- Clecle78Bon génie
La veille. Nous commençons le lendemain à 14h
- LadyOlennaModérateur
Ici le chef avec qui je travaille refuse que je donne les EDT à l'avance, même de quelques jours. Je trouve ça dommage mais je dois m'incliner. Il me demande même de laisser volontairement quelques "erreurs un peu grosses" pour que les professeurs se focalisent dessus et me proposent la solution, comme ça, me dit-il, "ils sont contents, ils ont l'impression d'être plus malins que toi et ils ne voient pas qu'ils n'ont pas eu tel ou tel voeu..." Sur ce point par contre je lui tiens tête : c'est ma petite fierté de sortir des EDT au carré !
Par contre, je confirme que c'est complètement absurde de donner les EDT début juillet : on est le 28/07 et je viens d'apprendre que je dois refaire une grande partie de mon travail, car j'ai trois postes partagés qui ont été modifiés. Cela va forcément avoir un impact sur beaucoup d'emplois du temps. Je ne vois pas l'intérêt de donner des EDT mi-juillet puis d'envoyer un message deux semaines après expliquant qu'ils sont caducs.
Par contre, je confirme que c'est complètement absurde de donner les EDT début juillet : on est le 28/07 et je viens d'apprendre que je dois refaire une grande partie de mon travail, car j'ai trois postes partagés qui ont été modifiés. Cela va forcément avoir un impact sur beaucoup d'emplois du temps. Je ne vois pas l'intérêt de donner des EDT mi-juillet puis d'envoyer un message deux semaines après expliquant qu'ils sont caducs.
- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Ici le chef avec qui je travaille refuse que je donne les EDT à l'avance, même de quelques jours. Je trouve ça dommage mais je dois m'incliner.
Export en PDF de l'ensemble des EdT, le tout sur une clé USB, puis dans l'ordi perso et envoyé malencontreusement depuis une boîte mail anonyme à usage unique à un professeur dont tu sais qu'il est très connecté et très loquace. Pas vu pas pris. Une consigne imbécile, ça se contourne.
LadyOlenna a écrit:Il me demande même de laisser volontairement quelques "erreurs un peu grosses" pour que les professeurs se focalisent dessus et me proposent la solution, comme ça, me dit-il, "ils sont contents, ils ont l'impression d'être plus malins que toi et ils ne voient pas qu'ils n'ont pas eu tel ou tel voeu..." Sur ce point par contre je lui tiens tête : c'est ma petite fierté de sortir des EDT au carré !
Ce chef déshonore sa profession en demandant cela. Une erreur volontaire + prendre les professeurs pour des pigeons et tenter de les manipuler...sale mentalité. Bravo de lui tenir tête sur ce point. Je crois savoir que c'est plus difficile pour un adjoint que pour un professeur.
LadyOlenna a écrit:Par contre, je confirme que c'est complètement absurde de donner les EDT début juillet : on est le 28/07 et je viens d'apprendre que je dois refaire une grande partie de mon travail, car j'ai trois postes partagés qui ont été modifiés. Cela va forcément avoir un impact sur beaucoup d'emplois du temps. Je ne vois pas l'intérêt de donner des EDT mi-juillet puis d'envoyer un message deux semaines après expliquant qu'ils sont caducs.
J'ai connu des EdT envoyés avant le 14 juillet et non retouchés derrière, mais c'était une autre époque. Celle où le manque de moyens humains n'était pas aussi criant, et où on ne cherchait pas forcément à exploiter 120 % du temps de TZR disponible. Un BMP de 12h était comblé par un TZR à qui on ne demandait pas les 8h qu'on aurait pu exiger: elles étaient en réserve pour faire ce qu'il avait à faire, d'éventuels remplacement. Aujourd'hui au lycée avec un changement complet de structure chaque année en fonction des choix de spé des élèves, si on a les EdT le 29/08, on peut s'estimer heureux.
