- TangledingGrand Maître
Le problème est sans doute que le ministère pense qu'il y a aussi "bénévole". Alors que non.Caspar a écrit:Tangleding a écrit:Dans service public il y a service et public.
Tout est dit.
- valleExpert spécialisé
La fonction publique territoriale, le primaire... n'ont pas la structure nationale du secondaire.Tangleding a écrit:Dans service public il y a service et public.
Je pense que la défendre parce que c'est "inévitable" est un mauvais chemin. Un autre fonctionnement est possible : il faut défendre le système national (recrutement national, mouvement national à une phase si possible) non parce que c'est le seul, mais parce que c'est le meilleur.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Merci.Une passante a écrit:Tangleding a écrit:C'est le bilan que tu en tires, @frimoussette et en gain immédiat tu as raison. Il y a aussi les gains différés.. J'ai fait bien d'autres journées de grève pour la revalorisation du point d'indice afin que cessz l'érosion continue de notre pouvoir d'achat. Sans obtenir alors satisfaction. Ces mobilisations commencent à porter un peu de fruit, pas suffisamment.
De la même façon cette mobilisation surprise du 13 janvier, partie du ras-le-bol du terrain face au mépris blanquerien a abouti à mettre dans le paysage le mécontentement profond de la profession, ça a abouti à dégager Blanquer par les urnes, et ça a sans doute bien contribué à remettre la question salariale au premier plan au sein de la profession, de façon indirecte, et au sein de l'espace médiatique, de façon plus directe.
Si on devait jauger l'intérêt des mobilisations quelles qu'elles soient à leur seul résultat immédiat, on pourrait attendre sagement que l'école publique soit démantelée dans l'année qui vient. Le rapport de force se construit dans la durée.
Je suis syndiquée Snes depuis le début de ma carrière (20 ans), et j'ai longtemps entendu/ cru ce principe de revalorisation pour tous, la non-demande de primes parce que ce n'est pas pris en compte pour la retraite, le fait qu'il fallait demander le dégel du point d'indice...
J'ai approuvé longuement jusqu'à ce que je réalise ce qu'il en était dans la réalité (et je remercie les Stylos rouges qui sont parvenus à mettre enfin en évidence les problèmes de salaire, ce qui a contraint les syndicats, notamment le Snes, à s'emparer de ce problème, donc il était rarement question, sauf à parler du point d'indice).
Dans la réalité, pendant que les professeurs, dans les rares demandes concernant les salaires, réclamaient le dégel du point d'indice, les autres corps de la Fonction publique négociaient des primes, des modifications de changements d'échelons plus rapides et souffraient beaucoup moins durement du gel du point d'indice. Et avec le projet de réforme des retraites, ces fameuses primes censées ne pas être prises en compte vont peut-être finir par l'être.
Les enseignants ont donc perdu sur tous les plans (pour rappel, des agents catégorie B gagnent autant que des cadres A de l'EN, lesquels gagnent environ 30 % de moins que leurs homologues de la FP), et le Snes, parce qu'il fait partie de la FSU, continue de se battre dans une perspective unitaire (louable) pour toute la Fonction publique (alors que les autres n'en ont rien à faire des enseignants).
J'ai l'impression qu'il y a un combat idéologique mené, lequel est moralement justifié, qui a pourtant contribué à paupériser une profession qui commence à râler sérieusement. Et le problème, c'est que l'idéologie ne remplit pas le frigo, ne paie pas les études des enfants, ne permet pas de ne pas finir dans le rouge en fin de mois.
Alors sur le principe du dégel, c'est une bonne chose (que je n'ai pas non plus vraiment perçue pourtant sur mon salaire d'hier), mais dans les faits, les professeurs sont toujours à la traîne.
- ZetitcheurHabitué du forum
Très bonne émission sur Inter pas plus tard qu’hier, sur “l’envie de travailler” : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-du-mercredi-27-juillet-2022-5323547
La crise des services publics y est évoquée.
