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- celitianSage
D'après ce que j'ai lu, stages en décalé sur une classe donc toujours des élèves présents.YannProf a écrit:Et si les élèves sont plus en stage, pensez vous qu'on nous laisse sans faire cours pendant ce temps là, comme c'est le cas aujourd'hui ?
A mon avis, ça sent la suppression de postes en masse !
- Pourquoi 3,14159Expert
Mais non, il y a le collège.YannProf a écrit:Et si les élèves sont plus en stage, pensez vous qu'on nous laisse sans faire cours pendant ce temps là, comme c'est le cas aujourd'hui ?
A mon avis, ça sent la suppression de postes en masse !
Il me reste 10 ans de stupidités à avaler.... Parfois j'ai des envies inavouables !
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- MalavitaÉrudit
D'après le communiqué du SNUEP FSU, ce sont les LP qui décideront combien d'heures d'enseignement général les élèves auront...
[url=https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/]
[url=https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/]
- Pourquoi 3,14159Expert
Malavita a écrit:D'après le communiqué du SNUEP FSU, ce sont les LP qui décideront combien d'heures d'enseignement général les élèves auront...
[url=https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/]
Avec aucun moyen, la decision sera vite prise.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Ajonc35Sage
Je ne suis plus en activite et je regarde cela avec beaucoup de colère.
Au MAAF, on a des heures SCA ( suivi, concertation et a?) dont le nombre depend des heures perdues lorsque les eleves sont en stage. Elles nous servent aux visites, au travail sur la lecture des dossiers et à aider les eleves qu'on nous octroie, aux reunions de concertation sur ces stages..... Au Cfa, comme les formateurs ne perdent pas d'heures, ils ont des heures en petits groupes.
Donc plus du tout de suivi, plus du tout d'aide ou des heures devolues, gagner plus.
Autre probleme, si on veut que la progression soit équivalente sans perte d'heures, des stages successifs.
Je pense que ceux qui pensent ce bidule, n'ont jamais vu un eleve, ne savent pas ce qu'est un stage ou pfmp.
Non, la baisse du niveau des eleves où qu'il sout n'est pas de notre faute.
On va vers la mixite sans moyens mais avec de la casse ( eleves, enseignants, formateurs) mais ceux qui cassent ne seront pas inquietés, comme d'habitude.
Au MAAF, on a des heures SCA ( suivi, concertation et a?) dont le nombre depend des heures perdues lorsque les eleves sont en stage. Elles nous servent aux visites, au travail sur la lecture des dossiers et à aider les eleves qu'on nous octroie, aux reunions de concertation sur ces stages..... Au Cfa, comme les formateurs ne perdent pas d'heures, ils ont des heures en petits groupes.
Donc plus du tout de suivi, plus du tout d'aide ou des heures devolues, gagner plus.
Autre probleme, si on veut que la progression soit équivalente sans perte d'heures, des stages successifs.
Je pense que ceux qui pensent ce bidule, n'ont jamais vu un eleve, ne savent pas ce qu'est un stage ou pfmp.
Non, la baisse du niveau des eleves où qu'il sout n'est pas de notre faute.
On va vers la mixite sans moyens mais avec de la casse ( eleves, enseignants, formateurs) mais ceux qui cassent ne seront pas inquietés, comme d'habitude.
- WanakaNiveau 6
Le risque étant annualisation et fin des petites vacances.
Va falloir passer les débutants à 2500 €mini !
Va falloir passer les débutants à 2500 €mini !
- Ajonc35Sage
Après la visite du Président de la République au lycée Tabarly, des syndicats réagissent. Lien.
https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/-ostic_septembre2022
Extrait 1
" il annonce que les volumes disciplinaires dédiés aux enseignements généraux seraient décidés localement"
Extrait 2
Le Président dénonce l'orientation par défaut dans la voie professionnelle allant jusqu'à oser parler de " " mauvaise organisation collective"".
https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/-ostic_septembre2022
Extrait 1
" il annonce que les volumes disciplinaires dédiés aux enseignements généraux seraient décidés localement"
Extrait 2
Le Président dénonce l'orientation par défaut dans la voie professionnelle allant jusqu'à oser parler de " " mauvaise organisation collective"".
- zigmag17Guide spirituel
Pédale d'accélérateur enfoncée jusqu'à ce que ça se fracasse. Ca va vite, très vite. On parle de réforme mise en place dès la rentrée 2023 ( à vérifier).Ajonc35 a écrit:Après la visite du Président de la République au lycée Tabarly, des syndicats réagissent. Lien.
https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/-ostic_septembre2022
Extrait 1
" il annonce que les volumes disciplinaires dédiés aux enseignements généraux seraient décidés localement"
Extrait 2
Le Président dénonce l'orientation par défaut dans la voie professionnelle allant jusqu'à oser parler de " " mauvaise organisation collective"".
Dans ma salle des profs c'est la première fois que les discussions gravitent autour de ce qui pourrait très prochainement nous arriver (téléportation forcée dans le collège d'à côté, annualisation, périodes de stage étalées sur toute l'année mais présence des professeurs obligatoire en classe en continu pour les élèves qui ne sont pas en stage...)
La grève du 29 n'est pas satisfaisante pour nous car pas assez spécifique à ce que nous vivons, que les gens méconnaissent et dont ils ignorent les conséquences, à court ou -très-moyen terme, sur leurs propres enfants en particulier et sur la société en général.
Heure syndicale prévue prochainement, on en saura plus à ce moment-là sur les actions prévues.