- TangledingGrand Maître
Je préfère ne pas dire ce que je pense de ton chef, lady olenna. Bon courage pour bosser avec un type comme ça.
Cela dit, si dès mi juillet on pouvait avoir nos classes et listes d'élèves, histoire de spécifier les numéros de division sur les documents que l'on prépare, de faire des étiquettes nominatives pour le tirage au sort, etc. Ce serait pas mal quand même.
Cela dit, si dès mi juillet on pouvait avoir nos classes et listes d'élèves, histoire de spécifier les numéros de division sur les documents que l'on prépare, de faire des étiquettes nominatives pour le tirage au sort, etc. Ce serait pas mal quand même.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- InvitéInvité
LadyOlenna a écrit:Ici le chef avec qui je travaille refuse que je donne les EDT à l'avance, même de quelques jours. Je trouve ça dommage mais je dois m'incliner. Il me demande même de laisser volontairement quelques "erreurs un peu grosses" pour que les professeurs se focalisent dessus et me proposent la solution, comme ça, me dit-il, "ils sont contents, ils ont l'impression d'être plus malins que toi et ils ne voient pas qu'ils n'ont pas eu tel ou tel voeu..." Sur ce point par contre je lui tiens tête : c'est ma petite fierté de sortir des EDT au carré !
Par contre, je confirme que c'est complètement absurde de donner les EDT début juillet : on est le 28/07 et je viens d'apprendre que je dois refaire une grande partie de mon travail, car j'ai trois postes partagés qui ont été modifiés. Cela va forcément avoir un impact sur beaucoup d'emplois du temps. Je ne vois pas l'intérêt de donner des EDT mi-juillet puis d'envoyer un message deux semaines après expliquant qu'ils sont caducs.
Qu'est-ce que c'est mesquin en effet... Et c'est vraiment prendre les personnes avec qui il travaille pour des idiots. Bon courage Lady Olenna !
- beloteHabitué du forum
Un de mes anciens proviseurs adjoints laissait "malencontreusement" ouvert l'accès à la nouvelle base pronote à partir du 25 août. On avait ainsi nos edt et listes de classes.
- eleonore69Érudit
Maroussia a écrit:Clecle78 a écrit:Vous avez bien de la chance car je ne reçois mon emploi du temps qu'après la réunion et je ne suis pas la seule visiblement. Et j'ai toujours dû m'organiser au dernier moment. Quelques rares exceptions au cours de mes 35 ans de carrière, trop rares malheureusement...
Justement, je croyais que ces pratiques infantilisantes avaient pris fin, je vois que non. C'est juste infernal pour les collègues ayant des enfants.
on est d'accord !
- CasparProphète
Lady Olenna tu nous avais parlé des...disons "fantaisies" de ton chef mais là ça dépasse l'entendement.
- ysabelDevin
Vieux_Mongol a écrit:maldoror1 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:maldoror1 a écrit:
Pour ma part, je trouve ridicule de servir de paillasson aux parents, et je ne trouve pas que cela soit une attitude professionnelle.
En aucun cas je ne cautionne le fait de "servir de paillasson" me semble-t-il.
Et personne n'a parlé de " mordre pour mordre ".
Désolé mais le message d'ysabel que tu approuves ressemble furieusement à ça.
Alors tu as très mal lu... je suis affable et aimable avec les parents
Quand on m'emmerde,on prend directement un retour de bâton.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- henrietteMédiateur
Et c'est là justement que Vieux_Mongol et moi disions qu'une formation à la gestion de ce genre de situations permet de trouver d'autres réactions qui, pas toujours mais souvent tout de même, peuvent désarmorcer les choses.ysabel a écrit:Vieux_Mongol a écrit:maldoror1 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:maldoror1 a écrit:
Pour ma part, je trouve ridicule de servir de paillasson aux parents, et je ne trouve pas que cela soit une attitude professionnelle.
En aucun cas je ne cautionne le fait de "servir de paillasson" me semble-t-il.
