- CleroliDoyen
C'est vrai, où est le problème de subventionner largement un secteur privé sous contrat pour donner le choix aux parents de CSP ++ ? Ils paient des impôts, eux ! Et puis, même si les pauvres paient la TVA, les montants ne sont pas comparables avec ce qu'acquittent les plus riches (je ressors les arguments donnés par certains élèves lorsqu'on aborde la question de la justice sociale), c'est donc juste qu'ils aient un "retour sur investissement". D'ailleurs, où est le problème de traiter l'école publique comme une école de seconde zone (insécure comme le note notre ministre) du moment où le privé existe pour compenser les insuffisances du public ? A chaque famille de faire un choix et à tous de l'assumer.Clp a écrit:Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
Madelin peut revenir, nous sommes prêts pour ses (funestes) projets scolaires.
- CleroliDoyen
Pas la peine de louer un studio, un choix judicieux d'option suffit souvent. Ceci dit, l'investissement parental peut-être remarquable : une des amies fait donner des cours d'anglais à ses enfants depuis leur entrée en maternelle. Ça a payé : ils ont réussi tous les deux l'examen d'entrée au collège international de la grande ville (sans avoir jamais mis les pieds dans un pays anglophone, leur mérite est grand).maikreeeesse a écrit:
Je complète par mon expérience de directrice. Chaque année pour l'inscription au collège, les classes moyennes qui croient en l'école inscrivent leur enfant au collège privé voisin. Ils font le choix d'un petit collège à une heure de route tout de même. Les CSP + préfèrent contourner le collège de secteur pour le collège de Centre ville de la grande ville grâce à des adresses de complaisance ou par le petit studio judicieusement placé.
- DicloniaExpert
Clp a écrit:Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
Surtout que les profs du privé coûtent moins chers que les profs du public avec pourtant les mêmes concours et les mêmes inspecteurs... (cela va peut-être changer, allez savoir ! )
qu'il se dit que d'ailleurs les profs du privé sont moins bien payés que leurs homologues du public...
que les profs du public peuvent venir bosser dans le privé en gardant leurs avantages, mais l'inverse n'est pas possible...
que les profs du privé ne sont pas fonctionnaires... et n'ont pas de sécurité de l'emploi...
C'est bien de relancer ce débat contre le privé...
edit : mais peut-être que si on donnait les mêmes avantages aux profs du privé qu'aux profs du public ça irait mieux !
- HalybelÉrudit
Diclonia a écrit:Clp a écrit:Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
Surtout que les profs du privé coûtent moins chers que les profs du public avec pourtant les mêmes concours et les mêmes inspecteurs... (cela va peut-être changer, allez savoir ! )
qu'il se dit que d'ailleurs les profs du privé sont moins bien payés que leurs homologues du public...
que les profs du public peuvent venir bosser dans le privé en gardant leurs avantages, mais l'inverse n'est pas possible...
que les profs du privé ne sont pas fonctionnaires... et n'ont pas de sécurité de l'emploi...
C'est bien de relancer ce débat contre le privé...
Ce qui n'a absolument aucun rapport avec ce que dit Ha@_X ...
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Ajonc35Sage
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/tony-itineraire-d-un-transclasse-6285817
L'histoire de ce jeune m'a vraiment émue. Un lycéen savoyard qui monte à Henri IV. Il y a collège et COLLEGE, comme il y a lycée et LYCEE. Prenez le temps d'écouter jusqu'au bout.
Ce qui me choque dans le choix de nos élites, c'est le communautarisme, l'entre-soi, les passerelles qu'ils s'attribuent. Il ne faut pas chercher loin les difficultés de notre société, une part qui ignore l'autre car elles n'ont pas fait, ne serait qu'un petit bout, ce bout de chemin ENSEMBLE ( pas de miens avec la politique)
Un grand ministre de l'EN serait celui qui viserait de donner à tous les mêmes moyens de réussir, en terme d'encadrement par exemple, mais je viens de réver. Je sais car 40 ans d'enseignement et particulièrement depuis 20 ans, je n'y vois que dégradations et pire, cela s'accélère.
