- JennyMédiateur
beaverforever a écrit:Mais, si un garçon n'a pas de cravate ou si le bouton de son col n'est pas fermé, voire... les deux derniers boutons, est-ce que cette tenue n'est pas un peu provoquante ?
Parce que, imaginons, qu'un garçon mette un polo une taille en-dessous, j'imagine, hein, est-ce que cela ne laisserait pas trop deviner sa musculature d'éphèbe ? Cela pourrait troubler l'ambiance de travail de l'établissement.
Non, mais ça passe parce que les filles n'ont pas de "pulsions de vie" et que l'homosexualité, ça n'existe pas (sinon, ça se soigne apparemment ).
- ipomeeGuide spirituel
Jenny a écrit:ipomee a écrit:DesolationRow a écrit:Un débat tout neuf et inédit s'annonce.
En effet. Peut-on admettre le bermuda ?
Et le grand col V ? Le petit col V, visiblement, ça passe.
Tout dépend de la profondeur. Du col comme du débat.
- User20159Esprit éclairé
etienneitoto a écrit:Votre message ne contient aucun argument, que des invectives (je te traite de ci ou de ça) et démontre une méconnaissance manifeste du cas en question. Sans compter que je suis censé m'abstenir selon vos propos. Du coup je n'ai pas envie de répondre. C'est tout. Maintenant continuez à me traiter de libéral, d'intégriste, machiste, sexiste et tout ce que vous voulez, ça ne fera pas avancer le débat.
Ah mais je n'ai encore invectivé personne sur ce fil
Ah si j'ai invectivé Stan, mais j'assume complètement...
Pour l'ex-lycéen du public et du 6e arrdt, un sport national depuis longtemps... et on savait de quoi on parlait...
- HalybelÉrudit
Ha@_x a écrit:galibier a écrit:Mais allez-y, marchez en rang et je ne veux voir qu'une seule tête...
Et hop une première ! . Mais c'est l'inverse camarade, l'enseignement libre (formule magnifique) vivra sa liberté complète et entière...
C'est marrant hein, le libéralisme, c'est vraiment quand ça vous arrange...etienneitoto a écrit:Et après c'est moi qu'on traite d'intégriste...
Quand on vient soi-même de défendre, dans de nombreux messages, un établissement catholique, intégriste, sexiste, machiste, exclusif, autoritaire et en roue libre, on devrait avoir la décence de s'abstenir non ?
C'est plus l'hôpital qui se moque de la charité, c'est Stan qui se moque de la REP+....
Non le libéralisme c'est juste quand on peut s'enrichir. Si il faut que l'Etat mette la main à la patte (quoiqu'il en coute) ça reste du libéralisme. Mais si on dit qu'on veut que les écoles privées soient réellement privée, c'est du bolchévisme.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- User20159Esprit éclairé
Merdre alors, je suis un dangereux bolshevik ??
Faut que je prenne rendez vous avec mon psy, si ça peut tomber sur la correction du DNB ça m'arrangerait grave
Faut que je prenne rendez vous avec mon psy, si ça peut tomber sur la correction du DNB ça m'arrangerait grave
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Mais quand même, je pense à l'auteur de ce règlement intérieur si prompte à visualiser et mesurer les cm² dénudés de seins d'adolescentes en galopant sur le tigre de son imagination. Cet esprit visionnaire serait aveugle à toute cette virilité naissante, ces tissus gonflés de muscles saillants... Je ne puis le croire.
Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets, les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
Par de pareils objets, les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
- User17557Niveau 5
pseudo-intello a écrit:Dans le bahut privé de ma ville, la mise en garde travail, tu l'as une fois, pas deux.
