- HalybelÉrudit
JeanB. a écrit:angelxxx a écrit:Je suis personnellement convaincu que si on laisse les industriels faire, ils seraient tout à fait capables de faire des pistes de ski artificielles climatisées...
C'est déjà le cas : en Nouvelle-Zélande, aux EAU, aux Pays-Bas etc. Et ça deviendra probablement la norme dans les pays qui se contrefichent de l'écologie (la plupart des pays hors-Europe).
Après faut voir la superficie de ces pistes. J’imagine mal tout un domaine skiable climatisé. Mais je peux sûrement me tromper.
Mais effectivement il va falloir travailler des pistes (jeu de mots !) pour palier au réchauffement climatique. On peut pas envisager des fins de cours à 17h avec des températures à 40 degré.
- ColibriNiveau 4
Je suis moi aussi favorable au changement d'organisation des EDT et vacances.
Il faudra à côté prévoir et revoir l'organisation de :
- transport scolaire
- accueil périscolaire
- activités périscolaires et extrascolaires
- subventions pour que ça ne coûte pas la peau des xxx aux familles
Dans mon bahut, on refait les salles petit à petit sur plusieurs années (peinture), et on en profite pour ajouter des rideaux thermiques isolants aux fenêtres. C'est pas mal ça aide un peu !
Evidemment ce n'est pas possible de faire toutes les salles en même temps, on commence par les salles les plus exposées au soleil.
Ce n'est pas possible financièrement et parce que l'OP a beau être un crac, il n'a pas le don d'ubiquité et ce n'est pas Shiva (certains ne comprennent pas et voudraient qu'une entreprise fasse le travail. Ceux-là ne veulent pas comprendre que ça coûte + cher et que le budget n'est pas extensible)... Et yen a toujours qui râlent et qui ne comprennent pas pourquoi on commence par telle salle et pas la leur... Bref, on ne se fatigue plus à expliquer, on renvoie au CR du CA !
Des ventilateurs ont été installés au réfectoire pour brasser l'air, c'est plutôt efficace (moins de 15€ en grande surface).
Ce qui me surprend le + de la part des adultes, c'est le manque d'empathie.
Pourquoi dire "oh ça va, moi aussi j'ai eu chaud et j'en suis pas mort", plutôt que "ouais, moi aussi j'ai eu chaud, je compatis, courage !"
Il faudra à côté prévoir et revoir l'organisation de :
- transport scolaire
- accueil périscolaire
- activités périscolaires et extrascolaires
- subventions pour que ça ne coûte pas la peau des xxx aux familles
Dans mon bahut, on refait les salles petit à petit sur plusieurs années (peinture), et on en profite pour ajouter des rideaux thermiques isolants aux fenêtres. C'est pas mal ça aide un peu !
Evidemment ce n'est pas possible de faire toutes les salles en même temps, on commence par les salles les plus exposées au soleil.
Ce n'est pas possible financièrement et parce que l'OP a beau être un crac, il n'a pas le don d'ubiquité et ce n'est pas Shiva (certains ne comprennent pas et voudraient qu'une entreprise fasse le travail. Ceux-là ne veulent pas comprendre que ça coûte + cher et que le budget n'est pas extensible)... Et yen a toujours qui râlent et qui ne comprennent pas pourquoi on commence par telle salle et pas la leur... Bref, on ne se fatigue plus à expliquer, on renvoie au CR du CA !
Des ventilateurs ont été installés au réfectoire pour brasser l'air, c'est plutôt efficace (moins de 15€ en grande surface).
Ce qui me surprend le + de la part des adultes, c'est le manque d'empathie.
Pourquoi dire "oh ça va, moi aussi j'ai eu chaud et j'en suis pas mort", plutôt que "ouais, moi aussi j'ai eu chaud, je compatis, courage !"
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- HalybelÉrudit
Colibri a écrit:Je suis moi aussi favorable au changement d'organisation des EDT et vacances.
