombreux enseignants. Un allégement des effectifs, par exemple, pourrait être grignoté très facilement.
Et étant dans un corps qui a déjà les 1000 euros en plus par rapport aux certifiés, je n'ai pas l'impression que les mutations en IDF soient autant un repoussoir que dans l'EN (même s'il y a d'autres raisons et que je suis quand même content d'y avoir échappé).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Oui on s'éloigne, c'est de ma faute. Mais il y a quand même un lien, et qui montre que selon le type de dépenses, soit on nous les présente comme insurmontables, soit....ben rien en fait...on nous dit qu'on va le faire et basta, pas un journaliste pour développer...Danska a écrit:Exploser a écrit:Graisse-Boulons a écrit:et puis quoi : il semble que racheter EDF maintenant qu'il va y avoir des investissements a faire ça ne dérange personne ! Voilà une belle entreprise publique qui était rentable et qui redevient publique maintenant qu'il y a des dépenses a faire... faudrait savoir si on veut pas de dette ou si on en veut. Et si on en veut pas il faut pas l'organiser en cédant au privé ce qui rapporte et en prenant ce qui perd.
Ah c'est curieux, quand j'ai vu que l’État rachetait EDF j'ai pensé l'inverse : l’État a vendu EDF à, je crois, 32 euros l'action, elle rachète à 12 euros l'actions au moment où les prix de l'énergie et les bénéfices vont s'envoler, les petits porteurs se sont encore fait avoir... Mais je n'ai pas vraiment suivi le sujet, c'est peut-être vous qui avez raison...
Ce sont plutôt les coûts qui vont s'envoler vu l'état du parc nucléaire et les investissements énormes qu'il va falloir mener pour le maintenir à peu près en état de fonctionner. Mais on s'éloigne du sujet.
J'insiste parceque c'est important : au collègues qui s'auto- censurent au moment de réclamer d'être payés au motif de la fête : pour leur crédit immobilier, qu'ils essayent de comparer la somme a leurs revenus ANNUELS, il va y en avoir de la dette! Ôh my god! J'ai égoïstement ruine mes descendants sur 6 générations ! Honte à moi! ....ben non: heureusement non. Et pourtant c'est exactement le calcul qu'on nous présente pour la France.
- eleonore69Érudit
Jenny a écrit:Je n'envie vraiment pas le système de mutations des PE au passage. Le changement d'académie y est très pénible. Et le niveau du concours n'est pas le même sur l'ensemble du territoire, c'est problématique.
Je préfère garder notre système de mutations. Si on pouvait juste arrêter de faire passer les contractuels avant les TZR... et éventuellement avoir à nouveau un mouvement à un tour, ça ne serait pas mal.
Et surtout retour des syndicats pour les mutations, les affectations tZR
- TailleventFidèle du forum
Certes ça fait partie du métier (en France), mais c'est comme tout, ça peut changer. Vu de l'extérieur, je suis absolument persuadé que c'est une grosse entrave à l'attractivité de cette profession.Mathador a écrit:Les mutations des fonctionnaires ne peuvent fonctionner convenablement que s'il y a assez de monde et que le ministère peut se permettre d'envoyer bouler ceux qui refusent leur première affectation.Jenny a écrit:Les mutations nationales font partie du boulot de fonctionnaire pour moi. Et il n y a pas de solution idéale.
Et à défaut de solution idéale, on pourrait déjà bien améliorer les choses. Ne serait-ce qu'en revenant au mouvement à un seul tour.
(Après, ça n'est évidemment pas un point unique, les conditions de travail et le salaire sont aussi essentiels.)
- JennyMédiateur
eleonore69 a écrit:Et surtout retour des syndicats pour les mutations, les affectations tZR
Taillevent : Je trouve quand même que c’est lié à l’idée de service public. Si on veut que les services publics soient accessibles sur l’ensemble du territoire, il faut des mutations nationales. Ça justifie à mes yeux certains avantages du statut de fonctionnaire : une contrainte sur les affectations, mais une sécurité de l’emploi, un système de retraite plus avantageux. Évidemment, si on revient sur le statut de fonctionnaire… ça change tout.