(parenthèse : cela dit il est bien temps de se bouger, c'était dans les tuyaux depuis des années, j'en veux pour preuve des discours d'IPR pas très amènes qui nous avaient dit en gros que nous, feignasses de profs, il fallait nous forcer à bosser, surtout en LP où on ne faisait rien et où les périodes de stage des élèves correspondaient plus ou moins à des vacances que nous prenions pour aller nous éclater hors-saison à Ibiza. Ils ont dit exactement cela sauf "Ibiza' ; on peut néanmoins les considérer comme des précurseurs mentalistes )
- Ajonc35Sage
Mediapart et un article sur l'enseignement pro.
Le titre : " Apprentissage contre lycées professionnels : Macron attise la concurrence au service des entreprises"
Extraits
1. " Il y a toujours quelquechose d'étrange à voir un président critiquer le travail de son prédécesseur, surtout quand il s'agit de lui-même".
On parle de la réduction des horaires disciplinaires par exemple.
2". L'enseignement professionnel sous contrat scolaire a déjà connu 9000 suppressions de postes et perdu 100000 élèves ( dont 30000 depuis le début du quinquennat Macron)"
Je ne peux pas mettre le lien, mais vous avez le titre de l'article.
Je constate autour de moi ( ma commune a un campus) que les formations par apprentissage et surtout du supérieur fleurissent. Même avec des coûts de scolarité élèves, pris en charge par l'entreprise, ces Ecoles poursuivent leur expansion au détriment des universités qui ne sont pas suffisamment en phase avec l'entreprise, si on écoute les médias, les politiques, les chefs d'entreprise. Ce qui se passe en lycée pro, c'est la même chose. Et pourtant universités et lycées pro en ont formé des gens bien.
Le titre : " Apprentissage contre lycées professionnels : Macron attise la concurrence au service des entreprises"
Extraits
1. " Il y a toujours quelquechose d'étrange à voir un président critiquer le travail de son prédécesseur, surtout quand il s'agit de lui-même".
On parle de la réduction des horaires disciplinaires par exemple.
2". L'enseignement professionnel sous contrat scolaire a déjà connu 9000 suppressions de postes et perdu 100000 élèves ( dont 30000 depuis le début du quinquennat Macron)"
Je ne peux pas mettre le lien, mais vous avez le titre de l'article.
Je constate autour de moi ( ma commune a un campus) que les formations par apprentissage et surtout du supérieur fleurissent. Même avec des coûts de scolarité élèves, pris en charge par l'entreprise, ces Ecoles poursuivent leur expansion au détriment des universités qui ne sont pas suffisamment en phase avec l'entreprise, si on écoute les médias, les politiques, les chefs d'entreprise. Ce qui se passe en lycée pro, c'est la même chose. Et pourtant universités et lycées pro en ont formé des gens bien.
- JacqGuide spirituel
Wanaka a écrit:Le risque étant annualisation et fin des petites vacances.
Va falloir passer les débutants à 2500 €mini !
Fin évoquée clairement par une inspectrice d'ASSP. Jusque là on ne pouvait pas car il fallait que la direction soit présente. Exit. Jusque là on ne pouvait pas car les agents n'étaient pas présents. Exit peut-être ! Enfin, il faut tout de même quelqu'un pour ouvrir le lycée, pour assurer un minimum de sécurité ? Attention, certaines régions, dont la mienne, évoquent souvent de revenir sur les horaires annualisés des agents, les passer à 35h réelles et étendre leurs semaines de travail. Un serpent de mer depuis longtemps.
zigmag17 a écrit:Pédale d'accélérateur enfoncée jusqu'à ce que ça se fracasse. Ca va vite, très vite. On parle de réforme mise en place dès la rentrée 2023 ( à vérifier).Ajonc35 a écrit:Après la visite du Président de la République au lycée Tabarly, des syndicats réagissent. Lien.
https://snuep.fr/ensemble-stoppons-le-projet-de-reforme-des-lycees-professionnels/actualite/-ostic_septembre2022
Extrait 1
" il annonce que les volumes disciplinaires dédiés aux enseignements généraux seraient décidés localement"
Extrait 2
Le Président dénonce l'orientation par défaut dans la voie professionnelle allant jusqu'à oser parler de " " mauvaise organisation collective"".
Dans ma salle des profs c'est la première fois que les discussions gravitent autour de ce qui pourrait très prochainement nous arriver (téléportation forcée dans le collège d'à côté, annualisation, périodes de stage étalées sur toute l'année mais présence des professeurs obligatoire en classe en continu pour les élèves qui ne sont pas en stage...)
La grève du 29 n'est pas satisfaisante pour nous car pas assez spécifique à ce que nous vivons, que les gens méconnaissent et dont ils ignorent les conséquences, à court ou -très-moyen terme, sur leurs propres enfants en particulier et sur la société en général.
Heure syndicale prévue prochainement, on en saura plus à ce moment-là sur les actions prévues.
(parenthèse : cela dit il est bien temps de se bouger, c'était dans les tuyaux depuis des années, j'en veux pour preuve des discours d'IPR pas très amènes qui nous avaient dit en gros que nous, feignasses de profs, il fallait nous forcer à bosser, surtout en LP où on ne faisait rien et où les périodes de stage des élèves correspondaient plus ou moins à des vacances que nous prenions pour aller nous éclater hors-saison à Ibiza. Ils ont dit exactement cela sauf "Ibiza' ; on peut néanmoins les considérer comme des précurseurs mentalistes )
Dans mon établissement on (le proviseur) nous a présenté cette réforme comme un moyen pour E. Macron de lutter :
- 1 contre le décrochage scolaire, qui serait pour les 2/3 dans l'enseignement professionnel !
- 2 contre la concurrence de l'alternance, donc pour sauver les LP !
- 3 notre CDE a même eu le culot de nous dire que l'on voyait la réussite de la réforme Blanquer puisque le taux de chômage baissait.