La crise des services publics y est évoquée.
- frimoussette77Guide spirituel
Non ça ne me fait pas frémir parce que quand on passe un concours national, on sait qu'on risque d'être envoyé ailleurs.Atome a écrit:Forcer, c'est exactement ce qui arrive aux nouveaux pour leur première année. Ça te fait aussi frémirCaspar a écrit:J'en pense qu'il n'y a pas de solution miracle, mais quand je lis "au pire en forcer quelques uns" je frémis un peu.Dans le privé aussi les jeunes n'acceptent plus les contraintes qui étaient acceptées il y a 30 ans. Depuis le confinement c'est encore plus marqué : il veulent des horaires conciliants et du télétravail, refusent de travailler dans l'hôtellerie 70h payées 35h, etc. The times they are a'changin'Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a vingt ou trente ans on acceptait sans trop de problème le mouvement national et les contraintes de la FPE et c'est moins le cas aujourd'hui.
- polonia82Niveau 3
Bonjour, je suis plutôt d'accord en ce qui concerne les élèves " turbulents". Ca sert à rien de vouloir faire de l'égalitarisme à tout prix, tout le monde pareil , tout le monde les mêmes chances alors que les élèves sont très différents. Nous avons tous, je pense, des exemples d'élèves qui ne tirent aucun bénéfice de leurs années de collège : ils ne s'intéressent pas , ne voient pas la finalité de tout ça, sont complètement en dehors des rails... Et ils souffrent et ils nous font souffrir par leurs comportements.... Qui y gagne ? Tout le monde y perd....j'ai un collègue qui dit que c'est de la maltraitance, et je suis assez d'accord avec lui. Des possibilités d'orientation en fin de cinquième, comme à une époque, ça serait bien. Ou alors on garde ces élèves dans les matières principales et le reste du temps, ils vont en stage, en apprentissage ou des choses comme ça...Pourquoi vouloir à tous prix leur faire faire des trucs intellectuels alors que les métiers manuels sont indispensables également ?
J'ai l'exemple de mon mari. Il avait 4 de moyenne en 4ème générale (et je suppose qu'il était pas simple en tant qu'élève). Il a redoublé mais est passé en 4ème technologique et là il avait 14 de moyenne et il dit que ça l'a sauvé. Aujourd'hui il est garagiste, il a son entreprise, il a trouvé sa voie. Et il n'est pas plus bête qu'un autre, je le trouve même très intelligent. Il te fait des programmations de moteurs, avec des calculs hyper compliqués de couple, de puissance, moi j'y comprends rien... Il a une intelligence technique et pas scolaire c'est tout...
Bref on s'éloigne peut-être du sujet, mais avoir des vraies solutions pour les élèves en difficulté , ça pourrait faire du bien à l'attractivité du métier quand-même.
J'ai l'exemple de mon mari. Il avait 4 de moyenne en 4ème générale (et je suppose qu'il était pas simple en tant qu'élève). Il a redoublé mais est passé en 4ème technologique et là il avait 14 de moyenne et il dit que ça l'a sauvé. Aujourd'hui il est garagiste, il a son entreprise, il a trouvé sa voie. Et il n'est pas plus bête qu'un autre, je le trouve même très intelligent. Il te fait des programmations de moteurs, avec des calculs hyper compliqués de couple, de puissance, moi j'y comprends rien... Il a une intelligence technique et pas scolaire c'est tout...
Bref on s'éloigne peut-être du sujet, mais avoir des vraies solutions pour les élèves en difficulté , ça pourrait faire du bien à l'attractivité du métier quand-même.
