- HalybelÉrudit
valle a écrit:Je le sais, et c'était volontaire : ça place la discussion dans le champ des expériences individuelles. En tout cas, si je dis que j'enseigne dans le nord de la France il y aura quelqu'un pour me dire que dans le sud ils ont 46º ; si je dis que je travaille dans le sud, quelqu'un pour me dire que c'est normal, que nos organismes sont habitués à la chaleur dès le plus jeune âge et qu'on ne ressent pas les choses de la même façon.henriette a écrit:Et sinon, @valle, tu n'as pas répondu à ma question : tu enseignes dans quelle région ?
(Pour info, je viens de regarder la température : 33º ici, on s'en sort pas mal.)
C'est un peu le cas (l'histoire de reconduire ça à l'expérience personnelle) pour les gens qui me disent que ce ne sont pas 30º, mais 38, chez eux. Je ne connais pas les conditions de travail de tous les enseignants de France ; je maintiens qu'il me paraît franchement excessif d'affirmer que c'était un devoir de l'État que de décaler l'EAF.
Je ne sais pas quoi rajouter. Je suis conscient que la chaleur est horrible, mais j'insiste aussi pour dire qu'elle n'empêche pas en soi la plupart des activités humaines (il y a des limites, bien entendu), ce qui n'empêche qu'il faille prévoir des choses pour améliorer l'habitabilité des bâtiments par temps chaud.
A 39 degré le matériel informatique souffre. D'ailleurs la principale raison qui fait qu'on ne bosse plus au dessus de 35 dans le bâtiment, c'est le matériel. Si tu arrives à rester concentrée 6h d'affilés assis(e)s à 39 degré sans vent alors tu es très forte. Mais ce n'est pas le cas de beaucoup, sans parler de l'âge. De toute façon comme d'habitude on va attendre les drames (malaise, voire mort) pour agir. Parce que oui on peut mourir de chaud je le rappelle.
- EnaecoVénérable
Caspar a écrit:Enaeco a écrit:Ah oui, un modèle inspirant.
Je n'ai jamais dit que c'était un modèle à suivre.
Et ce n'est pas non plus ce que je veux te faire dire.
C'était pour éviter un raccourci "les allemands font mieux que nous".
Oui, ils ont une organisation du système éducatif qui possède d'indéniables avantages sur le notre.
Mais tout n'est pas transposable pour autant chez nous (sans une restructuration assez profonde de notre société). Discussion déjà abordée dans le cadre de la gestion covid
- HalybelÉrudit
J'ajoute que certaines maladies dont l'insuffisance veineuse qui touchent 18 millions de personnes en France sont aggravés par la chaleur avec des conséquences dramatiques. Mais bon comme c'est principalement des femmes, tout le monde s'en fiche.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- CasparProphète
Oui oui, je suis le premier à être fortement agacé par les arguments du type "En Finlande/Allemagne/Italie...on fait comme ça donc pourquoi pas nous?" Type d'argumentation très répandu chez les politiques ainsi que les journalistes et autres experts médiatiques: "La France est le seul pays où...", "Tous nos voisins..."Enaeco a écrit:Caspar a écrit:Enaeco a écrit:Ah oui, un modèle inspirant.
Je n'ai jamais dit que c'était un modèle à suivre.
Et ce n'est pas non plus ce que je veux te faire dire.
C'était pour éviter un raccourci "les allemands font mieux que nous".
Oui, ils ont une organisation du système éducatif qui possède d'indéniables avantages sur le notre.
Mais tout n'est pas transposable pour autant chez nous (sans une restructuration assez profonde de notre société). Discussion déjà abordée dans le cadre de la gestion covid
- User20159Esprit éclairé
Tivinou a écrit:- Jeudi matin, ils scannaient encore les copies de philo;
- Ils auraient probablement dû scanner les copies des EAF tard vendredi soir, ou samedi matin, pour que les collègues puissent corriger dès lundi (si c'est le même bazar que l'an dernier, ils commenceront au mieux mercredi !)
Scanner les copies quelle perte de temps, alors qu'il suffirait d'en filer des paquets aux collègues pour qu'ils aillent corriger chez eux...
