- poutouNiveau 10
Idem. Pas loin de faire un malaise. Et pourtant je m'hydrate. 40 ans, plutôt en forme. Mais peau très claire, sujette aux coups de soleil, yeux clairs: j'ai toujours énormément craint la chaleur. Nous ne sommes pas tous égaux à ce niveau-là. Même mes affreux 3e pénibles toute l'année ont été choupinous avec moi, me sentant prête à défaillir.
- PonocratesExpert spécialisé
Je ne connais pas le Texas ni le Mexique, mais en Grèce d'après ce que je trouve sur internet, l'école, le collège et le lycée commencent à 8h 15 et se terminent à 14h 15 ou 15h 15 au plus tard. Pour ce qui est des horaires, jusque dans les années 80, ils avaient très logiquement des horaires d'été et d'hiver, et en été pendant les heures les plus chaudes tout était fermé -mais les commerces rouvraient vers 17h, 18h et les administrations pouvaient ouvrir pour certaines dès 7h. Avec la généralisation de l'usage de la climatisation, les horaires se sont européanisés pour les commerces et la plupart font une journée continue, mais les banques par exemples font du 8 h- 14h 30. La poste c'est du 7h 30 -14h et les pharmacie du 8h 14h et 17h30- 20h.valle a écrit:
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes*.
.
Donc, oui, ils bossent, mais ils ne sont pas stupides au point de le faire dans des conditions de chaleur extrême. Pour rappel, la canicule de 2003 a fait près de 20 000 morts en France.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- JennyMédiateur
Mais on travaille le mercredi après-midi en lycée.Bouboule a écrit:Moi je croyais que c'était parce qu'on ne bosse pas le mercredi aprem et qu'il fallait donc le jeudi matin pour installer les étiquettes ;-)
Décaler à lundi effectivement, ce n'était pas possible.
Mais avancer l'épreuve au matin, je ne vois pas où était le problème.
- ElaïnaDevin
valle a écrit:laMiss a écrit:valle a écrit:Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Pourtant, nous étions plusieurs ici même à avoir suivi les consignes basiques (et moins basiques, même) il y a quelques années et à avoir eu des maux de tête violent, des vertiges, des nausées.
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes*..
Si on parlait des milliers de morts sur les chantiers de la coupe du monde au Qatar ? Morts de chaud, pour beaucoup. Et ils n'avaient pas moins de 4 ans ou plus de 65 ans...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- HocamSage
Je trouve tes dernières interventions sur ce sujet particulièrement étranges. Quel intérêt as-tu à nier l'évidence même ? Ce qu'il se passe ailleurs, sous des latitudes où les organismes prennent d'autres habitudes dès le plus jeune âge, où les variations saisonnières ne sont pas nécessairement aussi fortes, où la journée est organisée différemment, n'est pas un argument recevable. Bien sûr qu'il y a énormément de gens ni à l'état de bébé ni à celui de vieillard qui souffrent même au-delà de 30°, sans parler de 35°, même sans avoir de pathologie officiellement reconnue. L'efficacité baisse très nettement au fur et à mesure qu'on dépasse ces seuils (voir ici parmi mille autres exemples). Alors en classe...valle a écrit:laMiss a écrit:valle a écrit:Si on a entre 4 et 65 ans et qu'on suit des consignes basiques (s'hydrater, ne pas rester au soleil, etc.) il n'y a pas de raison qu'il arrive quoi que ce soit.
Pourtant, nous étions plusieurs ici même à avoir suivi les consignes basiques (et moins basiques, même) il y a quelques années et à avoir eu des maux de tête violent, des vertiges, des nausées.
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes*.
- pseudo-intelloSage
Notes arrêtées lundi (il y a 3 jours) chez nous.
On n'est pas en zone rouge, mais il fait chaud l'après-midi, donc chaleur + élèves qui vont venir pour ne rein glander = si les élève ne viennent pas, ça ne changera pas la face du monde.
On n'est pas en zone rouge, mais il fait chaud l'après-midi, donc chaleur + élèves qui vont venir pour ne rein glander = si les élève ne viennent pas, ça ne changera pas la face du monde.
