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- PaddyHabitué du forum
1 - Non
2 - Non plus
2 - Non plus
- VicomteDeValmontGrand sage
- celitianSage
Rien de la direction qui a même présenté les stats de réussite à notre BTS en mélangeant scolaire et alternance alors qu'il y a une différence très importante à l'avantage des scolaires, et le pire, rien des collègues plp.
- Ajonc35Sage
Dans mon lepa, alors que j'exerçais toujours, on ne peut pas dire communication mais tâtonnements du terrain . Et les enseignants de BTS ont été mis devant le fait accompli.Paddy a écrit:1 - Non
2 - Non plus
Syndicalement aussi, une information quand j'y étais encore.
Le COVID a enterré l'idée pour les cap et bac pro, mais elle revient dans mon lepa, d'autant plus que les lepa autour s'y mettent pour les bac pro ( encore experimental). Notre lepa a du mal à recruter en BTS et les enseignants se réjouissent des apprentis présents sans comprendre qu' un des BTS sous le seuil pour la 3eme année, fermera même si avec les apprentis il est au- dessus. La DGH et leur poste dépend de l'initial. D'ailleurs, une collègue a préféré quitter l'enseignement pour retourner dans le privé, l'adjoint lui ayant fait pressentir une fermeture du BTS ou elle enseignait. Ce qui fait penser à la fermeture d'un autre, ce sont les rénovations qui n'ont pas été faites pour une autre filière.
- JacqGuide spirituel
Chez nous, dans un LP d'une ville voisine, dans un LP d'une académie pas voisine :
Discours de fin de journée de prérentrée indiquant que comme "2/3 des décrocheurs" de l'EN sont issus du LP et que donc il faudra augmenter la longueur des stages d'au moins 50%. Pour lutter contre le décrochage. Les périodes en entreprise, cela permet de lutter contre le décrochage ? Ah bon !
Peut-être... pas dans notre LP.
Discours sur l'échec des élèves de bac pro en études supérieures, donc, il faut augmenter la longueur des stages...
Ah bon ?
Ben il se trouve que l'échec de nos élèves en BTS tient au fait de leur faiblesse dans les matières pro et générales, mais tient de leurs faiblesses disciplinaires. Donc il faut réduire les périodes en classe et augmenter la longueur des stages ? La solution serait donc d'augmenter les périodes en entreprise ?
Le taux d'insertion dans l'emploi est trop faible... donc il faut augmenter la longueur des stages... Bref, tout pour augmenter les périodes de PFMP...
Dernier argument, officiellement celui du proviseur : le gouvernement cherche à préserver le LP face à la concurrence du privé et donc à rapprocher le LP des centres de formation privés qui nous concurrencent... donc il faut augmenter la longueur des stages. Le gouvernement cherche à préserver le LP face aux officine privées qu'il soutient ouvertement depuis le début ? Ah bon ?
L'allongement des périodes de PFMP se ferait officiellement sans toucher aux horaires des matières générales... Mon œil ! Et même si c'était le cas, quid des matières professionnelles ? Et même sans toucher aux horaires des matières générales, cela ne se ferait-il pas en supprimant les heures débiles de co-animation et de chef-d'oeuvre (qui ont été créées en les retirant des horaires des matières générales et pro, c'est d'ailleurs pourquoi les inspecteurs nous ont clairement indiqué de ne pas tabler nos horaires-postes sur ces heures), donc finalement en supprimant des heures de matières générales.
Nous, avec mes copains du syndicat, attendons les précisions de notre déléguée nationale, mais l'heure syndicale est déjà posée.
On se fait bouffer le cul sans réagir ou pas ?
Discours de fin de journée de prérentrée indiquant que comme "2/3 des décrocheurs" de l'EN sont issus du LP et que donc il faudra augmenter la longueur des stages d'au moins 50%. Pour lutter contre le décrochage. Les périodes en entreprise, cela permet de lutter contre le décrochage ? Ah bon !
Peut-être... pas dans notre LP.
Discours sur l'échec des élèves de bac pro en études supérieures, donc, il faut augmenter la longueur des stages...
Ah bon ?
Ben il se trouve que l'échec de nos élèves en BTS tient au fait de leur faiblesse dans les matières pro et générales, mais tient de leurs faiblesses disciplinaires. Donc il faut réduire les périodes en classe et augmenter la longueur des stages ? La solution serait donc d'augmenter les périodes en entreprise ?