- Spoiler:
- Ah oui merdre, il faut absolument éviter que ces salauds de profs ne puissent séquestrer les copies pour pouvoir faire pression
- HalybelÉrudit
Caspar a écrit:Oui oui, je suis le premier à être fortement agacé par les arguments du type "En Finlande/Allemagne/Italie...on fait comme ça donc pourquoi pas nous?" Type d'argumentation très répandu chez les politiques ainsi que les journalistes et autres experts médiatiques: "La France est le seul pays où...", "Tous nos voisins..."Enaeco a écrit:Caspar a écrit:Enaeco a écrit:Ah oui, un modèle inspirant.
Je n'ai jamais dit que c'était un modèle à suivre.
Et ce n'est pas non plus ce que je veux te faire dire.
C'était pour éviter un raccourci "les allemands font mieux que nous".
Oui, ils ont une organisation du système éducatif qui possède d'indéniables avantages sur le notre.
Mais tout n'est pas transposable pour autant chez nous (sans une restructuration assez profonde de notre société). Discussion déjà abordée dans le cadre de la gestion covid
Oui c'est vrai que dire qu'en Espagne les femmes ont droit à des jours de congés sans carence pour règles douloureuses est un scandale sans nom et pas du tout transposable en France à cause de l'histoire profondément sexiste française. En faisant des généralités inverses, c'est finalement pas mieux...
Après si vous cautionnez que des gens meurent de chaud ou mettent en danger leur santé pour la sainte économie alors oui c'est sur c'est complétement irréaliste mais ca n'a rien à voir avec un modèle de société, de tel ou tel pays, mais avec la cupidité.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- EnaecoVénérable
Sans parler de séquestrer, des copies scannées, ça permet d'éviter un aller-retour (parfois pas à côté) à chaque correcteur et gérer rapidement les absences
- maikreeeesseGrand sage
Il y a la température extérieure (par exemple ici 36°à l'ombre) , mais également la température intérieure des bâtiments. Dans mon école il fait 36° dans les classes, comme pratiquement tous les mois de juin/juillet. Inutile d'ouvrir les fenêtres car la chaleur restituée par le bitume est étouffante. A 23 h, il fait encore 27°. 3 ou 4 jours ainsi et tout le monde est rincé, à la limite du malaise. Pourtant nous ne sommes pas en zone rouge.
Notre projet de végétalisation de la cour, applaudi par la municipalité est en stand by car elle n'aurait pas les sous. Il est impossible de faire travailler les élèves évidemment et il nous reste quasiment un mois, 6h par jour.
Notre projet de végétalisation de la cour, applaudi par la municipalité est en stand by car elle n'aurait pas les sous. Il est impossible de faire travailler les élèves évidemment et il nous reste quasiment un mois, 6h par jour.
- TivinouDoyen
C'est ça !Ha@_x a écrit:Tivinou a écrit:- Jeudi matin, ils scannaient encore les copies de philo;
- Ils auraient probablement dû scanner les copies des EAF tard vendredi soir, ou samedi matin, pour que les collègues puissent corriger dès lundi (si c'est le même bazar que l'an dernier, ils commenceront au mieux mercredi !)
Scanner les copies quelle perte de temps, alors qu'il suffirait d'en filer des paquets aux collègues pour qu'ils aillent corriger chez eux...
- Spoiler:
Ah oui merdre, il faut absolument éviter que ces salauds de profs ne puissent séquestrer les copies pour pouvoir faire pression
- User20159Esprit éclairé
Enaeco a écrit:Sans parler de séquestrer, des copies scannées, ça permet d'éviter un aller-retour (parfois pas à côté) à chaque correcteur et gérer rapidement les absences
Blanquer sort de ce corps !
, blague à part les aller-retour, parfois pas à côté, ça peut aussi s'anticiper.
Moi je suis convoqué pour corriger le brevet à l'autre bout de Paris, alors que de nombreux collèges de mon secteur sont centre de correction, cherchez l'erreur...
Et la numérisation des copies, en plus d'être une bêtise, électrico-environnementale, ça doit coûter un pognon de dingue en temps et en personnels. Personne n'a pensé à ça à la cour des comptes ? Nan, ça rassure juste les traumatisés de la dernière grève exams, qui n'était même pas si réussie que ça d'ailleurs, hélas.
- trompettemarineMonarque
Bah...la prochaine étape arrive bientôt. Les élèves tapent directement sur santorin amélioré et on corrige en direct.
- EnaecoVénérable
Ha@_x a écrit: ça doit coûter un pognon de dingue en temps et en personnels. Personne n'a pensé à ça à la cour des comptes ?