Encore une fois, cela dépend beaucoup des établissements. Dans les quelques établissements privés du coin que je connais, le niveau et la discipline ne sont pas formidables. Les parents du quartier, populaire un peu bobo, préfèrent mettre leurs rejetons dans le bahut public du quartier, dont la réputation n'est pourtant pas non plus formidable. Mais les établissements privés arrivent tout de même à recruter un tiers d'élèves du quartier. Un autre tiers provient d'autres quartiers similaires. Le dernier tiers vient de quartiers plus éloignés et plus difficiles. Il y a des élèves très pénibles, mais pas de violence, je crois. Mais je pense que c'est aussi le cas dans beaucoup d'établissements publics, même difficiles : des élèves à la fois souvent sympathiques mais également souvent très pénibles. Ces élèves pénibles ne se font pas renvoyer. Ils ont de multiples avertissements, des contrats de comportement, etc. Mais ils restent, au grand désespoir de certains professeurs, qui n'en peuvent mais. Au nom de la bienveillance et de l'équilibre financier des établissements, qui ont du mal à remplir les classes.
- A TuinVénérable
etienneitoto a écrit:Jenny a écrit:
Je trouve ça un poil intégriste et la passage sur la "dignité de la féminité" m'interpelle.
Je râle rarement sur les tenues de mes élèves. Je m'en fiche complètement qu'ils soient en croptop, que filles et garçons aient du vernis, qu'il y ait des cheveux multicolores sur un certain nombre de têtes et je ne mesure pas la longueur de leurs vêtements. Tiens, la dernière classe que j'ai eu habillée comme ça, était exemplaire.
Par contre, ça m'embête que mes impôts financent ce genre d'établissement, vraiment. Et là, je n'ai pas le choix.
Intégrisme = demander aux élèves de s'habiller correctement. Eh ben.... Perso je ne connais aucune fille qui va à un entretien en crop-top ni aucun mec qui y va avec une jean troué et le caleçon à l'air. Bon après, on peut aussi faire voler en éclats tous les codes sociaux, y compris d'ailleurs, le respect dû aux profs.
J'ai lu ce règlement et en effet il semble tout à fait adapté au style vestimentaire des catholiques intégristes de la bonne société, ceux sur lesquels il y a parfois des reportages racoleurs sur les chaînes de la TNT du genre, le rallye de l'année pour se placer, et qu'on regarde de l'extérieur en se demandant quelles sortes de gens bizarres fonctionnent ainsi de nos jours... Quoi qu'il en soit, vu de l'extérieur effectivement ça renvoie plutôt à un entre-soi confortable, ne serait-ce que par les types de formulations choisies, qui montrent une idéologie de la fille qui doit "bien paraître", ne rien suggérer. Je n'ai pas vu je crois de formulations de ce même type pour suggérer le côté suggestif que pourrait revêtir le port d'un short ou d'une barbe pour les garçons. Deux poids deux mesures...
- AngeleneNiveau 5
A sa décharge, ses enfants étaient en rep+ avant. Espérons qu’il utilise cette expérience pour améliorer les conditions de travail du plus grand nombre…
- HalybelÉrudit
Ha@_x a écrit:Merdre alors, je suis un dangereux bolshevik ??
Faut que je prenne rendez vous avec mon psy, si ça peut tomber sur la correction du DNB ça m'arrangerait grave
Ba oui tu ne savais pas que toute aide de l'état, sauf quand ça profite aux riches, c'est du bolchevisme, de l'extrêêême-gôchisme ?
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- User17557Niveau 5
Angelene a écrit:A sa décharge, ses enfants étaient en rep+ avant. Espérons qu’il utilise cette expérience pour améliorer les conditions de travail du plus grand nombre…
Oui, ils sont dans un établissement en REP+. Ça s'appelle l’École alsacienne. Réseau d’Éducation des Privilégiés renforcé !
- Marie LaetitiaBon génie
Jenny a écrit:Couvrir les épaules, interdiction des cols V, longueur décente (c'est quoi décent : au genou, en bas des pieds ?).
Surtout couvrir un maximum le corps des jeunes filles et leur reprocher si elles subissent des agressions, ça répond à une certaine logique, c'est vrai...