Il faudra à côté prévoir et revoir l'organisation de :
- transport scolaire
- accueil périscolaire
- activités périscolaires et extrascolaires
- subventions pour que ça ne coûte pas la peau des xxx aux familles
Dans mon bahut, on refait les salles petit à petit sur plusieurs années (peinture), et on en profite pour ajouter des rideaux thermiques isolants aux fenêtres. C'est pas mal ça aide un peu !
Evidemment ce n'est pas possible de faire toutes les salles en même temps, on commence par les salles les plus exposées au soleil.
Ce n'est pas possible financièrement et parce que l'OP a beau être un crac, il n'a pas le don d'ubiquité et ce n'est pas Shiva (certains ne comprennent pas et voudraient qu'une entreprise fasse le travail. Ceux-là ne veulent pas comprendre que ça coûte + cher et que le budget n'est pas extensible)... Et yen a toujours qui râlent et qui ne comprennent pas pourquoi on commence par telle salle et pas la leur... Bref, on ne se fatigue plus à expliquer, on renvoie au CR du CA !
Des ventilateurs ont été installés au réfectoire pour brasser l'air, c'est plutôt efficace (moins de 15€ en grande surface).
Ce qui me surprend le + de la part des adultes, c'est le manque d'empathie.
Pourquoi dire "oh ça va, moi aussi j'ai eu chaud et j'en suis pas mort", plutôt que "ouais, moi aussi j'ai eu chaud, je compatis, courage !"
Question qui dérive mais il me semble que les ventilateurs sont interdits non ? Déjà car dangereux mais en plus car ils ne sont pas compatibles avec le protocole sanitaire non ?
Après oui ça va demander de l’organisation mais à mon avis, rien d’insurmontable. Et évidemment qu’il va falloir adapter le bâti.
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- ColibriNiveau 4
@Halybel : Alors, les ventilateurs ne doivent pas diriger le flux d'air vers les élèves (ou personnels).
Les portes (ou fenêtres) doivent être ouvertes pendant l'utilisation du ventilateur.
J'édite pour ajouter : évidemment aussi le ventilateur doit être propre, dépourvu de poussière.
Les portes (ou fenêtres) doivent être ouvertes pendant l'utilisation du ventilateur.
J'édite pour ajouter : évidemment aussi le ventilateur doit être propre, dépourvu de poussière.
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- Clecle78Bon génie
Protocole sanitaire ? Ça n'existe plus voyons !
- ColibriNiveau 4
https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/coronavirus-disease-covid-19-ventilation-and-air-conditioning
https://cgt-ep.reference-syndicale.fr/files/2020/06/2020-06-19_FAQ-Coronavirus.pdf
page 13
https://cgt-ep.reference-syndicale.fr/files/2020/06/2020-06-19_FAQ-Coronavirus.pdf
page 13
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- HalybelÉrudit
Colibri a écrit:@Halybel : Alors, les ventilateurs ne doivent pas diriger le flux d'air vers les élèves (ou personnels).
Les portes (ou fenêtres) doivent être ouvertes pendant l'utilisation du ventilateur.
J'édite pour ajouter : évidemment aussi le ventilateur doit être propre, dépourvu de poussière.
Ah super merci, on m’a rétorqué cela quand j’ai voulu en mettre dans ma salle. Je vais pouvoir donc argumenter.
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- Anne_68Niveau 10
Merci à @Valle de faire si bien l'avocat du diable ...Marxou a écrit:valle a écrit:Je le sais, et c'était volontaire : ça place la discussion dans le champ des expériences individuelles. En tout cas, si je dis que j'enseigne dans le nord de la France il y aura quelqu'un pour me dire que dans le sud ils ont 46º ; si je dis que je travaille dans le sud, quelqu'un pour me dire que c'est normal, que nos organismes sont habitués à la chaleur dès le plus jeune âge et qu'on ne ressent pas les choses de la même façon.henriette a écrit:Et sinon, @valle, tu n'as pas répondu à ma question : tu enseignes dans quelle région ?
(Pour info, je viens de regarder la température : 33º ici, on s'en sort pas mal.)