- TailleventFidèle du forum
Ça n'est pas vraiment la question ici, puisqu'on parle de l'attractivité du métier.Jenny a écrit:Taillevent : Je trouve quand même que c’est lié à l’idée de service public. Si on veut que les services publics soient accessibles sur l’ensemble du territoire, il faut des mutations nationales. Ça justifie à mes yeux certains avantages du statut de fonctionnaire : une contrainte sur les affectations, mais une sécurité de l’emploi, un système de retraite plus avantageux. Évidemment, si on revient sur le statut de fonctionnaire… ça change tout.
Je me contentais de signaler que pour passablement de gens, la perspective d'être envoyé à l'autre bout du pays pouvait être un obstacle à ce choix de carrière. Et je ne pense pas que ça fasse pour autant de ces gens de potentiels mauvais enseignants. Ceci est un pur fait.
Concernant les arguments sur l'utilité (voire l'indispensabilité) de ce système, ils m'ont déjà été exposés et je n'y crois simplement pas, d'autres pays fonctionnent différemment et ça marche aussi très bien. Mais, je le répète, ça n'est pas du tout la question dans ce fil.
- Clecle78Bon génie
Comment fonctionnent ces autres pays pour trouver des enseignants dans des coins peu attractifs ? Et si oui ce modèle est il transposable ici ?
- MathadorEmpereur
Les professeurs des écoles (primaires et maternelles) sont recrutés dans un département (qui a généralement la taille d'un grand canton suisse), et ne sont pas pour autant épargnés par les problèmes d'attractivité de la profession.Taillevent a écrit:Certes ça fait partie du métier (en France), mais c'est comme tout, ça peut changer. Vu de l'extérieur, je suis absolument persuadé que c'est une grosse entrave à l'attractivité de cette profession.Mathador a écrit:Les mutations des fonctionnaires ne peuvent fonctionner convenablement que s'il y a assez de monde et que le ministère peut se permettre d'envoyer bouler ceux qui refusent leur première affectation.Jenny a écrit:Les mutations nationales font partie du boulot de fonctionnaire pour moi. Et il n y a pas de solution idéale.
Et à défaut de solution idéale, on pourrait déjà bien améliorer les choses. Ne serait-ce qu'en revenant au mouvement à un seul tour.
(Après, ça n'est évidemment pas un point unique, les conditions de travail et le salaire sont aussi essentiels.)
Par contre on voit les inégalités territoriales terribles que cela engendre, avec un recrutement qui reste convenable dans des lieux tels que Bordeaux et Montpellier et qui est catastrophique en banlieue parisienne.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Les PE peuvent rester dans leur académie, les problèmes de recrutement y sont pires que dans le second degré. A mon avis, ce n'est pas la cause principale de la désaffection du métier.
Edit : Mathador m'a devancée.
Edit : Mathador m'a devancée.
- TailleventFidèle du forum
Clairement, tout n'est pas transposable en France.Clecle78 a écrit:Comment fonctionnent ces autres pays pour trouver des enseignants dans des coins peu attractifs ? Et si oui ce modèle est il transposable ici ?
Un point important dans pas mal de pays, c'est qu'il n'y a pas eu 200 ans de jacobinisme. Cela se traduit souvent par des identités locales plus forts, ce qui fait que les gens ont tendanciellement plus envie de rester "là d'où ils sont". Résultat, sauf à avoir une pyramide démographique complètement bouleversée, la répartition de la population se maintient à peu près. (Soyons clair, je brosse à gros traits, je le sais mais c'est pour vous donner une idée.)
Ensuite, le recrutement local passe souvent par des formes de différentiation financière. Clairement, un endroit qui ne paye pas assez pour vivre sur place n'attirera pas ou en tout cas ne retiendra pas les employés (oui, je sais, le vilain mot). Cela ne signifie pas pour autant que chaque école fait ce qu'elle veut. Les contenus et les méthodes répondent le plus souvent à des standards régionaux ou nationaux.
De plus, dans les endroits moins attractifs, cela pousse les structures à chercher comment encourager les enseignants à rester sur place. Il y a une certaine créativité locale dans les méthodes et ça ne fonctionne globalement pas trop mal, en tout cas par chez moi.
Je ne peux qu'être d'accord avec la première partie. J'ai déjà dit que je pense que ça n'est qu'un facteur parmi plusieurs autres. Je me contentais d'aborder celui-là de manière isolée.Mathador a écrit:Les professeurs des écoles (primaires et maternelles) sont recrutés dans un département (qui a généralement la taille d'un grand canton suisse), et ne sont pas pour autant épargnés par les problèmes d'attractivité de la profession.