- 4 supprimer les filières non insérantes, sous entendu, services, GA, voire Commerce. Ah oui, non insérantes ?
- 5 orientation subie et non apprentissage car les élèves n'ont pas trouvé d'employeur.
Je commence par le point 2 : à mourir de rire comme argumentation quand on sait que tout est fait pour favoriser l'apprentissage.depuis Sarko, même sous Hollande et pire encore sous Macron 1 !
Le point 3 est aussi à crever de rire puisque les premiers élèves à avoir passé le bac ne sont même pas revenus de vacances. En plus l'essentiel de la hausse de l'apprentissage se fait pour des adultes et non pas pour des élèves sortant de troisième ! Par contre notre proviseur annonce aussi que la baisse des résultats au bac cette année serait le fait du COVID, trois ans, ça correspondant. Mais trois ans c'est aussi la réforme Blanquer.... Hein ?
Sur le décrochage. C'est fort de café. D'abord notre proviseur nous annonce que les 2/3 des décrocheurs sont en "enseignement professionnel". Faux : ils sont dans la "Voie professionnelle", incluant les diverses formes d'apprentissage. Vous avez dû lire la propagande (je précise que ce terme, à l'origine n'est pas négatif) des syndicats. 13% de décrocheurs en LP, 30 % en apprentissage. Donc dire que l'on va augmenter les périodes de stage sur le modèle de l'apprentissage pour lutter contre le décrochage est, de l'ignorance, ou du mensonge, en tout cas de la manipulation.
Oui, par contre les élèves décrocheurs sont plus nombreux en LP qu'en apprentissage. Logique. 13% de décrocheurs de 28% d'une classe d'âge en sortant de 3e (chiffres de 2019) c'est plus important que 30% de 5.1% des élèves sortant de troisième et entrant en apprentissage.
Mais la réalité c'est que le LP accueille tout simplement l'écrasante majorité des élèves en situation de décrochage depuis le collège ou même avant. La réalité c'est que le LP permet de raccrocher ces élèves. Or Macron semble considérer que c'est le LP qui est responsable du décrochage alors qu'il est solution pour raccrocher les élèves, bien plus que l'alternance (les chiffres sont là).
Filières non insérantes ? Les chiffres du taux d'emploi à 4 mois en 2019 sont effectivement plus faibles pour les bac de service.... mais elles sont plus faibles au niveau bac tout simplement parce que ces filières amènent plus à une poursuite d'études. Si nous prenons le taux d'insertion après le BTS les sections services sont proches, égales, voire supérieures aux sections production !
Une fois de plus l'argument est faux, mensonger !
Orientation subie. C'est une nouveauté ?
En supprimant des heures d'enseignement l'orientation sera encore plus subie car certains élèves-parents qui venaient en LP viennent aussi car il y a des cours ! Les situations sont évidemment très différentes selon les établissement, les régions, les quartiers même, mais généraliser tout le monde en fonction des élèves les moins scolaires, c'est une erreur qui ne se justifie que par la volonté du gouvernement de saigner encore les postes en LP.
Dans mon lycée nous (avant mon arrivée) ouvert une section (certes rare et très demandée) alors que dans la même rue il y avait une formation privée par alternance qui faisait le plein (la seule du département). C'est simple, nous avons 32 élèves, section au taquet, dans la formation privée ils n'ont plus que 7 élèves (j'ai fait passer les oraux de terminale l'année dernière et à ma grande surprise il n'y avait personne... ils ne recrutent plus). Donc, outre le fait que notre formation est gratuite, les gamins ne cherchent pas absolument l'apprentissage ! Certains parents sont même rassurés par la formation initiale !
J'arrête pour terminer sur un point dans mon établissement et dans mon département.
Les élèves ne sont pas pour une augmentation des périodes de PFMP. La "gratification" ils ne sont pas contre (ben non) mais plus de stages, non. En plus ils sont très bien conscients qu'ils sont parfois encadrés en stage par des tuteurs qui n'ont même pas leur niveau de qualification ! En plus, pardonnez-moi, mais ranger des chaussettes dans les rayons d'une foire-fouille pendant quatre semaines c'est déjà long, alors pendant six semaines !
AG départementale de mon syndicat. Jamais nous n'avons vu autant de monde, y compris une section syndicale qui vient de se créer dans le lycée privé conventionné de ma ville (du jamais vu !).
Nous en sommes déjà à deux heures syndicales, dans mon établissement et la troisième est programmée pour la rentrée. Nos heures syndicales font le plein, plus que d'habitude et la grève risque d'être plus forte la semaine prochaine que jamais (des collègues jamais grévistes, y compris du pro, vont se déclarer grévistes, même si ce n'est qu'une fois). Les heures syndicales des établissements proches font plutôt le plein aussi.
La question qui se pose est de durer : on ne peut pas faire grève constamment, les finances sont les finances...
Vous pouvez déposer des heures syndicales une fois par mois ouvrable (pas attendre un mois, une fois par mois et par personne). Mais cette année il y a les élections professionnelles or, en période d'élections, six semaines avant, nous pouvons déposer une heure syndicale en plus des heures mensuelles (motif : préparer les élections). Il ne faut donc pas se gêner pour le faire. Nous avons déposé notre heure pour novembre, nous allons le faire pour décembre plus une autre pour motif électoral.
Bon courage à tous en ces heures funestes.*
EDIT : pour ce qui est du ministre qui critique la réforme du ministre de la même majorité on a vu mieux : Blanquer qui critique le bac pro trois ans alors que c'est lui qui l'a mis en place !
- Ajonc35Sage
Jacq, le retour! Ah si tu pouvais être lu par notre Président et tous ceux qui le suivent le doigt sur la couture du pantalon.