Et personne n'a parlé de " mordre pour mordre ".
Désolé mais le message d'ysabel que tu approuves ressemble furieusement à ça.
Alors tu as très mal lu... je suis affable et aimable avec les parents
Quand on m'emmerde,on prend directement un retour de bâton.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- roxanneOracle
Nous, c'est comme ça. Mais pas "malencontreusement". Pourquoi, se cacher, si c'est fait, c'est fait. En plus, plus d'EDT imprimé, de pochettes de rentrée, tout est sur Pronotes. Et de fait, la réunion pleinière est plus vite expédiée, il y a des réunions ciblées tout au long de la journée.belote a écrit:Un de mes anciens proviseurs adjoints laissait "malencontreusement" ouvert l'accès à la nouvelle base pronote à partir du 25 août. On avait ainsi nos edt et listes de classes.
- LadyOlennaModérateur
@roxanne, belote a écrit "malencontreusement" en réponse à mon post où j'expliquais que le chef avec qui je bossais m'interdisait de diffuser les EDT en avance.
Pour les formations à la communication non-violente et à la gestion des conflits, je confirme que c'est nécessaire, voire indispensable. L'année de stage perdir, on a eu une formation de ce type : 3 jours avec mises en situation, saynètes avec des membres de l'EMS qui jouaient très bien les parents excités, on a appris plein de techniques, et ça fonctionne !
Pour les formations à la communication non-violente et à la gestion des conflits, je confirme que c'est nécessaire, voire indispensable. L'année de stage perdir, on a eu une formation de ce type : 3 jours avec mises en situation, saynètes avec des membres de l'EMS qui jouaient très bien les parents excités, on a appris plein de techniques, et ça fonctionne !
- LadyOlennaModérateur
Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
- OlympiasProphète
LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. Sans actes, les grands discours restent du blabla.
Je suis la première à le regretter mais
- nous avons des ministres qui disent que nous ne faisons pas ce métier pour l'argent ;
- il n'y a pas d'argent pour un rattrapage massif de nos traitements alors qu'il y a toujours de l'argent à jeter par les fenêtres pour rémunérer des McKinsey pour pondre une daube sur l'évolution du métier d'enseignant ; ou pour augmenter ceux qui ont des traitements déjà très confortables ; ou pour se ruiner avec des millions d'euros dépensés en pure perte (Sirhen, le Louvois de l'Education Nationale) ;
- les agressions verbales, physiques n'ont pas été traitées avec le sérieux qu'elles méritent pendant des années ; on se demande toujours si le professeur n'aurait pas été maladroit ou ce qu'il aurait bien pu dire ou faire pour provoquer une réaction pareille...
- il faut attendre un mort dans des circonstances épouvantables pour qu'on commence à envisager que :
- certains élèves sont des menteurs et sont manipulateurs et manipulables
- certains parents sont des menteurs, en plus d'être des consommateurs hostiles à l'école quoiqu'il arrive
- certains personnels de direction croient prioritairement les élèves et les parents
- certains collègues sont capables d'enfoncer un des leurs pris à partie
Bref, tout cela participe d'une situation de mépris. Nous sommes traités de feignasses dans les médias du matin au soir ; donc vraiment pourquoi s'émouvoir d'une agression verbale ou physique ??
C'est toute la société qui dérive : individualiste, consumériste, avec des gens incapables de gérer des frustrations minimes, qui se croient tout permis. Et pourquoi se comporteraient-ils autrement ? Les complotistes sont caressés dans le sens du poil par des gens que je vais bientôt me refuser à appeler journalistes et des blablateurs de plateaux télé qui débitent des âneries à la truelle à longueur d'antenne.
L'Etat lui-même agit contre l'intérêt général en fragilisant celles et ceux qui le font tenir.
