- Graisse-BoulonsNiveau 10
https://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202206/crise_dattractivite_du_metier_denseignant_quelles_reponses_des_pays_europeens.html
- VicomteDeValmontGrand sage
Rapport Longuet :
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) June 9, 2022
« Par rapport aux autres fonctionnaires, le salaire net des enseignants se rapproche de celui des brigadiers et gardiens de la paix. La rémunération d’un professeur des écoles est inférieure au salaire moyen des fonctionnaires civils de catégorie B. »
? pic.twitter.com/vHbbiMD6qo
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) June 9, 2022
Rapport Longuet :
- Profs (cat A) sont moins payés que les catégories B
- Chute de 30% des inscriptions aux concours en 15 ans
- 6,6% des profs français se sentent valorisés en société
- de 528% des démissions des profs en 10 ans
- Profs fr travaillent plus que profs UE pic.twitter.com/Jhld4AFASZ
Salaire des profs, la honte de la république
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) June 9, 2022
Rapport Longuet :
- salaires des profs français inférieurs d'au moins 15% à la moyenne OCDE après 15 ans de métier
- perte de pouvoir d'achat des profs de 15 à 25% en 20 ans
- salaires des profs inférieurs de 12% à 23% à ceux du privé pic.twitter.com/bGK09wFzo2
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- MatteoNiveau 10
- User17557Niveau 5
Une autre chose est les conditions de travail.
La crise du recrutement est moins sévère dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public. Cette année en maths, tous les postes ont été pourvus pour le privé. Malgré un salaire moins élevé que dans le public.
Est-il possible/facile d'améliorer les conditions de travail du public ? Si oui, comment ?
- JennyMédiateur
- mgb35Érudit
En supprimant l'école publique de toutes les zones compliquées et en choisissant les élèves qui y vont !Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Une autre chose est les conditions de travail.
La crise du recrutement est moins sévère dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public. Cette année en maths, tous les postes ont été pourvus pour le privé. Malgré un salaire moins élevé que dans le public.
Est-il possible/facile d'améliorer les conditions de travail du public ? Si oui, comment ?
Sincèrement, à part relancer le débat privé-publique, cette remarque n'a aucun sens.
- User17557Niveau 5
mgb35 a écrit:En supprimant l'école publique de toutes les zones compliquées et en choisissant les élèves qui y vont !Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Une autre chose est les conditions de travail.
La crise du recrutement est moins sévère dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public. Cette année en maths, tous les postes ont été pourvus pour le privé. Malgré un salaire moins élevé que dans le public.
Est-il possible/facile d'améliorer les conditions de travail du public ? Si oui, comment ?
Sincèrement, à part relancer le débat privé-publique, cette remarque n'a aucun sens.
Cela montre que le problème n'est pas que salarial, puisque les profs du privé gagnent moins et que tous les postes sont pourvus.
Mais je ne sais pas quelle est la solution... Améliorer le système de mutation pour qu'un prof du public ne se retrouve pas muté à l'autre bout de la France ? Revenir à un système plus sélectif pour ne pas avoir en classe des élèves qui perturbent le cours et/ou qui n'ont pas le niveau et s'y ennuient ? Autre ?
- TangledingGrand Maître
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- JennyMédiateur
J’ai l’académie que je souhaite, mon souci, c’est de gagner assez pour m’y loger, tu vois. Je veux bien travailler un peu moins sinon. Mais ça revient au même.
- User17557Niveau 5
Tangleding a écrit:Et tu en fais quoi des élèves turbulents ? Tu les envoies faire de la manutention à la sortie du cm2 ? Porter des sacs de ciment sur les chantiers ?
Je ne propose rien, je rebondissais sur le message de mgb35 qui parlait (peut-être ironiquement) de choisir les élèves.
Mais il n'y a pas de sujet tabou, on peut en discuter... Si on choisissait les élèves, que ferait-on des élèves turbulents, je me pose aussi la question ! Comment faisait-on dans le temps, quand l'accès au bac était réservé à une minorité ?
Et je posais aussi le problème des affectations... Mais là aussi, c'est le même problème : si les profs sont affectés là où ils le souhaitent, cela entraîne peut-être la fin du concours national de recrutement, et une crise de recrutement dans les zones peu attractives...
- slylanNiveau 10
Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Dans la sixième puissance économique du monde, ce n'est pas un problème. L'argent se trouve très facilement. D'ailleurs, mieux payer les professeurs permettrait de faire circuler plus d'argent dans l'économie réelle puisque les professeurs ne planquent pas leurs sous dans les paradis fiscaux.