De la communication pour discréditer un système que lui et ses prédécesseurs ont dévalorisé. Et personne pour relever ses mensonges. J'ai appris, sans faire l'ENA que l'on faisait dire ce qu'on voulait aux chiffres. C'est parfois une question de présentation graphique, parfois de la rhétorique. Moi je crois au coup de marteau, plus on assène fort, plus on donne de coups sur le clou déjà bien enfoncé, plus les gens y croient.
A l'heure actuelle, je n'ai rien entendu , sauf sur ce gorum, qui discrédite la parole jupiterienne.
De la communication pour discréditer un système que lui et ses prédécesseurs ont dévalorisé. Et personne pour relever ses mensonges. J'ai appris, sans faire l'ENA que l'on faisait dire ce qu'on voulait aux chiffres. C'est parfois une question de présentation graphique, parfois de la rhétorique. Moi je crois au coup de marteau, plus on assène fort, plus on donne de coups sur le clou déjà bien enfoncé, plus les gens y croient.
A l'heure actuelle, je n'ai rien entendu , sauf sur ce gorum, qui discrédite la parole jupiterienne.
- JacqGuide spirituel
Ajonc35 a écrit:Jacq, le retour! Ah si tu pouvais être lu par notre Président et tous ceux qui le suivent le doigt sur la couture du pantalon.
De la communication pour discréditer un système que lui et ses prédécesseurs ont dévalorisé. Et personne pour relever ses mensonges. J'ai appris, sans faire l'ENA que l'on faisait dire ce qu'on voulait aux chiffres. C'est parfois une question de présentation graphique, parfois de la rhétorique. Moi je crois au coup de marteau, plus on assène fort, plus on donne de coups sur le clou déjà bien enfoncé, plus les gens y croient.
A l'heure actuelle, je n'ai rien entendu , sauf sur ce forum, qui discrédite la parole jupiterienne.
C'est à nous de faire parler de nous (une fois de plus je regrette le silence absolu de la France insoumise, de l'ancien secrétaire délégué à l'enseignement professionnel ou ses consorts, y compris anciens profs de LP). Hier un reportage sur l'apprentissage sur France 2 ( https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mardi-11-octobre-2022_5372641.html ) que je n'ai pas encore regardé. Visiblement ils se demandaient si l'argent dépensé était bien ciblé, mais j'attends de voir.
Extrait du Café pédagogique : Des chiffres qui peuvent vous être utiles.
"Ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye sur cette question à Carole Grandjean. Or celle-ci manifeste une hostilité à peine voilée envers le lycée professionnel. Dans un tweet récent elle explique que "les PLP... amènent un lycéen sur 3 jusqu'au diplôme" et que "le lycée professionnel ne joue pas encore pleinement son rôle d'insertion dans l'emploi".
Des propos accusateurs qui semblent peu fondés. En fait le lycée professionnel a un taux d'accès au diplôme de 68% pour le bac pro et 73% pour le Cap, nettement supérieur à l'apprentissage (respectivement 41 % et 59%). Le taux de poursuite d'études est beaucoup plus élevé en LP :46% contre 9% pour l'apprentissage. Le taux de décrochage est 4 fois moins élevé (13% contre 40% [30% en réalité]). Certes le taux d'emploi 2 ans après la sortie d'études est plus élevé pour les apprentis (73% au niveau bac) que pour les lycéens professionnels (53%) mais cela reflète aussi la pré embauche opérée au moment du contrat d'apprentissage (avec ses nombreux biais pas toujours magnifiques...) alors que les lycées professionnels accueillent tout le monde."
Erreur par contre sur ce qui est graissé : c'est 30% de décrochage en apprentissage, les 40% ce sont les ruptures de contrats (qui peuvent être suivies d'un nouveau contrat). Ajout aussi : le taux d'emploi est supérieur ensuite pour les sortants de formation initiale sur la durée et notamment car ils poursuivent plus en supérieur.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/09/07092022Article637981131586313643.aspx
Autre article du Café Péda qui date de l'année (scolaire dernière) :
"La réforme annoncée de la voie professionnelle est mal accueillie. "On vient de réformer la voie professionnelle, souligne Laurence Colin, secrétaire nationale. "Cette année, c'est la première terminale en mode réforme. Analysons d'abord ce qui vient de changer. On vient de faire changer les équipes et on parle déjà de tout modifier. C'est la meilleure façon de décourager les enseignants".
Laisser reposer la pâte
"On attend du prochain ministre de la concertation, de la communication, de la confiance", dit Bruno Bobkiewicz. "Qu'il ne démarre rien de nouveau avant d'avoir fait le bilan de l'existant. Les collègues ont besoin de laisser reposer la pâte. On n'est pas obligé de réformer tout le temps". "
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/05/18052022Article637884531226611364.aspx
Conclusion : le SPDEN n'est pas pour.
Il est important de continuer les HIS si vous en avez fait, d'en lancer autrement. Les proviseurs constatent la hausse des HIS cette année et c'est important.
Chez nous la mobilisation sera sans précédent. Il y a tellement d'élèves qui seront sans cours le mardi qu'il est possible que nos internes ne viennent même pas le lundi. Nous avons fait une page contact pour notre département pour que les établissements se coordonnent pour mardi. Des collègues de mon ancien établissement on eu une bonne idée : reportage de la presse écrite avec des anciens élèves de leur établissement pour montrer que, oui, nos élèves sont insérés dans le marché de l'emploi. La démarche est originale.
Certains établissement seront dans mon département très fortement mobilisés (chez nous, répétition, ce sera lycée mort à 95%, dans d'autres établissements aussi) par contre d'autres RIEN (un LP public sans nouvelle sur les quatre, donc le quatrième est privé mais devrait se mobiliser).