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- henrietteMédiateur
33°C dans ma salle à partir de 11h, avec 90% d'humidité relative et le capteur de CO2 au rouge. J'ai fait des photos, je vais renseigner le registre hygiène et sécurité.
@valle : par curiosité, tu es dans quelle région pour tenir un tel discours ? Je suppose pas dans le sud ni le sud-ouest.
@valle : par curiosité, tu es dans quelle région pour tenir un tel discours ? Je suppose pas dans le sud ni le sud-ouest.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- frecheGrand sage
valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
Cet après midi, entendu sur France Info un avocat en droit du travail dire que les salarié qui travaillaient dans des bureaux avaient le droit d'utiliser leur droit de retrait s'il faisait trop chaud et que leur employeur ne leur fournissait pas une clim, ou une ventilation efficace. Cet après midi, il faisait 29 dans ma classe, ce sera pire demain et je suis au nord de la France.
valle a écrit:
Je n'en sais rien. Il y a des écoles au Texas, au Mexique, en Grèce. Elles ne sont pas forcément climatisées. Il y a des travailleurs qui travaillent dehors (chez toi aussi, non seulement en Grèce). Comment font-ils ? Je répète : si on n'est pas un bébé, une personne âgée ou quelqu'un avec des problèmes de santé spécifiques, la chaleur ne devrait pas poser de problèmes*.
Je connais le Texas, et les vacances d'été commencent mi-mai dans pas mal d'établissements, et toutes les écoles sont climatisées.
- ElyasEsprit sacré
En Espagne, le rythme de travail change quand il y a de fortes chaleurs. Les gens arrêtent de travailler vers 13h-14h. Au Mexique, les écoles sont ouvertes de 8h à 12h30, soit 4h de cours avec une récréation (200 jours de cours, avec des semaines scolaires sur cinq jours, soit 20h par semaine). Donc, leurs enfants travaillent à la fraîche et ne sont pas essorés le soir après 9h dans des établissements qui surchauffent.
Si en période caniculaire, on lissait le temps scolaire en période caniculaire sur uniquement le matin, ça irait peut-être mieux. Là, en l'état, on fait connaître un enfer aux élèves (et aux personnels) que personne d'adulte et ne travaillant pas dans l'EN n'accepterait pour soi (mouarf, j'ai vu un reportage sur la Défense en période caniculaire, on est dans deux dimensions différentes). Alors, les conseils de "faut faire avec", non merci.
Je suis en short et t-shirt aujourd'hui pour faire court alors que d'habitude, je suis en costume. Simple question de survie, je ne supporte pas la chaleur. Donc, je suis toutes les recommandations du gouvernement : vêtement léger, boire 2 litres dans la journée, éviter les zones ensoleillées etc. Je laisserai mes élèves boire et rester à l'ombre. J'ai hésité à mettre mes enfants à l'école aujourd'hui (36° annoncés chez moi). Je serai dans un département rouge, ils resteraient chez leur grand-mère. Là, nous ne sommes pas dans un département rouge, donc mes enfants ont une bouteille d'un litre d'eau dans leurs sacs, des vêtements légers, un chapeau et un brumisateur. Je vais les ramasser à la petite cuillère ce soir.
Si en période caniculaire, on lissait le temps scolaire en période caniculaire sur uniquement le matin, ça irait peut-être mieux. Là, en l'état, on fait connaître un enfer aux élèves (et aux personnels) que personne d'adulte et ne travaillant pas dans l'EN n'accepterait pour soi (mouarf, j'ai vu un reportage sur la Défense en période caniculaire, on est dans deux dimensions différentes). Alors, les conseils de "faut faire avec", non merci.