- PrezboGrand Maître
roxanne a écrit:Nous, c'est comme ça. Mais pas "malencontreusement". Pourquoi, se cacher, si c'est fait, c'est fait. En plus, plus d'EDT imprimé, de pochettes de rentrée, tout est sur Pronotes. Et de fait, la réunion pleinière est plus vite expédiée, il y a des réunions ciblées tout au long de la journée.belote a écrit:Un de mes anciens proviseurs adjoints laissait "malencontreusement" ouvert l'accès à la nouvelle base pronote à partir du 25 août. On avait ainsi nos edt et listes de classes.
Idem chez nous : l'adjointe laisse l'accès à Pronote dès que l'EDT est suffisamment finalisé, et envoie un mail d'information en précisant bien deux choses.
1) Il s'agit d'un projet qui peut encore évoluer à la marge, notamment en raison des problèmes de BMP, postes partagés, etc.
2) Aucune demande de modification ne sera acceptée avant la rentrée.
(D'expérience, le 2 est nécessaire pour éviter que certains fassent le siège du bureau en demandant une modification qui les arrange eux, sans se soucier du fait qu'elle modifie aussi l'EDT des collègues.)
- eleonore69Érudit
Olympias a écrit:Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. [/quote]LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
C'est clair ! On doit pour beaucoup de parents tout supporter, on est là pour cela. Un parent d'élève me l'a d'ailleurs dit une année : j'étais PP de son fils qui présentait des troubles psys très important.
- InvitéInvité
Olympias a écrit:LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. Sans actes, les grands discours restent du blabla.
Je suis la première à le regretter mais
- nous avons des ministres qui disent que nous ne faisons pas ce métier pour l'argent ;
- il n'y a pas d'argent pour un rattrapage massif de nos traitements alors qu'il y a toujours de l'argent à jeter par les fenêtres pour rémunérer des McKinsey pour pondre une daube sur l'évolution du métier d'enseignant ; ou pour augmenter ceux qui ont des traitements déjà très confortables ; ou pour se ruiner avec des millions d'euros dépensés en pure perte (Sirhen, le Louvois de l'Education Nationale) ;
- les agressions verbales, physiques n'ont pas été traitées avec le sérieux qu'elles méritent pendant des années ; on se demande toujours si le professeur n'aurait pas été maladroit ou ce qu'il aurait bien pu dire ou faire pour provoquer une réaction pareille...
- il faut attendre un mort dans des circonstances épouvantables pour qu'on commence à envisager que :
- certains élèves sont des menteurs et sont manipulateurs et manipulables
- certains parents sont des menteurs, en plus d'être des consommateurs hostiles à l'école quoiqu'il arrive
- certains personnels de direction croient prioritairement les élèves et les parents
- certains collègues sont capables d'enfoncer un des leurs pris à partie
Bref, tout cela participe d'une situation de mépris. Nous sommes traités de feignasses dans les médias du matin au soir ; donc vraiment pourquoi s'émouvoir d'une agression verbale ou physique ??
C'est toute la société qui dérive : individualiste, consumériste, avec des gens incapables de gérer des frustrations minimes, qui se croient tout permis. Et pourquoi se comporteraient-ils autrement ? Les complotistes sont caressés dans le sens du poil par des gens que je vais bientôt me refuser à appeler journalistes et des blablateurs de plateaux télé qui débitent des âneries à la truelle à longueur d'antenne.
L'Etat lui-même agit contre l'intérêt général en fragilisant celles et ceux qui le font tenir.
Exactement, tout le monde s'en fout, nous sommes perçus comme des fainéants toujours en grève/en AM/en vacances, et puisque nous gagnons peu on doit estimer que nous ne sommes pas respectables. D'après le Figaro de mardi, nous sommes la sixième profession la plus agressée.
Quant au " moi, je, tout de suite ", c'est mondial il me semble.
- menerveOracle
LadyOlenna a écrit:@roxanne, belote a écrit "malencontreusement" en réponse à mon post où j'expliquais que le chef avec qui je bossais m'interdisait de diffuser les EDT en avance.