J'étais encore en contact avec la FCPE, ce matin, et nous devrions les rencontrer la semaine prochaine.
- JacqGuide spirituel
JT France 2, 11/10/22, 27è minute. (lien dans le message d'avant)
"C'estun énorme succès, on est passé de 438.00 apprentis à 798.000 en cinq ans"...
Les aides financières de l’État sont conséquentes "au point que le cour des comptes dénonce des abus" et "demande à l'Etat d'être plus sélectif".
L'alternance "explose dans l'enseignement supérieur". Bac plus 6, bac plus 3
"La facture devient incontrôlable pour pour l’État".
"Mais cette hausse profite surtout aux plus haut diplômés et non aux populations les plus éloignées de l'emploi".
L'Etat doit payer 8070 euros à l'alternant et 8000 euros à l'entreprise qui accueille un alternant... 16.000 euros ? Une augmentation de 400.000 alternants... Combien de professeurs de LP faudra-t-il en moins pour financer cela ? Alors que le nombre d'alternant en niveau CAP-BAC n'augmente que de 30% celui du largement supérieur de 100% !
Déficit de 5.9 milliards cette année ! Combien de postes de PLP ?
Par contre après arrive la rengaine des centres de formations privés niveau CAP-BAC qui voient leurs subventions baisser... Amusant non ? En gros "il nous faut du pognon"... Marrant, la semaine avant une mobilisation des LP, dont tout le monde se fiche, on vient pleurer pour les centres de formation !
Et de conclure qu'en coiffure on manque de main-d’œuvre... donc il faudrait plus de moyens pour l'alternance... Mais si on manque de main-d’œuvre en coiffure c'est parce qu'ils ne trouvent pas de patrons... Une solution pour cela : la formation initiale qui ne nécessite pas de patron, juste d'un lieu de stage...
Donc : on gaspille pour les grandes entreprises et les diplômés (qui avant étaient en stage non payés), on veut plus pour l'apprentissage CAP-BAC qui n'est pas une solution et dans le même temps on va sacrifier le LP, ses professeurs, ses élèves qui, pourtant, sont la solution.
"C'estun énorme succès, on est passé de 438.00 apprentis à 798.000 en cinq ans"...
Les aides financières de l’État sont conséquentes "au point que le cour des comptes dénonce des abus" et "demande à l'Etat d'être plus sélectif".
L'alternance "explose dans l'enseignement supérieur". Bac plus 6, bac plus 3
"La facture devient incontrôlable pour pour l’État".
"Mais cette hausse profite surtout aux plus haut diplômés et non aux populations les plus éloignées de l'emploi".
L'Etat doit payer 8070 euros à l'alternant et 8000 euros à l'entreprise qui accueille un alternant... 16.000 euros ? Une augmentation de 400.000 alternants... Combien de professeurs de LP faudra-t-il en moins pour financer cela ? Alors que le nombre d'alternant en niveau CAP-BAC n'augmente que de 30% celui du largement supérieur de 100% !
Déficit de 5.9 milliards cette année ! Combien de postes de PLP ?
Par contre après arrive la rengaine des centres de formations privés niveau CAP-BAC qui voient leurs subventions baisser... Amusant non ? En gros "il nous faut du pognon"... Marrant, la semaine avant une mobilisation des LP, dont tout le monde se fiche, on vient pleurer pour les centres de formation !
Et de conclure qu'en coiffure on manque de main-d’œuvre... donc il faudrait plus de moyens pour l'alternance... Mais si on manque de main-d’œuvre en coiffure c'est parce qu'ils ne trouvent pas de patrons... Une solution pour cela : la formation initiale qui ne nécessite pas de patron, juste d'un lieu de stage...
Donc : on gaspille pour les grandes entreprises et les diplômés (qui avant étaient en stage non payés), on veut plus pour l'apprentissage CAP-BAC qui n'est pas une solution et dans le même temps on va sacrifier le LP, ses professeurs, ses élèves qui, pourtant, sont la solution.
- WanakaNiveau 6
En BTS tertiaire ou indus, et çela semble national, le recrutement des étudiants est en chute libre. Un des maillons de l'enseignement professionnel donc. J'y vois pour l'an prochain un passage en demie section, voir des fermetures très nombreuses. Tous ces postes à profil vont "degager" pour faire quoi .. plus de math au lycée, plus de SI non plus, les STI se meurent, et la techno collège est assurée pour partie par des collègues svt ou physique....
Ca va être chaud aussi sur ce niveau, surtout pour les milieux de carrière.
Courage à tous, je vais essayer de mobiliser mes collègues pour la grève du 18, on est dans le même bateau.
Ca va être chaud aussi sur ce niveau, surtout pour les milieux de carrière.
Courage à tous, je vais essayer de mobiliser mes collègues pour la grève du 18, on est dans le même bateau.
- JacqGuide spirituel
Wanaka a écrit:En BTS tertiaire ou indus, et çela semble national, le recrutement des étudiants est en chute libre. Un des maillons de l'enseignement professionnel donc. J'y vois pour l'an prochain un passage en demie section, voir des fermetures très nombreuses. Tous ces postes à profil vont "degager" pour faire quoi .. plus de math au lycée, plus de SI non plus, les STI se meurent, et la techno collège est assurée pour partie par des collègues svt ou physique....
Ca va être chaud aussi sur ce niveau, surtout pour les milieux de carrière.
Courage à tous, je vais essayer de mobiliser mes collègues pour la grève du 18, on est dans le même bateau.
Tu veux dire le recrutement BTS en formation initiale ?
- WanakaNiveau 6
Oui, c'est la berezina en formation initiale, personne ne fait le plein. Indus comme tertiaire, les iprs sont inquiets soit disant..