- AdriGrand Maître
Conséquence : une meilleure image de la profession, chez les enseignants eux-mêmes, mieux considérés, mais aussi dans l'opinion publique où nous cesserions d'être des ploucs la preuve, ils touchent un salaire de misère...
Ca coûte, c'est sûr, mais c'est un investissement sur le long terme.
Et puis il faut arrêter d'entasser des élèves dans les classes en poussant pour refermer la porte et cacher la misère des situations qui ne sont pas prises en compte ou pas décemment : handicaps, difficultés, manque de travail, irrespect...
Pour les mutations, revenir à un mouvement à un seul tour donnerait une meilleure fluidité, arrêter de supprimer des postes à tout va, de faire passer les contractuel·les devant les titulaires également.
- TangledingGrand Maître
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- User17557Niveau 5
slylan a écrit:Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Dans la sixième puissance économique du monde, ce n'est pas un problème. L'argent se trouve très facilement. D'ailleurs, mieux payer les professeurs permettrait de faire circuler plus d'argent dans l'économie réelle puisque les professeurs ne planquent pas leurs sous dans les paradis fiscaux.
La dette publique est déjà importante, et les impôts également... Donc où prendre l'argent ?
- slylanNiveau 10
Exploser a écrit:slylan a écrit:Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Dans la sixième puissance économique du monde, ce n'est pas un problème. L'argent se trouve très facilement. D'ailleurs, mieux payer les professeurs permettrait de faire circuler plus d'argent dans l'économie réelle puisque les professeurs ne planquent pas leurs sous dans les paradis fiscaux.
La dette publique est déjà importante, et les impôts également... Donc où prendre l'argent ?
On supprime le CICE (ou son équivalent actuel) , la flat tax, le CIR. Il y a plein d'autres possibilités mais celles-ci suffisent amplement à régler le problème.
- JennyMédiateur
On peut, côté éducation, supprimer le SNU aussi. Côté fonction publique, arrêter le recours coûteux aux cabinets de conseil. Hop, quelques milliards de plus.
- CassandrineNiveau 10
- bas-médiévisteNiveau 9
Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
La solution est à chercher en retournant le problème. C'est un cercle vertueux.
Mieux payer les profs, c'est soutenir l'économie française qui repose sur... la consommation.
Ce que l'Etat perd dans un premier temps, il le récupère partiellement ensuite (IR, TVA,...). A plus long terme, c'est encore plus rentable pour l'Etat d'augmenter les profs : si le métier redevient attractif, on recrute de meilleurs profils et la qualité de l'enseignement n'en sera que meilleure.
Ce n'est JAMAIS un problème d'argent, c'est TOUJOURS un problème de volonté politique.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- doubledeckerSage
Exploser a écrit:mgb35 a écrit:En supprimant l'école publique de toutes les zones compliquées et en choisissant les élèves qui y vont !Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Une autre chose est les conditions de travail.
La crise du recrutement est moins sévère dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public. Cette année en maths, tous les postes ont été pourvus pour le privé. Malgré un salaire moins élevé que dans le public.
Est-il possible/facile d'améliorer les conditions de travail du public ? Si oui, comment ?
Sincèrement, à part relancer le débat privé-publique, cette remarque n'a aucun sens.
Cela montre que le problème n'est pas que salarial, puisque les profs du privé gagnent moins et que tous les postes sont pourvus.
Mais je ne sais pas quelle est la solution... Améliorer le système de mutation pour qu'un prof du public ne se retrouve pas muté à l'autre bout de la France ? Revenir à un système plus sélectif pour ne pas avoir en classe des élèves qui perturbent le cours et/ou qui n'ont pas le niveau et s'y ennuient ? Autre ?
Mais dans le privé sous contrat les grilles de rémunération sont les mêmes que pour l’enseignement public.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- A TuinVénérable
Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
Une autre chose est les conditions de travail.
La crise du recrutement est moins sévère dans l'enseignement privé que dans l'enseignement public. Cette année en maths, tous les postes ont été pourvus pour le privé. Malgré un salaire moins élevé que dans le public.
Est-il possible/facile d'améliorer les conditions de travail du public ? Si oui, comment ?
Ne vous inquiétez pas, de l'argent il y en a... Après, tout est question de choix...
- A TuinVénérable
Cassandrine a écrit:De l'argent, on en a trouvé pour faire des milliers de tests aléatoires pour le covid dans les écoles ou pour financer le SNU (qui ne sert à rien) .
Ah oui pour donner le change, il y a toujours des moyens, du temps et de l'argent...