Je ne vois pas bien le rapport entre respecter ses profs et couvrir ses épaules.
Bah, au hasard, le respect des codes sociaux, peut-être?
La conversation est pathétique, il n'y a vraiment aucun parti pris, rien que de l'esprit de tolérance (si caractéristique du public)... (auquel, j'appartiens, presque par hasard)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JennyMédiateur
Pour se couvrir les épaules, c’est une blague ?
- Marie LaetitiaBon génie
Pas plus que ça. Il y a des cols bateau très jolis et il y a une manière (voire des manières) de découvrir l'épaule ou les épaules qui est... déplacé sur un lieu de travail. On trouvera pleins d'exemple d'épaules nues qui ne posent pas problème. Et d'autres manières de découvrir l'épaule dans une posture qui se veut séduisante, en positionnant par exemple une large encolure de manière à ce qu'elle découvre une épaule.
Tout cela est évidemment sujet à interprétations, à limites personnelles etc.
Mais encore une fois, ce qui est attendu c'est l'apprentissage de règles qui pourront servir en milieu professionnel. Il y a des tenues que l'on met chez soi ou pour se promener et il y a celle que l'on met pour un entretien d'embauche ou pour travailler.
Et même si les règles de certains établissements privés peuvent paraître désuètes, c'est une culture qui est transmise. Et faute de connaître ces codes, on n'intègre pas certains milieux. Ça marche pour les vêtements, la manière de parler, de se tenir, en général (ou à table ). Et l'intégration dans divers milieux socio-professionnel (et pas seulement dans les beaux quartiers friqués) est à ce prix: connaître les codes.
Tout cela est évidemment sujet à interprétations, à limites personnelles etc.
Mais encore une fois, ce qui est attendu c'est l'apprentissage de règles qui pourront servir en milieu professionnel. Il y a des tenues que l'on met chez soi ou pour se promener et il y a celle que l'on met pour un entretien d'embauche ou pour travailler.
Et même si les règles de certains établissements privés peuvent paraître désuètes, c'est une culture qui est transmise. Et faute de connaître ces codes, on n'intègre pas certains milieux. Ça marche pour les vêtements, la manière de parler, de se tenir, en général (ou à table ). Et l'intégration dans divers milieux socio-professionnel (et pas seulement dans les beaux quartiers friqués) est à ce prix: connaître les codes.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JennyMédiateur
C’est la première fois que j’entends ça (à part pour entrer dans un lieu de culte).
Visiblement, ça n’a pas dû choquer mon jury de concours, ni mes employeurs précédents.
C’est peut être plus un marqueur social finalement. Moi, tout ça me parait très surprenant. Mais je ne viens ni d’un milieu aisé ni catholique. Quoique même dans des milieux très favorisés, je n’ai pas eu de remarques particulières et j’ai rarement les épaules couvertes sauf en hiver.
Visiblement, ça n’a pas dû choquer mon jury de concours, ni mes employeurs précédents.
C’est peut être plus un marqueur social finalement. Moi, tout ça me parait très surprenant. Mais je ne viens ni d’un milieu aisé ni catholique. Quoique même dans des milieux très favorisés, je n’ai pas eu de remarques particulières et j’ai rarement les épaules couvertes sauf en hiver.
- Lord StevenExpert
etienneitoto a écrit:Zybulka a écrit:Il suffit de renationaliser les écoles privées (et idem avec l'hopital bien sûr). On garde les élèves, on garde les profs, mais on rééquilibre pour favoriser une vraie mixité des élèves.etienneitoto a écrit:Cela voudra dire +20 à +30% d'élèves dans les classes, voire +100% dans certaines régions (comme dans l'ouest par exemple). ça signifie aussi licencier des dizaines de milliers de personnes. On fait pareil avec l'hôpital privé aussi ?Zybulka a écrit:2. Arrêter d'accorder des financements publics à l'enseignement privé (pardon, j'y reviens même si je vois que ça crispe, mais je crois véritablement que c'est un des noeuds du problème).