C'est un peu le cas (l'histoire de reconduire ça à l'expérience personnelle) pour les gens qui me disent que ce ne sont pas 30º, mais 38, chez eux. Je ne connais pas les conditions de travail de tous les enseignants de France ; je maintiens qu'il me paraît franchement excessif d'affirmer que c'était un devoir de l'État que de décaler l'EAF.
Je ne sais pas quoi rajouter. Je suis conscient que la chaleur est horrible, mais j'insiste aussi pour dire qu'elle n'empêche pas en soi la plupart des activités humaines (il y a des limites, bien entendu), ce qui n'empêche qu'il faille prévoir des choses pour améliorer l'habitabilité des bâtiments par temps chaud.
Encore une fois Valle, et avec tout mon respect, car j'apprécie la plupart du temps tes contributions, je pense que tu ne réalises pas ce qui nous attend.
Là, dans ma zone rouge alerte canicule, ce soir à 23h, il fait plus de 32°!! , 32 °, tu m'entends????
Là, on est loin d'être dans un petit coup de chaud imprévisible (et basta, comme tu disais) ou , comme tu le laisses entendre, de vagues ressentis individuels , mais dans une transformation profonde, inéluctable et dramatique de notre environnement climatique, avec des conséquences dramatiques à tous les niveaux: sécheresse, incendies qui risquent d'être dantesques cette année, impacts au niveau social, économique, professionnel, agricole, biodiversité, faune et flore, etc, etc... On est entrés dans une nouvelle ère, indéniablement.
Un seul petit exemple: des festivals, concerts, festivités, attendus et prévus de longue date après 2 ans de covid, vont devoir être annulés dans la plupart des zones alerte rouge, en raison de la canicule. Celle-ci relevant désormais ou presque de la catastrophe naturelle. Bref, on en est là, c'est très triste et ce n'est que le début de l'histoire.
Je dis ça alors que j'ai la chance inouïe d'être muté cette année dans le grand ouest, ma région natale.
Avant de pouvoir y retourner, ( vers ce qui m'apparaît désormais encore plus comme un paradis sur terre) , je subis ce que subiront encore plus et davantage mes amis du sud de la France.
C'est épouvantable...carrément flippant.
Je rejoins tous ceux qui disent que la chaleur anéantit le bien-être physique de beaucoup de personnes, condition indispensable à un travail efficace. Avoir trop chaud peut se comparer à une sorte de douleur, ou un bruit dérangeant, qui empêche de se concentrer sur ce qu'on a à faire. Et contrairement au froid, on ne peut pas soi-même lutter contre l'excès de chaleur. On pourrait le faire, et les habitants de pays où ces températures sont habituelles l'ont toujours fait en adaptant leurs constructions (choix et mise en œuvre des matériaux), les aménagements extérieurs (fontaines, patios à l'ombre, circulation de l'air imposée par le bâti...) et le rythme de vie (horaires des activités, pause méridienne). Mais adapter les bâtiments et locaux coûterait un pognon de dingue, et pour changer des horaires il faudrait des décisions "courageuses" prises par des gens qui sont dans des bureaux climatisés, eux ...
- VerduretteModérateur
Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
- HalybelÉrudit
Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Un des gros avantages de l’ancien où je suis, on peut ouvrir les fenêtres … Dans le nouveau où on doit migrer à la Toussaint, les fenêtres ne s’ouvrent qu’à peine et les nouveaux bâtiments sont de vraies fournaises en été (norme RT 2012) et quand tu vois l’ineptie de la norme RT 2020 ça risque de ne pas s’améliorer …
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- nicole 86Expert spécialisé
Dans un département bien au sud, le batiment principal d'une école primaire construite en 2010 a les fenêtres exposées plein sud. Il s'agit d'un quartier neuf où tout était à créer. Il y a clairement des urbanistes et des architectes incompétents .
- HalybelÉrudit
nicole 86 a écrit:Dans un département bien au sud, le batiment principal d'une école primaire construite en 2010 a les fenêtres exposées plein sud. Il s'agit d'un quartier neuf où tout était à créer. Il y a clairement des urbanistes et des architectes incompétents .