Le taux d'insertion dans l'emploi est trop faible... donc il faut augmenter la longueur des stages... Bref, tout pour augmenter les périodes de PFMP...
Dernier argument, officiellement celui du proviseur : le gouvernement cherche à préserver le LP face à la concurrence du privé et donc à rapprocher le LP des centres de formation privés qui nous concurrencent... donc il faut augmenter la longueur des stages. Le gouvernement cherche à préserver le LP face aux officine privées qu'il soutient ouvertement depuis le début ? Ah bon ?
L'allongement des périodes de PFMP se ferait officiellement sans toucher aux horaires des matières générales... Mon œil ! Et même si c'était le cas, quid des matières professionnelles ? Et même sans toucher aux horaires des matières générales, cela ne se ferait-il pas en supprimant les heures débiles de co-animation et de chef-d'oeuvre (qui ont été créées en les retirant des horaires des matières générales et pro, c'est d'ailleurs pourquoi les inspecteurs nous ont clairement indiqué de ne pas tabler nos horaires-postes sur ces heures), donc finalement en supprimant des heures de matières générales.
Nous, avec mes copains du syndicat, attendons les précisions de notre déléguée nationale, mais l'heure syndicale est déjà posée.
On se fait bouffer le cul sans réagir ou pas ?
- Ajonc35Sage
Tu as raison Jacq sur le chiffre des décrocheurs. Pas dans mon lep tout le temps que j'y étais.
D'ailleurs c'est quoi un decrocheur?
Petite expérience de l'alternance. Mon lep accueille chaque année des élèves issus des MFR et ils sont plus faibles y compris parfois en matières pro ( je pense autrefois aux élèves qui avaient leur BEP en alternance et venaient en FI ensuite). On le savait et vu leur petit nombre on était très attentifs à ce qu'ils accrochent le plus vite possible à nos exigences et au rythme de travail. On n'a pas toujours réussi.
Qu'ils soient plus faibles en matières générales vu qu'ils avaient moins de cours, mais pas en matières pro puisque 1 semaine sur 2 ils étaient entreprise. Quelle entreprise? Quels tuteurs? C'est très hétérogène y compris pour les stages.
J'ai aussi interroge pour l'oral de contrôle des élèves tous publics. C'est un binôme matières générales et pro. Rapidement on savait de quelle structure, les élèves venaient y compris pour la partie pro.
Comme d'habitude, les ministères ne vont pas s'enquérir de notre expérience et nous savons pourquoi.
Je tiens à préciser que toutes les structures ont le mérite d'exister, mais dépouiller la FI car les chiffres parlent. Quelle source?
De plus rajouter une année en bac pro quand ON nous a enlevé une au nom de l'égalité, il y a un plus de 10 ans.
Autre problème, les contrats, dans ma région dont sur deux ans et je vous mal les entreprises que je connais prendre des apprentis sur 3 ans en bac pro puis en BTS. Sans compter l'embouteillage.
De tout cœur avec vous et avec les élèves que vous formez.
Je dors du sujet quoique. Ma fille a une amie qui s'est reconvertie dans la pâtisserie. Elle a trouvé du travail rapidement, les patrons , jeunes, ont visé un peu haut et n'ont oas assez de travail pour deux patissiers ( pourtant des avis trés bons sur leur site) viennent de la licencier. Il faudra aussi gérer cela?
Je rajoute. J'habite une commune qui a créé avec le département, la région, un campus où dans un premier temps, des écoles se sont installés dont 2 publiques post- bac. Les autres sont privées post bac sauf le traditionnel cfa qui a changé de nom car CFa c'est peu attractif. Récemment j'ai vu arrive d'autres cfa liés à des entreprises spécifiques au titre que l'EN ne formait pas assez. Ben, oui les filières ont fermé.
Je pense ainsi aux ajusteurs dont les formations fleurissent il y a 50 ans et qui ont fermé car les entreprises n'embauchaient plus. Aujourd'hui les jeunes d'il y a 50 ans partent à la retraite et les entreprises n'en trouvent plus. A qui la faute ?
Les enseignants pro sont certainement ceux qui souffriront le plus car la formation se fera en entreprise au nom du mieux ( vous savez comme moi que non, d'autres raisons cachées tout comme le bac pro en 3 ans en son temps).
Et tout le monde souffrira y compris les employeurs, mais ce n'est pas leur problème du moins dans l'immédiat. Posons noys la question du pourquoi ils ne prennent plus des bac pro à la sortie ( trop jeunes, pas assez formes. La faute à qui?)