- WanakaNiveau 6
Oui, c'est la berezina en formation initiale, personne ne fait le plein. Indus comme tertiaire, les iprs sont inquiets soit disant..
- JacqGuide spirituel
Ce soir sur France 2 un nouveau reportage sur l'insertion des jeunes...
On s'inquiète au ministère pour que la machine à propagande soit à ce point en marche (deux reportages en deux jours) ?
On s'inquiète au ministère pour que la machine à propagande soit à ce point en marche (deux reportages en deux jours) ?
- celitianSage
Je trouve anormal de ne pas connaître le nombre des vrais contrats en CDI conclus à la fin du contrat d'apprentissage.
Ici, les entreprises qui prennent nos apprentis BTS reprennent un autre apprenti à la fin des deux ans ou les "encouragent" à poursuivre un apprentissage en licence pro.
Ce serait intéressant que des journalistes travaillent sur ce sujet, je pense que c'est totalement impossible que les secteurs avec le plus d'apprentis, comme le secteur bancaire, les gardent tous.
Ici, les entreprises qui prennent nos apprentis BTS reprennent un autre apprenti à la fin des deux ans ou les "encouragent" à poursuivre un apprentissage en licence pro.
Ce serait intéressant que des journalistes travaillent sur ce sujet, je pense que c'est totalement impossible que les secteurs avec le plus d'apprentis, comme le secteur bancaire, les gardent tous.
- celitianSage
Le LP est vraiment maudit avec toutes les grèves annoncées pour mardi.
Pour une fois qu'il y avait une grève spécifique, elle risque d'être totalement éclipsée.
Pour une fois qu'il y avait une grève spécifique, elle risque d'être totalement éclipsée.
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:Le LP est vraiment maudit avec toutes les grèves annoncées pour mardi.
Pour une fois qu'il y avait une grève spécifique, elle risque d'être totalement éclipsée.
Oui, c'est ce que nous nous disions. Et d'ailleurs nous ne comprenons pas non plus que les centrales syndicales fassent cela. A la rigueur on se dit qu'on pourra tracter auprès d'éventuels autres manifestants, mais c'est un coup plutôt vache.
Nous avons tracté ce jour auprès des élèves, on le refait demain et lundi matin.
Si certains veulent notre tract (notre lycée n'est pas mentionné) vous pouvez me le demander en MP.
J'ai vu que la CGT agri appelait à la grève, je vais contacter un de mes collègues du LPA de notre ville pour savoir ce qu'il en sera chez eux.
La FCPE m'a rappelé, il est possible que nous les rencontrions le 18 en fin d'AM.
- Ajonc35Sage
Dans " Liberation", un article auquel je n'ai pas accès et qui s'intitule " Réforme des lycées pro: la place des enfants de 15 ans n'est pas au travail".
Je ne connais donc pas le contenu de l'article, mais 15 ans en cours d'année scolaire, c'est déjà le cas d'autant plus que depuis que les redoublements n'existent plus, les jeunes en cap peuvent entrer en apprentissage. Par contre ma région ne finance pas la seconde pro et dans mon lepa, on accueillait des élèves dont on savait l'envie ( diverses raisons) de devenir apprenti et ce d'autant plus que le cfa a côté avait la même filière.
Si vous avez la main sur l'article, quelques extraits?
On commence enfin à parler, un peu, du lycée pro.
Je ne connais donc pas le contenu de l'article, mais 15 ans en cours d'année scolaire, c'est déjà le cas d'autant plus que depuis que les redoublements n'existent plus, les jeunes en cap peuvent entrer en apprentissage. Par contre ma région ne finance pas la seconde pro et dans mon lepa, on accueillait des élèves dont on savait l'envie ( diverses raisons) de devenir apprenti et ce d'autant plus que le cfa a côté avait la même filière.
Si vous avez la main sur l'article, quelques extraits?
On commence enfin à parler, un peu, du lycée pro.
- Vincent0Je viens de m'inscrire !
L'article en question :
Pour assurer une formation qualifiante à ces élèves issus pour majorité des classes populaires, il faut commencer par rendre les heures d’enseignement qui n’ont cessé d’être retirées aux cours des gouvernements successifs. Des enseignants appellent à manifester le 18 octobre partout en France.
«Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre / Qui produit la richesse en créant la misère / Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil !», Victor Hugo, Melancholia, Les Contemplations, 1856.
C’est un temps que l’on pensait révolu, celui où les enfants s’épuisaient à l’usine. C’est un temps où, dans les années qui suivirent, on avait la volonté ambitieuse de penser la formation de ces jeunes issus de milieux modestes comme un enseignement global, performant dans les gestes professionnels, exigeant dans la construction des savoirs généraux et de la citoyenneté.
Aujourd’hui, le lycée professionnel c’est un peu plus de 600 000 élèves. Soixante-douze pour cent des élèves en baccalauréat professionnel sont des enfants d’ouvriers, d’employés, d’inactifs et de retraités (1). Autant dire que, même si l’école reproduit et amplifie les inégalités sociales, elle reste, pour ces élèves des classes populaires, un outil indispensable pour espérer un avenir meilleur. Et c’est parce que le lycée professionnel scolarise ces enfants-là et que les «premiers de cordée» n’envisagent pas un seul instant d’y mettre leur progéniture, qu’il est aujourd’hui attaqué. Au nom de la sacro-sainte «valorisation de la voie professionnelle», les gouvernements successifs n’ont fait que démanteler, en réalité, des acquis durement gagnés.