ça va coûter les yeux de la tête :ça veut dire racheter les bâtiments, les entretenir, les chauffer, payer le personnel supplémentaire, payer les profs du privé autant que ceux du public, etc... Dans ce cas il faudra aussi que le public accepte de revoir certaines de ses méthodes qui font que les parents s'enfuient dans le privé. Parce que c'est rarement pour le fameux entre-soi que les parents inscrivent dans le privé, surtout dans des bleds au fin fond du Gers ou de Lorraine.
Je ne connais pas le Gers mais je trouve votre réflexion sur la Lorraine passablement déplacée et inepte quand on connaît la bourgeoisie sise à la frontière luxembourgeoise. Ce qui n'est semble-t-il pas votre cas.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- PrezboGrand Maître
Marie Laetitia a écrit:Pas plus que ça. Il y a des cols bateau très jolis et il y a une manière (voire des manières) de découvrir l'épaule ou les épaules qui est... déplacé sur un lieu de travail. On trouvera pleins d'exemple d'épaules nues qui ne posent pas problème. Et d'autres manières de découvrir l'épaule dans une posture qui se veut séduisante, en positionnant par exemple une large encolure de manière à ce qu'elle découvre une épaule.
Tout cela est évidemment sujet à interprétations, à limites personnelles etc.
Mais encore une fois, ce qui est attendu c'est l'apprentissage de règles qui pourront servir en milieu professionnel. Il y a des tenues que l'on met chez soi ou pour se promener et il y a celle que l'on met pour un entretien d'embauche ou pour travailler.
Et même si les règles de certains établissements privés peuvent paraître désuètes, c'est une culture qui est transmise. Et faute de connaître ces codes, on n'intègre pas certains milieux. Ça marche pour les vêtements, la manière de parler, de se tenir, en général (ou à table ). Et l'intégration dans divers milieux socio-professionnel (et pas seulement dans les beaux quartiers friqués) est à ce prix: connaître les codes.
Oui, on est bien d'accord : on va essentiellement à Stan pour apprendre à se maintenir dans un certain milieu. Et si c'est au prix de la soumission à un ensemble de règles aussi névrotique, ça me fait sincèrement beaucoup de peine pour ceux qui l'acceptent.
- User17557Niveau 5
Prezbo a écrit:Marie Laetitia a écrit:Pas plus que ça. Il y a des cols bateau très jolis et il y a une manière (voire des manières) de découvrir l'épaule ou les épaules qui est... déplacé sur un lieu de travail. On trouvera pleins d'exemple d'épaules nues qui ne posent pas problème. Et d'autres manières de découvrir l'épaule dans une posture qui se veut séduisante, en positionnant par exemple une large encolure de manière à ce qu'elle découvre une épaule.
Tout cela est évidemment sujet à interprétations, à limites personnelles etc.
Mais encore une fois, ce qui est attendu c'est l'apprentissage de règles qui pourront servir en milieu professionnel. Il y a des tenues que l'on met chez soi ou pour se promener et il y a celle que l'on met pour un entretien d'embauche ou pour travailler.
Et même si les règles de certains établissements privés peuvent paraître désuètes, c'est une culture qui est transmise. Et faute de connaître ces codes, on n'intègre pas certains milieux. Ça marche pour les vêtements, la manière de parler, de se tenir, en général (ou à table ). Et l'intégration dans divers milieux socio-professionnel (et pas seulement dans les beaux quartiers friqués) est à ce prix: connaître les codes.
Oui, on est bien d'accord : on va essentiellement à Stan pour apprendre à se maintenir dans un certain milieu. Et si c'est au prix de la soumission à un ensemble de règles aussi névrotique, ça me fait sincèrement beaucoup de peine pour ceux qui l'acceptent.