Que le ministre et bien d'autres avant lui, ait mis ses enfants dans le privé est déjà un aveu . Il connaît la situation. Et personne veut du moins bien pour ses enfants.
Il faut se poser la question post- bac aussi. Sur ma commune une fa privée sur laquelle je n'aurais pas mise un euro. Elle recrute, moins que l'université de la grand'ville, mais elle recrute et les enseignants viennent de la grand'ville pour une grande majorité. Je ne fais qu'un état des lieux. Ne me frappez pas.
L'histoire de ce jeune m'a vraiment émue. Un lycéen savoyard qui monte à Henri IV. Il y a collège et COLLEGE, comme il y a lycée et LYCEE. Prenez le temps d'écouter jusqu'au bout.
Ce qui me choque dans le choix de nos élites, c'est le communautarisme, l'entre-soi, les passerelles qu'ils s'attribuent. Il ne faut pas chercher loin les difficultés de notre société, une part qui ignore l'autre car elles n'ont pas fait, ne serait qu'un petit bout, ce bout de chemin ENSEMBLE ( pas de miens avec la politique)
Un grand ministre de l'EN serait celui qui viserait de donner à tous les mêmes moyens de réussir, en terme d'encadrement par exemple, mais je viens de réver. Je sais car 40 ans d'enseignement et particulièrement depuis 20 ans, je n'y vois que dégradations et pire, cela s'accélère.
Que le ministre et bien d'autres avant lui, ait mis ses enfants dans le privé est déjà un aveu . Il connaît la situation. Et personne veut du moins bien pour ses enfants.
Il faut se poser la question post- bac aussi. Sur ma commune une fa privée sur laquelle je n'aurais pas mise un euro. Elle recrute, moins que l'université de la grand'ville, mais elle recrute et les enseignants viennent de la grand'ville pour une grande majorité. Je ne fais qu'un état des lieux. Ne me frappez pas.
- TivinouDoyen
Merci à toi d'essayer de recentrer le débat !Iphigénie a écrit:Voilà. Dévions, dévions et l’essentiel passe sous le tapis des polémiques diverses et variées .
L’important n’est pas tant qu’il y ait une école privée sélective mais bien que l’école publique s’effondre sans qu’un ministre s’en inquiète réellement à court moyen et long terme: il ne s’agit pas là juste de la petite carrière politique du ministre ni même de ses enfants: mais de mesures à prendre, à enfin commencer à prendre pour rendre à l’école publique son attractivité .
- CleroliDoyen
+1 mais ce n'est pas le chemin pris depuis longtemps.Ajonc35 a écrit:https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/tony-itineraire-d-un-transclasse-6285817
L'histoire de ce jeune m'a vraiment émue. Un lycéen savoyard qui monte à Henri IV. Il y a collège et COLLEGE, comme il y a lycée et LYCEE. Prenez le temps d'écouter jusqu'au bout.
Ce qui me choque dans le choix de nos élites, c'est le communautarisme, l'entre-soi, les passerelles qu'ils s'attribuer. Il ne faut pas chercher loin les difficultés de notre société, une part qui ignore l'autre car elles n'ont pas fait, ne serait qu'un petit bout, ce bout de chemin ENSEMBLE ( pas de miens avec la politique)
Un grand ministre de l'EN serait celui qui viserait de donner à tous les mêmes moyens de réussir, en terme d'encadrement par exemple, mais je viens de réver. Je sais car 40 ans d'enseignement et particulièrement depuis 20 ans, je n'y vois que dégradations et pire, cela s'accélère.
Que le ministre et bien d'autres avant lui, ait mis ses enfants dans le privé est déjà un aveu . Il connaît la situation. Et personne veut du moins bien pour ses enfants.