Notre nouveau collège est bien au sud. Coller à l’autoroute donc la plupart des fenêtres côté autoroute qui n’ouvrent pas. Et fenêtres oscillo-battante. J’ai prévenu que ça sera la fournaise, on m’a rétorqué qu’il faut ouvrir la nuit, j’ai dû rappeler les alarmes …
Les architectes ont des commandes et le département en a absolument rien à faire tant que ça respecte les coûts…
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- Ajonc35Sage
Vieux bâtiments, très vieux. J'ai le souvenir de ce type de bâtiment pour mon collège. Vieux bâtiments, beaux volumes, fenêtres ouvrant largement sur une cour arborée. Par contre lycce, juste à côté, bâtiment fin années 60 , plafonds plus bas, salles plus petites et on avait chaud. Pourtant les fenêtres s'ouvraient,... mais sur une cour bitumée.Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Aujourd'hui salles trop petites ( économies) basses de plafonds ( economies) fenêtres qui n'ouvrent pas ou peu ( secuirite) arbres disparus ( sécurité)., exposition sud ( economies de chauffage) On voit clairement que les conditions de travail des élèves, des personnels, ne sont pas prioritaires.
- Ajonc35Sage
Même cas dans mon lepa sauf que les fenêtres s'ouvrent. Donc bruit ou chaud ( quoique avec chaleur des voitures et bitume)Halybel a écrit:nicole 86 a écrit:Dans un département bien au sud, le batiment principal d'une école primaire construite en 2010 a les fenêtres exposées plein sud. Il s'agit d'un quartier neuf où tout était à créer. Il y a clairement des urbanistes et des architectes incompétents .
Notre nouveau collège est bien au sud. Coller à l’autoroute donc la plupart des fenêtres côté autoroute qui n’ouvrent pas. Et fenêtres oscillo-battante. J’ai prévenu que ça sera la fournaise, on m’a rétorqué qu’il faut ouvrir la nuit, j’ai dû rappeler les alarmes …
Les architectes ont des commandes et le département en a absolument rien à faire tant que ça respecte les coûts…
- DanskaProphète
Doublon
- DanskaProphète
Ajonc35 a écrit:Vieux bâtiments, très vieux. J'ai le souvenir de ce type de bâtiment pour mon collège. Vieux bâtiments, beaux volumes, fenêtres ouvrant largement sur une cour arborée. Par contre lycce, juste à côté, bâtiment fin années 60 , plafonds plus bas, salles plus petites et on avait chaud. Pourtant les fenêtres s'ouvraient,... mais sur une cour bitumée.Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Aujourd'hui salles trop petites ( économies) basses de plafonds ( economies) fenêtres qui n'ouvrent pas ou peu ( secuirite) arbres disparus ( sécurité)., exposition sud ( economies de chauffage) On voit clairement que les conditions de travail des élèves, des personnels, ne sont pas prioritaires.
L'exposition sud pour économiser le chauffage n'est pas une lubie vu le coût environnemental et financier du chauffage, c'est même une nécessité.
Le problème c'est qu'il faut prévoir le problème de la surchauffe l'été dès la construction en prévoyant des protections solaires - rien que des casquettes solaires correctement dimensionnées limitent considérablement le problème (et évitent en plus que le soleil tape directement sur les élèves ou sur le tableau et éblouisse tout le monde). Sans quoi on se retrouve avec les bâtiments mal fichus qu'on connaît bien, et des solutions non durables comme la clim (qu'on n'arrive même pas à obtenir d'ailleurs).
À la place on pourrait imaginer un programme de travaux gigantesque pour renforcer l'isolation des bâtiment scolaires dans tout le pays, remplacer les menuiseries par des fenêtres qui s'ouvrent, ajouter des stores, des volets, des protections solaires, il y a de quoi faire. Ça coûterait extrêmement cher, mais ce serait plus utile que de continuer à construire des centres commerciaux ou des complexes résidentiels démesurés comme on le fait encore en dépit du bon sens.
