- LagomorpheFidèle du forum
Mathador a écrit:Lagomorphe a écrit:Tangleding a écrit:Ce que je veux dire, c'est qu'en temps normal il y a déjà des tensions liées notamment à :
_ l'incompréhension par la plupart des parents des véritables enjeux didactiques
_ le manque de formation des enseignants et parfois des perdir en ce qui concerne la communication avec les parents, ce qui conduit à des aberrations extrêmement préjudiciables ajoutant de la tension sans raison (enseignants qui ne prennent pas en compte la nécessité de désamorcer les remontées de passé scolaire des parents,
Donc en gros, les tensions parents-profs, c'est la faute aux profs qui ne sont pas formés ? Et qui auraient pour nouvelle mission de tenir compte du passé scolaire des parents pour communiquer avec eux ? Drôle de manière de présenter les choses.
Non, mais on peut tout de même constater que ça les empire.
Ah bon ? Je ne vois pas de quelle formation j'aurais besoin à part de savoir que, lorsque je n'ai pas commis d'erreur :
1) Si un parents hausse le ton, l'échange s'interrompt.
2) Si j'estime que le haussement de ton dépasse les bornes, j'ai la possibilité de porter plainte ou de saisir le procureur pour outrage.
Dans les deux cas, ça met très efficacement un terme à toute tension, puisque la communication est interrompue de manière plus ou moins définitive.
Ce n'est qu'en cas de tension avec un élève que je me pose la question de la manière de l'apaiser: il faudra bien que je parvienne d'une manière ou d'une autre à lui faire acquérir ce que je peux du programme. Là c'est mon boulot. Servir d'exutoire à la colère des parents, ce n'est pas mon boulot.
Mathador a écrit:Cela ne veut pas dire que la bonne solution se trouve de ce côté: commençons déjà par payer convenablement les enseignants (ce qui arrangerait le problème des remplacements et apporterait des nouvelles recrues plus compétentes), et par demander à la hiérarchie (pas seulement les perdirs mais aussi et surtout les gens des rectorats et des DSDEN) de les soutenir de façon systématique (quitte à lancer par la suite, lorsque c'est justifier, une enquête interne et/ou une procédure disciplinaire), et les choses se passeront mieux.
En outre, chacun fait avec le temps et la volonté de travail supplémentaire gratuit dont il dispose. En français, en maths ou dans le rôle de PP on gère moins d'élèves et on peut se permettre un suivi plus personnalisé que quand on a 20 classes en musique ou en arts plastiques.
Pour le reste, entièrement d'accord.
- TangledingGrand Maître
Toujours ces réactions épidermiques dès qu'on parle de formation, c'est un peu surprenant pour des pédagogues, ce rejet viscéral.
Alors est-ce que j'ai dit que les enseignants sont responsables ? Non. J'ai dit l'inverse en mettant en cause la formation ou non formation concernant la communication avec les parents.
Laquelle fait partie de nos missions, ne t'en déplaise. Et c'était le cas avant le protocole ppcr, mettons les choses au clair.
Est-ce que ça veut dire qu'on doit être psychologue ? Non. Mais conscient de certains enjeux liés à la situation de communication et si possible armé pour en tenir compte au mieux.
Les choses auxquelles je pense n'alourdissent notre charge de travail et tiennent compte des spécificités des services des collègues des disciplines à faible volume horaire.
Je vais prendre quelques exemples, vus de mes yeux :
_ laisser poireauter les parents debout dans le couloir car la pp est manifestement retenue. Tu vois les parents debout de plus en plus à cran. Deux collègues de l'équipe qui attendent aussi dans le couloir, sans s'adresser aux parents. Je fais entrer les parents, je me présente, et commence les généralités. Les collègues sont effarés car je n'ai pas respecté le protocole mis en place par la direction.
_ dans mon collège, un collègue pp qui fait l'appel des parents dans le couloir, pour cocher sa liste, en leur demandant de lever la main
_ les collègues qui reçoivent devant le bureau de leur salle, dans l'axe du tableau alors qu'en recevant à une tenue table ou mieux deux, dans un axe différent, cela désamorce les traumatismes liés à la scolarité. Idem laisser les parents côté porte, pour éviter qu'ils ne se sentent acculés, sans issue.
_ laisser les parents s'exprimer d'abord au lui de les assommer alors qu'on s'est déjà exprimé sur le carnet, les copies, les bulletins...
Surcharge de travail ? Rien. Effet positif ? Énorme.
Je pourrais aligner des dizaines d'exemples.
Alors est-ce que j'ai dit que les enseignants sont responsables ? Non. J'ai dit l'inverse en mettant en cause la formation ou non formation concernant la communication avec les parents.
Laquelle fait partie de nos missions, ne t'en déplaise. Et c'était le cas avant le protocole ppcr, mettons les choses au clair.