Euh... Non, à mon avis, à Stan, on y va pas mal pour bosser, quand-même... Autant, je me répète, la plupart des établissements privés ne sont pas très sélectifs ni sur l'argent ni le niveau, et on y trouve la même population que dans le public, voire même une population moins favorisée (selon les établissements), autant à Stan il y a une grosse sélection sur le niveau, je pense. Sans doute pas dans les petites classes. Mais par exemple, à la fin de la Troisième, je crois qu'ils n'hésitent pas à se délester de tout élève posant des problèmes de niveau ou de comportement (ceci dit, j'ai un cousin qui était bosseur mais plutôt moyen et qui n'a pas été renvoyé de Stan). Quelqu'un pour infirmer ou confirmer ?
Et je ne pense pas que ces règles soient névrotiques. Les établissements privés (mais aussi des établissements publics, je pense) exigent dans leur règlement intérieur une tenue correcte. Les élèves sont préparés au monde du travail. Par exemple, pas de tenue de sport, sauf pour le cours de sport. Après, comme toujours dans le privé, cela varie beaucoup selon les établissements. On voit par exemple des établissements qui n'autorisent pas les hauts courts ou les piercings. Mais qui autorisent la jupe ou les boucles d'oreille pour les garçons (selon le raisonnement que, si on l'autorise aux filles, on doit l'autoriser aux garçons). Chaque établissement a son règlement intérieur et sa logique. Mais je pense que c'est pareil dans certains établissements publics.
Quand on va travailler, on ne s'habille pas n'importe comment. Quand on va à l'école, on apprend à ne pas s'habiller n'importe comment.
Dans certains établissements, on demande aussi une tenue correcte aux enseignants... Par exemple, pas de tee-shirts dans certains établissements. Je ne crois pas que ce soit obligatoire. Mais on vous explique qu'il faut montrer l'exemple aux élèves.
Dans certains établissements, on doit s'habiller plus élégamment un jour par semaine (costume cravatte dans certains établissements). Ou au contraire on peut s'habiller de manière décontractée un jour par semaine...
- ProtonExpert
Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer.
Se préparer au monde du travail ... s'habiller déjà comme un futur cadre dans l'entreprise de papa... c'est le rêve du medef !
Costume cravatte ... les profs n'ont que ça à faire ? Et qui paie ces vêtements ? Vous avez une prime ?
"on y va pas mal pour bosser," et ailleurs on y va pour enfiler des perles ?
Se préparer au monde du travail ... s'habiller déjà comme un futur cadre dans l'entreprise de papa... c'est le rêve du medef !
Costume cravatte ... les profs n'ont que ça à faire ? Et qui paie ces vêtements ? Vous avez une prime ?
"on y va pas mal pour bosser," et ailleurs on y va pour enfiler des perles ?
- e-WandererGrand sage
Ce n'est pas complètement idiot. J'ai assisté au speech d'accueil du proviseur quand ma sœur est entrée en lycée hôtelier, c'était absolument clair : tenue de travail en cuisine, mais partout ailleurs dans l'établissement, jean interdit, baskets interdites, tailleur pour les filles, veste pour les garçons. Ça ne se discute pas, ce sont les codes vestimentaires professionnels, à intégrer le plus tôt possible pour ne pas avoir l'air engoncé dans son costume du dimanche. De la même façon que l'hygiène doit être irréprochable, que la ponctualité la plus absolue est de rigueur, que la pâtisserie n'admet pas l'approximation etc. Tout cela s'apprend et cela ne me choque vraiment pas, y compris en filière générale. Les Anglais imposent carrément l'uniforme, c'est encore le degré au-dessus ! Mais il faut reconnaître que c'est assez classe.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- InvitéInvité
Au fond, M. Ndiaye est plein d'un bon sens louable ; très conscient des limites et des errances de l'Ecole publique, il a choisi d'en préserver ses enfants.
Reste à voir s'il agira de façon à pouvoir sensément les y remettre.