Je suis en short et t-shirt aujourd'hui pour faire court alors que d'habitude, je suis en costume. Simple question de survie, je ne supporte pas la chaleur. Donc, je suis toutes les recommandations du gouvernement : vêtement léger, boire 2 litres dans la journée, éviter les zones ensoleillées etc. Je laisserai mes élèves boire et rester à l'ombre. J'ai hésité à mettre mes enfants à l'école aujourd'hui (36° annoncés chez moi). Je serai dans un département rouge, ils resteraient chez leur grand-mère. Là, nous ne sommes pas dans un département rouge, donc mes enfants ont une bouteille d'un litre d'eau dans leurs sacs, des vêtements légers, un chapeau et un brumisateur. Je vais les ramasser à la petite cuillère ce soir.
- PointàlaligneExpert
32 dès 8h hier dans les salles...
Nombreux malaises d'élèves, quelques collègues aussi.
Nous ne sommes qu'en zone orange...
Nombreux malaises d'élèves, quelques collègues aussi.
Nous ne sommes qu'en zone orange...
- KrixLNiveau 6
28 toute la nuit...mais je suis rassurée on est classé vert...
- MalavitaÉrudit
Je vous plaint sincèrement. En région parisienne (en tout cas dans mon coin), ça va encore. Il a fait chaud hier après-midi, mais c'est redescendu un peu cette nuit (là, il fait 20°), permettant d'aérer les logements : entre 24 et 26, chez moi hier selon les pièces mais ça grimpe tous les jours et j'ai peur pour ce week-end. J'ai même regretté mon gilet hier soir quand j'ai trouvé un banc au bord de l'eau pour lire. En revanche, il faisait déjà chaud hier matin dans le lycée faute d'aération. Mais les cours étant terminé, cela a peu d'impact.
J'aimerais vous envoyer un peu de fraicheur car je ne sais pas comment vous arrivez à faire cours dans ces conditions. N'oubliez pas de remplir le registre du CHS, puis d'exercer éventuellement un droit de retrait. Il n'est pas normal que les élèves et le personnel doivent rester dans des salles à plus de 30 °.
Bon courage.
J'aimerais vous envoyer un peu de fraicheur car je ne sais pas comment vous arrivez à faire cours dans ces conditions. N'oubliez pas de remplir le registre du CHS, puis d'exercer éventuellement un droit de retrait. Il n'est pas normal que les élèves et le personnel doivent rester dans des salles à plus de 30 °.
Bon courage.
- Dame JouanneÉrudit
Les exemples personnels ne sont pas représentatifs, mais...valle a écrit:Je suppose que bien d'entre vous ne serez pas d'accord avec moi, mais je pense qu'il est normal que rien n'ait été prévu, tout comme je pense qu'il est anormal que des collégiens soient encouragés à ne pas aller en cours demain.
Il y a un épisode caniculaire, certes, mais la vie continue normalement, ce n'est pas comme s'il y avait des chaleurs qui mettraient en danger la santé de qui que ce soit. Il fait chaud, on boit, on transpire, il est plus difficile de se concentrer, c'est tout, rien de grave. Tout le monde continue à travailler, je ne vois pas en quoi les élèves ou les enseignants serions différents.
J'ai fait des courses hier : supermarché et pharmacie climatisés
Les ouvriers du bâtiment pas loin : début de journée très très tôt, arrêt au milieu de la journée Après leurs conditions de travail restent certainement très dures mais ils adaptent les horaires
Discussion avec une amie qui travaille en bureau : elle a la clim
...
Tout le monde continue à travailler mais il faut quand même remarquer que peu de monde se retrouve à 14h de l'après midi entassé avec 30 autres personnes dans une petite salle dont les grandes fenêtres donnent plein sud et s'ouvrent mal et sans clim. Ça c'est l'éducation nationale.
- TivinouDoyen
Bon courage à tous. Ici les nuits sont très fraîches (14°C ce matin à 5 heures, donc 20°C dans la maison). C'est pénible de 15 heures à 21 heures. Je n'ose pas imaginer ce que ça peut donner chez vous.
Je ne sais pas si on peut exercer son droit de retrait, mais effectivement chacun devrait noter la température plusieurs fois par jour et tout faire remonter en CHSCT.
Je ne sais pas si on peut exercer son droit de retrait, mais effectivement chacun devrait noter la température plusieurs fois par jour et tout faire remonter en CHSCT.