- JennyMédiateur
Je préfère garder notre système de mutations. Si on pouvait juste arrêter de faire passer les contractuels avant les TZR... et éventuellement avoir à nouveau un mouvement à un tour, ça ne serait pas mal.
- User17557Niveau 5
bas-médiéviste a écrit:Exploser a écrit:Un meilleur salaire est une chose, mais où trouver l'argent ?
La solution est à chercher en retournant le problème. C'est un cercle vertueux.
Mieux payer les profs, c'est soutenir l'économie française qui repose sur... la consommation.
Ce que l'Etat perd dans un premier temps, il le récupère partiellement ensuite (IR, TVA,...). A plus long terme, c'est encore plus rentable pour l'Etat d'augmenter les profs : si le métier redevient attractif, on recrute de meilleurs profils et la qualité de l'enseignement n'en sera que meilleure.
Ce n'est JAMAIS un problème d'argent, c'est TOUJOURS un problème de volonté politique.
Bon... J'ai regardé le SNU. Apparemment ça coûte 3 milliards par an, si je ne me suis pas trompé...
J'ai trouvé que la masse salariale des enseignants était d'environ 60 milliards par an (https://www.ifrap.org/education-et-culture/salaire-des-enseignants-ce-quune-augmentation-couterait-vraiment-letat, aucune idée de la qualité de la source).
Donc supprimer le SNU permettrait d'augmenter les enseignants de 5 %. Ce qui est déjà bien...
Cela suffirait-il pour rendre le métier attractif ? De quel pourcentage faudrait-il augmenter les salaires pour rendre le métier d'enseignant attractif ?
Cela suffirait-il à palier les autres problèmes : mutations à l'autre bout de la France, classes difficiles, établissements vétustes, classes surchargées, etc. ?
Personnellement, contrairement à d'autres, je ferais passer l'amélioration des conditions de travail en premier... Mais comme d'autres l'ont souligné, l'amélioration des conditions de travail n'est pas non plus évidente...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Dans la sixième puissance économique du monde, ce n'est pas un problème. L'argent se trouve très facilement. D'ailleurs, mieux payer les professeurs permettrait de faire circuler plus d'argent dans l'économie réelle puisque les professeurs ne planquent pas leurs sous dans les paradis fiscaux.[/quote]
La dette publique est déjà importante, et les impôts également... Donc où prendre l'argent ?[/quote]
Je crois que la réponse est juste au dessus. L'argent est bien là, il y en a bien plus que dans certains pays où les profs sont mieux payés. Il faut s'y" ouvrir" l'esprit et ne pas penser avec les éléments qu'on veut bien nous donner, avec les conclusions qu'on nous rabâche. La dette est d'une importance variable selon son mode de calcul. On ramène la dette a une année de PIB et on nous annonce l'apocalipse pour nos enfants...QUELLE DETTE SE REMBOURSE EN UN AN????. Qui empreinte sur un an???. Ce n'est qu'une présentation des choses destinée à étayer une certaine idéologie. Dans les faits, un titre de dette de la France est remboursé sur 7 ans, et la, si on compare avec le service rendu ( se soigner, être éduqué ets...) Ça devient tout a fait supportable...et puis quoi : il semble que racheter EDF maintenant qu'il va y avoir des investissements a faire ça ne dérange personne ! Voilà une belle entreprise publique qui était rentable et qui redevient publique maintenant qu'il y a des dépenses a faire... faudrait savoir si on veut pas de dette ou si on en veut. Et si on en veut pas il faut pas l'organiser en cédant au privé ce qui rapporte et en prenant ce qui perd.
- JennyMédiateur
Je ne vois pas de solution aux classes difficiles.
On pourrait toujours alléger le temps de travail et faire des classes de 25, mais ça coûte pas moins cher que de nous augmenter. Si en plus, il faut refaire les bâtiments, la facture est lourde.
Pour l'augmentation, 1000 à 1500 euros par mois de plus me semblerait attractif (avec une indemnité de résidence sérieusement revalorisée dans les zones les plus chères). Très clairement, une augmentation réelle permettrait aussi de réduire les temps de trajet dans certaines zones, de prendre moins d'heures supplémentaires voire un temps partiel. Ca améliorerait la qualité de vie de nombreux enseignants. Un allégement des effectifs, par exemple, pourrait être grignoté très facilement.
- Rapport Longuet : les heures supplémentaires des enseignants coûtent un milliard d'euros par an
- Rapport du Sénat sur le métier d'enseignant.
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
- Ce que le rapport sur la concertation propose pour refonder le métier d'enseignant.
- Charge de travail, perception du métier : un rapport instructif de la DEPP sur les enseignants de langues en collège