D'ailleurs c'est quoi un decrocheur?
Petite expérience de l'alternance. Mon lep accueille chaque année des élèves issus des MFR et ils sont plus faibles y compris parfois en matières pro ( je pense autrefois aux élèves qui avaient leur BEP en alternance et venaient en FI ensuite). On le savait et vu leur petit nombre on était très attentifs à ce qu'ils accrochent le plus vite possible à nos exigences et au rythme de travail. On n'a pas toujours réussi.
Qu'ils soient plus faibles en matières générales vu qu'ils avaient moins de cours, mais pas en matières pro puisque 1 semaine sur 2 ils étaient entreprise. Quelle entreprise? Quels tuteurs? C'est très hétérogène y compris pour les stages.
J'ai aussi interroge pour l'oral de contrôle des élèves tous publics. C'est un binôme matières générales et pro. Rapidement on savait de quelle structure, les élèves venaient y compris pour la partie pro.
Comme d'habitude, les ministères ne vont pas s'enquérir de notre expérience et nous savons pourquoi.
Je tiens à préciser que toutes les structures ont le mérite d'exister, mais dépouiller la FI car les chiffres parlent. Quelle source?
De plus rajouter une année en bac pro quand ON nous a enlevé une au nom de l'égalité, il y a un plus de 10 ans.
Autre problème, les contrats, dans ma région dont sur deux ans et je vous mal les entreprises que je connais prendre des apprentis sur 3 ans en bac pro puis en BTS. Sans compter l'embouteillage.
De tout cœur avec vous et avec les élèves que vous formez.
Je dors du sujet quoique. Ma fille a une amie qui s'est reconvertie dans la pâtisserie. Elle a trouvé du travail rapidement, les patrons , jeunes, ont visé un peu haut et n'ont oas assez de travail pour deux patissiers ( pourtant des avis trés bons sur leur site) viennent de la licencier. Il faudra aussi gérer cela?
Je rajoute. J'habite une commune qui a créé avec le département, la région, un campus où dans un premier temps, des écoles se sont installés dont 2 publiques post- bac. Les autres sont privées post bac sauf le traditionnel cfa qui a changé de nom car CFa c'est peu attractif. Récemment j'ai vu arrive d'autres cfa liés à des entreprises spécifiques au titre que l'EN ne formait pas assez. Ben, oui les filières ont fermé.
Je pense ainsi aux ajusteurs dont les formations fleurissent il y a 50 ans et qui ont fermé car les entreprises n'embauchaient plus. Aujourd'hui les jeunes d'il y a 50 ans partent à la retraite et les entreprises n'en trouvent plus. A qui la faute ?
Les enseignants pro sont certainement ceux qui souffriront le plus car la formation se fera en entreprise au nom du mieux ( vous savez comme moi que non, d'autres raisons cachées tout comme le bac pro en 3 ans en son temps).
Et tout le monde souffrira y compris les employeurs, mais ce n'est pas leur problème du moins dans l'immédiat. Posons noys la question du pourquoi ils ne prennent plus des bac pro à la sortie ( trop jeunes, pas assez formes. La faute à qui?)
- Ajonc35Sage
Article du "Monde" mais on peut le lire aussi sur le site de "Paris Parlez" ( même texte).
Extrait :
« Il y a urgence à conduire une refonte complète de l’enseignement professionnel » [...]
On y parle de l'enseignement professionnel qui n'atteint pas ses objectifs d'autant plus qu'il concerne davantage les classe "populaires"
[...] "Tant de mots qui sonnent creux lorsque l’on a en tête les réalités quotidiennes de ces établissements dans lesquels 72 % des élèves sont des enfants d’employés, d’ouvriers, d’inactifs ou de chômeurs, où 60 % d’entre eux accumulent au moins un an de retard scolaire (Une histoire engagée de l’enseignement professionnel de 1984 à nos jours, de Daniel Bloch, Editions PUG) et où 86,96 % des élèves du secondaire en situation de handicap sont orientés. L’envie de répondre à une situation économique ne doit en aucun cas nous priver d’un regard lucide sur les parcours et les origines de celles et ceux qui peuplent nos lycées professionnels."