- Prof NazaireNiveau 3
sinan a écrit:Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Éducation nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
Je fais une lecture différente. D'abord Pap Ndiaye n'y est pour rien de l'état actuel de l'EN. Il vient tout juste d'hériter du monstre engendré par une chaîne de ministres de l'EN épris de réformes et de ministres des finances radins face à l'EN.
Par ailleurs, le fait que Pap Ndiaye soit plutôt pro-privé pour des raisons de « qualité de l'enseignement » (ce que je ne tiens pas pour avéré) serait rassurant en ce qu'il indique qu'il serait au fait de l'état de l'enseignement public, et pas buté sur le débat public/privé. Ça ne pourra que l'aider pour ses actions à venir.
Et oui, ce débat p/p pourrait déménager sur un autre fil que je serais pas triste.
- EnaecoVénérable
Tivinou a écrit:Merci à toi d'essayer de recentrer le débat !Iphigénie a écrit:Voilà. Dévions, dévions et l’essentiel passe sous le tapis des polémiques diverses et variées .
L’important n’est pas tant qu’il y ait une école privée sélective mais bien que l’école publique s’effondre sans qu’un ministre s’en inquiète réellement à court moyen et long terme: il ne s’agit pas là juste de la petite carrière politique du ministre ni même de ses enfants: mais de mesures à prendre, à enfin commencer à prendre pour rendre à l’école publique son attractivité .
Le sujet dévie car le constat initial, on le partage et les mesures à prendre, on les connait.
Sauf que dans tout ça, on n'a pas notre mot à dire et on sait bien que ça ne changera pas avec ce gouvernement.
- User17557Niveau 5
Prof Nazaire a écrit:Par ailleurs, le fait que Pap Ndiaye soit plutôt pro-privé pour des raisons de « qualité des l'enseignement » (ce que je ne tiens pas pour avéré) serait rassurant
Je ne crois pas que la qualité de l'enseignement soit meilleure dans le privé que dans le public. En gros, les professeurs sont les mêmes, sont recrutés et formés pareil, les méthodes d'enseignement sont les mêmes, les établissements privés ont souvent moins de moyens (financiers) que les établissements publics.
Ce qui change, c'est que l'établissement privé peut éventuellement sélectionner ses élèves. Mais les établissements privés étant souvent dans une situation financière précaire, ils prennent en fait tout le monde...
Voilà pour les établissements privés lambda.
Mais peut-être que quelques établissements privés comme l’École alsacienne ont plus de moyens (vu les tarifs pratiqués) et peut-être ont-ils suffisamment de demande pour se permettre de sélectionner les élèves. Mais l'enseignement et les professeurs sont les mêmes qu'ailleurs, même à l'École alsacienne.
Non, à mon avis, la qualité d'enseignement est la même qu'ailleurs, et la même que dans le public. Ce qui change, dans un établissement comme l'École alsacienne, c'est seulement l'entre-soi...
- Sissi d'AutricheNiveau 5
Parce que Pap N'diaye, malgré ses déclarations militantes qui le rapprochent fortement des groupuscules indigénistes et décoloniaux, préfère mettre ses enfants chez les bourgeois, là où ils pourront être copains avec les fils de diplomates ou les filles d'avocats d'affaire, là où il sera certain que le petit Rachid ou le petit Kevin ne ralentiront pas le cours par leur comportement inadapté.
Les pauvres, eux, on leur fait croire que l'école est partout pareille et que les dirigeants de gauche ou de la mouvance woke leur veulent du bien à coups de beaux discours humanistes.
Les pauvres, eux, on leur fait croire que l'école est partout pareille et que les dirigeants de gauche ou de la mouvance woke leur veulent du bien à coups de beaux discours humanistes.