Entre l'ancien système avec étiquettes à préparer, imprimer, vérifier, trier par lot et le nouveau avec scan à la chaîne et traitement informatique et correcteurs qui ne se déplacent plus, on y gagne en temps et en argent.
Cette année, le secrétariat du bac (rémunéré) a été réduit de moitié chez nous.
Je doute que la cour des comptes y trouve à redire
Mais je te rejoins, on aurait aussi pu optimiser depuis bien longtemps la répartition des correcteurs
- User20159Esprit éclairé
Enaeco a écrit:Entre l'ancien système avec étiquettes à préparer, imprimer, vérifier, trier par lot et le nouveau avec scan à la chaîne et traitement informatique et correcteurs qui ne se déplacent plus, on y gagne en temps et en argent.
Cette année, le secrétariat du bac (rémunéré) a été réduit de moitié chez nous.
J'ai fait du secrétariat de bac (non rémunéré, j'étais pion), et mis à part l'impression des étiquettes...vérifier quoi ? Trier quoi ? Ah tu veux dire la tâche qui incombe normalement à tout surveillant de salle ? Je ne vois pas en quoi le scan/informatisation à la chaîne est plus rapide, il faut de toute façon anonymiser les copies. Alors oui ça peut se faire informatiquement.
Mais c'est quand même une belle c....rie, d'informatiser un système papier à la base. Et ne viens pas me dire que tu ne connais pas la raison profonde.
Après on s'éloigne du sujet.
- EnaecoVénérable
Chez nous le secrétariat du bac s'occupait de préparer des pochettes pour chaque salle avec dedans les étiquettes correspondant à chaque candidat.
Au retour des copies, ils s'assuraient que tout était ok puis créaient les lots en massicotant pour chaque correcteur qui devait venir les récupérer.
Cette année, pas besoin de gérer des étiquettes, de classer les copies. Il suffit de passer le paquet dans la machine.
Je ne vois pas quoi dire de plus.
Peut-être que le secrétariat de ton etablissement sera plus convaincant que moi...
Dire que ca coute davantage en temps et en personnel m'est assez incompréhensible même si je suis sensible à plusieurs aspects négatifs de la numérisation
Au retour des copies, ils s'assuraient que tout était ok puis créaient les lots en massicotant pour chaque correcteur qui devait venir les récupérer.
Cette année, pas besoin de gérer des étiquettes, de classer les copies. Il suffit de passer le paquet dans la machine.
Je ne vois pas quoi dire de plus.
Peut-être que le secrétariat de ton etablissement sera plus convaincant que moi...
Dire que ca coute davantage en temps et en personnel m'est assez incompréhensible même si je suis sensible à plusieurs aspects négatifs de la numérisation
- CleroliDoyen
Autant rentabiliser le processus jusqu'au bout : un programme informatique qui attribue les notes et plus besoin de correcteurs ni d'IPR pour augmenter les notestrompettemarine a écrit:Bah...la prochaine étape arrive bientôt. Les élèves tapent directement sur santorin amélioré et on corrige en direct.
- User20159Esprit éclairé
Ah non mais les secrétariats d'exams, j'ai vu de tout et du n'importe quoi, ça peut être très variable d'une année à l'autre, d'un étab' à l'autre.
Je ne parle que du brevet, je me rappelle de l'année (dans le 93), où on nous a annoncé, qu'après correction, nous devrions saisir informatiquement les notes nous mêmes sur les pc du secrétariat (bien sûr, le secrétariat était réduit à la portion congrue : 2 pauvres collègues). J'ai bien fait quérir le chef de centre, je lui ai bien mis sous les yeux la convoc' mentionnant correction sur place, mais on rencontre souvent des situations...àlac' dans des conditions atmosphériques pénibles pour les personnels...mais ces derniers, on s'en tamponne,
ça y est je viens de revenir au sujet
Farpaitement ! Et qui attribue les notes au pif ! Voila qui devrait préparer nos futurspauvres, citoyens, à leur avenir, des jobs d'esclaves, puis la queue au tabac pour faire gagner du fric à la fdj, qui n'étant même plus publique, reverse des dividendes aux actionnaires...