Est-ce que ça veut dire qu'on doit être psychologue ? Non. Mais conscient de certains enjeux liés à la situation de communication et si possible armé pour en tenir compte au mieux.
Les choses auxquelles je pense n'alourdissent notre charge de travail et tiennent compte des spécificités des services des collègues des disciplines à faible volume horaire.
Je vais prendre quelques exemples, vus de mes yeux :
_ laisser poireauter les parents debout dans le couloir car la pp est manifestement retenue. Tu vois les parents debout de plus en plus à cran. Deux collègues de l'équipe qui attendent aussi dans le couloir, sans s'adresser aux parents. Je fais entrer les parents, je me présente, et commence les généralités. Les collègues sont effarés car je n'ai pas respecté le protocole mis en place par la direction.
_ dans mon collège, un collègue pp qui fait l'appel des parents dans le couloir, pour cocher sa liste, en leur demandant de lever la main
_ les collègues qui reçoivent devant le bureau de leur salle, dans l'axe du tableau alors qu'en recevant à une tenue table ou mieux deux, dans un axe différent, cela désamorce les traumatismes liés à la scolarité. Idem laisser les parents côté porte, pour éviter qu'ils ne se sentent acculés, sans issue.
_ laisser les parents s'exprimer d'abord au lui de les assommer alors qu'on s'est déjà exprimé sur le carnet, les copies, les bulletins...
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- Une passanteEsprit éclairé
Je rêverai d'avoir des fiches pratiques pour tout un tas de situations comme celles que mentionne Tangleding (du style "comment gérer une réunion parents-professeurs") mais force est de constater que j'ai plutôt le droit à des formations hors sol, qui me font perdre beaucoup de temps pour ne pas m'apporter grand chose, à coup de "tours de table", "mises en situation / jeux de rôle" et restitutions finales (au mieux) alors que je suis fatiguée, que j'anticipe sur les heures de trajet pour rentrer, et sur le travail que je vais devoir faire pour ma journée de cours le lendemain... (en gros, j'aimerais que la synthèse vienne en premier au lieu qu'on essaie de me la faire deviner, mon temps est précieux et je suis suffisamment intelligente pour ne pas avoir besoin de ces détours inutiles).
- CasparProphète
maldoror1 a écrit:Comme toujours, entièrement d'accord avec les propos de Lagomorphe. Pour ma part, je réclame une meilleure formation des parents !
Idem. J'en ai assez qu'on nous ressorte "il faut former les enseignants" à la moindre occasion.
Je ne m'inscris plus non plus aux formations académiques: tour de table, mettez-vous en groupes, restitution...ah ben non on n'a pas le temps, les groupes qui ne sont pas passez enverront leur travail par mail...
- TangledingGrand Maître
@Une passante
J'ai eu une formation intéressante par deux formatrices avec le PAF il y a quelques années. Il est vrai que sur ces sujets je me suis autoformé par la pratique syndicale sur le terrain (car la formation syndicale de mon syndicat, assurée par des militant-es enseignant-es, souffre un peu des travers de notre profession intellectuelle, une tendance à l'abstrait parfois préjudiciable). Cela se transpose assez bien pour la communication avec les parents (pas tellement avec des ados par contre hélas).
Mais oui dans l'ensemble la formation initiale et continue laisse à désirer. Et cela ne soigne pas l'allergie de la profession au principe même de formation.
En prime les olibrius qui gouvernent ont pensé que la solution était de casser la formation initiale disciplinaire, soit ce qui marche à peu près. Comme si supprimer ce qui fonctionne améliore mécaniquement ce qui dysfontionne...
Quant à évoquer la "formation des parents" c'est très symptomatique du rapport anormal de trop de collègues à l'égard des parents d'élèves, perçus comme des subalternes, des substituts des élèves.
J'ai eu une formation intéressante par deux formatrices avec le PAF il y a quelques années. Il est vrai que sur ces sujets je me suis autoformé par la pratique syndicale sur le terrain (car la formation syndicale de mon syndicat, assurée par des militant-es enseignant-es, souffre un peu des travers de notre profession intellectuelle, une tendance à l'abstrait parfois préjudiciable). Cela se transpose assez bien pour la communication avec les parents (pas tellement avec des ados par contre hélas).
Mais oui dans l'ensemble la formation initiale et continue laisse à désirer. Et cela ne soigne pas l'allergie de la profession au principe même de formation.
En prime les olibrius qui gouvernent ont pensé que la solution était de casser la formation initiale disciplinaire, soit ce qui marche à peu près. Comme si supprimer ce qui fonctionne améliore mécaniquement ce qui dysfontionne...