- valleExpert spécialisé
Et comme dit plus haut, les gens bougeront quand même là où il y a du travail, mais sans aucune prise en compte de ce fait (pas d'aide au déménagement, pas de prime d'installation, pas de séparation de conjoints...). Là au moins c'est acté que c'est l'employeur qui nous affecte quelque part.frimoussette77 a écrit:Non ça ne me fait pas frémir parce que quand on passe un concours national, on sait qu'on risque d'être envoyé ailleurs.Atome a écrit:Forcer, c'est exactement ce qui arrive aux nouveaux pour leur première année. Ça te fait aussi frémirCaspar a écrit:J'en pense qu'il n'y a pas de solution miracle, mais quand je lis "au pire en forcer quelques uns" je frémis un peu.Dans le privé aussi les jeunes n'acceptent plus les contraintes qui étaient acceptées il y a 30 ans. Depuis le confinement c'est encore plus marqué : il veulent des horaires conciliants et du télétravail, refusent de travailler dans l'hôtellerie 70h payées 35h, etc. The times they are a'changin'Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a vingt ou trente ans on acceptait sans trop de problème le mouvement national et les contraintes de la FPE et c'est moins le cas aujourd'hui.
- TangledingGrand Maître
Bien sûr @Valle. C'était une semi boutade. Les anciens qui ont connu le mouvement à une seule phase, vous pouvez nous dire quelles ont été les motivations alléguées pour instaurer le mouvement à deux phases, d'ailleurs ?
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- MathadorEmpereur
Il me semble que je l'avais déjà mentionné sur le fil: instaurer des dispositifs d'orientation et de soutien qui permettent aux élèves de suivre des cours où ils sont capables de réussir.polonia82 a écrit:Bonjour, je suis plutôt d'accord en ce qui concerne les élèves " turbulents". Ca sert à rien de vouloir faire de l'égalitarisme à tout prix, tout le monde pareil , tout le monde les mêmes chances alors que les élèves sont très différents. Nous avons tous, je pense, des exemples d'élèves qui ne tirent aucun bénéfice de leurs années de collège : ils ne s'intéressent pas , ne voient pas la finalité de tout ça, sont complètement en dehors des rails... Et ils souffrent et ils nous font souffrir par leurs comportements.... Qui y gagne ? Tout le monde y perd....j'ai un collègue qui dit que c'est de la maltraitance, et je suis assez d'accord avec lui. Des possibilités d'orientation en fin de cinquième, comme à une époque, ça serait bien. Ou alors on garde ces élèves dans les matières principales et le reste du temps, ils vont en stage, en apprentissage ou des choses comme ça...Pourquoi vouloir à tous prix leur faire faire des trucs intellectuels alors que les métiers manuels sont indispensables également ?
J'ai l'exemple de mon mari. Il avait 4 de moyenne en 4ème générale (et je suppose qu'il était pas simple en tant qu'élève). Il a redoublé mais est passé en 4ème technologique et là il avait 14 de moyenne et il dit que ça l'a sauvé. Aujourd'hui il est garagiste, il a son entreprise, il a trouvé sa voie. Et il n'est pas plus bête qu'un autre, je le trouve même très intelligent. Il te fait des programmations de moteurs, avec des calculs hyper compliqués de couple, de puissance, moi j'y comprends rien... Il a une intelligence technique et pas scolaire c'est tout...
Bref on s'éloigne peut-être du sujet, mais avoir des vraies solutions pour les élèves en difficulté , ça pourrait faire du bien à l'attractivité du métier quand-même.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ThalieGrand sage
Le mammouth, mon cher, le mammouth vous dis-je ! Ouille, je suis une ancienne du mouvement 2000, ça fait mal !
- CasparProphète
Tangleding a écrit:Bien sûr @Valle. C'était une semi boutade. Les anciens qui ont connu le mouvement à une seule phase, vous pouvez nous dire quelles ont été les motivations alléguées pour instaurer le mouvement à deux phases, d'ailleurs ?