- LefterisEsprit sacré
Je suis très d'accord, notamment pour ce que j'ai mis en gras, et pour dépassionner le débat. Il ne s'agit pas de désigner des gentils et des méchants, mais de voir comment fonctionne le système. Le privé, quand il est très minoritaire, demandé, à la frontière d'établissements peu engageants, ne se prive pas de trier, et ce que j'ajoute, c'est de virer les comportements inadaptés. Loi de l'offre et la demande. Il y a moins de moyens, les locaux sont souvent plus vétustes, pas de tableau numérique, 30 par classe en collège, et des cours tout ce qu'il y a de plus classique. Mais 30 qui la bouclent, notent le cours, lequel dure une heure ou presque. On n'entend jamais parler de "projet", l'achat de la paix scolaire est inutile. C'est un professeur devant des élèves qui transmet le savoir. J'ai sous les yeux le classeur d'un proche, naguère en 5e, en français et en histoire, je n'en reviens pas du volume, du nombre de textes étudiés. Si j'en faisais seulement la moitié... Les seuls moyens en plus que certains établissements privés ont, du moins autour de moi, c'est un panel d'options un plus étoffé. Langues anciennes, japonais, russe...Exploser a écrit:
Je ne crois pas que la qualité de l'enseignement soit meilleure dans le privé que dans le public. En gros, les professeurs sont les mêmes, sont recrutés et formés pareil, les méthodes d'enseignement sont les mêmes, les établissements privés ont souvent moins de moyens (financiers) que les établissements publics.
Ce qui change, c'est que l'établissement privé peut éventuellement sélectionner ses élèves. Mais les établissements privés étant souvent dans une situation financière précaire, et ils prennent en fait tout le monde...
Voilà pour les établissements privés lambda.
Mais peut-être que quelques établissements privés comme l’École alsacienne ont plus de moyens (vu les tarifs pratiqués) et peut-être ont-ils suffisamment de demande pour se permettre de sélectionner les élèves. Mais l'enseignement et les professeurs sont les mêmes qu'ailleurs, même à l'École alsacienne.
Non, à mon avis, la qualité d'enseignement est la même qu'ailleurs, et la même que dans le public. Ce qui change, dans un établissement comme l'École alsacienne, c'est seulement l'entre-soi...
On ne joue pas selon les mêmes règles du jeu, c'est tout, du moins dans le type de secteur où je suis, où on commence en fin de CM1 à prendre rang. Je me suis laissé dire qu'il n'en est pas de même dans les coins où le privé n'a pas la main , où les établissements sont nombreux, et où l'on récolte des olibrius comme les nôtres.
Pour en revenir à notre ministre, le vrai problème est qu'il sait que ça ne va pas dans plein d'établissements publics, mais qu'il est dans un gouvernement qui n'entend pas arrêter de cogner pour autant et dont il ne peut ignorer la politique féroce. Il est là pour la gamelle, et ce n'est pas un scoop...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VerduretteModérateur
La démarche est intellectuellement assez malhonnête, j'en conviens; Mais l'essentiel est ailleurs.
Nous sommes ravis pour ceux et celles qui peuvent s'offrir l'Alsacienne, mais
1/ il n'y a pas assez de places
2/ Les parents de Kévin et Rachid n'ont pas les moyens.
Que va faire Pap NDiaye pour que Rachid et Kévin aient une scolarité plus sereine et heureuse ?
Mes enfants n'étaient pas heureux et sereins dans l'école publique
(même avec les super-moyens extraordinaires de la REP+, spécialement choyée)
dans le giron bienveillant de l'Education Nationale, je les en ai sortis, qu'est-ce que je fais pour les autres?
C'est LA question soulevée par ce fil, pas une nième bagarre privé/public.
Nous sommes ravis pour ceux et celles qui peuvent s'offrir l'Alsacienne, mais
1/ il n'y a pas assez de places
2/ Les parents de Kévin et Rachid n'ont pas les moyens.