- valleExpert spécialisé
Elyas a écrit:En Espagne, le rythme de travail change quand il y a de fortes chaleurs. Les gens arrêtent de travailler vers 13h-14h.
Si en Espagne les cours s'arrêtaient dès que la température atteint les 30º, comme il a été suggéré ici, la moitié de la population n'aurait pas cours de mai à octobre... Pareil pour le travail. Les gens travaillent aussi en été, 40 heures par semaine.
Je ne sais pas, moi je vois une différence entre (je parle en général) "il y a 40º et il reste 5 semaines de cours, voyons ce qu'on peut faire" et "il y a un pic caniculaire avec des températures de plus de 35º un jour, disons aux collégiens qu'ils peuvent rester chez eux, où il fait moins chaud (?) (c-à-d, demandons aux enseignants de garder les autres) et étonnons-nous qu'on n'ai pas décidé de décaler de 6h une épreuve de 4h.
Je ne me prononce pas sur les malaises d'élèves, mais je ne pense pas qu'ils puissent être attribués qu'à la température, sinon la moitié de la population vivrait dans un malaise permanent.
Une édition au cas où : Je suis conscient que la chaleur est vraiment chiante à tel point que ça peut devenir insupportable.
- gnafron2004Grand sage
Bien sûr qu'il doit y avoir des raisons, mais vraiment je ne comprends pas pourquoi mon département n'est pas en zone rouge; pas moins de 20 cette nuit (à la campagne) et 39/40 prévus cet après-midi, soit plus que ce qui est prévu en Charente-maritime, par exemple. Et non, je ne suis pas à quelques kilomètres de la limite, je suis en plein centre du département.
Clairement, une différence notable avec les régions habituellement chaudes (je pense à la Guadeloupe par exemple) c'est la conception des bâtiments: le nôtre est orienté nord/sud...
Par contre, le couloir de l'administration étant l'endroit le plus frais du collège, nous n'avons aucune consigne, aucune aide, aucun matériel ou changement de salle prévus...
Clairement, une différence notable avec les régions habituellement chaudes (je pense à la Guadeloupe par exemple) c'est la conception des bâtiments: le nôtre est orienté nord/sud...
Par contre, le couloir de l'administration étant l'endroit le plus frais du collège, nous n'avons aucune consigne, aucune aide, aucun matériel ou changement de salle prévus...
- DanskaProphète
valle a écrit:Elyas a écrit:En Espagne, le rythme de travail change quand il y a de fortes chaleurs. Les gens arrêtent de travailler vers 13h-14h.
Si en Espagne les cours s'arrêtaient dès que la température atteint les 30º, comme il a été suggéré ici, la moitié de la population n'aurait pas cours de mai à octobre... Pareil pour le travail. Les gens travaillent aussi en été, 40 heures par semaine.
Je ne sais pas, moi je vois une différence entre (je parle en général) "il y a 40º et il reste 5 semaines de cours, voyons ce qu'on peut faire" et "il y a un pic caniculaire avec des températures de plus de 35º un jour, disons aux collégiens qu'ils peuvent rester chez eux, où il fait moins chaud (?) (c-à-d, demandons aux enseignants de garder les autres) et étonnons-nous qu'on n'ai pas décidé de décaler de 6h une épreuve de 4h.
Je ne me prononce pas sur les malaises d'élèves, mais je ne pense pas qu'ils puissent être attribués qu'à la température, sinon la moitié de la population vivrait dans un malaise permanent.
Chez soi on peut prendre une douche, utiliser un brumisateur, fermer tous les volets, faire la sieste pourquoi pas, se dévêtir ou passer des vêtements frais, aller à la piscine, sortir dans le jardin ou dans un parc pour trouver de l'ombre, etc. Ce qui ne donne pas le même ressenti qu'un après-midi avec 30 personnes dans une salle trop petite, généralement mal aérée, mal isolée et mal orientée, où on nous demande en plus de travailler et de réfléchir...