Reste à voir s'il agira de façon à pouvoir sensément les y remettre.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Nan, mais qu'il y ait un dress code scolaire qui impose une certaine formalité, c'est dans l'ordre des choses : je n'accepterai pas en cours un élève vêtu d'un seul string léopard et d'une paire de tongs. Ce qui est perturbant dans le règlement de Stan, c'est sa maniaquerie obsessive à décrire chaque élément vestimentaire et sa focalisation sur la poitrine des adolescentes qui traduit un regard qui je qualifierai pudiquement de spécifique.Exploser a écrit:Et je ne pense pas que ces règles soient névrotiques. Les établissements privés (mais aussi des établissements publics, je pense) exigent dans leur règlement intérieur une tenue correcte.
- JennyMédiateur
beaverforever a écrit:Nan, mais qu'il y ait un dress code scolaire qui impose une certaine formalité, c'est dans l'ordre des choses : je n'accepterai pas en cours un élève vêtu d'un seul string léopard et d'une paire de tongs. Ce qui est perturbant dans le règlement de Stan, c'est sa maniaquerie obsessive à décrire chaque élément vestimentaire et sa focalisation sur la poitrine des adolescentes qui traduit un regard qui je qualifierai pudiquement de spécifique.Exploser a écrit:Et je ne pense pas que ces règles soient névrotiques. Les établissements privés (mais aussi des établissements publics, je pense) exigent dans leur règlement intérieur une tenue correcte.
+1. Ce règlement exclut beaucoup de tenues correctes.
J’ai une nièce qui travaille en cabinet d’avocat, les tenues qui lui ont été conseillées pour ses stages ne passeraient pas à Stanislas. On lui a d’ailleurs demandé de s’habiller moins strict y compris pour l’oral du CRFPA pour lequel le tailleur noir était déconseillé par ses enseignants.
- ZagaraGuide spirituel
Qui découvre que Stan est un établissement fondamentaliste ?
L'uniforme a plein d'effets de bord négatifs, dont le principal est que les élèves s'habillent n'importe comment le week end pour surcompenser la frustration de ne pas pouvoir s'exprimer pendant la semaine. Cela crée de la radicalité vestimentaire, ce qui est rigolo/ironique puisque la principale motivation de l'uniforme est d'essayer de tuer cette radicalité (par peur de l'expressivité des ados ?).
Je n'ai jamais compris les gens apeurés par les vêtements des ados ; faut être un peu ailleurs pour vouloir fliquer la longueur des jupes ou la forme des chaussures des gens (à chaque fois que je vois ces discours, je me dis que cette fixette sur le corps d'autrui ressemble à une passion de salafiste).
e-Wanderer a écrit:Les Anglais imposent carrément l'uniforme, c'est encore le degré au-dessus ! Mais il faut reconnaître que c'est assez classe.
L'uniforme a plein d'effets de bord négatifs, dont le principal est que les élèves s'habillent n'importe comment le week end pour surcompenser la frustration de ne pas pouvoir s'exprimer pendant la semaine. Cela crée de la radicalité vestimentaire, ce qui est rigolo/ironique puisque la principale motivation de l'uniforme est d'essayer de tuer cette radicalité (par peur de l'expressivité des ados ?).
Je n'ai jamais compris les gens apeurés par les vêtements des ados ; faut être un peu ailleurs pour vouloir fliquer la longueur des jupes ou la forme des chaussures des gens (à chaque fois que je vois ces discours, je me dis que cette fixette sur le corps d'autrui ressemble à une passion de salafiste).