- CasparProphète
Je parlais de généralisations faites par des politiques ou des journalistes sans sources ou exemples précis, et je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas s'inspirer de nos voisins. La chaleur enflamme aussi les esprits manifestement.Halybel a écrit:Caspar a écrit:Oui oui, je suis le premier à être fortement agacé par les arguments du type "En Finlande/Allemagne/Italie...on fait comme ça donc pourquoi pas nous?" Type d'argumentation très répandu chez les politiques ainsi que les journalistes et autres experts médiatiques: "La France est le seul pays où...", "Tous nos voisins..."Enaeco a écrit:Caspar a écrit:
Je n'ai jamais dit que c'était un modèle à suivre.
Et ce n'est pas non plus ce que je veux te faire dire.
C'était pour éviter un raccourci "les allemands font mieux que nous".
Oui, ils ont une organisation du système éducatif qui possède d'indéniables avantages sur le notre.
Mais tout n'est pas transposable pour autant chez nous (sans une restructuration assez profonde de notre société). Discussion déjà abordée dans le cadre de la gestion covid
Oui c'est vrai que dire qu'en Espagne les femmes ont droit à des jours de congés sans carence pour règles douloureuses est un scandale sans nom et pas du tout transposable en France à cause de l'histoire profondément sexiste française. En faisant des généralités inverses, c'est finalement pas mieux...
Après si vous cautionnez que des gens meurent de chaud ou mettent en danger leur santé pour la sainte économie alors oui c'est sur c'est complétement irréaliste mais ca n'a rien à voir avec un modèle de société, de tel ou tel pays, mais avec la cupidité.
- Anne_68Niveau 10
Bien d'accord avec @Danska. Il faudrait transposer les principes de quelque chose comme ceci
https://www.pinterest.fr/pin/422353271289533208/
ou alors ceci
https://www.pinterest.fr/pin/140806226420323/
à l'échelle d'un bâtiment pouvant accueillir quelques centaines de personnes... permettez-moi de rêver
https://www.pinterest.fr/pin/422353271289533208/
ou alors ceci
https://www.pinterest.fr/pin/140806226420323/
à l'échelle d'un bâtiment pouvant accueillir quelques centaines de personnes... permettez-moi de rêver
- Clecle78Bon génie
Mais enfin tu as vu ça resoecté quelque part ?Colibri a écrit:https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/coronavirus-disease-covid-19-ventilation-and-air-conditioning
https://cgt-ep.reference-syndicale.fr/files/2020/06/2020-06-19_FAQ-Coronavirus.pdf
page 13
- ColibriNiveau 4
Oui, dans mon bahut.
Je ne comprends pas tes attaques, sachant que ce n'est pas la 1ère fois. Un petit MP pour m'expliquer ?
Je ne comprends pas tes attaques, sachant que ce n'est pas la 1ère fois. Un petit MP pour m'expliquer ?
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- ysabelDevin
Ajonc35 a écrit:Vieux bâtiments, très vieux. J'ai le souvenir de ce type de bâtiment pour mon collège. Vieux bâtiments, beaux volumes, fenêtres ouvrant largement sur une cour arborée. Par contre lycce, juste à côté, bâtiment fin années 60 , plafonds plus bas, salles plus petites et on avait chaud. Pourtant les fenêtres s'ouvraient,... mais sur une cour bitumée.Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Aujourd'hui salles trop petites ( économies) basses de plafonds ( economies) fenêtres qui n'ouvrent pas ou peu ( secuirite) arbres disparus ( sécurité)., exposition sud ( economies de chauffage) On voit clairement que les conditions de travail des élèves, des personnels, ne sont pas prioritaires.
Effectivement, j'a ieu la chance de faire toute mascolarité dans des vieux bâtiments : primaire XIXe siècle, collège anciennes caserne du XIXe et lycée, un ancien couvent...
Je ne me souviens pas de température épouvantable dans les bâtiments alors que j'ai clairement des souvenirs de grosses chaleurs en récréation.