Quant à évoquer la "formation des parents" c'est très symptomatique du rapport anormal de trop de collègues à l'égard des parents d'élèves, perçus comme des subalternes, des substituts des élèves.
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- CasparProphète
Je pense que ce n'est pas la formation en elle-même que nous critiquons mais le fait que les ministres, médiatrices, journalistes et autres considèrent que c'est la solution à tous les problèmes. Les parents sont consuméristes et désagréables ? Il faut former les enseignants. Ce serait déjà bien de nous défendre en cas de conflit.
- TangledingGrand Maître
@Caspar : bien sûr, je tiens l'institution comptable de tout, alors je considère qu'elle doit d'autant plus protéger les collègues. Mais mal former n'est pas protecteur.
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- InvitéInvité
Tangleding a écrit:@Une passante
J'ai eu une formation intéressante par deux formatrices avec le PAF il y a quelques années. Il est vrai que sur ces sujets je me suis autoformé par la pratique syndicale sur le terrain (car la formation syndicale de mon syndicat, assurée par des militant-es enseignant-es, souffre un peu des travers de notre profession intellectuelle, une tendance à l'abstrait parfois préjudiciable). Cela se transpose assez bien pour la communication avec les parents (pas tellement avec des ados par contre hélas).
Mais oui dans l'ensemble la formation initiale et continue laisse à désirer. Et cela ne soigne pas l'allergie de la profession au principe même de formation.
En prime les olibrius qui gouvernent ont pensé que la solution était de casser la formation initiale disciplinaire, soit ce qui marche à peu près. Comme si supprimer ce qui fonctionne améliore mécaniquement ce qui dysfontionne...
Quant à évoquer la "formation des parents" c'est très symptomatique du rapport anormal de trop de collègues à l'égard des parents d'élèves, perçus comme des subalternes, des substituts des élèves.
Je ne les considère pas comme des subalternes, bien sûr que non. Je veux simplement ne pas être intimidée, agressée, ou harcelée.
- User17557Niveau 5
Tangleding a écrit:
_ les collègues qui reçoivent devant le bureau de leur salle, dans l'axe du tableau alors qu'en recevant à une tenue table ou mieux deux, dans un axe différent, cela désamorce les traumatismes liés à la scolarité. Idem laisser les parents côté porte, pour éviter qu'ils ne se sentent acculés, sans issue.
??? Sinon on peut aussi leur recommander d'aller voir un psy...
- TangledingGrand Maître
Bien sûr, et moi non plus. La semaine précédant la fin des cours je suis allé, accompagné du principal adjoint déposer une main courante avec demande de médiation contre une mère d'élève (qui n'a plus son père) qui m'a insulté avec une insulte homophobe, une collègue menacée par mel par ce même parent d'élève devait aussi déposer plainte, mais les aléas du commissariat (la formation laisse à désirer chez eux) ont eu raison de sa patience.
Personne ne veut être insulté ou menacé par des parents d'élève.
Mais nous n'avons pas à former les parents, à les informer plutôt.
@exploser : je ne crois pas que ce soit ton rôle, je te le déconseille fortement. Même si aller voir un psychologue, un psychiatre ou un psychanalyste n'a rien de honteux dans mon esprit, qu'on soit parent ou professeur, d'ailleurs.
Personne ne veut être insulté ou menacé par des parents d'élève.
Mais nous n'avons pas à former les parents, à les informer plutôt.
@exploser : je ne crois pas que ce soit ton rôle, je te le déconseille fortement. Même si aller voir un psychologue, un psychiatre ou un psychanalyste n'a rien de honteux dans mon esprit, qu'on soit parent ou professeur, d'ailleurs.
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- LagomorpheFidèle du forum
Tangleding a écrit:Toujours ces réactions épidermiques dès qu'on parle de formation, c'est un peu surprenant pour des pédagogues, ce rejet viscéral.
Est-ce si étonnant quand on a quelque expérience de la qualité de la formation, initiale et continue, qu'on inflige aux enseignants ?
Tangleding a écrit:Alors est-ce que j'ai dit que les enseignants sont responsables ? Non. J'ai dit l'inverse en mettant en cause la formation ou non formation concernant la communication avec les parents.
Je ne vois pas la différence. Quand je dis à un automobiliste qu'il devrait apprendre à conduire, je sous-entends évidemment qu'il conduit mal. Dire que les professeurs devraient subir une formation sur la communication avec les parents me semble logiquement impliquer que si cette communication est génératrice de tensions, c'est la faute de l'incompétence des collègues en la matière. Alors que pour moi, les tensions avec les parents sont dans leur grande majorité dues au mépris, à l'agressivité spontanée, ou à l'attitude de consommateurs-clients-rois des parents.
Tangleding a écrit:Laquelle fait partie de nos missions, ne t'en déplaise. Et c'était le cas avant le protocole ppcr, mettons les choses au clair.