Je ne parle que du brevet, je me rappelle de l'année (dans le 93), où on nous a annoncé, qu'après correction, nous devrions saisir informatiquement les notes nous mêmes sur les pc du secrétariat (bien sûr, le secrétariat était réduit à la portion congrue : 2 pauvres collègues). J'ai bien fait quérir le chef de centre, je lui ai bien mis sous les yeux la convoc' mentionnant correction sur place, mais on rencontre souvent des situations...àlac' dans des conditions atmosphériques pénibles pour les personnels...mais ces derniers, on s'en tamponne,
ça y est je viens de revenir au sujet
Cleroli a écrit:Autant rentabiliser le processus jusqu'au bout : un programme informatique qui attribue les notes et plus besoin de correcteurs ni d'IPR pour augmenter les notes
Farpaitement ! Et qui attribue les notes au pif ! Voila qui devrait préparer nos futurs
- CleroliDoyen
Puis attendre qu'on anonymise à nouveau certaines copies parce que les loupés, dans ma matière et dans mon académie, ont été légion ! Nous avions une liste pour communiquer nos anomalies et certains collègues ont renoncé à demander d'anonymiser des copies au bout du 4ème essai de l'établissement d'origine (faut croire que certains ne sont pas doués ou ont un matériel défectueux). Une jolie perte de temps quand on corrige tout en assurant ses cours !Enaeco a écrit:Cette année, pas besoin de gérer des étiquettes, de classer les copies. Il suffit de passer le paquet dans la machine.
- mamieprofExpert spécialisé
Ha@_x a écrit:Enaeco a écrit:Entre l'ancien système avec étiquettes à préparer, imprimer, vérifier, trier par lot et le nouveau avec scan à la chaîne et traitement informatique et correcteurs qui ne se déplacent plus, on y gagne en temps et en argent.
Cette année, le secrétariat du bac (rémunéré) a été réduit de moitié chez nous.
J'ai fait du secrétariat de bac (non rémunéré, j'étais pion), et mis à part l'impression des étiquettes...vérifier quoi ? Trier quoi ? Ah tu veux dire la tâche qui incombe normalement à tout surveillant de salle ? Je ne vois pas en quoi le scan/informatisation à la chaîne est plus rapide, il faut de toute façon anonymiser les copies. Alors oui ça peut se faire informatiquement.
Mais c'est quand même une belle c....rie, d'informatiser un système papier à la base. Et ne viens pas me dire que tu ne connais pas la raison profonde.
Après on s'éloigne du sujet.
vérifier les numéros/nom etc trier les paquets car une salle correspondait à un groupe alphabétique d'élèves de telle série et il fallait les redispatcher dans les différents jurys de différents lycées.
Là c est très pratique (vu du coté secrétariat du bac, pas du coté prof qui corrige sur écran avec Big Brother pas loin...) car Santorin te signale les problèmes (nom/prénom inversés, pagination débile, numéro de candidat débile (genre numéro de sécu ou de téléphone).
il n'y a plus à faire livrer les copies dans les différents centres d'examen ni les récupérer.
Mais c'est très long si on prend le temps bien mettre les feuilles en ordre et de vérifier les scans ensuite. Mais on nous a annoncé 4 ou 5 copies de spé à repasser pour quasiment 350 candidats X 2 spés ce qui est un super résultats alors que plusieurs collègues ont réclamé de nouveaux scans de copies mal/pas anonymisées dans d'autres lycées. L'adjoint qui gère ça est très performant et tous les profs volontaires ont pu passer devant la machine pour comprendre le fonctionnement.
Tout ça pour voir les notes à la hausse partout sans concertation pfff
On s'éloigne du sujet qui concerne même une équipe de direction type Branquignols ! Pas de prime de bac pour eux j'espère !
- MarxouHabitué du forum
valle a écrit:Je le sais, et c'était volontaire : ça place la discussion dans le champ des expériences individuelles. En tout cas, si je dis que j'enseigne dans le nord de la France il y aura quelqu'un pour me dire que dans le sud ils ont 46º ; si je dis que je travaille dans le sud, quelqu'un pour me dire que c'est normal, que nos organismes sont habitués à la chaleur dès le plus jeune âge et qu'on ne ressent pas les choses de la même façon.henriette a écrit:Et sinon, @valle, tu n'as pas répondu à ma question : tu enseignes dans quelle région ?
(Pour info, je viens de regarder la température : 33º ici, on s'en sort pas mal.)
C'est un peu le cas (l'histoire de reconduire ça à l'expérience personnelle) pour les gens qui me disent que ce ne sont pas 30º, mais 38, chez eux. Je ne connais pas les conditions de travail de tous les enseignants de France ; je maintiens qu'il me paraît franchement excessif d'affirmer que c'était un devoir de l'État que de décaler l'EAF.