Pour les formations à la communication non-violente et à la gestion des conflits, je confirme que c'est nécessaire, voire indispensable. L'année de stage perdir, on a eu une formation de ce type : 3 jours avec mises en situation, saynètes avec des membres de l'EMS qui jouaient très bien les parents excités, on a appris plein de techniques, et ça fonctionne !
Lors de l'évaluation de l'établissement on nous avait demandé d'évaluer les problèmes rencontrés au sein de l'établissement et de proposer des solutions. Or ces mêmes problèmes se rencontrent aussi entre collègues et j'avais donc proposé un stage établissement pour améliorer les relations entre nous.... Réponse de la chef... "avec votre permission, je vais supprimer ce que vous avez mis car ça ne se fait pas de remonter ça au rectorat".
Moi je trouve que l'ambiance s'est singulièrement dégradée au sein même des équipes.... Et qui téléphone à un parents pour savoir comment ça se passe dans le cours d'une de ses collègues (bon le parent est prof dans un autre établissement et ex collègue de celle qui appelle mais quand même....), qui critique ouvertement sa collègue en conseil de classe..... Et tout ce que je n'entends pas en salle des profs mais ça doit bien jaser y compris sur mon dos....
- EnaecoVénérable
LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Les médias relayent ce qu'on leur sert.
Actuellement, le sujet sur les enseignants, c'est les postes non-pourvus et la pénurie. On y parle du concours et du manque d'attractivité. Quand il s'agit de faire parler les acteurs du monde de l'éducation, on parle salaire, éventuellement taille des classes mais pas souvent manque de civisme.
- CasparProphète
Olympias a écrit:LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. Sans actes, les grands discours restent du blabla.
Je suis la première à le regretter mais
- nous avons des ministres qui disent que nous ne faisons pas ce métier pour l'argent ;
- il n'y a pas d'argent pour un rattrapage massif de nos traitements alors qu'il y a toujours de l'argent à jeter par les fenêtres pour rémunérer des McKinsey pour pondre une daube sur l'évolution du métier d'enseignant ; ou pour augmenter ceux qui ont des traitements déjà très confortables ; ou pour se ruiner avec des millions d'euros dépensés en pure perte (Sirhen, le Louvois de l'Education Nationale) ;
- les agressions verbales, physiques n'ont pas été traitées avec le sérieux qu'elles méritent pendant des années ; on se demande toujours si le professeur n'aurait pas été maladroit ou ce qu'il aurait bien pu dire ou faire pour provoquer une réaction pareille...
- il faut attendre un mort dans des circonstances épouvantables pour qu'on commence à envisager que :
- certains élèves sont des menteurs et sont manipulateurs et manipulables
- certains parents sont des menteurs, en plus d'être des consommateurs hostiles à l'école quoiqu'il arrive
- certains personnels de direction croient prioritairement les élèves et les parents
- certains collègues sont capables d'enfoncer un des leurs pris à partie
Bref, tout cela participe d'une situation de mépris. Nous sommes traités de feignasses dans les médias du matin au soir ; donc vraiment pourquoi s'émouvoir d'une agression verbale ou physique ??
C'est toute la société qui dérive : individualiste, consumériste, avec des gens incapables de gérer des frustrations minimes, qui se croient tout permis. Et pourquoi se comporteraient-ils autrement ? Les complotistes sont caressés dans le sens du poil par des gens que je vais bientôt me refuser à appeler journalistes et des blablateurs de plateaux télé qui débitent des âneries à la truelle à longueur d'antenne.
L'Etat lui-même agit contre l'intérêt général en fragilisant celles et ceux qui le font tenir.
Tu as malheureusement raison à 100% Olympias, je n'auriais pas mieux dit. J'en ai parlé sur un autre topic mais c'est tout ça qui a fait que j'ai éclaté en sanglots à la table du petit-déjeuner devant toute ma famille un peu médusée..;Au moins ceux qui ne sont pas dans l'Éducation nationale ont compris qu'il y avait un gros problème.