Que va faire Pap NDiaye pour que Rachid et Kévin aient une scolarité plus sereine et heureuse ?
Mes enfants n'étaient pas heureux et sereins dans l'école publique
(même avec les super-moyens extraordinaires de la REP+, spécialement choyée)
dans le giron bienveillant de l'Education Nationale, je les en ai sortis, qu'est-ce que je fais pour les autres?
C'est LA question soulevée par ce fil, pas une nième bagarre privé/public.
- Lisak40Expert spécialisé
Merci @Verdurette !
- HalybelÉrudit
Ba rien, il va accroître cette réalité. Je ne vois pas où il y a débat.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- EnaecoVénérable
Questions dont nous connaissons tous la réponse.
C'est le ministre d'un gouvernement qui n'est pas nouveau et dont on connait le programme. Rien dans ce qui est proposé va dans le sens d'une école heureuse et sereine.
A part se plaindre et cracher notre venin, le tour du sujet est fait.
C'est le ministre d'un gouvernement qui n'est pas nouveau et dont on connait le programme. Rien dans ce qui est proposé va dans le sens d'une école heureuse et sereine.
A part se plaindre et cracher notre venin, le tour du sujet est fait.
- BalthamosDoyen
Je suis contre le privé mais c'est un mauvais procès que font certains ici, contre le privé ou contre un ministre qui n'a encore rien fait.
La vraie question serait plutôt : quel ministre (de l'EN) n'a pas mis ses enfants dans le privé. D'ailleurs plusieurs ont mis leurs enfants dans cette école dans que ça fasse polémique.
Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
Je constate que ça permet encore une fois d'éviter le vrai débat sur l'éducation, sur la réforme du lycée et ses conséquences, sur la crise du recrutement, la politique catastrophique de l'éducation prioritaire, etc. Les médias sélectionnent étrangement les informations importantes à monter en épingle...
La vraie question serait plutôt : quel ministre (de l'EN) n'a pas mis ses enfants dans le privé. D'ailleurs plusieurs ont mis leurs enfants dans cette école dans que ça fasse polémique.
Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
Je constate que ça permet encore une fois d'éviter le vrai débat sur l'éducation, sur la réforme du lycée et ses conséquences, sur la crise du recrutement, la politique catastrophique de l'éducation prioritaire, etc. Les médias sélectionnent étrangement les informations importantes à monter en épingle...
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- User17557Niveau 5
Balthamos a écrit:Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
C'est juste qu'on ne pourra pas prendre ce ministre au sérieux quand il essaiera d'imposer une carte scolaire plus égalitaire ou quand il chantera les louanges de l'enseignement public. Cela le discrédite complètement. Et oui, les autres ministres mettent sans doute aussi leurs enfants dans le privé, depuis des lustres... On en parlait moins car il n'y avait pas les réseaux sociaux... Et ils étaient peut-être censés être moins à gauche et étaient peut-être moins donneurs de leçons que M. Ndiaye (enfin, je dis ça, mais je ne le connais pas plus que ça, pour l'instant).
- CasparProphète
Balthamos a écrit:Je suis contre le privé mais c'est un mauvais procès que font certains ici, contre le privé ou contre un ministre qui n'a encore rien fait.
La vraie question serait plutôt : quel ministre (de l'EN) n'a pas mis ses enfants dans le privé. D'ailleurs plusieurs ont mis leurs enfants dans cette école dans que ça fasse polémique.
Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
Je constate que ça permet encore une fois d'éviter le vrai débat sur l'éducation, sur la réforme du lycée et ses conséquences, sur la crise du recrutement, la politique catastrophique de l'éducation prioritaire, etc. Les médias sélectionnent étrangement les informations importantes à monter en épingle...
Sélection en fonction de ce qui va faire de l'audience ou du buzz. Il n'y qu'à regarder les sommaires des JT, avec une grosse majorité de sujets "vie quotidienne/proche des gens". Les problèmes de l'EN sont techniques et la plupart des journalistes n'y connaissent rien, donc on parle de wokisme ou autre, il faut bien remplir l'antenne.