Claude Allègre disait qu'il était ridicule de passer par la bureaucratie parisienne pour aller du collège X au lycée Y distants de 5 km dans le même département. Il était sans doute sincère et n'avait pas prévu les problèmes que ça causerait (ce qui n'est pas invraisemblable quand on voit toutes les modalités pratiques de la réforme du lycée qui n'avaient pas été anticipées du tout).
- AtomeNiveau 1
Zetitcheur a écrit:Très bonne émission sur Inter pas plus tard qu’hier, sur “l’envie de travailler” : La crise des services publics y est évoquée.
Aussi : France Culture, podcast du 24 juin, "Qui a encore envie de travailler ?"
Trouver des
- CathEnchanteur
Tangleding a écrit:Bien sûr @Valle. C'était une semi boutade. Les anciens qui ont connu le mouvement à une seule phase, vous pouvez nous dire quelles ont été les motivations alléguées pour instaurer le mouvement à deux phases, d'ailleurs ?
Le gouvenrement de l'époque affirmait qu'ainsi, le résultat des mutations serait connu plus tôt, parce que quand même, ce n'était pas normal d'attendre mi-juin pour savoir où on allait devoir s'installer.
Résultat, maintenant on le sait mi-juin.
- ZybulkaHabitué du forum
Comme il me paraît indispensable que le service public d'éducation reste national et public, la solution semble être de redonner de l'attractivité aux postes qui en manquent, or ces postes appartiennent principalement à deux catégories :
1. On fuit les établissements difficiles parce que les conditions de travail y sont mauvaises et les moyens bien trop insuffisants pour pouvoir bien faire son boulot : une véritable politique d'éducation prioritaire, avec diminution drastique du nombre d'élèves par classe et augmentation conséquente de la dhg, permettrait de pouvoir y bosser de façon plus sereine.
2. On fuit les zones où le logement est cher, et notamment la région parisienne (qui en plus cumule avec une grande concentration de bahuts REP) : on peut moduler l'indemnité de résidence pour que ça couvre le surcoût du logement dans ces régions. Par ailleurs, la région parisienne souffre aussi de la concurrence d'autres métiers (quand tu sors de ton master, c'est plus facile de trouver un boulot à Paris qu'à Brest, si finalement tu n'as plus envie de rester dans l'enseignement quand tu te rends compte de la déliquescence du système) : un rattrapage généralisé des salaires permettrait de redonner son attractivité au boulot de prof pour optimiser la proportion de gens qui ont envie de devenir profs parmi le vivier local potentiel.
Bref, la problématique des mutations me semble très étroitement corrélée à la problématique générale de perte d'attractivité du métier, qui ne pourra être compensée que par un rattrapage salarial massif couplé à une véritable amélioration des conditions de travail.
1. On fuit les établissements difficiles parce que les conditions de travail y sont mauvaises et les moyens bien trop insuffisants pour pouvoir bien faire son boulot : une véritable politique d'éducation prioritaire, avec diminution drastique du nombre d'élèves par classe et augmentation conséquente de la dhg, permettrait de pouvoir y bosser de façon plus sereine.
2. On fuit les zones où le logement est cher, et notamment la région parisienne (qui en plus cumule avec une grande concentration de bahuts REP) : on peut moduler l'indemnité de résidence pour que ça couvre le surcoût du logement dans ces régions. Par ailleurs, la région parisienne souffre aussi de la concurrence d'autres métiers (quand tu sors de ton master, c'est plus facile de trouver un boulot à Paris qu'à Brest, si finalement tu n'as plus envie de rester dans l'enseignement quand tu te rends compte de la déliquescence du système) : un rattrapage généralisé des salaires permettrait de redonner son attractivité au boulot de prof pour optimiser la proportion de gens qui ont envie de devenir profs parmi le vivier local potentiel.
Bref, la problématique des mutations me semble très étroitement corrélée à la problématique générale de perte d'attractivité du métier, qui ne pourra être compensée que par un rattrapage salarial massif couplé à une véritable amélioration des conditions de travail.