Aucune objection là-dessus. Je communique avec les innombrables parents de mes élèves. Tous les trimestres. Ils reçoivent un bulletin. Parfois un mot dans le carnet si besoin. Je peux décider de faire plus, ou d'accéder à une demande raisonnable de la part de certains parents. Mais c'est moi qui fixe les limites, pour des raisons évidentes d'asymétrie des effectifs: 1 professeur, 420 parents.
Tangleding a écrit:Est-ce que ça veut dire qu'on doit être psychologue ? Non. Mais conscient de certains enjeux liés à la situation de communication et si possible armé pour en tenir compte au mieux.
Les choses auxquelles je pense n'alourdissent notre charge de travail et tiennent compte des spécificités des services des collègues des disciplines à faible volume horaire.
Je vais prendre quelques exemples, vus de mes yeux :
_ laisser poireauter les parents debout dans le couloir car la pp est manifestement retenue. Tu vois les parents debout de plus en plus à cran. Deux collègues de l'équipe qui attendent aussi dans le couloir, sans s'adresser aux parents. Je fais entrer les parents, je me présente, et commence les généralités. Les collègues sont effarés car je n'ai pas respecté le protocole mis en place par la direction.
_ dans mon collège, un collègue pp qui fait l'appel des parents dans le couloir, pour cocher sa liste, en leur demandant de lever la main
_ les collègues qui reçoivent devant le bureau de leur salle, dans l'axe du tableau alors qu'en recevant à une tenue table ou mieux deux, dans un axe différent, cela désamorce les traumatismes liés à la scolarité. Idem laisser les parents côté porte, pour éviter qu'ils ne se sentent acculés, sans issue.
_ laisser les parents s'exprimer d'abord au lui de les assommer alors qu'on s'est déjà exprimé sur le carnet, les copies, les bulletins...
Surcharge de travail ? Rien. Effet positif ? Énorme.
Je pourrais aligner des dizaines d'exemples.
Non mais là...soit je suis vernis de chez vernis et je n'ai que des collègues de haute voltige, soit c'est toi qui est tombé dans une équipe de branquignoles, mais je crois que ça ne viendrait à l'esprit d'aucun de mes collègues de faire ces bourdes-là. Outre que certaines sont impossibles chez moi: il est hors de question de recevoir des parents dans une salle de classe, qui n'est pas faite pour ça, et qui supposerait en plus que les parents soient en mesure de se repérer dans le plan complexe de l'établissement que les élèves eux-mêmes mettent quelques semaines à maîtriser. Il y a un parloir pour ça. Avec des fauteuils pour adultes, pas des chaises pour adolescents.
En tous cas, si je subissais une formation pour m'apprendre ce genre d'évidence, j'aurais vraiment l'impression de perdre mon temps. Et qu'on me prend pour une caricature de gros mufle mal élevé.
Au fond, j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose - et qu'on n'a pas affaire au même public. Chez moi les parents sont majoritairement CSP+++ avec carnet d'adresse garni. Quand la communication avec certains devient tension, ce n'est pas parce qu'on les a fait poireauter debout, parce qu'ils n'ont pas les codes, ou parce que les faire assoir face à un tableau. C'est parce qu'ils se considèrent intrinsèquement supérieurs à ces feignasses-de-profs-sous-payées qui refusent obstinément de céder à leurs caprices et d'admettre que monchérimoncoeur est parfait, a forcément raison, mérite un enseignement sur mesure quel que soit le travail que ça implique, forcément la meilleure note de la classe et une place garantie en MPSI à Louis-le-Grand. Dans leur très large majorité, les parents avec lesquels je suis amené à échanger sont franchement agréables, mais pour les quelques pénibles correspondant à la description précédente, je doute qu'une formation de mes collègues et moi-même puisse améliorer quoi que ce soit. Et je n'ai nulle envie d'être formé à gérer le mépris d'autrui. Quand j'y suis confronté, j'y mets un terme en coupant la communication.
- User17557Niveau 5
Tangleding a écrit:@exploser : je ne crois pas que ce soit ton rôle, je te le déconseille fortement. Même si aller voir un psychologue, un psychiatre ou un psychanalyste n'a rien de honteux dans mon esprit, qu'on soit parent ou professeur, d'ailleurs.
Oui, oui, je plaisantais... Ce que je voulais dire c'est que si on commence à devoir penser qu'il faut mettre le parent d'élève près de la porte pour qu'il ne se sente pas piégé, et l'asseoir à une table pas dans le même axe que la nôtre, et pas non plus face au tableau et gérer les traumatismes psychologiques supposés des parents d'élève, on n'en finit plus !