- BalthamosDoyen
Exploser a écrit:Balthamos a écrit:Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
C'est juste qu'on ne pourra pas prendre ce ministre au sérieux quand il essaiera d'imposer une carte scolaire plus égalitaire ou quand il chantera les louanges de l'enseignement public. Cela le discrédite complètement. Et oui, les autres ministres mettent sans doute aussi leurs enfants dans le privé, depuis des lustres... On en parlait moins car il n'y avait pas les réseaux sociaux... Et ils étaient peut-être censés être moins à gauche et étaient peut-être moins donneurs de leçons que M. Ndiaye (enfin, je dis ça, mais je ne le connais pas plus que ça, pour l'instant).
Je ne crois vraiment pas que ca vienne des réseaux sociaux ou de l'attitude supposée donneuse de leçon de ce ministre (qu'on ne connait effectivement pas).
Blanquer a 4 enfants, je ne pense pas qu'ils se trouvent dans les écoles publics du gâtinais ... Idem pour Darcos, Chatel ou Belkacem. Et pourtant internet existait à cette époque là.
Pour le discrédit, Blanquer a bien fait malgré donc c'est un discrédit tout relatif.
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- Spoiler:
- VerduretteModérateur
Parce qu'on pouvait prendre les autres au sérieux sur ces sujets ?Exploser a écrit:Balthamos a écrit:Je me demande ce qui vaut à ce ministre soit disant "indigéniste et décolonial" (pour la partie brune du commentariat) autant de polémiques inutiles...
C'est juste qu'on ne pourra pas prendre ce ministre au sérieux quand il essaiera d'imposer une carte scolaire plus égalitaire ou quand il chantera les louanges de l'enseignement public. Cela le discrédite complètement. Et oui, les autres ministres mettent sans doute aussi leurs enfants dans le privé, depuis des lustres... On en parlait moins car il n'y avait pas les réseaux sociaux... Et ils étaient peut-être censés être moins à gauche et étaient peut-être moins donneurs de leçons que M. Ndiaye (enfin, je dis ça, mais je ne le connais pas plus que ça, pour l'instant).
Sérieusement ?
Tu es restaurateur, tu fais manger à tes enfants un plat que tu as préparé et dont tu sais pertinemment qu'il est immonde ou avarié ?
Plusieurs ministres ont été dans le même cas, c'était déjà scandaleux à mon sens, je ne sais pas pourquoi on fait un tel pataquès précisément avec lui, et j'espère que ce n'est pas pour de mauvaises raisons.
J'édite pour dire qu'il a même peut-être été plus cash que les autres pour expliquer son choix.
Mais le discours : mes enfants sont à l'abri dans une belle piscine chauffée, je peux laisser les autres dans le bourbier avec les crabes et les algues vertes, c'est pas terrible comme discours.
- Reine MargotDemi-dieu
Disons qu'il a fondé le CRAN, connu pour certaines prises de positions pour le moins radicales (faire annuler la pièce "les suppliantes", c'est eux). Il s'est désolidarisé des déclarations les plus polémiques de cet organisme depuis, et son ouvrage "la condition noire" est plus modéré. Mais bon, il est à l'origine du CRAN quand même.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- henrietteMédiateur
Heu, mais c'est quoi le rapport avec le fait qu'il ait mis ses mômes à l'Ecole alsacienne ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DesolationRowEmpereur
Aucun.
- IphigénieProphète
A part peut être: pourrait- on y jouer les Suppliantes?
- DesolationRowEmpereur
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- [MàJ: Interpellation et réponse de Pap Ndiaye] ADEAF (Allemand): communiqués et action politique
- Élève scolarisé dans un autre système scolaire
- Enseignement privé sous contrat - Enseigner dans le privé au Québec ou au Canada
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
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