- InvitéInvité
Caspar a écrit:Olympias a écrit:LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. Sans actes, les grands discours restent du blabla.
Je suis la première à le regretter mais
- nous avons des ministres qui disent que nous ne faisons pas ce métier pour l'argent ;
- il n'y a pas d'argent pour un rattrapage massif de nos traitements alors qu'il y a toujours de l'argent à jeter par les fenêtres pour rémunérer des McKinsey pour pondre une daube sur l'évolution du métier d'enseignant ; ou pour augmenter ceux qui ont des traitements déjà très confortables ; ou pour se ruiner avec des millions d'euros dépensés en pure perte (Sirhen, le Louvois de l'Education Nationale) ;
- les agressions verbales, physiques n'ont pas été traitées avec le sérieux qu'elles méritent pendant des années ; on se demande toujours si le professeur n'aurait pas été maladroit ou ce qu'il aurait bien pu dire ou faire pour provoquer une réaction pareille...
- il faut attendre un mort dans des circonstances épouvantables pour qu'on commence à envisager que :
- certains élèves sont des menteurs et sont manipulateurs et manipulables
- certains parents sont des menteurs, en plus d'être des consommateurs hostiles à l'école quoiqu'il arrive
- certains personnels de direction croient prioritairement les élèves et les parents
- certains collègues sont capables d'enfoncer un des leurs pris à partie
Bref, tout cela participe d'une situation de mépris. Nous sommes traités de feignasses dans les médias du matin au soir ; donc vraiment pourquoi s'émouvoir d'une agression verbale ou physique ??
C'est toute la société qui dérive : individualiste, consumériste, avec des gens incapables de gérer des frustrations minimes, qui se croient tout permis. Et pourquoi se comporteraient-ils autrement ? Les complotistes sont caressés dans le sens du poil par des gens que je vais bientôt me refuser à appeler journalistes et des blablateurs de plateaux télé qui débitent des âneries à la truelle à longueur d'antenne.
L'Etat lui-même agit contre l'intérêt général en fragilisant celles et ceux qui le font tenir.
Tu as malheureusement raison à 100% Olympias, je n'auriais pas mieux dit. J'en ai parlé sur un autre topic mais c'est tout ça qui a fait que j'ai éclaté en sanglots à la table du petit-déjeuner devant toute ma famille un peu médusée..;Au moins ceux qui ne sont pas dans l'Éducation nationale ont compris qu'il y avait un gros problème.
- BaldredSage
Je pose ça là...
Dans son autobiographie théâtrale Le roman d'un acteur, Caubère raconte son passage du bac en 68.
"FERDINAND.— Au secours ! Donnez-moi le bac. Je vous en supplie ! Donnez-le moi !
L'EXAMINATEUR.— Mais, pourquoi, Faure ? Au nom de quoi ?
FERDINAND.— Parce que si je n'ai pas le bac je ne pourrai pas faire de théâtre ! Et si je n'peux pas faire pas d'théâtre...Ah là là... Ca n'ira pas!... JE VOUS L'ORDONNE : DONNEZ-LE-MOI ( il lui met le couteau sous la gorge) Donne-moi l'bac ! Allez, donne-moi l'bac !
L'EXAMINATEUR, hystérique : — Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
FERDINAND, le prenant au collet — Faut pas rire, m'sieu ! pourquoi vous riez ?
L'EXAMINATEUR, tenu au collet — Parce que je suis prof', monsieur. Et que je vois devant moi le résultat de mon métier."
Philippe Caubère Le théâtre selon Ferdinand, deuxième partie : Le Bac mode d'emploi.
Dans son autobiographie théâtrale Le roman d'un acteur, Caubère raconte son passage du bac en 68.
"FERDINAND.— Au secours ! Donnez-moi le bac. Je vous en supplie ! Donnez-le moi !