J'apprécie tes interventions d'habitude, mais là, comme Hocam, je ne comprends pas pourquoi tu tiens absolument à dire que la chaleur n'a aucun impact et qu'il faut vivre comme d'habitude.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je pense que c'est le message implicite qu'étudier à l'école est facultatif qui le gêne. Pour des choses importantes comme les chantiers du BTP ou pour l'administratif d'une entreprise on trouve des solutions, c'est-à-dire on paye pour la climatisation ou on réorganise le travail; pour l'éducation, on prive tout simplement les élèves de leur droit à l'éducation et on empêche les enseignants de travailler.
C'est comme quand la vie scolaire te prévient que vendredi prochain, c'est tournoi de volley-ball et que les élèves inscrits pour jouer sont dispensés de cours. Personne ne semble comprendre que travailler avec 80% des élèves pose un problème pédagogique.
Tout cela renvoie à une culture qui soutient qu'on apprend pas grand chose et surtout pas grand chose d'important à l'école et que donc ce n'est pas grave d'empêcher les cours d'avoir lieu. Par contre, que Régis de la compta puisse mettre à jour SAP, ça, c'est serious business, on aligne les euros pour que son bureau ne dépasse pas 21°C.
C'est comme quand la vie scolaire te prévient que vendredi prochain, c'est tournoi de volley-ball et que les élèves inscrits pour jouer sont dispensés de cours. Personne ne semble comprendre que travailler avec 80% des élèves pose un problème pédagogique.
Tout cela renvoie à une culture qui soutient qu'on apprend pas grand chose et surtout pas grand chose d'important à l'école et que donc ce n'est pas grave d'empêcher les cours d'avoir lieu. Par contre, que Régis de la compta puisse mettre à jour SAP, ça, c'est serious business, on aligne les euros pour que son bureau ne dépasse pas 21°C.
- Pontorson50Fidèle du forum
Oui la chaleur au delà de 37° est plus que dangereuse, elle est létale :
https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/06/19/mourir-de-chaud-un-risque-pour-30-de-la-population-mondiale_5147554_1652612.html
Que dans les pays concernés les causes de mortalité, des enfants notamment, soient bien plus importantes ailleurs explique qu'on n'en parle guère : la criminalité et le taux de pollution des grandes villes du Mexique, un des pays en paix les plus violents au monde, rend la mortalité sous chaleur moins inquiétante. Mais il serait hâtif de supposer qu'elle n'existe pas, notamment pour les plus petits.
S'agissant des écoles, un des aspects dont je n'entends pas parler, c'est le retour en cars scolaires à la pointe de chaleur maximale (16/18h), sachant que certains trajets sont longs pour les enfants et les ados en bout de chaîne. Les décaler serait peut-être une solution, encore que la température maximale ce soir surtout avec l'heure d'été, pourrait bien tourner vers les 19 heures, car la colonne d'air chaud à 2000m sera au maximum cette nuit et demain matin.
Enfin la prise en charge en dehors du cours n'est pas simple : 40° à l'ombre, la vigi rouge c'est ça, c'est pour ça qu'à 35 on ouvre tout en alerte orange, - mes élèves ce matin sont vendéens de coeur, en tout bien tout honneur bien sûr! -, on ne doit pas être dehors des heures, point (j'entendais à la radio proposer d'emmener les enfants se promener en forêt! et le trajet pour s'y rendre?), et il faut trouver un lieu inférieur à 40 dans les bâtiments existants ; si seulement un quart des élèves est là ça peut plus se trouver que si toutes les salles sont en service, notamment sous les toits.
Il faut bien entendu maintenir l'accueil, ne serait-ce que parce que certains logements sont pires thermiquement que des salles de classe malgré l'indigence estivale de la plupart de nos locaux).
https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/06/19/mourir-de-chaud-un-risque-pour-30-de-la-population-mondiale_5147554_1652612.html
une équipe américano-britannique de dix-huit chercheurs, dont la plupart travaillent à l’université de Hawaï, a compilé la littérature scientifique documentant les cas de mortalité supplémentaire associée à des vagues de chaleur, entre 1980 et 2014. Elle en a identifié 783, observés dans 164 villes de 36 pays. Parmi eux figurent la canicule de l’été 2003, à l’origine de 70 000 morts excédentaires en Europe, dont environ 20 000 en France, et près de 5 000 à Paris, celle de 2010, à laquelle sont imputés 55 000 décès supplémentaires en Russie, dont près de 11 000 à Moscou, ou celle qui avait frappé Chicago en juillet 1995, responsable de plus de 700 morts.