Je n'ai pas la suite, mais il a le mérite de mettre le doigt sur le fait que ceux qui en ont le moins dans la vie sont aussi ceux qui en ont le moins à l'Ecole. Origine sociale, ethnique, étrangère, situation de handicap sans compter tout le reste comme le fait d'habiter un quartier peu favorisé en terme de transports, de culture; de vivre dans un logement trop petit, bruyant voire insalubre. Ce sont des situations que personnellement j'ai peu connues , mais mes élèves étaient rarement enfants de CSP+.
Je ne suis pas abonnée mais pour une fois j'aurais bien aimé, j'aurais voulu voir la suite.
Extrait :
« Il y a urgence à conduire une refonte complète de l’enseignement professionnel » [...]
On y parle de l'enseignement professionnel qui n'atteint pas ses objectifs d'autant plus qu'il concerne davantage les classe "populaires"
[...] "Tant de mots qui sonnent creux lorsque l’on a en tête les réalités quotidiennes de ces établissements dans lesquels 72 % des élèves sont des enfants d’employés, d’ouvriers, d’inactifs ou de chômeurs, où 60 % d’entre eux accumulent au moins un an de retard scolaire (Une histoire engagée de l’enseignement professionnel de 1984 à nos jours, de Daniel Bloch, Editions PUG) et où 86,96 % des élèves du secondaire en situation de handicap sont orientés. L’envie de répondre à une situation économique ne doit en aucun cas nous priver d’un regard lucide sur les parcours et les origines de celles et ceux qui peuplent nos lycées professionnels."
Je n'ai pas la suite, mais il a le mérite de mettre le doigt sur le fait que ceux qui en ont le moins dans la vie sont aussi ceux qui en ont le moins à l'Ecole. Origine sociale, ethnique, étrangère, situation de handicap sans compter tout le reste comme le fait d'habiter un quartier peu favorisé en terme de transports, de culture; de vivre dans un logement trop petit, bruyant voire insalubre. Ce sont des situations que personnellement j'ai peu connues , mais mes élèves étaient rarement enfants de CSP+.
Je ne suis pas abonnée mais pour une fois j'aurais bien aimé, j'aurais voulu voir la suite.
- SisypheHabitué du forum
Dans mon nouveau lycée, le proviseur a lui aussi fait l'éloge de la politique gouvernementale et des durées de stages allongées. Devant 300 profs qui n'ont pas réagi. J'étais stupéfaite. Dans mon ancien lycée, il n'aurait pas pu dire un dixième de ce qu'il a dit. Il aurait été coupé et nous nous serions levés s'il avait persisté. Mais, dans cet établissement, qui est pourtant un lycée polyvalent industriel, je ne perçois aucun discours engagé. C'est déstabilisant pour moi.
- JEMSGrand Maître
on coule, on coule.
Je crois que les collègues ne se rendent pas compte des enjeux, tant au niveau de la qualité de l'enseignement (course contre le temps) que de l'annualisation de notre temps de travail. Nous y allons tout droit. Et que dire de la gratification ? Déjà que nous avons du mal à caser nos jeunes. Le pire est devant nous.
Je crois que les collègues ne se rendent pas compte des enjeux, tant au niveau de la qualité de l'enseignement (course contre le temps) que de l'annualisation de notre temps de travail. Nous y allons tout droit. Et que dire de la gratification ? Déjà que nous avons du mal à caser nos jeunes. Le pire est devant nous.
- Ajonc35Sage
Le pire pour qui? Pour tous, enseignants et formateurs, élèves, chefs d'entreprise.JEMS a écrit: on coule, on coule.
Je crois que les collègues ne se rendent pas compte des enjeux, tant au niveau de la qualité de l'enseignement (course contre le temps) que de l'annualisation de notre temps de travail. Nous y allons tout droit. Et que dire de la gratification ? Déjà que nous avons du mal à caser nos jeunes. Le pire est devant nous.
On va droit vers la fin du lep ( M Ajonc est resté au CET, ça c'est pour vous faire sourire) et donc des enseignants. Par ici, je commence à voir les formations de services à la personne en apprentissage donc si cela atteint d'autres lep, comme celui où j'exercais , avec la réforme il y aura fusion. Dans mon lepa nous avons une formation en initiale ou le recrutement est devenu plus difficile, le même en apprentissage, que va-t- il arriver? Vous le savez. Qui va rester enseigner? Je ne sais pas, mais il y aura de la casse. J'ai tenté, quand je travaillais encore, je sais que d'autres le font toujours et ça ne bouge pas. Personne ne bouge à la surface mais en coulisses, ça se prépare.