L'EXAMINATEUR.— Mais, pourquoi, Faure ? Au nom de quoi ?
FERDINAND.— Parce que si je n'ai pas le bac je ne pourrai pas faire de théâtre ! Et si je n'peux pas faire pas d'théâtre...Ah là là... Ca n'ira pas!... JE VOUS L'ORDONNE : DONNEZ-LE-MOI ( il lui met le couteau sous la gorge) Donne-moi l'bac ! Allez, donne-moi l'bac !
L'EXAMINATEUR, hystérique : — Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
FERDINAND, le prenant au collet — Faut pas rire, m'sieu ! pourquoi vous riez ?
L'EXAMINATEUR, tenu au collet — Parce que je suis prof', monsieur. Et que je vois devant moi le résultat de mon métier."
Philippe Caubère Le théâtre selon Ferdinand, deuxième partie : Le Bac mode d'emploi.
- valleExpert spécialisé
J'ai l'impression qu'on retrouve le point de départ du fil : ce sentiment de mal-être lié aussi à d'éventuels retours de parents lors de notre exercice professionnel ; et que l'on voit en quoi relier ça.au manque de formation des enseignants peut poser problème et re-victimiser des collègues.maldoror1 a écrit:Caspar a écrit:Olympias a écrit:LadyOlenna a écrit:Deux reportages vus dans les JT de 13h cette semaine, qui m'ont fait penser à ce fil : le premier concernait la forte hausse des agressions chez les médecins, avec témoignage de l'une d'entre elles. Le second sur la difficulté pour les municipalités depuis quelques années à recruter des maîtres nageurs pour les piscines ; entre autres raisons évoquées, le manque de civisme des gens et des enfants, qui les oblige à se transformer en gardien.
Tout cela m'inspire deux réflexions : pourquoi, quand cela concerne les médecins et les maîtres nageurs, cela fait l'objet d'un reportage alors que pour nous c'est comme ça depuis des années sans que grand monde ne s'en émeuve ? Et à quel moment va-t-on se rendre compte qu'il y a un problème de société qui se pose dans cette revendication du "moi je", "moi j'ai le droit de faire ça", "moi j'exige que", "moi je peux m'affranchir des règles qui nous permettent de faire société"... ?
Mais parce qu'en ce qui nous concerne, tout le monde s'en fout. Sans actes, les grands discours restent du blabla.
Je suis la première à le regretter mais
- nous avons des ministres qui disent que nous ne faisons pas ce métier pour l'argent ;
- il n'y a pas d'argent pour un rattrapage massif de nos traitements alors qu'il y a toujours de l'argent à jeter par les fenêtres pour rémunérer des McKinsey pour pondre une daube sur l'évolution du métier d'enseignant ; ou pour augmenter ceux qui ont des traitements déjà très confortables ; ou pour se ruiner avec des millions d'euros dépensés en pure perte (Sirhen, le Louvois de l'Education Nationale) ;
- les agressions verbales, physiques n'ont pas été traitées avec le sérieux qu'elles méritent pendant des années ; on se demande toujours si le professeur n'aurait pas été maladroit ou ce qu'il aurait bien pu dire ou faire pour provoquer une réaction pareille...
- il faut attendre un mort dans des circonstances épouvantables pour qu'on commence à envisager que :
- certains élèves sont des menteurs et sont manipulateurs et manipulables
- certains parents sont des menteurs, en plus d'être des consommateurs hostiles à l'école quoiqu'il arrive
- certains personnels de direction croient prioritairement les élèves et les parents
- certains collègues sont capables d'enfoncer un des leurs pris à partie
Bref, tout cela participe d'une situation de mépris. Nous sommes traités de feignasses dans les médias du matin au soir ; donc vraiment pourquoi s'émouvoir d'une agression verbale ou physique ??
C'est toute la société qui dérive : individualiste, consumériste, avec des gens incapables de gérer des frustrations minimes, qui se croient tout permis. Et pourquoi se comporteraient-ils autrement ? Les complotistes sont caressés dans le sens du poil par des gens que je vais bientôt me refuser à appeler journalistes et des blablateurs de plateaux télé qui débitent des âneries à la truelle à longueur d'antenne.
L'Etat lui-même agit contre l'intérêt général en fragilisant celles et ceux qui le font tenir.
Tu as malheureusement raison à 100% Olympias, je n'auriais pas mieux dit. J'en ai parlé sur un autre topic mais c'est tout ça qui a fait que j'ai éclaté en sanglots à la table du petit-déjeuner devant toute ma famille un peu médusée..;Au moins ceux qui ne sont pas dans l'Éducation nationale ont compris qu'il y avait un gros problème.
- CasparProphète
Ah oui j'avoue que l'argument "il faut plus de formation" je n'en peux plus parce qu'il nous est trop souvent servi comme remède à tous les maux.
- TangledingGrand Maître
Il faut une meilleure formation. Quand elle sera meilleure la profession en fera davantage usage.
En tout cas cela ne date pas de cette année, pour moi, cette conclusion qu'il y a un problème de formation initiale et continue. Et je maintiens mon analyse.
En tout cas cela ne date pas de cette année, pour moi, cette conclusion qu'il y a un problème de formation initiale et continue. Et je maintiens mon analyse.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- zigmag17Guide spirituel
Je propose des formations pour familiariser les parents avec la courtoisie, déjà. Après on verra. Parce qu'il me semble que , précisément parce que nous exerçons une profession de pédagogie, notre capital-patience est plus fort que la moyenne et que dans la majorité des cas ce n'est pas nous qui amorçons les conflits, ni dans les paroles, ni dans le ton, ni dans la gestuelle.
Que des parents aient eu maille à partir avec le domaine scolaire lorsqu'ils étaient jeunes, et qu'ils estiment avoir des comptes à régler avec l'école, c'est un fait, cela arrive.
Que cela leur donne un blanc-seing pour solliciter des rendez-vous qui d'emblée se tiennent sous la forme d'un réquisitoire envers le prof et non dans l'échange, c'est autre chose.
Dans les administrations (quelqu'un l'a rappelé plus haut), la violence des usagers n'est pas tolérée.
De notre côté, à combien d'événements graves échappons-nous grâce à notre seul sang-froid ?
Pour moi la formation en ce domaine tiendrait davantage d'une énième culpabilisation du corps enseignant. Parce que les conflits et les tensions dans les établissements scolaires, on sait d'où ils proviennent (toute cette violence induite par des locaux trop exigus, des élèves entassés par 35 ou plus dans les classes etc), et cela l'institution ne fait rien pour y remédier.
Il serait bon de régler les causes avant de vouloir comme d'habitude plaquer de fausses solutions sur les conséquences.
Que des parents aient eu maille à partir avec le domaine scolaire lorsqu'ils étaient jeunes, et qu'ils estiment avoir des comptes à régler avec l'école, c'est un fait, cela arrive.
Que cela leur donne un blanc-seing pour solliciter des rendez-vous qui d'emblée se tiennent sous la forme d'un réquisitoire envers le prof et non dans l'échange, c'est autre chose.
Dans les administrations (quelqu'un l'a rappelé plus haut), la violence des usagers n'est pas tolérée.
De notre côté, à combien d'événements graves échappons-nous grâce à notre seul sang-froid ?
Pour moi la formation en ce domaine tiendrait davantage d'une énième culpabilisation du corps enseignant. Parce que les conflits et les tensions dans les établissements scolaires, on sait d'où ils proviennent (toute cette violence induite par des locaux trop exigus, des élèves entassés par 35 ou plus dans les classes etc), et cela l'institution ne fait rien pour y remédier.
Il serait bon de régler les causes avant de vouloir comme d'habitude plaquer de fausses solutions sur les conséquences.
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