Je ne sais pas quoi rajouter. Je suis conscient que la chaleur est horrible, mais j'insiste aussi pour dire qu'elle n'empêche pas en soi la plupart des activités humaines (il y a des limites, bien entendu), ce qui n'empêche qu'il faille prévoir des choses pour améliorer l'habitabilité des bâtiments par temps chaud.
Encore une fois Valle, et avec tout mon respect, car j'apprécie la plupart du temps tes contributions, je pense que tu ne réalises pas ce qui nous attend.
Là, dans ma zone rouge alerte canicule, ce soir à 23h, il fait plus de 32°!! , 32 °, tu m'entends????
Là, on est loin d'être dans un petit coup de chaud imprévisible (et basta, comme tu disais) ou , comme tu le laisses entendre, de vagues ressentis individuels , mais dans une transformation profonde, inéluctable et dramatique de notre environnement climatique, avec des conséquences dramatiques à tous les niveaux: sécheresse, incendies qui risquent d'être dantesques cette année, impacts au niveau social, économique, professionnel, agricole, biodiversité, faune et flore, etc, etc... On est entrés dans une nouvelle ère, indéniablement.
Un seul petit exemple: des festivals, concerts, festivités, attendus et prévus de longue date après 2 ans de covid, vont devoir être annulés dans la plupart des zones alerte rouge, en raison de la canicule. Celle-ci relevant désormais ou presque de la catastrophe naturelle. Bref, on en est là, c'est très triste et ce n'est que le début de l'histoire.
Je dis ça alors que j'ai la chance inouïe d'être muté cette année dans le grand ouest, ma région natale.
Avant de pouvoir y retourner, ( vers ce qui m'apparaît désormais encore plus comme un paradis sur terre) , je subis ce que subiront encore plus et davantage mes amis du sud de la France.
C'est épouvantable...carrément flippant.
- HalybelÉrudit
Est ce qu’il ne faudrait pas, à terme, envisager d’adapter le rythme scolaire avec des cours principalement le matin. Ça veut dire adapter les vacances scolaires. On pourrait envisager une semaine de vacances toutes les 5 semaines avec, toujours, deux mois en juillet/août.
Je sais que c’est le lobby du ski qui pose principalement problème, mais avec le réchauffement climatique de toute façon on ne skiera quasiment plus non ?
Je sais que c’est le lobby du ski qui pose principalement problème, mais avec le réchauffement climatique de toute façon on ne skiera quasiment plus non ?
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- JeanB.Niveau 6
Halybel a écrit:Est ce qu’il ne faudrait pas, à terme, envisager d’adapter le rythme scolaire avec des cours principalement le matin. Ça veut dire adapter les vacances scolaires. On pourrait envisager une semaine de vacances toutes les 5 semaines avec, toujours, deux mois en juillet/août.
Je sais que c’est le lobby du ski qui pose principalement problème, mais avec le réchauffement climatique de toute façon on ne skiera quasiment plus non ?
Sur des pistes en France, non. Mais il en restera probablement toujours quelques-unes en Scandinavie, en Finlande, en Islande, en Suisse. Sans parler des pistes artificielles.
Sinon, l'idée ne me semble pas inintéressante (et deviendra quasiment-indispensable, à terme). Peut-être faudrait-il aussi penser à enseigner davantage d'octobre à mars, puis réduire un peu le rythme en avril/mai/juin/septembre.
- HalybelÉrudit
JeanB. a écrit:Halybel a écrit:Est ce qu’il ne faudrait pas, à terme, envisager d’adapter le rythme scolaire avec des cours principalement le matin. Ça veut dire adapter les vacances scolaires. On pourrait envisager une semaine de vacances toutes les 5 semaines avec, toujours, deux mois en juillet/août.
Je sais que c’est le lobby du ski qui pose principalement problème, mais avec le réchauffement climatique de toute façon on ne skiera quasiment plus non ?
Sur des pistes en France, non. Mais il en restera probablement toujours quelques-unes en Scandinavie, en Finlande, en Islande, en Suisse. Sans parler des pistes artificielles.
Sinon, l'idée ne me semble pas inintéressante (et deviendra quasiment-indispensable, à terme). Peut-être faudrait-il aussi penser à enseigner davantage d'octobre à mars, puis réduire un peu le rythme en avril/mai/juin/septembre.