Mon lycée date de la période maudite des constructions scolaires... J'y suis depuis presque 20 ans et enfin, cette année, on a eu des volets du côté soléil après-midi dans le bâtiment où je fais cours (Mais on m'a soufflé que c'est à cause de vigi-pirate car salles au rdc et visible de l'extérieur).
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DanskaProphète
Anne_68 a écrit:Bien d'accord avec @Danska. Il faudrait transposer les principes de quelque chose comme ceci
https://www.pinterest.fr/pin/422353271289533208/
ou alors ceci
https://www.pinterest.fr/pin/140806226420323/
à l'échelle d'un bâtiment pouvant accueillir quelques centaines de personnes... permettez-moi de rêver
Ce n'est pas exactement à ce genre de bâtiments futuristes que je pensais, à dire vrai
- henrietteMédiateur
Bien d'accord avec toi. Et certes cela coûterait cher, mais ce genre de rénovations donnerait aussi du travail à de nombreuses petites entreprises et artisans locaux.Danska a écrit:Ajonc35 a écrit:Vieux bâtiments, très vieux. J'ai le souvenir de ce type de bâtiment pour mon collège. Vieux bâtiments, beaux volumes, fenêtres ouvrant largement sur une cour arborée. Par contre lycce, juste à côté, bâtiment fin années 60 , plafonds plus bas, salles plus petites et on avait chaud. Pourtant les fenêtres s'ouvraient,... mais sur une cour bitumée.Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Aujourd'hui salles trop petites ( économies) basses de plafonds ( economies) fenêtres qui n'ouvrent pas ou peu ( secuirite) arbres disparus ( sécurité)., exposition sud ( economies de chauffage) On voit clairement que les conditions de travail des élèves, des personnels, ne sont pas prioritaires.
L'exposition sud pour économiser le chauffage n'est pas une lubie vu le coût environnemental et financier du chauffage, c'est même une nécessité.
Le problème c'est qu'il faut prévoir le problème de la surchauffe l'été dès la construction en prévoyant des protections solaires - rien que des casquettes solaires correctement dimensionnées limitent considérablement le problème (et évitent en plus que le soleil tape directement sur les élèves ou sur le tableau et éblouisse tout le monde). Sans quoi on se retrouve avec les bâtiments mal fichus qu'on connaît bien, et des solutions non durables comme la clim (qu'on n'arrive même pas à obtenir d'ailleurs).
À la place on pourrait imaginer un programme de travaux gigantesque pour renforcer l'isolation des bâtiment scolaires dans tout le pays, remplacer les menuiseries par des fenêtres qui s'ouvrent, ajouter des stores, des volets, des protections solaires, il y a de quoi faire. Ça coûterait extrêmement cher, mais ce serait plus utile que de continuer à construire des centres commerciaux ou des complexes résidentiels démesurés comme on le fait encore en dépit du bon sens.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RandoschtroumfNiveau 10
J'ai travaillé dans une école neuve construite dans un éco quartier. Soit-disant une Rolls-Royce du bâtiment éco climatique.
En réalité le paradis des courants d'air en hiver (et les couloirs n'étaient pas chauffés : ils étaient pompeusement nommés coursives par l'architecte) et un four en été.
Quelques rares mini fenêtres larges de 30cm qu'on pouvait juste entrebailler (l'architecte parlait d'ouvertures psychologiques).
Baies vitrées avec quelques rares stores intérieurs absolument partout, classes et couloirs : non seulement on ne pouvait rien afficher, mais on cuisait sous le soleil. Pas moyen d'ouvrir la porte de la classe car il faisait encore plus chaud dans les couloirs.
L'architecte a voulu nous convaincre qu'il avait absolument tout calculé et que le soleil ne pouvait pas taper directement en été (calculé pour avoir du soleil en hiver mais des lames brisant les rayons en été). Il a fini par venir voir. Et a constaté de lui-même. Et nous à cuire à feu vif.
Classes petites en plein soleil sans pouvoir aérer ni se protéger, merci le bâtiment écologique.
J'enseigne dans une école vieille d'un siècle, hauts plafonds, fenêtres s'ouvrant largement, murs épais...
C'est nettement plus agréable.