- valleExpert spécialisé
Je trouve surtout que ça inverse le point de vue : devant le parent agressif ou qui, tout simplement, n'a pas compris le rôle de l'école, son lien avec l'institution et ce qu'il a le droit d'exiger des professionnels qui y travaillent, la démarche initiale ne peut pas être, à mon avis, sortir la liste de procédures (était-il assis face à la porte ? Y avait-il des chaises fans le couloir ?), ce qui laisse au demeurant comprendre que, si tous les points sont OK, c'est qu'il faut encore trouver l'élément d'organisation qui a provoqué la réaction du parent.
Il y a bien des campagnes pour apprendre aux citoyens à gérer leurs déchets ou a bien utiliser le système sanitaire.
Devoir éviter l'"axe du tableau" pour ne pas réveiller de sombres souvenirs d'enfance des parents d'élèves me paraît un conseil vraiment particulier, sinon.
Il y a bien des campagnes pour apprendre aux citoyens à gérer leurs déchets ou a bien utiliser le système sanitaire.
Devoir éviter l'"axe du tableau" pour ne pas réveiller de sombres souvenirs d'enfance des parents d'élèves me paraît un conseil vraiment particulier, sinon.
- EnaecoVénérable
Je suis d'accord avec Tangleding.
Factuellement, nous ne sommes pas formés sur cet aspect relationnel qui peut dégénérer.
La liste de Tangleding est non-exhaustive même si ça peut parfois paraître être du bon-sens.
Ça mérite réflexion et certains auraient beaucoup à y gagner.
Factuellement, nous ne sommes pas formés sur cet aspect relationnel qui peut dégénérer.
La liste de Tangleding est non-exhaustive même si ça peut parfois paraître être du bon-sens.
Ça mérite réflexion et certains auraient beaucoup à y gagner.
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:Baldred a écrit:Il n'y a jamais eu de place pour tout le monde, mais il y en a de moins en moins, à l'université du moins, et même les circuits d'excellence sont encombrés. Alors il n'est pas incompréhensible que les conflits sur l'évaluation augmentent, et que des parents de bonne foi contestent ou " demandent à voir" cf le fil sur les résultats de l'EAF.
Mais il y a de moins en moins de place à l'université pour un autre motif : on a eu 500 000 étudiants de plus en 20 ans à quasi moyens-constants, ce qui est totalement aberrant.
Déjà qu'à mon époque, et je suis plus jeune que toi @Baldred , on s'asseyait par terre si en retard lors du premier amphi'....
J'eusse préféré rester à la lutte des classes (tiens une phrase politique ... ), mais la lutte des places de ces dernières années est assez désolante. Et pourtant les solutions pour faire face à l'encombrement existent : de l'orientation, des locaux, de l'embauche de profs titulaires.
Je ne pense pas que l'évaluation par compétences puisse régler quoique ce soit, surtout pas en termes de conflits : ce n'est pas en rendant plus opaque le système que nous allons l'apaiser. Enfin, il me semble.
Merci d'avoir précisé, le sous-investissement de l'université est évidemment la cause principale des problèmes que nous connaissons, et si je n'ai pas connu l'époque où on s'asseyait par terre, j'ai connu celle on s'asseyait sur les marches, déjà, et la course aux dossiers, pochettes et autres inscriptions pédagogiques byzantines, et les files d'attente pour avoir une chance de pouvoir s'inscrire... déjà.
Quant à l'évaluation par compétences, je plaisantais. Sans entrer dans le débat, la pénurie crée la compétition et tout système sera retourné/détourné en classement.
Donc les conflits vont sans doute se multiplier et se durcir. Et avec d'autres ici, j'y vois d'abord un effet pervers du sytème de plus qu'une nouvelle maladie des parents qui se transmettrait par morsures comme des zombis. On ne peut pas répéter partout que l'instruction et les études sont l'unique moyen de "s'en sortir" et attendre que ceux qui s'en estiment à tort ou à raison privés disent simplement :" Ah bon, tant pis, dommage, on reviendra la génération suivante".
La place des parents reste un sujet négligé de notre métier.
Pour une part, ne sais pas si ça relève de la formation, plutôt de la politesse et du respect. @Tangleding a raison, ça commence par les chaises dans le couloir. Dans mon collège, beaucoup de profs n'y pensent pas.
- MarxouHabitué du forum
Lagomorphe a écrit:Tangleding a écrit:Toujours ces réactions épidermiques dès qu'on parle de formation, c'est un peu surprenant pour des pédagogues, ce rejet viscéral.
Est-ce si étonnant quand on a quelque expérience de la qualité de la formation, initiale et continue, qu'on inflige aux enseignants ?Tangleding a écrit:Alors est-ce que j'ai dit que les enseignants sont responsables ? Non. J'ai dit l'inverse en mettant en cause la formation ou non formation concernant la communication avec les parents.