Par contre on voit les inégalités territoriales terribles que cela engendre, avec un recrutement qui reste convenable dans des lieux tels que Bordeaux et Montpellier et qui est catastrophique en banlieue parisienne.
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Comment fonctionnent ces autres pays pour trouver des enseignants dans des coins peu attractifs ? Et si oui ce modèle est il transposable ici ?
Au Royaume-Uni chaque établissement recrute ses propres enseignants, pas de "mouvement" (je précise que ce n'est pas seulement le chef d'établissement qui décide, il y a tout un processus). Je ne sais pas trop si les établissements dits difficiles ont du mal à recruter mais il doit y avoir un turnover important et beaucoup de professeurs se reconvertissent après quelques années.
- JennyMédiateur
Il y a des problèmes importants de recrutement au Royaume-Uni aussi, il me semble.
- CasparProphète
Jenny a écrit:Il y a des problèmes importants de recrutement au Royaume-Uni aussi, il me semble.
Oui on retrouve des problèmes d'attractivité du métier aussi, souvent pour les mêmes raisons qu'ici.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Sérieux ? Payés comme des catégories B des autres fonctions publiques et certains cherchent des motifs pour la désaffection pour ce métier? Entre parenthèses, moi qui suis un très mauvais camarade, je suis content que ce soit enfin pose sur la table : les profs sont moins bien rémunérés que les camarades de cat B des autres fonctions publiques. Et pour ceux qui ont vu l'émission, ce n'est pas la représentante du SNES, présente sur le plateau, mais Mr Longuet, qui n'est pas vraiment un amis de la gauche qui l'a souligné. Lui était la pour traiter le sujet des profs a ce moment et en ce lieu. Certes, il a fait un constat mais n'a pas propose de solutions qui soit de nature à nous faire sauter de joie, mais il était la pour parler de nous.
- TangledingGrand Maître
Donc si on baisse le traitement des autres fonctionnaires tu seras content, camarade ?
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- MathadorEmpereur
Il n'y a pas grand chose à baisser de ce côté: dans la plupart des administrations les traitements sont plus bas que ceux des enseignants (présence d'agents B et C, agents A rarement au-dessus de la grille des certifiés). À moins que tu parles du net à payer ?Tangleding a écrit:Donc si on baisse le traitement des autres fonctionnaires tu seras content, camarade ?
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TangledingGrand Maître
Oui c'était une boutade car je doute que Sophie Vénétitay ait regardé passer les trains sans revendiquer la revalorisation de notre rémunération. Ce que notre camarade semble refouler.
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- User17557Niveau 5
Caspar a écrit:Jenny a écrit:Il y a des problèmes importants de recrutement au Royaume-Uni aussi, il me semble.
Oui on retrouve des problèmes d'attractivité du métier aussi, souvent pour les mêmes raisons qu'ici.
C'est-à-dire ? Le salaire ? L'ambiance de travail ?
- JennyMédiateur
Le rapport est disponible ici : https://www.senat.fr/rap/r21-649/r21-649-syn.pdf
Les recommandations :
La première partie me semble pertinente en partie, le point 9 aussi, pourquoi pas pour le 8.
Le cadre de travail ne semble pas tellement en cause, ce qui revient, c'est le salaire et la lassituded'être traité comme de la crotte d'être mal considérés :
Les recommandations :
• Renforcer les moyens financiers pour soutenir et accompagner les professeurs
1. Poursuivre la hausse des rémunérations des enseignants débutants dans la perspective d’un rattrapage avec la moyenne des enseignants européens, en étendant le principe et les montants de la prime d’attractivité du Grenelle de l’éducation.
2. Étendre l’accompagnement des professeurs débutants au-delà de leur seule année de stage, pendant les deux ou trois premières années d’enseignement, en particulier au travers du mentorat.
3. Étudier les possibilités juridiques permettant de mettre en place une bonification de la rémunération pour les enseignants dans les disciplines et les territoires où le déficit de professeurs est le plus important.
4. Simplifier le calcul de la part non indiciaire de la rémunération des enseignants.
• Réorienter la gestion des ressources humaines pour faire face au déficit d’attractivité
5.S’inspirer d’autres expériences européennes pour développer l’autoévaluation des enseignants ou l’évaluation par leurs pairs, préalable à une prise en compte de ces évaluations dans leur parcours de carrière.