C’est la «stratégie du choc»
Déjà, en 2007, le président Sarkozy réduisait d’un an le cycle conduisant à l’obtention du baccalauréat professionnel, passant de quatre à trois ans. Les résultats ont été immédiats : des élèves trop jeunes sont arrivés dans nos classes, des centaines d’heures d’enseignement ont été supprimées, les plus faibles ont décroché, et leur formation a été moins qualifiante. Ce fut la première rupture avec cette école de la deuxième chance. D’autres allaient suivre. En 2014, c’est le gouvernement Hollande qui, dans l’indifférence générale, supprime le label ZEP, entraînant une baisse des moyens et une hausse des effectifs au sein des classes. On arrêtait de donner plus à ceux qui avaient le moins. En 2018, avec la réforme Blanquer, ce sont des centaines d’heures d’enseignement général que l’on retire (encore) aux élèves ; le BEP, parfois le seul diplôme de ces élèves en difficulté, disparaît ; le statut d’enseignant est contesté ; des centaines de postes d’enseignants sont supprimés. Aujourd’hui, le président Macron plante le dernier clou dans le couvercle du cercueil. Toujours plus vite, toujours plus fort, il place l’enseignement professionnel sous l’égide de deux ministères, celui de l’Education nationale et celui du Travail.
Quel sens donner à ce choix ? C’est assez limpide. La formation des enfants de «ceux qui ne sont rien» sera désormais soumise aux besoins économiques des entreprises. C’est la «stratégie du choc» pour balayer cent ans d’histoire de l’enseignement professionnel. Il s’agit de fermer les formations prétendument «non insérantes» et d’instaurer des formations réduites aux débouchés locaux et immédiats. C’est déscolariser davantage en diminuant toujours plus le nombre d’heures d’enseignement au profit du temps passé dans l’entreprise. C’est réduire la possibilité d’orientation de nos élèves déjà entravée par Parcoursup. C’est assumer d’envoyer des enfants de 15 ans au travail alors que leur place est à l’école. Travail qui, comme dirait Hugo, «tue, œuvre insensée / La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée».
C’est l’inverse qu’il faut faire
Le président Macron s’appuierait sur le «bon sens». Aller en entreprise formerait des travailleurs plus compétents. Alors que les termes de «mobilité», «flexibilité», «adaptabilité», «polyvalence» sont dans toutes les bouches de «ceux qui réussissent», on réduirait la formation de ces futurs travailleuses et travailleurs à un long stage en entreprise ? On les priverait d’une formation conséquente et globale en termes de savoirs, de compétences, de savoir-être ? Il faut vraiment n’avoir jamais porté des marmites de cantines scolaires, tiré du câble électrique sur les chantiers par n’importe quel temps, vidé les fosses septiques ou changé les couches des personnes âgées pour penser que le travail en entreprise peut être préférable à la formation professionnelle scolaire.
C’est exactement l’inverse qu’il faut faire. Pour assurer une formation qualifiante à nos élèves et leur permettre de trouver toute leur place dans l’entreprise et la société, pour leur assurer la possibilité d’une évolution de carrière, il faut augmenter la formation en milieu scolaire et rendre les heures d’enseignement qui leur ont été retirées. Dans les lycées professionnels, tous les élèves sont accueillis sans discrimination, la réussite aux examens en formation initiale est meilleure (2), les poursuites d’études sont plus nombreuses (3), le taux de décrochage est moins élevé (4). Bref, sur le long terme, nos élèves s’insèrent mieux dans la vie professionnelle et citoyenne.
Aux plus vieux, la réforme des retraites ; aux enfants des classes populaires, le travail dès 15 ans ! Qu’en est-il de la «République de l’égalité des chances» d’Elisabeth Borne martelée dans son discours de politique générale ? Il faut être à la hauteur de ce qui se joue aujourd’hui. C’est cela que, nous, enseignantes, enseignants, parents d’élèves, citoyennes et citoyens, devons aux lycéennes et lycéens de l’enseignement professionnel. C’est pour cela que nous manifesterons le 18 octobre et que nous appelons à constituer des collectifs de défense des lycées professionnels partout en France.
(1) Rapport repère et référence statistique, 2022.
(2) Taux d’accès au diplôme de 68 % pour le bac pro et 73 % pour le CAP, contre respectivement 41 % et 59 % en apprentissage.
(3) 46 % contre 9 % pour l’apprentissage.
(4) 13 % contre 30 %.
Signataires : Emmanuel Arvois, Matthieu Brabant, Valérie Durey, Emmanuelle Johsua et Myriam Martin, enseignant.es de lycée professionnel, syndicalistes.
- Ajonc35Sage
Merci Vincent0. Un article excellentissime! Ceux qui ont écrit savent de quoi ils parlent et ont eu la chance de pouvoir l'éditer dans " Libé". Merci à eux. Tout est dit. A la fois sur les réformes et sur ceux qu'elles touchent, ces " gens de rien".
- JacqGuide spirituel
L'un des arguments de la Macronie et de leurs relais (certains PERDIR) est que le décrochage et plus important en LP.
Autre article :
Décrochage. L’échec scolaire en hausse depuis le début de la crise
La rédaction
15 octobre 2021 - 16:04
Un jeune sur cinq âgé, soit près de 1,3 millions des 16 à 25 ans, se déclare en difficulté scolaire, en France, en 2021. Un sentiment d’échec aggravé par la crise sanitaire et qui croit avec la représentation d’un monde où l’insertion est de plus en plus difficile.
« Près d’un jeune sur cinq se déclare en difficulté scolaire en France, [...] révèle le second baromètre de l’éducation des jeunes en France, un sondage réalisé par Opinion Way pour les Apprentis d’Auteuil. [...]