Je ne vois pas la différence. Quand je dis à un automobiliste qu'il devrait apprendre à conduire, je sous-entends évidemment qu'il conduit mal. Dire que les professeurs devraient subir une formation sur la communication avec les parents me semble logiquement impliquer que si cette communication est génératrice de tensions, c'est la faute de l'incompétence des collègues en la matière. Alors que pour moi, les tensions avec les parents sont dans leur grande majorité dues au mépris, à l'agressivité spontanée, ou à l'attitude de consommateurs-clients-rois des parents.Tangleding a écrit:Laquelle fait partie de nos missions, ne t'en déplaise. Et c'était le cas avant le protocole ppcr, mettons les choses au clair.
Aucune objection là-dessus. Je communique avec les innombrables parents de mes élèves. Tous les trimestres. Ils reçoivent un bulletin. Parfois un mot dans le carnet si besoin. Je peux décider de faire plus, ou d'accéder à une demande raisonnable de la part de certains parents. Mais c'est moi qui fixe les limites, pour des raisons évidentes d'asymétrie des effectifs: 1 professeur, 420 parents.Tangleding a écrit:Est-ce que ça veut dire qu'on doit être psychologue ? Non. Mais conscient de certains enjeux liés à la situation de communication et si possible armé pour en tenir compte au mieux.
Les choses auxquelles je pense n'alourdissent notre charge de travail et tiennent compte des spécificités des services des collègues des disciplines à faible volume horaire.
Je vais prendre quelques exemples, vus de mes yeux :
_ laisser poireauter les parents debout dans le couloir car la pp est manifestement retenue. Tu vois les parents debout de plus en plus à cran. Deux collègues de l'équipe qui attendent aussi dans le couloir, sans s'adresser aux parents. Je fais entrer les parents, je me présente, et commence les généralités. Les collègues sont effarés car je n'ai pas respecté le protocole mis en place par la direction.
_ dans mon collège, un collègue pp qui fait l'appel des parents dans le couloir, pour cocher sa liste, en leur demandant de lever la main
_ les collègues qui reçoivent devant le bureau de leur salle, dans l'axe du tableau alors qu'en recevant à une tenue table ou mieux deux, dans un axe différent, cela désamorce les traumatismes liés à la scolarité. Idem laisser les parents côté porte, pour éviter qu'ils ne se sentent acculés, sans issue.
_ laisser les parents s'exprimer d'abord au lui de les assommer alors qu'on s'est déjà exprimé sur le carnet, les copies, les bulletins...
Surcharge de travail ? Rien. Effet positif ? Énorme.
Je pourrais aligner des dizaines d'exemples.
Non mais là...soit je suis vernis de chez vernis et je n'ai que des collègues de haute voltige, soit c'est toi qui est tombé dans une équipe de branquignoles, mais je crois que ça ne viendrait à l'esprit d'aucun de mes collègues de faire ces bourdes-là. Outre que certaines sont impossibles chez moi: il est hors de question de recevoir des parents dans une salle de classe, qui n'est pas faite pour ça, et qui supposerait en plus que les parents soient en mesure de se repérer dans le plan complexe de l'établissement que les élèves eux-mêmes mettent quelques semaines à maîtriser. Il y a un parloir pour ça. Avec des fauteuils pour adultes, pas des chaises pour adolescents.
En tous cas, si je subissais une formation pour m'apprendre ce genre d'évidence, j'aurais vraiment l'impression de perdre mon temps. Et qu'on me prend pour une caricature de gros mufle mal élevé.
Au fond, j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose - et qu'on n'a pas affaire au même public. Chez moi les parents sont majoritairement CSP+++ avec carnet d'adresse garni. Quand la communication avec certains devient tension, ce n'est pas parce qu'on les a fait poireauter debout, parce qu'ils n'ont pas les codes, ou parce que les faire assoir face à un tableau. C'est parce qu'ils se considèrent intrinsèquement supérieurs à ces feignasses-de-profs-sous-payées qui refusent obstinément de céder à leurs caprices et d'admettre que monchérimoncoeur est parfait, a forcément raison, mérite un enseignement sur mesure quel que soit le travail que ça implique, forcément la meilleure note de la classe et une place garantie en MPSI à Louis-le-Grand. Dans leur très large majorité, les parents avec lesquels je suis amené à échanger sont franchement agréables, mais pour les quelques pénibles correspondant à la description précédente, je doute qu'une formation de mes collègues et moi-même puisse améliorer quoi que ce soit. Et je n'ai nulle envie d'être formé à gérer le mépris d'autrui. Quand j'y suis confronté, j'y mets un terme en coupant la communication.
@Lagomorphe, comme toujours!