Oui bien sûr à l’étranger mais l’un des principal blocage était, il me semble, les lobbys du tourisme alpin, et forcément français. Disons que si on garde une semaine toutes les 5 semaines, cela n’empêchera pas les 8% concernés par cette activité d’aller skier ailleurs.
J’ai toujours trouvé cela dingue d’imposer un tel rythme scolaire pour 8% de la population, la plus riche en plus, mais bon.
Un EDT qui changerait entre avril et juin est aussi une piste mais ça veut dire annualiser le temps de travail ça et de nombreux collègues, à raison, sont contres.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- angelxxxÉrudit
Je suis personnellement convaincu que si on laisse les industriels faire, ils seraient tout à fait capables de faire des pistes de ski artificielles climatisées...
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- JeanB.Niveau 6
Halybel a écrit:JeanB. a écrit:Halybel a écrit:Est ce qu’il ne faudrait pas, à terme, envisager d’adapter le rythme scolaire avec des cours principalement le matin. Ça veut dire adapter les vacances scolaires. On pourrait envisager une semaine de vacances toutes les 5 semaines avec, toujours, deux mois en juillet/août.
Je sais que c’est le lobby du ski qui pose principalement problème, mais avec le réchauffement climatique de toute façon on ne skiera quasiment plus non ?
Sur des pistes en France, non. Mais il en restera probablement toujours quelques-unes en Scandinavie, en Finlande, en Islande, en Suisse. Sans parler des pistes artificielles.
Sinon, l'idée ne me semble pas inintéressante (et deviendra quasiment-indispensable, à terme). Peut-être faudrait-il aussi penser à enseigner davantage d'octobre à mars, puis réduire un peu le rythme en avril/mai/juin/septembre.
Oui bien sûr à l’étranger mais l’un des principal blocage était, il me semble, les lobbys du tourisme alpin, et forcément français. Disons que si on garde une semaine toutes les 5 semaines, cela n’empêchera pas les 8% concernés par cette activité d’aller skier ailleurs.
J’ai toujours trouvé cela dingue d’imposer un tel rythme scolaire pour 8% de la population, la plus riche en plus, mais bon.
Un EDT qui changerait entre avril et juin est aussi une piste mais ça veut dire annualiser le temps de travail ça et de nombreux collègues, à raison, sont contres.
Évidemment. Je nuancais simplement "l'impossibilité d'aller skier", et 1 semaine me paraît un poil court, pour le faire.
Sinon, je ne propose qu'une piste parmi tant d'autres : il faudra prendre des décisions quoi qu'il en soit. Enfin, pour cela, il faudrait que nos têtes pensantes réagissent à temps... Mais comme pour le Covid, au lieu de prendre des mesures avant, on réagira (pendant) dans la précipitation en fermant, en autorisant à ne pas venir..
- JeanB.Niveau 6
angelxxx a écrit:Je suis personnellement convaincu que si on laisse les industriels faire, ils seraient tout à fait capables de faire des pistes de ski artificielles climatisées...
C'est déjà le cas : en Nouvelle-Zélande, aux EAU, aux Pays-Bas etc. Et ça deviendra probablement la norme dans les pays qui se contrefichent de l'écologie (la plupart des pays hors-Europe).
- HalybelÉrudit
JeanB. a écrit:angelxxx a écrit:Je suis personnellement convaincu que si on laisse les industriels faire, ils seraient tout à fait capables de faire des pistes de ski artificielles climatisées...
C'est déjà le cas : en Nouvelle-Zélande, aux EAU, aux Pays-Bas etc. Et ça deviendra probablement la norme dans les pays qui se contrefichent de l'écologie (la plupart des pays hors-Europe).
Après faut voir la superficie de ces pistes. J’imagine mal tout un domaine skiable climatisé. Mais je peux sûrement me tromper.
Mais effectivement il va falloir travailler des pistes (jeu de mots !) pour palier au réchauffement climatique. On peut pas envisager des fins de cours à 17h avec des températures à 40 degré.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Aucune consigne canicule : garder son enfant chez soi ?
- Ecoliers, collégiens, lycéens : bonheur ou galère ? avec Philippe Meirieu, Peter Gumbel et Caroline Brizard
- Canicule dans le Val-de-Marne : il offre dix ventilateurs à l’école, l’inspection les retire
- Egalité des chances dans les zones rurales
- Attirer les profs expérimentés dans les zones défavorisées ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum