- calistaNiveau 8
Une augmentation du point d'indice est prévue mardi? De combien?
- LaotziSage
On ne sait pas justement. Le ministre de la fonction publique (Guérini) doit faire ces annonces ce mardi 28 juin. Rappelons que l'inflation sur un an est de plus de 5 % pour le moment (et ça va encore augmenter dans les mois à venir). Une augmentation inférieure à 5 points serait un crachat. A partir de 10 %, ça commencerait à ressembler vaguement à une revalorisation (encore bien loin de la perte de pouvoir d'achat) même si l'inflation va en grande partie la griller.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- gp20Niveau 9
On n'en sait rien, logiquement 4% pour s'aligner sur celle de nos aînés.calista a écrit:Une augmentation du point d'indice est prévue mardi? De combien?
Mais comme, on est après les élections, on peut s'attendre à beaucoup moins, pourtant on est bien moins nombreux (4M contre 13M).
- laMissSage
Mathador a écrit: le Conseil d'État a validé le refus de report d'un congé maternité qui tombait pendant les grandes vacances sous prétexte que les 5 semaines de congés annuels avaient bien été accordées à la collègue qui avait intenté le recours…
En revanche, tu confirmes que le congé parental a la duré que l'on souhaite depuis 2020 (et qu'on peut donc éviter de se faire avoir avec les grandes vacances si on a besoin de le faire démarrer avant celles-ci) ? J'ai vu passer un texte là-dessus.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
Mathador a écrit:
Les heures supplémentaires classiques (décret n°2002-60) existent aussi dans la FPE, mais seulement pour les agents B et C. Elles sont majorées de 10% environ, avec par-dessus ×2 la nuit ou ×5/3 les dimanches et jours fériés. On appréciera d'ailleurs l'article suivant de ce décret:
Article 5
Modifié par Décret n°2007-1630 du 19 novembre 2007 - art. 2 () JORF 20 novembre 2007
Les indemnités horaires pour travaux supplémentaires, prévues au titre du présent décret, sont exclusives des indemnités perçues par les personnels enseignants soumis à un régime spécifique d'indemnisation des heures supplémentaires et de toute autre indemnité de même nature.
Et cette différence-là n'est pas attaquable ?
Et le fait que les deux HSA soient obligatoires, cela ne change pas la donne ? C'est tout de même une augmentation horaire forcée et mal rémunérée, pour le coup.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- frimoussette77Guide spirituel
Pas d'opposition entre les deux statuts mais une petite mise au point pour justifier qu'un titulaire soit mieux rémunéré qu'un contractuel. D'autant plus que GaliNéo revendique le statut de contractuel et ses avantages mais en voulant être payé comme un titulaire mais sans subir les inconvénients.Panta Rhei a écrit:GaliNéo a écrit:Jenny a écrit:Ah oui, ce choix là, on ne l'a pas en tant que titulaire et les retards de primes, on les a aussi.
Ne te plains pas, tu as ta paie en temps et en heure. Nous, les contractuels, ce n'est pas forcément le cas.
Ici n'est pas du tout lieu d'opposer contractuels et titulaires.
- TFSFidèle du forum
Laotzi a écrit:On ne sait pas justement. Le ministre de la fonction publique (Guérini) doit faire ces annonces ce mardi 28 juin. Rappelons que l'inflation sur un an est de plus de 5 % pour le moment (et ça va encore augmenter dans les mois à venir). Une augmentation inférieure à 5 points serait un crachat. A partir de 10 %, ça commencerait à ressembler vaguement à une revalorisation (encore bien loin de la perte de pouvoir d'achat) même si l'inflation va en grande partie la griller.
Avec l'annonce hier de la formation d'un gouvernement Borne 2 pour début juillet, je parierais que cette annonce va être reportée...
Par contre, la publication de la feuille de route de Pap Ndyaye ce WE peut laisser à penser que son marroquin n'est pas en jeu...
- MathadorEmpereur
laMiss a écrit:Mathador a écrit: le Conseil d'État a validé le refus de report d'un congé maternité qui tombait pendant les grandes vacances sous prétexte que les 5 semaines de congés annuels avaient bien été accordées à la collègue qui avait intenté le recours…
En revanche, tu confirmes que le congé parental a la duré que l'on souhaite depuis 2020 (et qu'on peut donc éviter de se faire avoir avec les grandes vacances si on a besoin de le faire démarrer avant celles-ci) ? J'ai vu passer un texte là-dessus.
Je n'ai pas exploré les textes sur le sujet.
laMiss a écrit:Mathador a écrit:
Les heures supplémentaires classiques (décret n°2002-60) existent aussi dans la FPE, mais seulement pour les agents B et C. Elles sont majorées de 10% environ, avec par-dessus ×2 la nuit ou ×5/3 les dimanches et jours fériés. On appréciera d'ailleurs l'article suivant de ce décret:
Article 5
Modifié par Décret n°2007-1630 du 19 novembre 2007 - art. 2 () JORF 20 novembre 2007
Les indemnités horaires pour travaux supplémentaires, prévues au titre du présent décret, sont exclusives des indemnités perçues par les personnels enseignants soumis à un régime spécifique d'indemnisation des heures supplémentaires et de toute autre indemnité de même nature.
Et cette différence-là n'est pas attaquable ?
Je ne pense pas: ce qui intéresse le Code du travail, c'est que les 1607h de travail et les 5 semaines de congés soient respectés. Si un infirmier à l'hôpital pointe 1700h sur l'année, le Code du travail exigera que les HS soient prises en compte (indemnisation, repos compensateur…). Si tu fais 21h hebdo de cours, il se peut toujours que tu sois très efficace et que cela ne te demande que 1550h de travail sur l'année.
Cela serait facilement écarté par tout juriste de mauvaise foi: on pourrait par exemple avancer qu'un agrégé avec 2 HS a un service moins lourd qu'un certifié sans HS, et que jusqu'aux années 80 un certifié en collège avec 2 HS avait un service moins lourd qu'un PEGC sans HS. Bref, je pense qu'il n'y a rien de juridiquement intéressant à avancer.laMiss a écrit:Et le fait que les deux HSA soient obligatoires, cela ne change pas la donne ? C'est tout de même une augmentation horaire forcée et mal rémunérée, pour le coup.
Mais cela reste bien sûr une arnaque qu'il est pertinent d'ébruiter.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- chmarmottineGuide spirituel
Laotzi a écrit:On ne sait pas justement. Le ministre de la fonction publique (Guérini) doit faire ces annonces ce mardi 28 juin. Rappelons que l'inflation sur un an est de plus de 5 % pour le moment (et ça va encore augmenter dans les mois à venir). Une augmentation inférieure à 5 points serait un crachat. A partir de 10 %, ça commencerait à ressembler vaguement à une revalorisation (encore bien loin de la perte de pouvoir d'achat) même si l'inflation va en grande partie la griller.
J'ai lu que des discussions sont prévues le 28, mais je ne sais pas si l'annonce sera faite ce jour-là.
- GaliNéoFidèle du forum
frimoussette77 a écrit:Pas d'opposition entre les deux statuts mais une petite mise au point pour justifier qu'un titulaire soit mieux rémunéré qu'un contractuel. D'autant plus que GaliNéo revendique le statut de contractuel et ses avantages mais en voulant être payé comme un titulaire mais sans subir les inconvénients.Panta Rhei a écrit:GaliNéo a écrit:Jenny a écrit:Ah oui, ce choix là, on ne l'a pas en tant que titulaire et les retards de primes, on les a aussi.
Ne te plains pas, tu as ta paie en temps et en heure. Nous, les contractuels, ce n'est pas forcément le cas.
Ici n'est pas du tout lieu d'opposer contractuels et titulaires.
On me demande de remplir les mêmes missions qu'un titulaire sans être rémunéré de la même façon, c'est ça l'égalité ? Non, donc je préfère travailler quand ça m'arrange. En ce moment, avec un plein à 2.183€ le litre de diesel, non ça ne m'arrange pas.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- DanskaProphète
GaliNéo a écrit:frimoussette77 a écrit:Pas d'opposition entre les deux statuts mais une petite mise au point pour justifier qu'un titulaire soit mieux rémunéré qu'un contractuel. D'autant plus que GaliNéo revendique le statut de contractuel et ses avantages mais en voulant être payé comme un titulaire mais sans subir les inconvénients.Panta Rhei a écrit:GaliNéo a écrit:
Ne te plains pas, tu as ta paie en temps et en heure. Nous, les contractuels, ce n'est pas forcément le cas.
Ici n'est pas du tout lieu d'opposer contractuels et titulaires.
On me demande de remplir les mêmes missions qu'un titulaire sans être rémunéré de la même façon, c'est ça l'égalité ? Non, donc je préfère travailler quand ça m'arrange. En ce moment, avec un plein à 2.183€ le litre de diesel, non ça ne m'arrange pas.
Sans être rémunéré de la même façon mais sans les mêmes contraintes non plus. Figure-toi que le titulaire, en ce moment, il finance son carburant et il se tait, parce qu'il n'a pas la possibilité comme tu le fais de décider que non, ce mois-ci il ne travaille pas, et il n'a pas non plus la possibilité de décider qu'il ne travaille que s'il est affecté près de chez lui dans un établissement sympa.
Si tu veux la même rémunération tu acceptes les mêmes contraintes et tu passes le concours, ça réglera le problème.
Franchement c'est indécent de venir chouiner de cette façon dans ce topic, comme si on avait encore besoin de se déchirer un peu plus à l'intérieur même de la profession !
- chmarmottineGuide spirituel
Danska a écrit:GaliNéo a écrit:frimoussette77 a écrit:Pas d'opposition entre les deux statuts mais une petite mise au point pour justifier qu'un titulaire soit mieux rémunéré qu'un contractuel. D'autant plus que GaliNéo revendique le statut de contractuel et ses avantages mais en voulant être payé comme un titulaire mais sans subir les inconvénients.Panta Rhei a écrit:
Ici n'est pas du tout lieu d'opposer contractuels et titulaires.
On me demande de remplir les mêmes missions qu'un titulaire sans être rémunéré de la même façon, c'est ça l'égalité ? Non, donc je préfère travailler quand ça m'arrange. En ce moment, avec un plein à 2.183€ le litre de diesel, non ça ne m'arrange pas.
Sans être rémunéré de la même façon mais sans les mêmes contraintes non plus. Figure-toi que le titulaire, en ce moment, il finance son carburant et il se tait, parce qu'il n'a pas la possibilité comme tu le fais de décider que non, ce mois-ci il ne travaille pas, et il n'a pas non plus la possibilité de décider qu'il ne travaille que s'il est affecté près de chez lui dans un établissement sympa.
Si tu veux la même rémunération tu acceptes les mêmes contraintes et tu passes le concours, ça réglera le problème.
Franchement c'est indécent de venir chouiner de cette façon dans ce topic, comme si on avait encore besoin de se déchirer un peu plus à l'intérieur même de la profession !
Tout à fait ...
Et puis, malgré la non attractivité du métier, ce genre de raisonnement risque de devenir dangereux, car on voit bien que l'EN ne va pas se gêner pour embaucher n'importe qui. Le jour où le rectorat en aura marre qu'un contractuel ne vienne pas bosser, il embauchera n'importe qui à sa place, même provisoirement.
- AsclépiosNiveau 7
Je viens de lire ceci et tout laisse à croire qu'on y va...
- ProtonExpert
Le but est d'attirer des jeunes avec un salaire assez élevé ? Mais si un jeune ingénieur décide d'aller dans l'enseignement disons 5-6 ans seulement, son diplôme va perdre de sa valeur ... et sans xp pro il ne retrouvera pas de travail lorsqu'il voudra quitter l'enseignement. Pas très convaincu du procédé.
- HalybelÉrudit
Proton a écrit:Le but est d'attirer des jeunes avec un salaire assez élevé ? Mais si un jeune ingénieur décide d'aller dans l'enseignement disons 5-6 ans seulement, son diplôme va perdre de sa valeur ... et sans xp pro il ne retrouvera pas de travail lorsqu'il voudra quitter l'enseignement. Pas très convaincu du procédé.
Là où l’analyse de Mckinsey échoue c’est qu’ils sous estiment la pénibilité du travail, salaire attractif ou non. Enseigner en Finlande c’est pas pareil qu’en France … Je rappelle que L’Australie et l’Angleterre ont revu leur politique en matière de salaire aussi, comme quoi …
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Charles-MauriceNiveau 9
Sans compter la baisse de motivation, et donc d efficacité qu'induit ce calcul cynique. On en a le cœur au bord des lèvres...
- HalybelÉrudit
D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- IphigénieProphète
Donc on fait miroiter un salaire correct à l’embauche et on laisse ensuite régresser les salaires après quelques années: lorsque l’enseignant a compris les ficelles du métier et qu’il voit qu’il peut jouer avec le système qui veut l’exploiter : ils sont forts chez mckinsey côté efficacité et rendement et contrôle qualité .
Comment détruire efficacement un système.
Et on les paye vraiment pour ça? C’est là qu’il y aurait de bonnes économies à faire.
Comment détruire efficacement un système.
Et on les paye vraiment pour ça? C’est là qu’il y aurait de bonnes économies à faire.
- mgb35Érudit
Le problème de l'hopital n'est pas le même. Il ne manque pas de volontaire mais de gens formés. Une pénurie a été créé de personnels soignants volontairement.Halybel a écrit:D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Chez nous, on en trouve plus personne. Ce n'est pas la même problématique.
- TornadoNiveau 6
Halybel a écrit:D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Moi je pense, au contraire, qu'ils comprennent très bien, que le marché de l'éducation ils peuvent s'en passer (y'a l'école alsacienne pour eux, et pour la plèbe, y'aura ce qu'il y aura) tant que les 20% d'une classe d'âge a encore accès à un enseignement de relative qualité, ce qui sera le cas de quelques établissements avec l'autonomisation des établissements.
Par ailleurs, privatiser c'est un marché de 100 Mds par an et une charge en moins pour l'état.
On gardera un enseignement public là où on ne peut pas faire autrement , et on recrutera des contractuels à fort turn over avec le résultat que ça aura. Tant pis s'il n'y a pas de profs dans toutes les matières, ce n'est pas bien grave.
- LagomorpheFidèle du forum
Charles-Maurice a écrit:Sans compter la baisse de motivation, et donc d efficacité qu'induit ce calcul cynique. On en a le cœur au bord des lèvres...
Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...
mgb35 a écrit:Le problème de l'hopital n'est pas le même. Il ne manque pas de volontaire mais de gens formés. Une pénurie a été créé de personnels soignants volontairement.Halybel a écrit:D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Chez nous, on en trouve plus personne. Ce n'est pas la même problématique.
Je ne comprends pas la nuance. Ou ses implications. Je ne vois pas ce qui change entre 1) Il n'y a pas assez de personnel formé et 2) il y en a mais ils préfèrent faire un autre métier. Pour moi ça revient au même, pénurie de main-d'oeuvre. Et sauf à envisager que les jeunes futurs potentiels enseignants (mais aussi potentiellement autre chose) soient débiles, ils sauront vite voir le piège d'un début de carrière pas trop immonde suivi d'une fin de carrière honteusement sous-payée. Tout le monde peut lire une grille.
- IphigénieProphète
Sans doute vrai à très court terme: explosif à moyen terme, désastreux à long terme: l’élite sera l’élite d’une nation en déliquescence.Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...
- mgb35Érudit
S'il n'y a pas assez de médecin ou d'infirmier, ce n'est pas un problème de motivation ni de salaire. Les écoles d'infirmiers sont la formation la plus demandée sur parcoursup et médecine reste très très sélective.Lagomorphe a écrit:Charles-Maurice a écrit:Sans compter la baisse de motivation, et donc d efficacité qu'induit ce calcul cynique. On en a le cœur au bord des lèvres...
Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...mgb35 a écrit:Le problème de l'hopital n'est pas le même. Il ne manque pas de volontaire mais de gens formés. Une pénurie a été créé de personnels soignants volontairement.Halybel a écrit:D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Chez nous, on en trouve plus personne. Ce n'est pas la même problématique.
Je ne comprends pas la nuance. Ou ses implications. Je ne vois pas ce qui change entre 1) Il n'y a pas assez de personnel formé et 2) il y en a mais ils préfèrent faire un autre métier. Pour moi ça revient au même, pénurie de main-d'oeuvre. Et sauf à envisager que les jeunes futurs potentiels enseignants (mais aussi potentiellement autre chose) soient débiles, ils sauront vite voir le piège d'un début de carrière pas trop immonde suivi d'une fin de carrière honteusement sous-payée. Tout le monde peut lire une grille.
L'État avec la complicité des associations de professionnels a organisé une pénurie de personnel. L'État pensant gagner de l'argent, les personnels de la mobilité et de la flexibilité notamment. Cela convenait à peu près à tout le monde jusqu'à il y a une dizaine d'années où la pénurie à commencé à avoir beaucoup de désavantages jusqu'au desastre actuel.
Si L'État veut corriger le tir, il doit davantage former.
Dans l'enseignement, plus personne ne veut le faire.
Si l'etat veut corriger le tir, il doit améliorer les conditions de travail.
Je ne suis pas sûr que l'État veut corriger le tir dans les 2 situations mais ce n'est pas du tout la même manière d'y arriver.
- HalybelÉrudit
mgb35 a écrit:S'il n'y a pas assez de médecin ou d'infirmier, ce n'est pas un problème de motivation ni de salaire. Les écoles d'infirmiers sont la formation la plus demandée sur parcoursup et médecine reste très très sélective.Lagomorphe a écrit:Charles-Maurice a écrit:Sans compter la baisse de motivation, et donc d efficacité qu'induit ce calcul cynique. On en a le cœur au bord des lèvres...
Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...mgb35 a écrit:Le problème de l'hopital n'est pas le même. Il ne manque pas de volontaire mais de gens formés. Une pénurie a été créé de personnels soignants volontairement.Halybel a écrit:D’ailleurs un collègue de l’hôpital me rappelle que c’est ce qu’ils ont fait à l’hôpital, revalorisation des débuts de carrière.
Je vous laisse regarder l’état des urgences cet été…
Ils ne comprennent rien…
Chez nous, on en trouve plus personne. Ce n'est pas la même problématique.
Je ne comprends pas la nuance. Ou ses implications. Je ne vois pas ce qui change entre 1) Il n'y a pas assez de personnel formé et 2) il y en a mais ils préfèrent faire un autre métier. Pour moi ça revient au même, pénurie de main-d'oeuvre. Et sauf à envisager que les jeunes futurs potentiels enseignants (mais aussi potentiellement autre chose) soient débiles, ils sauront vite voir le piège d'un début de carrière pas trop immonde suivi d'une fin de carrière honteusement sous-payée. Tout le monde peut lire une grille.
L'État avec la complicité des associations de professionnels a organisé une pénurie de personnel. L'État pensant gagner de l'argent, les personnels de la mobilité et de la flexibilité notamment. Cela convenait à peu près à tout le monde jusqu'à il y a une dizaine d'années où la pénurie à commencé à avoir beaucoup de désavantages jusqu'au desastre actuel.
Si L'État veut corriger le tir, il doit davantage former.
Dans l'enseignement, plus personne ne veut le faire.
Si l'etat veut corriger le tir, il doit améliorer les conditions de travail.
Je ne suis pas sûr que l'État veut corriger le tir dans les 2 situations mais ce n'est pas du tout la même manière d'y arriver.
Je n'ai jamais parlé de motivation, tu remarqueras, mais de conditions d'exercice et, pour le coup, hôpital et école sont dans le même panier. Mckinsey ne perçoit pas que les conditions d'exercice en Finlande ne sont, sensiblement pas les mêmes qu'en France et que cela joue un rôle fondamental.
J'ajoute même que de nombreux collègues préfèrent avoir de meilleurs conditions que le salaire, donc ce n'est pas anodin.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- valleExpert spécialisé
Halybel a écrit:mgb35 a écrit:S'il n'y a pas assez de médecin ou d'infirmier, ce n'est pas un problème de motivation ni de salaire. Les écoles d'infirmiers sont la formation la plus demandée sur parcoursup et médecine reste très très sélective.Lagomorphe a écrit:Charles-Maurice a écrit:Sans compter la baisse de motivation, et donc d efficacité qu'induit ce calcul cynique. On en a le cœur au bord des lèvres...
Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...mgb35 a écrit:
Le problème de l'hopital n'est pas le même. Il ne manque pas de volontaire mais de gens formés. Une pénurie a été créé de personnels soignants volontairement.
Chez nous, on en trouve plus personne. Ce n'est pas la même problématique.
Je ne comprends pas la nuance. Ou ses implications. Je ne vois pas ce qui change entre 1) Il n'y a pas assez de personnel formé et 2) il y en a mais ils préfèrent faire un autre métier. Pour moi ça revient au même, pénurie de main-d'oeuvre. Et sauf à envisager que les jeunes futurs potentiels enseignants (mais aussi potentiellement autre chose) soient débiles, ils sauront vite voir le piège d'un début de carrière pas trop immonde suivi d'une fin de carrière honteusement sous-payée. Tout le monde peut lire une grille.
L'État avec la complicité des associations de professionnels a organisé une pénurie de personnel. L'État pensant gagner de l'argent, les personnels de la mobilité et de la flexibilité notamment. Cela convenait à peu près à tout le monde jusqu'à il y a une dizaine d'années où la pénurie à commencé à avoir beaucoup de désavantages jusqu'au desastre actuel.
Si L'État veut corriger le tir, il doit davantage former.
Dans l'enseignement, plus personne ne veut le faire.
Si l'etat veut corriger le tir, il doit améliorer les conditions de travail.
Je ne suis pas sûr que l'État veut corriger le tir dans les 2 situations mais ce n'est pas du tout la même manière d'y arriver.
Je n'ai jamais parlé de motivation, tu remarqueras, mais de conditions d'exercice et, pour le coup, hôpital et école sont dans le même panier. Mckinsey ne perçoit pas que les conditions d'exercice en Finlande ne sont, sensiblement pas les mêmes qu'en France et que cela joue un rôle fondamental.
J'ajoute même que de nombreux collègues préfèrent avoir de meilleurs conditions que le salaire, donc ce n'est pas anodin.
Je pense que la différence pointée ici est que, pour l'école, une amélioration des conditions d'exercice pourrait entraîner une amélioration immédiate du receutement ; pour bien des métiers de la santé, ce ne sait même pas suffisant puisqu'il n'y a pas assez de professionnels formés pour les besoins existants.
- HalybelÉrudit
valle a écrit:Halybel a écrit:mgb35 a écrit:S'il n'y a pas assez de médecin ou d'infirmier, ce n'est pas un problème de motivation ni de salaire. Les écoles d'infirmiers sont la formation la plus demandée sur parcoursup et médecine reste très très sélective.Lagomorphe a écrit:
Il est à craindre que "la baisse d'efficacité" n'inquiète guère McKinsey. Tant que la façade est sauve (un adulte devant les élèves pour chaque heure de cours), et que les enfants de Pap Ndiaye & consorts sont bien à l'abri dans leur bahut bien privé...
Je ne comprends pas la nuance. Ou ses implications. Je ne vois pas ce qui change entre 1) Il n'y a pas assez de personnel formé et 2) il y en a mais ils préfèrent faire un autre métier. Pour moi ça revient au même, pénurie de main-d'oeuvre. Et sauf à envisager que les jeunes futurs potentiels enseignants (mais aussi potentiellement autre chose) soient débiles, ils sauront vite voir le piège d'un début de carrière pas trop immonde suivi d'une fin de carrière honteusement sous-payée. Tout le monde peut lire une grille.
L'État avec la complicité des associations de professionnels a organisé une pénurie de personnel. L'État pensant gagner de l'argent, les personnels de la mobilité et de la flexibilité notamment. Cela convenait à peu près à tout le monde jusqu'à il y a une dizaine d'années où la pénurie à commencé à avoir beaucoup de désavantages jusqu'au desastre actuel.
Si L'État veut corriger le tir, il doit davantage former.
Dans l'enseignement, plus personne ne veut le faire.
Si l'etat veut corriger le tir, il doit améliorer les conditions de travail.
Je ne suis pas sûr que l'État veut corriger le tir dans les 2 situations mais ce n'est pas du tout la même manière d'y arriver.
Je n'ai jamais parlé de motivation, tu remarqueras, mais de conditions d'exercice et, pour le coup, hôpital et école sont dans le même panier. Mckinsey ne perçoit pas que les conditions d'exercice en Finlande ne sont, sensiblement pas les mêmes qu'en France et que cela joue un rôle fondamental.
J'ajoute même que de nombreux collègues préfèrent avoir de meilleurs conditions que le salaire, donc ce n'est pas anodin.
Je pense que la différence pointée ici est que, pour l'école, une amélioration des conditions d'exercice pourrait entraîner une amélioration immédiate du receutement ; pour bien des métiers de la santé, ce ne sait même pas suffisant puisqu'il n'y a pas assez de professionnels formés pour les besoins existants.
Je comprends mais beaucoup ont quitté l'hôpital à cause des conditions d'exercice aussi.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
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