Que dans les pays concernés les causes de mortalité, des enfants notamment, soient bien plus importantes ailleurs explique qu'on n'en parle guère : la criminalité et le taux de pollution des grandes villes du Mexique, un des pays en paix les plus violents au monde, rend la mortalité sous chaleur moins inquiétante. Mais il serait hâtif de supposer qu'elle n'existe pas, notamment pour les plus petits.
S'agissant des écoles, un des aspects dont je n'entends pas parler, c'est le retour en cars scolaires à la pointe de chaleur maximale (16/18h), sachant que certains trajets sont longs pour les enfants et les ados en bout de chaîne. Les décaler serait peut-être une solution, encore que la température maximale ce soir surtout avec l'heure d'été, pourrait bien tourner vers les 19 heures, car la colonne d'air chaud à 2000m sera au maximum cette nuit et demain matin.
Enfin la prise en charge en dehors du cours n'est pas simple : 40° à l'ombre, la vigi rouge c'est ça, c'est pour ça qu'à 35 on ouvre tout en alerte orange, - mes élèves ce matin sont vendéens de coeur, en tout bien tout honneur bien sûr! -, on ne doit pas être dehors des heures, point (j'entendais à la radio proposer d'emmener les enfants se promener en forêt! et le trajet pour s'y rendre?), et il faut trouver un lieu inférieur à 40 dans les bâtiments existants ; si seulement un quart des élèves est là ça peut plus se trouver que si toutes les salles sont en service, notamment sous les toits.
Il faut bien entendu maintenir l'accueil, ne serait-ce que parce que certains logements sont pires thermiquement que des salles de classe malgré l'indigence estivale de la plupart de nos locaux).
- valleExpert spécialisé
beaverforever a écrit:Je pense que c'est le message implicite qu'étudier à l'école est facultatif qui le gêne. Pour des choses importantes comme les chantiers du BTP ou pour l'administratif d'une entreprise on trouve des solutions, c'est-à-dire on paye pour la climatisation ou on réorganise le travail; pour l'éducation, on prive tout simplement les élèves de leur droit à l'éducation et on empêche les enseignants de travailler.
C'est comme quand la vie scolaire te prévient que vendredi prochain, c'est tournoi de volley-ball et que les élèves inscrits pour jouer sont dispensés de cours. Personne ne semble comprendre que travailler avec 80% des élèves pose un problème pédagogique.
Tout cela renvoie à une culture qui soutient qu'on apprend pas grand chose et surtout pas grand chose d'important à l'école et que donc ce n'est pas grave d'empêcher les cours d'avoir lieu. Par contre, que Régis de la compta puisse mettre à jour SAP, ça, c'est serious business, on aligne les euros pour que son bureau ne dépasse pas 21°C.
J'essaie un dernier message pour m'expliquer -- sachant que bien sûr on n'est pas obligés d'être d'accord :-)
Il y a ce que dit @beaverforever : soit il fait trop chaud et aller à l'école est dangereux ou les conditions ne sont pas réunies, et on ferme, soit ce n'est pas le cas, et on ouvre.
Mais il n'y a vraiment pas que cela. Non, je ne pense pas qu'il faille faire comme si de rien n'était, il est évident qu'on ne va pas s'amuser à se promener sous le soleil à 15h, mais je trouve un peu excessif de faire dériver des situations inconfortables pour en faire des situations intenables.