- AtomeNiveau 1
Je ne conteste pas ton analyse, et là tu as une partie de la réponse au problème de l'attractivité et à la baisse des inscriptions au concours.frimoussette77 a écrit:Non ça ne me fait pas frémir parce que quand on passe un concours national, on sait qu'on risque d'être envoyé ailleurs.Atome a écrit:Forcer, c'est exactement ce qui arrive aux nouveaux pour leur première année. Ça te fait aussi frémirCaspar a écrit:J'en pense qu'il n'y a pas de solution miracle, mais quand je lis "au pire en forcer quelques uns" je frémis un peu.Dans le privé aussi les jeunes n'acceptent plus les contraintes qui étaient acceptées il y a 30 ans. Depuis le confinement c'est encore plus marqué : il veulent des horaires conciliants et du télétravail, refusent de travailler dans l'hôtellerie 70h payées 35h, etc. The times they are a'changin'Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a vingt ou trente ans on acceptait sans trop de problème le mouvement national et les contraintes de la FPE et c'est moins le cas aujourd'hui.
- CasparProphète
Cath a écrit:Tangleding a écrit:Bien sûr @Valle. C'était une semi boutade. Les anciens qui ont connu le mouvement à une seule phase, vous pouvez nous dire quelles ont été les motivations alléguées pour instaurer le mouvement à deux phases, d'ailleurs ?
Le gouvenrement de l'époque affirmait qu'ainsi, le résultat des mutations serait connu plus tôt, parce que quand même, ce n'était pas normal d'attendre mi-juin pour savoir où on allait devoir s'installer.
Résultat, maintenant on le sait mi-juin.
Mi-juin au mieux, mi-juillet ou fin août pour les TZR.
C'est comme la "reconquête du mois de juin alors" ?
- valleExpert spécialisé
Il y avait aussi je pense une volonté affichée de "répartir" les titulaires dans l'ensemble du territoire (ils n'ont pas pensé à recruter la quantité de titulaires dont ils ont besoin...).Cath a écrit:Tangleding a écrit:Bien sûr @Valle. C'était une semi boutade. Les anciens qui ont connu le mouvement à une seule phase, vous pouvez nous dire quelles ont été les motivations alléguées pour instaurer le mouvement à deux phases, d'ailleurs ?
Le gouvenrement de l'époque affirmait qu'ainsi, le résultat des mutations serait connu plus tôt, parce que quand même, ce n'était pas normal d'attendre mi-juin pour savoir où on allait devoir s'installer.
Résultat, maintenant on le sait mi-juin.
- TangledingGrand Maître
Merci Thalie, Caspar et Cath. Et Vallé. Votre ancien (né ancien d'ailleurs). Ce fil part un peu dans tous les sens en tout cas.
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- CasparProphète
Le mouvement en deux temps ne favorise pas la mobilité en tout cas. Il faut être très motivé ou avoir une très bonne raison pour changer d'académie, surtout si elle est très grande (huit départements pour celle de Toulouse par exemple).
(Ça me fait bizarre d'être un "ancien" mais il faut se rendre à l'évidence).
(Ça me fait bizarre d'être un "ancien" mais il faut se rendre à l'évidence).
- AtomeNiveau 1
Zybulka a écrit:Comme il me paraît indispensable que le service public d'éducation reste national et public, la solution semble être de redonner de l'attractivité aux postes qui en manquent, or ces postes appartiennent principalement à deux catégories :
1. On fuit les établissements difficiles parce que les conditions de travail y sont mauvaises et les moyens bien trop insuffisants pour pouvoir bien faire son boulot : une véritable politique d'éducation prioritaire, avec diminution drastique du nombre d'élèves par classe et augmentation conséquente de la dhg, permettrait de pouvoir y bosser de façon plus sereine.