Les Directions s'en moquent car ce ne sont pas elles qui devront se débrouiller avec stages, pas stages, renvois ou licenciements. Et ça ce n'est que la partie visible de l'iceberg. A terme je vous bin les entreprises locales vous faire ce que vous devez enseigner ou pas. Pas besoin de programmes. Et exit les matières générales déjà au bourd du gouffre.
Je vois noir, mais j'ai peur d'être dans le vrai.
J'ai toujours travaillé en lep et on y faisait du bon boulot, un boulot qui avait du sens, qui donnait du sens, de la confiance aux élèves à leur famille et cela me rend triste, car il s'agit encore d'un déclassement.
- FaustireNiveau 5
Voilà voilà .....
Dernier article du café pédagogique ....
Article
Après la TVP de 2019 la RVP de 2022 : Faire disparaitre l'enseignement pro en un quinquennat quelle victoire !
Je suis désemparé et amère....
Dernier article du café pédagogique ....
Article
Après la TVP de 2019 la RVP de 2022 : Faire disparaitre l'enseignement pro en un quinquennat quelle victoire !
Je suis désemparé et amère....
- Ajonc35Sage
Voici le lien, pour ceux que ça intéresse.Faustire a écrit:Voilà voilà .....
Dernier article du café pédagogique ....
Article
Après la TVP de 2019 la RVP de 2022 : Faire disparaitre l'enseignement pro en un quinquennat quelle victoire !
Je suis désemparé et amère....
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2022/09/12092022Article637985942506408460.aspx
En effet, cela fait peur. Je tire la sonnete d'alarme depuis plus de 2 ans.
Lire aussi les liens et en particulier le premier. On y voit que Carole Grandjean n'aime pas les LP.
J'ai peur pour vous et les élèves.
Vous comprendrez mieux que PE et PLP puissent enseigner en collège. Pour les premiers, baisse démographique et pour les seconds fin du LP.
- zigmag17Guide spirituel
Cette politique est d'un cynisme absolu. Le "tous les élèves ne partiront pas en stage en même temps", je le comprends implicitement avec l'ajout "dans une même classe". Ce sera l'enseignement à la carte, et nous serons obligés d'assurer les cours ET de suivre les élèves en stage, sans plus aucune période déterminée pour chaque section en même temps.
Quant à la déclaration d'intention " Il faudra donner plus de place à l'enseignement général ", au vu de la casse actuelle orchestrée par les mêmes qui font semblant de vouloir recoller les morceaux, je m'étrangle de rage.
Et encore, je ne commente pas tout.
Quant à la déclaration d'intention " Il faudra donner plus de place à l'enseignement général ", au vu de la casse actuelle orchestrée par les mêmes qui font semblant de vouloir recoller les morceaux, je m'étrangle de rage.
Et encore, je ne commente pas tout.
- InvitéInvité
Et dire que certains sont payés des fortunes pour pondre des trucs pareils qui eux aussi coûtent une fortune !
Il ne faut rien attendre non plus des proviseurs qui ont obligation d'allégeance, donc de trouver cette réforme géniale...
Il ne faut rien attendre non plus des proviseurs qui ont obligation d'allégeance, donc de trouver cette réforme géniale...
- MalavitaÉrudit
Personnellement, je regrette d'avoir lu le café pédagogique... J'espérais encore un peu... car l'espoir fait vivre... Là la fenêtre me fait de l'oeil... Bon en vrai, il faut que je me remue pour préparer le CAPES ou l'agrégation (remarque on peut exercer maintenant dans les collèges et lycées)... Mais ce qui est annoncé en collège n'est pas mieux. Allez demain j'ai le dos ou les cervicales bloqués.
Sinon, il y a grève le 29 mais on sera noyé dans la masse...
Sinon, il y a grève le 29 mais on sera noyé dans la masse...
- zigmag17Guide spirituel
On le voyait venir, on le savait. Cela n'empêche pas que cette précipitation droit dans l'abîme est effrayante.
- Ajonc35Sage
En 40 ans de carrière sans compter celles d'avant où j'étudierai, je n'ai jamais connu une réforme qui aille dans le bon sens. On fait une réforme, ça ne va pas. On en fait donc une autre qui ne va pas non plus. Parfois ce sont des réformes ambitieuses qui ne tiennent pas compte des moyens du terrain, mais le plus souvent ce sont des réformes pour faire des réformes, ou pour copier ce qui se fait ailleurs et dont on pourrait déjà percevoir que le remede est pire que le mal.