- ZybulkaHabitué du forum
En fait, tu auras beau le répéter, ça restera faux : dans le privé, il y a en moyenne deux fois plus d'élèves issus de milieux très favorisés que dans le public, et deux fois moins d'élèves issus de milieux défavorisés (et cet écart continue de se creuser). Et c'est bien pour ça d'ailleurs que le financement public de l'enseignement privé pose problème, parce que ça sert à mettre en place une école à deux vitesses.Exploser a écrit:je me répète, la plupart des établissements privés ne sont pas très sélectifs ni sur l'argent ni le niveau, et on y trouve la même population que dans le public, voire même une population moins favorisée
Une étude de la DEPP a écrit:À la rentrée 2015, en France (métropole + DOM, sauf Mayotte), le secteur privé sous contrat représente 24 % des collèges et 21 % des élèves, proportions quasi inchangées depuis 2003. Les deux secteurs se distinguent nettement en termes de composition sociale : 38 % des collégiens sont d’origine sociale dite « défavorisée », c’est-à-dire dont le « parent de référence » est ouvrier ou sans profession déclarée ; cette part est beaucoup plus élevée dans les collèges publics (43 %) que privés (20 %). D’un autre côté, les professions dites « très favorisées » (cadres et professions intellectuelles supérieures, professions libérales et chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus, enseignants) représentent 23 % des collégiens. Là encore, le secteur privé apparaît avec un recrutement social en moyenne beaucoup plus favorisé que le secteur public, puisque 37 % des collégiens y sont d’origine très favorisée contre 19 % dans le public. Les deux autres grandes catégories utilisées pour l’étude sont les catégories dites « favorisée » (professions intermédiaires hors enseignants) représentant 13 % des collégiens et « moyenne » (agriculteurs, artisans, commerçants, employés et retraités correspondants), représentant 27 % des collégiens. La répartition des élèves en quatre origines sociales est assez stable dans le temps, au plan national et sur la période 2003-2015. La part d’enfants dont le parent de référence est de catégorie « très favorisée » s’est toutefois accrue de 20 % à 23 %. De l’autre côté, la part de collégiens ayant une origine sociale défavorisée a légèrement diminué (40 % à 38 %). Ces évolutions chez les parents de collégiens sont cohérentes avec les tendances de l’emploi au plan national : hausse de la part des cadres, baisse de la part des ouvriers. Toutefois, elles se différencient sensiblement dès lors qu’on considère les collégiens du public d’une part, du privé d’autre part. Chez les collégiens scolarisés dans le privé, la part de catégories très favorisées a gagné 7 points, passant de 30 % à 37 %. De l’autre côté, la part de collégiens ayant une origine sociale défavorisée a fortement diminué (de 25 % à 20 %), alors qu’elle est restée stable dans le public.
- guzNiveau 5
@Zybulka sur la composition sociale moyenne tu as raison, mais sur le financement il faudrait voir combien ça coûterait dans l'hypothèse d'une nationalisation si la charge matérielle des établissements (et du personnel hors enseignant) revenait au public ... Je ne crois pas que le problème soit là.
Il y a par contre quelque chose de criant : dans les beaux quartiers de l'entre soi, que les établissements soient publics ou privés, ne peuvent aller qu'une certaine bourgeoisie en vue (à l'exception qui confirme la règle de boursiers accueillis à grand spectacle).
J'ai trouvé un article au titre particulièrement savoureux - et comportant des passages féroces - compte tenu du magazine qui le publie :
https://www.capital.fr/economie-politique/lecole-alsacienne-est-un-symbole-de-lentre-soi-1419219
Il y a par contre quelque chose de criant : dans les beaux quartiers de l'entre soi, que les établissements soient publics ou privés, ne peuvent aller qu'une certaine bourgeoisie en vue (à l'exception qui confirme la règle de boursiers accueillis à grand spectacle).
J'ai trouvé un article au titre particulièrement savoureux - et comportant des passages féroces - compte tenu du magazine qui le publie :
https://www.capital.fr/economie-politique/lecole-alsacienne-est-un-symbole-de-lentre-soi-1419219
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- [MàJ: Interpellation et réponse de Pap Ndiaye] ADEAF (Allemand): communiqués et action politique
- Élève scolarisé dans un autre système scolaire
- Enseignement privé sous contrat - Enseigner dans le privé au Québec ou au Canada
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
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