@Tangleding: je ne comprends absolument pas ton idée de formation des profs quant au dialogue avec les parents Et encore moins l'idée d'aller sonder (et soigner??) leurs traumatismes scolaires antérieurs. ?????
Ce que je constate, c'est que ce sont les profs qui s'en prennent plein la gueu.e quotidiennement, à tous les niveaux (parents,élèves, institution, politiques), qu'on malmène, qu'on discrédite en permanence, qui sont devenus une variable d'ajustement méprisée en permanence et qui doit se conformer avec une grande perte d'âme et de sens aux desiderata d'une société devenue globalement dingue, consumériste et agressive.
- CassandrineNiveau 10
Pour moi, la liste de Tangleding, c'est surtout du bon sens et il n'y a pas besoins de formations.
Après, dans les faits, lors des réunions parents-profs, certains profs peuvent oublier de sortir des chaises pour permettre aux parents qui attendent, d'être assis. On rattrape les choses en sortant des chaises supplémentaires en souriant et cela passe.
Après, dans les faits, lors des réunions parents-profs, certains profs peuvent oublier de sortir des chaises pour permettre aux parents qui attendent, d'être assis. On rattrape les choses en sortant des chaises supplémentaires en souriant et cela passe.
- MatteoNiveau 10
Autant sur les conseils au sujet de l'attente je suis d'accord que ce sont des maladresses à éviter, j'ai du mal à comprendre le conseil sur le tableau. J'ai passé les concours en partie parce que j'aime exercer une autorité fondé sur le savoir par délégation de l’État, suis-je fasciste ? Je m'en fiche des traumatismes des parents, pour moi seuls les élèves comptent et pour les amener au savoir il faut que le savoir compte.
- valleExpert spécialisé
Ce type de solutions ressemblent un peu à la théorie des mémoires visuelle, auditive, etc. Ça peut avoir l'ait sensé et permet à quiconque de dire "certains auraient beaucoup à y gagner en appliquant ces méthodes".
Le lien entre les parents et les enseignants lors d'un entretien dépend-il du rapport entre une chaise et l'"axe du tableau" ?
Le lien entre les parents et les enseignants lors d'un entretien dépend-il du rapport entre une chaise et l'"axe du tableau" ?
- InvitéInvité
En effet les exemples de Tangleding ne sont pas piqués des hannetons. C'est du bon sens d'être poli et aimable avec les parents, comme avec tout le monde d'ailleurs. Ceci étant dit, je ne vois pas bien ce qu'une formation pourrait m'apporter face à des parents vindicatifs... Si on est sympa avec moi, je le suis, si non, ben non.
- MarxouHabitué du forum
Cassandrine a écrit:Pour moi, la liste de Tangleding, c'est surtout du bon sens et il n'y a pas besoins de formations.
Après, dans les faits, lors des réunions parents-profs, certains profs peuvent oublier de sortir des chaises pour permettre aux parents qui attendent, d'être assis. On rattrape les choses en sortant des chaises supplémentaires en souriant et cela passe.
Mentionner ce fait des chaises pour les parents (???, mais qu'est-ce que ça vient faire ici, quand on sait en plus que ce ne sont pas les profs qui organisent l'intendance des réunions parents-profs) , c'est sembler souligner que le prof , par essence, ne considère pas les parents, oserait les mettre dans une situation inconfortable et pénible, etc....Encore une fois, qu'est-ce que ça vient faire ici? Alors que le fil concerne l'agressivité, voire la violence à laquelle sont de plus en plus soumis les enseignants, et ce, de toute part?
Pour ma part, et comme nous tous, nous avons toujours essayé de gérer au mieux les problématiques élèves-parents, ce qui ne nous empêche pas de subir de plus en plus une agressivité hallucinante et insupportable.
C'est ça le VRAI sujet, pas les petites digressions hors-sol sur ce je ne sais quoi, le petit vécu inintéressant d'un collègue lors d'une réunion parents-profs à la date T dans le lycée Z.
- BaldredSage
Matteo a écrit:Autant sur les conseils au sujet de l'attente je suis d'accord que ce sont des maladresses à éviter, j'ai du mal à comprendre le conseil sur le tableau. J'ai passé les concours en partie parce que j'aime exercer une autorité fondé sur le savoir par délégation de l’État, suis-je fasciste ? Je m'en fiche des traumatismes des parents, pour moi seuls les élèves comptent et pour les amener au savoir il faut que le savoir compte.
Non , tu n'es pas fasciste.
Mais penser que le "savoir" est une réalité sans nuance est une simplification.
Dans ce forum, il est frappant de voir qu'à un moment ou à un autre un prof finit toujours par parler de ses origines sociales pour expliquer son rapport au métier et donc aux représentations du savoir.
Le CSP+++ connait les rouages et ce à quoi sert le savoir, c'est à eux que pensent d'abord certains intervenants ici.