Les facteurs du décrochage
Selon 69 % des jeunes interrogés, le contexte familial compliqué serait la première cause de décrochage et d’échec scolaire. Notamment dans les cas d’un manque d’implication des parents dans leur études où de parents qui ne leur donnent pas suffisamment confiance. Par ailleurs, 43 % des jeunes considèrent que le système, en ne valorisant pas leurs talents et compétence, n’est pas adapté à leur besoins. Enfin, 54 % d’entre eux témoignent avoir déjà subi des violences (verbales, morales, sexuelles ou physiques) à l’école. Une proportion qui grimpe à 78 % chez les jeunes en difficulté scolaire.
Source : https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/decrochage-echec-scolaire-en-hausse-depuis-le-debut-de-la-crise-132438/
La raison du décrochage scolaire est totalement extérieure au LP, par contre l'essentiel des décrocheurs se retrouvent de fait en LP, mais le décrochage est largement antérieur. Pire même, le LP est en réalité le moyen de raccrocher ces élèves (seulement 13% de décrocheurs), l'apprentissage aussi mais dans une moindre mesure puisque 30% de décrocheurs.
Les deux systèmes sont complémentaires et ont leurs atouts, vouloir les calquer les uns sur les autres n'est pas une bonne solution et encore moins un moyen de "guérison", il s'agit juste de supprimer des postes de PLP.
Autre article :
Décrochage. L’échec scolaire en hausse depuis le début de la crise
La rédaction
15 octobre 2021 - 16:04
Un jeune sur cinq âgé, soit près de 1,3 millions des 16 à 25 ans, se déclare en difficulté scolaire, en France, en 2021. Un sentiment d’échec aggravé par la crise sanitaire et qui croit avec la représentation d’un monde où l’insertion est de plus en plus difficile.
« Près d’un jeune sur cinq se déclare en difficulté scolaire en France, [...] révèle le second baromètre de l’éducation des jeunes en France, un sondage réalisé par Opinion Way pour les Apprentis d’Auteuil. [...]
Les facteurs du décrochage
Selon 69 % des jeunes interrogés, le contexte familial compliqué serait la première cause de décrochage et d’échec scolaire. Notamment dans les cas d’un manque d’implication des parents dans leur études où de parents qui ne leur donnent pas suffisamment confiance. Par ailleurs, 43 % des jeunes considèrent que le système, en ne valorisant pas leurs talents et compétence, n’est pas adapté à leur besoins. Enfin, 54 % d’entre eux témoignent avoir déjà subi des violences (verbales, morales, sexuelles ou physiques) à l’école. Une proportion qui grimpe à 78 % chez les jeunes en difficulté scolaire.
Source : https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/decrochage-echec-scolaire-en-hausse-depuis-le-debut-de-la-crise-132438/
La raison du décrochage scolaire est totalement extérieure au LP, par contre l'essentiel des décrocheurs se retrouvent de fait en LP, mais le décrochage est largement antérieur. Pire même, le LP est en réalité le moyen de raccrocher ces élèves (seulement 13% de décrocheurs), l'apprentissage aussi mais dans une moindre mesure puisque 30% de décrocheurs.
Les deux systèmes sont complémentaires et ont leurs atouts, vouloir les calquer les uns sur les autres n'est pas une bonne solution et encore moins un moyen de "guérison", il s'agit juste de supprimer des postes de PLP.
- Ajonc35Sage
Tu sais bien Jacq que " lorsque l'on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage". J'ajoute que depuis 5 ans ce que le Président veut, le Président obtient. Il n'y a que le covid qui l'a arrêté et je pense que ça l'a bien énervé. Il y a des ministres mais ils ont certainement une lettre de mission qu'ils doivent respecter, sinon c'est la porte et chez les députés pareil.Jacq a écrit:L'un des arguments de la Macronie et de leurs relais (certains PERDIR) est que le décrochage et plus important en LP.
Autre article :
Décrochage. L’échec scolaire en hausse depuis le début de la crise
La rédaction
15 octobre 2021 - 16:04
Un jeune sur cinq âgé, soit près de 1,3 millions des 16 à 25 ans, se déclare en difficulté scolaire, en France, en 2021. Un sentiment d’échec aggravé par la crise sanitaire et qui croit avec la représentation d’un monde où l’insertion est de plus en plus difficile.
« Près d’un jeune sur cinq se déclare en difficulté scolaire en France, [...] révèle le second baromètre de l’éducation des jeunes en France, un sondage réalisé par Opinion Way pour les Apprentis d’Auteuil. [...]
Les facteurs du décrochage
Selon 69 % des jeunes interrogés, le contexte familial compliqué serait la première cause de décrochage et d’échec scolaire. Notamment dans les cas d’un manque d’implication des parents dans leur études où de parents qui ne leur donnent pas suffisamment confiance. Par ailleurs, 43 % des jeunes considèrent que le système, en ne valorisant pas leurs talents et compétence, n’est pas adapté à leur besoins. Enfin, 54 % d’entre eux témoignent avoir déjà subi des violences (verbales, morales, sexuelles ou physiques) à l’école. Une proportion qui grimpe à 78 % chez les jeunes en difficulté scolaire.
Source : https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/decrochage-echec-scolaire-en-hausse-depuis-le-debut-de-la-crise-132438/
La raison du décrochage scolaire est totalement extérieure au LP, par contre l'essentiel des décrocheurs se retrouvent de fait en LP, mais le décrochage est largement antérieur. Pire même, le LP est en réalité le moyen de raccrocher ces élèves (seulement 13% de décrocheurs), l'apprentissage aussi mais dans une moindre mesure puisque 30% de décrocheurs.
Les deux systèmes sont complémentaires et ont leurs atouts, vouloir les calquer les uns sur les autres n'est pas une bonne solution et encore moins un moyen de "guérison", il s'agit juste de supprimer des postes de PLP.
Il prend les arguments qui l'arrangent, er les assenent partout, ca finira bien par rentrer sauf a allumer des contre- feux tres nombreux et sous diverses formes.
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