Je lis aussi dans l'article l'introduction des apres- midi métiers. Je n'ose même pas me demander sur quels horaires cela va être pris, ni comment cela sera mis en œuvre ( déplacements, rémunérations des professionnels, ou même de leurs déplacements sauf si c'est papa, maman de tel ou intel)
Ils oublient vite nos politiques qu'ils nous bassinnent qu'un jeune aujourd'hui ne fera pas le même métier dans 10 ans ( pas tous, mais mon boulanger est là depuis pas mal d'années, mon plombier aussi et donc j'y crois moyen). Donc il faut pousser les jeunes le plus loin qu'ils peuvent ( selon leurs moyens) afin qu'en cas de pépin, il puisse s'orienter rapidement vers autre chose, et non les enfermer dans une entreprise qu'il ne les formera qu'à ses besoins. On revient à ce qui se faisait avant 1945 et en moins bien.
Discussion avec mon beau-frere imprimeur, ouvrier d'abord puis co- créateur d'une scop. Il est passé par un lycée pro exigeant. Pour lui l'apprentissage c'est mieux sur le court terme, car tu apprends plus vite les bases, mais le lycée pro est meilleur sur le long terme, car il ouvre plus de perspectives. Enfin un professionnel éclairé.
Je lis aussi dans l'article l'introduction des apres- midi métiers. Je n'ose même pas me demander sur quels horaires cela va être pris, ni comment cela sera mis en œuvre ( déplacements, rémunérations des professionnels, ou même de leurs déplacements sauf si c'est papa, maman de tel ou intel)
Ils oublient vite nos politiques qu'ils nous bassinnent qu'un jeune aujourd'hui ne fera pas le même métier dans 10 ans ( pas tous, mais mon boulanger est là depuis pas mal d'années, mon plombier aussi et donc j'y crois moyen). Donc il faut pousser les jeunes le plus loin qu'ils peuvent ( selon leurs moyens) afin qu'en cas de pépin, il puisse s'orienter rapidement vers autre chose, et non les enfermer dans une entreprise qu'il ne les formera qu'à ses besoins. On revient à ce qui se faisait avant 1945 et en moins bien.
Discussion avec mon beau-frere imprimeur, ouvrier d'abord puis co- créateur d'une scop. Il est passé par un lycée pro exigeant. Pour lui l'apprentissage c'est mieux sur le court terme, car tu apprends plus vite les bases, mais le lycée pro est meilleur sur le long terme, car il ouvre plus de perspectives. Enfin un professionnel éclairé.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:En 40 ans de carrière sans compter celles d'avant où j'étudierai, je n'ai jamais connu une réforme qui aille dans le bon sens. On fait une réforme, ça ne va pas. On en fait donc une autre qui ne va pas non plus. Parfois ce sont des réformes ambitieuses qui ne tiennent pas compte des moyens du terrain, mais le plus souvent ce sont des réformes pour faire des réformes, ou pour copier ce qui se fait ailleurs et dont on pourrait déjà percevoir que le remede est pire que le mal.
Je lis aussi dans l'article l'introduction des apres- midi métiers. Je n'ose même pas me demander sur quels horaires cela va être pris, ni comment cela sera mis en œuvre ( déplacements, rémunérations des professionnels, ou même de leurs déplacements sauf si c'est papa, maman de tel ou intel)
Ils oublient vite nos politiques qu'ils nous bassinnent qu'un jeune aujourd'hui ne fera pas le même métier dans 10 ans ( pas tous, mais mon boulanger est là depuis pas mal d'années, mon plombier aussi et donc j'y crois moyen). Donc il faut pousser les jeunes le plus loin qu'ils peuvent ( selon leurs moyens) afin qu'en cas de pépin, il puisse s'orienter rapidement vers autre chose, et non les enfermer dans une entreprise qu'il ne les formera qu'à ses besoins. On revient à ce qui se faisait avant 1945 et en moins bien.
Discussion avec mon beau-frere imprimeur, ouvrier d'abord puis co- créateur d'une scop. Il est passé par un lycée pro exigeant. Pour lui l'apprentissage c'est mieux sur le court terme, car tu apprends plus vite les bases, mais le lycée pro est meilleur sur le long terme, car il ouvre plus de perspectives. Enfin un professionnel éclairé.