Les parents peu ou pas scolarisés sont l'autre catégorie évoquée ici, ils n'ont peut-être pas de traumatisme, mais un rapport par défaut au savoir, un rapport humiliant.
Tu as raison, seuls les élèves comptent, et si nous devons les considérer comme des égaux face à l'instruction et au savoir nous savons très bien que ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ?
- CassandrineNiveau 10
@Marxou,Marxou a écrit:Cassandrine a écrit:Pour moi, la liste de Tangleding, c'est surtout du bon sens et il n'y a pas besoins de formations.
Après, dans les faits, lors des réunions parents-profs, certains profs peuvent oublier de sortir des chaises pour permettre aux parents qui attendent, d'être assis. On rattrape les choses en sortant des chaises supplémentaires en souriant et cela passe.
Mentionner ce fait des chaises pour les parents (???, mais qu'est-ce que ça vient faire ici, quand on sait en plus que ce ne sont pas les profs qui organisent l'intendance des réunions parents-profs) , c'est sembler souligner que le prof , par essence, ne considère pas les parents, oserait les mettre dans une situation inconfortable et pénible, etc....Encore une fois, qu'est-ce que ça vient faire ici? Alors que le fil concerne l'agressivité, voire la violence à laquelle sont de plus en plus soumis les enseignants, et ce, de toute part?
Pour ma part, et comme nous tous, nous avons toujours essayé de gérer au mieux les problématiques élèves-parents, ce qui ne nous a pas empêché de subir de plus en plus une agressivité hallucinante et insupportable.
C'est ça le VRAI sujet, pas les petites digressions hors-sol sur ce je ne sais quoi.
Je te cite "ce ne sont pas les profs qui organisent l'intendance des réunions parents-profs" ... C'est en partie faux, au moins dans mon établissement. Les profs reçoivent les parents dans certaines salles de classe et ils doivent gérer l'installation des chaises notamment.
- MarxouHabitué du forum
Cassandrine a écrit:@Marxou,Marxou a écrit:Cassandrine a écrit:Pour moi, la liste de Tangleding, c'est surtout du bon sens et il n'y a pas besoins de formations.
Après, dans les faits, lors des réunions parents-profs, certains profs peuvent oublier de sortir des chaises pour permettre aux parents qui attendent, d'être assis. On rattrape les choses en sortant des chaises supplémentaires en souriant et cela passe.
Mentionner ce fait des chaises pour les parents (???, mais qu'est-ce que ça vient faire ici, quand on sait en plus que ce ne sont pas les profs qui organisent l'intendance des réunions parents-profs) , c'est sembler souligner que le prof , par essence, ne considère pas les parents, oserait les mettre dans une situation inconfortable et pénible, etc....Encore une fois, qu'est-ce que ça vient faire ici? Alors que le fil concerne l'agressivité, voire la violence à laquelle sont de plus en plus soumis les enseignants, et ce, de toute part?
Pour ma part, et comme nous tous, nous avons toujours essayé de gérer au mieux les problématiques élèves-parents, ce qui ne nous a pas empêché de subir de plus en plus une agressivité hallucinante et insupportable.
C'est ça le VRAI sujet, pas les petites digressions hors-sol sur ce je ne sais quoi.
Je te cite "ce ne sont pas les profs qui organisent l'intendance des réunions parents-profs" ... C'est en partie faux, au moins dans mon établissement. Les profs reçoivent les parents dans certaines salles de classe et ils doivent gérer l'installation des chaises notamment.
Ben non, pas dans mon établissement, et dans aucun que j'ai connus. Voilà une nouvelle mission incombant au prof que je ne connaissais pas. Malheur.... Et si on en revenait à l'essentiel? Qu'on arrête sur les chaises que ces horreurs d'enseignants n'ont pas daigné offrir aux parents martyrisés lors des réunions parents-profs???
Parce que , sincèrement, ce n'est vraiment pas, mais alors pas du tout le sujet.
- CassandrineNiveau 10
@Marxou,
Je suis bien d'accord avec toi que cette histoire de chaises n'est pas importante mais tous les exemples dans la liste de Tangleding me paraissent tous anecdotiques ... Et tous les arguments concernant une formation des enseignants avec ce type d'exemples me semblent bien ridicules.
Je suis bien d'accord avec toi que cette histoire de chaises n'est pas importante mais tous les exemples dans la liste de Tangleding me paraissent tous anecdotiques ... Et tous les arguments concernant une formation des enseignants avec ce type d'exemples me semblent bien ridicules.
- User17557Niveau 5
Si ça peut vous consoler c'est pareil pour les médecins : 1 009 agressions en 2021, + 23 % en dix ans.
Sans doute un défaut de formation :-)
Sans doute un défaut de formation :-)
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