6.Conduire dès maintenant une politique proactive d’anticipation des conséquences des évolutions démographiques en cours sur le système scolaire français et le nombre d’enseignants à recruter.
7. Améliorer la consommation des crédits accordés à la formation continue des enseignants français, préalable à une hausse budgétaire.
8. Mettre en place une incitation financière à la formation continue afin d’éviter que les enseignants concernés ne soient fréquemment les mêmes.
9. Réorienter les formations continues dédiées aux enseignants afin qu’elles ciblent davantage les thèmes disciplinaires et de gestion de classe, pour coller au mieux aux besoins des enseignants.
10. Intégrer lors de toute nouvelle construction de bâtiments scolaires la création d’espaces d’échange et de collaboration entre professeurs.
11. S’inspirer des expériences d’autres systèmes scolaires européens pour développer les activités de coopération entre enseignants.
• Développer les capacités d’analyse et de prospective au sein du ministère de l’Éducation nationale
12.Conduire au sein du ministère de l’Éducation nationale une analyse consolidée et approfondie des motifs de démissions des enseignants.
13. Confier à l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche une mission d’évaluation des écoles de la formation dès leur mise en place.
14. S’assurer de la production par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) d’une publication statistique annuelle dédiée à la comparaison internationale ou a minima européenne des systèmes éducatifs.
15. Mettre en place au sein du ministère de l’Éducation nationale un véritable service dédié aux comparaisons internationales, au-delà du traitement et de la production de statistiques.
La première partie me semble pertinente en partie, le point 9 aussi, pourquoi pas pour le 8.
Le cadre de travail ne semble pas tellement en cause, ce qui revient, c'est le salaire et la lassitude
La question de l’attractivité du métier d’enseignant ne peut être déconnectée de celle de la reconnaissance sociale des enseignants. Selon l’OCDE, seuls 6,6 % des enseignants français se sentent valorisés par la société. Au niveau de l’OCDE, seuls les professeurs de Slovaquie et Slovénie s’estiment moins bien valorisés. Les aspects perçus comme les plus problématiques par les enseignants, au-delà de leur rémunération, concernent plus largement le positionnement des professeurs vis-à-vis du reste de la société, en particulier des médias et des politiques. Leur vision de leur cadre général de travail ne semble quant à elle pas particulièrement négative : 90 % des enseignants de collège rapportent aimer travailler dans leur établissement.
- TangledingGrand Maître
1. Poursuivre la hausse des rémunérations des enseignants débutants dans la perspective d’un rattrapage avec la moyenne des enseignants européens, en étendant le principe et les montants de la prime d’attractivité du Grenelle de l’éducation
Oh les démissionnaires sont en milieu de carrière.
Vite un don de neurones pour nos chers sénateurs !
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- Oda10Niveau 2
Les recommandations :
Donc l'idée c'est d'augmenter principalement les débutants (je ne suis pas contre bien sûr). Mais tout ça donne l'impression qu'on essaie de les appâter. Et bien entendu, avec le temps les fameuses primes Grenelle sont dégressives (la fameuse stagnation de début de carrière...).
On s'en fiche des autres enseignants, ils sont déjà piégés (crédits et autres obligations financières) et peuvent difficilement partir. Donc effectivement pas d'intérêt à les augmenter.
• Renforcer les moyens financiers pour soutenir et accompagner les professeurs
1. Poursuivre la hausse des rémunérations des enseignants débutants dans la perspective d’un rattrapage avec la moyenne des enseignants européens, en étendant le principe et les montants de la prime d’attractivité du Grenelle de l’éducation.
Donc l'idée c'est d'augmenter principalement les débutants (je ne suis pas contre bien sûr). Mais tout ça donne l'impression qu'on essaie de les appâter. Et bien entendu, avec le temps les fameuses primes Grenelle sont dégressives (la fameuse stagnation de début de carrière...).
On s'en fiche des autres enseignants, ils sont déjà piégés (crédits et autres obligations financières) et peuvent difficilement partir. Donc effectivement pas d'intérêt à les augmenter.
- Rapport Longuet : les heures supplémentaires des enseignants coûtent un milliard d'euros par an
- Rapport du Sénat sur le métier d'enseignant.
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
- Ce que le rapport sur la concertation propose pour refonder le métier d'enseignant.
- Charge de travail, perception du métier : un rapport instructif de la DEPP sur les enseignants de langues en collège
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