2. On fuit les zones où le logement est cher, et notamment la région parisienne (qui en plus cumule avec une grande concentration de bahuts REP) : on peut moduler l'indemnité de résidence pour que ça couvre le surcoût du logement dans ces régions. Par ailleurs, la région parisienne souffre aussi de la concurrence d'autres métiers (quand tu sors de ton master, c'est plus facile de trouver un boulot à Paris qu'à Brest, si finalement tu n'as plus envie de rester dans l'enseignement quand tu te rends compte de la déliquescence du système) : un rattrapage généralisé des salaires permettrait de redonner son attractivité au boulot de prof pour optimiser la proportion de gens qui ont envie de devenir profs parmi le vivier local potentiel.
Bref, la problématique des mutations me semble très étroitement corrélée à la problématique générale de perte d'attractivité du métier, qui ne pourra être compensée que par un rattrapage salarial massif couplé à une véritable amélioration des conditions de travail.
+1. Sur ton point 1 une véritable analyse des moyens en zep est loin d'arriver avec un gouvernement qui ne semble pas s'intéresser à la ghettoisation des banlieues. Pour être radical ça ne marcherait sans doute qu'avec des tailes de classe de l'ordre de 10 (je ne parle pas d'amélioration mais de solution) et un appui sérieux aux profs, un accompagnement quasi individualisé des élèves, etc. Oui, c'est cher (,ais on économisera en police, prison, chômage, rmi, assurances perso, etc.).
Sur ton 2 les primes font partie de la solution, il y a aussi les logements fournis (cf armée) ou subventionnés, etc.
Merci pour ta contribution
- MathadorEmpereur
Et l'ancienneté de poste non plafonnée non plus.Caspar a écrit:Le mouvement en deux temps ne favorise pas la mobilité en tout cas. Il faut être très motivé ou avoir une très bonne raison pour changer d'académie, surtout si elle est très grande (huit départements pour celle de Toulouse par exemple).
(Ça me faut bizarre d'être un "ancien" mais il faut se rendre à l'évidence).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Clecle78Bon génie
Et l'Académie de Bordeaux ... Rien que la Gironde est gigantesque ...Caspar a écrit:Le mouvement en deux temps ne favorise pas la mobilité en tout cas. Il faut être très motivé ou avoir une très bonne raison pour changer d'académie, surtout si elle est très grande (huit départements pour celle de Toulouse par exemple).
(Ça me faut bizarre d'être un "ancien" mais il faut se rendre à l'évidence).
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Et l'Académie de Bordeaux ... Rien que la Gironde est gigantesque ...Caspar a écrit:Le mouvement en deux temps ne favorise pas la mobilité en tout cas. Il faut être très motivé ou avoir une très bonne raison pour changer d'académie, surtout si elle est très grande (huit départements pour celle de Toulouse par exemple).
(Ça me faut bizarre d'être un "ancien" mais il faut se rendre à l'évidence).
Oui, il y a aussi Orléans-Tours dans le même genre alors que d'autres académies sont très petites ( Strasbourg, Limoges...).
- Une passanteEsprit éclairé
Sans parler de ceux qui souhaiteraient partir dans le département voisin, mais qui n'appartient pas à la même académie, tentent leur chance à l'inter, obtiennent l'académie mais récupèrent à l'intra un poste encore plus éloigné de celui qu'ils avaient dans leur ancien établissement.
- CathEnchanteur
Vous comprenez pourquoi le mouvement à 1 tour était bien préférable.
- CasparProphète
Une passante a écrit:Sans parler de ceux qui souhaiteraient partir dans le département voisin, mais qui n'appartient pas à la même académie, tentent leur chance à l'inter, obtiennent l'académie mais récupèrent à l'intra un poste encore plus éloigné de celui qu'ils avaient dans leur ancien établissement.
Oui, c'est l'une des failles, et même des impensés de ce changement de mouvement: quid des établissements voisins mais séparés par la frontière académique ?
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