Ton beau-frère est dans le vrai. Mais le LP tel qu'il le dépeint et tel que nous l'avons connu il y a longtemps ( les bac pro en 4 ans d'il y a 20 ou 30 ans avaient un sacré bon niveau), disparaît sous nos yeux. Je ne suis pas contre l'apprentissage en soi, mais je répugne absolument à cautionner le misérabilisme intellectuel dans lequel le LP va faire sombrer les élèves. C'est lamentable.
Si j'allais au bout du raisonnement je démissionnerais là tout de suite; manque de courage ou manque de perspectives, pour l'instant je surnage . Mais qu'est-ce que c'est violent.
- Ajonc35Sage
Moi non plus je n'ai rien contre l'apprentissage qui a sauvé bien des élèves en difficulté sociale, familiale ou tout simplement n'aimaient pas l'école. Mais de la à parler d'excellence, alors que le niveau des cap, bac et Bts de nos élèves, étudiants degringole, non pas de leur faute ni de celle des enseignants mais des stupidités qu'on y met, qu'on nous demande. Oui excellence sans doute quand on est apprenti à HEC quoique la aussi le doute car je viens de lire un article pas très sympa sur les grandes écoles.zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:En 40 ans de carrière sans compter celles d'avant où j'étudierai, je n'ai jamais connu une réforme qui aille dans le bon sens. On fait une réforme, ça ne va pas. On en fait donc une autre qui ne va pas non plus. Parfois ce sont des réformes ambitieuses qui ne tiennent pas compte des moyens du terrain, mais le plus souvent ce sont des réformes pour faire des réformes, ou pour copier ce qui se fait ailleurs et dont on pourrait déjà percevoir que le remede est pire que le mal.
Je lis aussi dans l'article l'introduction des apres- midi métiers. Je n'ose même pas me demander sur quels horaires cela va être pris, ni comment cela sera mis en œuvre ( déplacements, rémunérations des professionnels, ou même de leurs déplacements sauf si c'est papa, maman de tel ou intel)
Ils oublient vite nos politiques qu'ils nous bassinnent qu'un jeune aujourd'hui ne fera pas le même métier dans 10 ans ( pas tous, mais mon boulanger est là depuis pas mal d'années, mon plombier aussi et donc j'y crois moyen). Donc il faut pousser les jeunes le plus loin qu'ils peuvent ( selon leurs moyens) afin qu'en cas de pépin, il puisse s'orienter rapidement vers autre chose, et non les enfermer dans une entreprise qu'il ne les formera qu'à ses besoins. On revient à ce qui se faisait avant 1945 et en moins bien.
Discussion avec mon beau-frere imprimeur, ouvrier d'abord puis co- créateur d'une scop. Il est passé par un lycée pro exigeant. Pour lui l'apprentissage c'est mieux sur le court terme, car tu apprends plus vite les bases, mais le lycée pro est meilleur sur le long terme, car il ouvre plus de perspectives. Enfin un professionnel éclairé.
Ton beau-frère est dans le vrai. Mais le LP tel qu'il le dépeint et tel que nous l'avons connu il y a longtemps ( les bac pro en 4 ans d'il y a 20 ou 30 ans avaient un sacré bon niveau), disparaît sous nos yeux. Je ne suis pas contre l'apprentissage en soi, mais je répugne absolument à cautionner le misérabilisme intellectuel dans lequel le LP va faire sombrer les élèves. C'est lamentable.
Si j'allais au bout du raisonnement je démissionnerais là tout de suite; manque de courage ou manque de perspectives, pour l'instant je surnage . Mais qu'est-ce que c'est violent.
J'ai enseigné plus de 40 ans, des " bons" élèves j'en ai eu y compris quand ma pédagogie était hésitante, et pourtant tous n'avaient pas leur diplôme mais ce sont surtout des moins bons que j'ai eus à la fin. (Et pourtant j'ai fair des progrès). Moins bons non, puisque les résultats aux examens sont excellents.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Moi non plus je n'ai rien contre l'apprentissage qui a sauvé bien des élèves en difficulté sociale, familiale ou tout simplement n'aimaient pas l'école. Mais de la à parler d'excellence, alors que le niveau des cap, bac et Bts de nos élèves, étudiants degringole, non pas de leur faute ni de celle des enseignants mais des stupidités qu'on y met, qu'on nous demande. Oui excellence sans doute quand on est apprenti à HEC quoique la aussi le doute car je viens de lire un article pas très sympa sur les grandes écoles.zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:En 40 ans de carrière sans compter celles d'avant où j'étudierai, je n'ai jamais connu une réforme qui aille dans le bon sens. On fait une réforme, ça ne va pas. On en fait donc une autre qui ne va pas non plus. Parfois ce sont des réformes ambitieuses qui ne tiennent pas compte des moyens du terrain, mais le plus souvent ce sont des réformes pour faire des réformes, ou pour copier ce qui se fait ailleurs et dont on pourrait déjà percevoir que le remede est pire que le mal.