En fait, le cas qui m'a fait réagir est la demande de décaler l'EAF. Il s'agit de faire composer pendant 4h des élèves de 15-16 ans avec des températures maximales entre 25 et 40 degrés (avec des max de 35-40º dans des départements où des chaleurs sont plus habituelles et où donc, d'après ce qu'on lit ici, les bâtiments évitent les ouvertures vers le sud et les organismes sont préparés pour la chaleur).
La passation de l'examen dans ces conditions ne me paraît pas avoir rien d'insurmontable, vraiment.
Sinon, bon, le froid tue aussi, heureusement qu'on n'a pas d'examens en hiver...
Ça ne veut pas dire que je sois un corps sans âme qui adore regarder des écoliers entassés dans une salle à 38º avec interdiction de jouer avec des pistolets d'eau dans la cour et que j'exige que tous les arbres soient déracinés de toutes les enceintes scolaires et que toutes les fenêtres soient fermées et calfeutrées ; ou que je ne compatisse pas avec les élèves qui ont dû composer à 39º. Je pense juste qu'une température de plus de 30º n'est pas en soi de nature à arrêter le monde.
- DanskaProphète
valle a écrit:
Mais il n'y a vraiment pas que cela. Non, je ne pense pas qu'il faille faire comme si de rien n'était, il est évident qu'on ne va pas s'amuser à se promener sous le soleil à 15h, mais je trouve un peu excessif de faire dériver des situations inconfortables pour en faire des situations intenables.
En fait, le cas qui m'a fait réagir est la demande de décaler l'EAF. Il s'agit de faire composer pendant 4h des élèves de 15-16 ans avec des températures maximales entre 25 et 40 degrés (avec des max de 35-40º dans des départements où des chaleurs sont plus habituelles et où donc, d'après ce qu'on lit ici, les bâtiments évitent les ouvertures vers le sud et les organismes sont préparés pour la chaleur).
La passation de l'examen dans ces conditions ne me paraît pas avoir rien d'insurmontable, vraiment.
Sinon, bon, le froid tue aussi, heureusement qu'on n'a pas d'examens en hiver...
Insurmontable non, la preuve les candidats ont bien composé, mais inconfortable... Et surtout ça n'aurait pas été difficile à éviter : il aurait suffi d'un décalage de quelques heures pour améliorer considérablement les conditions de passation de l'examen.
Quant aux salles en hiver, elles sont chauffées et on peut se couvrir davantage si on a froid... En été en revanche on n'a rien pour se protéger de la chaleur.
- EdithWGrand sage
gnafron2004 a écrit:Bien sûr qu'il doit y avoir des raisons, mais vraiment je ne comprends pas pourquoi mon département n'est pas en zone rouge; pas moins de 20 cette nuit (à la campagne) et 39/40 prévus cet après-midi, soit plus que ce qui est prévu en Charente-maritime, par exemple. Et non, je ne suis pas à quelques kilomètres de la limite, je suis en plein centre du département.
Clairement, une différence notable avec les régions habituellement chaudes (je pense à la Guadeloupe par exemple) c'est la conception des bâtiments: le nôtre est orienté nord/sud...
Par contre, le couloir de l'administration étant l'endroit le plus frais du collège, nous n'avons aucune consigne, aucune aide, aucun matériel ou changement de salle prévus...
C'est très variable et ça dépend aussi de la politique locale et du préfet (plus ou moins prompt à sortir le parapluie). Mon collège est dans un département où le orange est dégainé trèès facilement dès qu'il tombe trois flocons par exemple, alors que celui où j'habite (avec une météo et un relief similaires), est systématiquement en jaune voire vert. Là, aujourd'hui, il faisait 22 à 7h30, à 1000 mètres d'altitude chez moi, et n est en jaune, la canicule nous contourne, tous les départements limitrophes sauf au sud sont orange. Un ami qui bosse au département m'a expliqué qu'étant donné le grand nombre de structures d'accueil du sanitaire et social, le orange était très compliqué à gérer car cela implique des mesures pas évidentes à prendre, de gros frais... Bref. Ce n'est pas uniquement Météo France qui décide.