Je lis aussi dans l'article l'introduction des apres- midi métiers. Je n'ose même pas me demander sur quels horaires cela va être pris, ni comment cela sera mis en œuvre ( déplacements, rémunérations des professionnels, ou même de leurs déplacements sauf si c'est papa, maman de tel ou intel)
Ils oublient vite nos politiques qu'ils nous bassinnent qu'un jeune aujourd'hui ne fera pas le même métier dans 10 ans ( pas tous, mais mon boulanger est là depuis pas mal d'années, mon plombier aussi et donc j'y crois moyen). Donc il faut pousser les jeunes le plus loin qu'ils peuvent ( selon leurs moyens) afin qu'en cas de pépin, il puisse s'orienter rapidement vers autre chose, et non les enfermer dans une entreprise qu'il ne les formera qu'à ses besoins. On revient à ce qui se faisait avant 1945 et en moins bien.
Discussion avec mon beau-frere imprimeur, ouvrier d'abord puis co- créateur d'une scop. Il est passé par un lycée pro exigeant. Pour lui l'apprentissage c'est mieux sur le court terme, car tu apprends plus vite les bases, mais le lycée pro est meilleur sur le long terme, car il ouvre plus de perspectives. Enfin un professionnel éclairé.
Ton beau-frère est dans le vrai. Mais le LP tel qu'il le dépeint et tel que nous l'avons connu il y a longtemps ( les bac pro en 4 ans d'il y a 20 ou 30 ans avaient un sacré bon niveau), disparaît sous nos yeux. Je ne suis pas contre l'apprentissage en soi, mais je répugne absolument à cautionner le misérabilisme intellectuel dans lequel le LP va faire sombrer les élèves. C'est lamentable.
Si j'allais au bout du raisonnement je démissionnerais là tout de suite; manque de courage ou manque de perspectives, pour l'instant je surnage . Mais qu'est-ce que c'est violent.
J'ai enseigné plus de 40 ans, des " bons" élèves j'en ai eu y compris quand ma pédagogie était hésitante, et pourtant tous n'avaient pas leur diplôme mais ce sont surtout des moins bons que j'ai eus à la fin. (Et pourtant j'ai fair des progrès). Moins bons non, puisque les résultats aux examens sont excellents.
Ah oui! 100% de réussite à l'examen avec pléthore(s) de mentions et on oserait dire que le niveau baisse ???
- JEMSGrand Maître
Qui a un résumé de l'intervention d'aujourd'hui ?
- Ajonc35Sage
En voila un. Je ne sais ce qu'il vaut.JEMS a écrit:Qui a un résumé de l'intervention d'aujourd'hui ?
]https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/vendee-emmanuel-macron-vient-d-arriver-au-lycee-tabarly-des-sables-d-olonne-35c44bc4-334c-11ed-8dd8-fdb9fa809eb1
" Emmanuel Macron vient décliner ses objectifs pour rendre l'enseignement professionnel plus attractif"
- InvitéInvité
Nos élèves deviendront des moutons incultes non formés... Ce qui justifiera la fermeture des lycées pro en formation initiale.
Mais vu la goutte d'eau que représente l'enseignement pro dans l'enseignement, ça passera tout seul dans l'indifférence générale.
Et après on nous demande d'être motivés...
Mais vu la goutte d'eau que représente l'enseignement pro dans l'enseignement, ça passera tout seul dans l'indifférence générale.
Et après on nous demande d'être motivés...
- InvitéInvité
Et si les élèves sont plus en stage, pensez vous qu'on nous laisse sans faire cours pendant ce temps là, comme c'est le cas aujourd'hui ?
A mon avis, ça sent la suppression de postes en masse !
A mon avis, ça sent la suppression de postes en masse !
- celitianSage
D'après ce que j'ai lu, stages en décalé sur une classe donc toujours des élèves présents.YannProf a écrit:Et si les élèves sont plus en stage, pensez vous qu'on nous laisse sans faire cours pendant ce temps là, comme c'est le cas aujourd'hui ?
A mon avis, ça sent la suppression de postes en masse !
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