Le plus énervant dans cette histoire c'est qu'on a quand même eu presque 20 ans depuis 2003 et que rien n'a été fait pour adapter les bâtiments par exemple... ce qui serait une source d'économie à la fois en hiver et en été.
Bon courage à tous et surtout aux élèves et surveillants des épreuves d'aujourd'hui, dont on entend bien peu parler...
- somacNiveau 7
beaverforever a écrit:Je pense que c'est le message implicite qu'étudier à l'école est facultatif qui le gêne. Pour des choses importantes comme les chantiers du BTP ou pour l'administratif d'une entreprise on trouve des solutions, c'est-à-dire on paye pour la climatisation ou on réorganise le travail; pour l'éducation, on prive tout simplement les élèves de leur droit à l'éducation et on empêche les enseignants de travailler.
C'est comme quand la vie scolaire te prévient que vendredi prochain, c'est tournoi de volley-ball et que les élèves inscrits pour jouer sont dispensés de cours. Personne ne semble comprendre que travailler avec 80% des élèves pose un problème pédagogique.
Tout cela renvoie à une culture qui soutient qu'on apprend pas grand chose et surtout pas grand chose d'important à l'école et que donc ce n'est pas grave d'empêcher les cours d'avoir lieu. Par contre, que Régis de la compta puisse mettre à jour SAP, ça, c'est serious business, on aligne les euros pour que son bureau ne dépasse pas 21°C.
Tout à fait d'accord.
Ca fait des années qu'on dit qu'il faut rénover les bâtiments scolaires.
Rien n'est fait malgré le Covid, malgré le réchauffement climatique, malgré la hausse du nombre d'élèves par classe...
Seule "solution" proposée : gardez vos enfants chez vous.
Ce sont des choix de société...
- LaotziSage
Je crois que certains ne se rendent pas compte des températures que l'on atteint désormais en France.
46°C dans le sud il y a trois ans, c'est un record supérieur à celui de nombre de pays d'Afrique subsaharienne. Rome n'a quasiment jamais vu une température supérieure à 40 degrés (le record est à 41 je crois). Tout cela avec un écosystème, à la fois du vivant (faune et flore), des bâtiments, du mode de vie, absolument pas adapté à ces températures.
46°C dans le sud il y a trois ans, c'est un record supérieur à celui de nombre de pays d'Afrique subsaharienne. Rome n'a quasiment jamais vu une température supérieure à 40 degrés (le record est à 41 je crois). Tout cela avec un écosystème, à la fois du vivant (faune et flore), des bâtiments, du mode de vie, absolument pas adapté à ces températures.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- MehitabelVénérable
gnafron2004 a écrit:Bien sûr qu'il doit y avoir des raisons, mais vraiment je ne comprends pas pourquoi mon département n'est pas en zone rouge; pas moins de 20 cette nuit (à la campagne) et 39/40 prévus cet après-midi, soit plus que ce qui est prévu en Charente-maritime, par exemple. Et non, je ne suis pas à quelques kilomètres de la limite, je suis en plein centre du département.
Clairement, une différence notable avec les régions habituellement chaudes (je pense à la Guadeloupe par exemple) c'est la conception des bâtiments: le nôtre est orienté nord/sud...
Par contre, le couloir de l'administration étant l'endroit le plus frais du collège, nous n'avons aucune consigne, aucune aide, aucun matériel ou changement de salle prévus...
Même incompréhension, je suis dans le même département.
Hier mes filles ont été punies au périscolaire car elles s'étaient renversées leur gourde d'eau sur la tête, au fond de la cour de récréation. Il fallait s'asseoir sans bouger, sous le préau, là où il n'y a pas d'air. Soit.
- GalliaNiveau 9
En arrivant dans mon collège ce matin, j'ai découvert que les cours (nous n'avions que les 3° depuis hier à cause de l'accueil des élèves passant le CFG) avaient tous été annulés... L'air est respirable ce matin et j'avoue que cela me fait suer d'être venue pour rien, de perdre encore une heure avec mes élèves vu ce foutu programme... Je me tâte pour leur envoyer mon cours du coup.
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On nous apprend à désapprendre.
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