En réalité le paradis des courants d'air en hiver (et les couloirs n'étaient pas chauffés : ils étaient pompeusement nommés coursives par l'architecte) et un four en été.
Quelques rares mini fenêtres larges de 30cm qu'on pouvait juste entrebailler (l'architecte parlait d'ouvertures psychologiques).
Baies vitrées avec quelques rares stores intérieurs absolument partout, classes et couloirs : non seulement on ne pouvait rien afficher, mais on cuisait sous le soleil. Pas moyen d'ouvrir la porte de la classe car il faisait encore plus chaud dans les couloirs.
L'architecte a voulu nous convaincre qu'il avait absolument tout calculé et que le soleil ne pouvait pas taper directement en été (calculé pour avoir du soleil en hiver mais des lames brisant les rayons en été). Il a fini par venir voir. Et a constaté de lui-même. Et nous à cuire à feu vif.
Classes petites en plein soleil sans pouvoir aérer ni se protéger, merci le bâtiment écologique.
J'enseigne dans une école vieille d'un siècle, hauts plafonds, fenêtres s'ouvrant largement, murs épais...
C'est nettement plus agréable.
- Anne_68Niveau 10
J'ai bien écrit "transposer les principes"Danska a écrit:Anne_68 a écrit:Bien d'accord avec @Danska. Il faudrait transposer les principes de quelque chose comme ceci
https://www.pinterest.fr/pin/422353271289533208/
ou alors ceci
https://www.pinterest.fr/pin/140806226420323/
à l'échelle d'un bâtiment pouvant accueillir quelques centaines de personnes... permettez-moi de rêver
Ce n'est pas exactement à ce genre de bâtiments futuristes que je pensais, à dire vrai
- Ajonc35Sage
OK pour exposition sud pour des économies de chauffage. Mais dans mon lepa, rideaux intérieurs et donc la chaleur rentre quand même. Rien n'est pensé pour septembre ou juin, voire juillet aujourd'hui. De plus cours bitumees. Volets, arbres, ... bref des éléments qui laissent la CHALEUR DEHORS, voire l'absorbe.henriette a écrit:Bien d'accord avec toi. Et certes cela coûterait cher, mais ce genre de rénovations donnerait aussi du travail à de nombreuses petites entreprises et artisans locaux.Danska a écrit:Ajonc35 a écrit:Vieux bâtiments, très vieux. J'ai le souvenir de ce type de bâtiment pour mon collège. Vieux bâtiments, beaux volumes, fenêtres ouvrant largement sur une cour arborée. Par contre lycce, juste à côté, bâtiment fin années 60 , plafonds plus bas, salles plus petites et on avait chaud. Pourtant les fenêtres s'ouvraient,... mais sur une cour bitumée.Verdurette a écrit:Malheureusement beaucoup d'établissements scolaires, surtout du second degré, ont été construits à la va-vite dans les années 70 avec la massification du collège, or c'est la pire période de construction y compris pour le logement, des constructions mal isolées, chauffées de façon aussi inefficace que dispendieuse par des grille-pain, et mal isolées aussi contre la chaleur car souvent beaucoup trop vitrées. C'est l'époque des collèges Pailleron, des préfas ... Si on avait planté des arbres à cette époque, ils seraient maintenant de bonne taille, et donneraient de l'ombre, mais c'est rarement le cas.
J'ai tendance à penser que les conditions sont un peu meilleures dans les bâtiments anciens, sans doute pas très bien isolés l'hiver, mais relativement frais l'été derrière leurs gros murs, souvent avec une cour centrale plantée.
Aujourd'hui salles trop petites ( économies) basses de plafonds ( economies) fenêtres qui n'ouvrent pas ou peu ( secuirite) arbres disparus ( sécurité)., exposition sud ( economies de chauffage) On voit clairement que les conditions de travail des élèves, des personnels, ne sont pas prioritaires.
L'exposition sud pour économiser le chauffage n'est pas une lubie vu le coût environnemental et financier du chauffage, c'est même une nécessité.
Le problème c'est qu'il faut prévoir le problème de la surchauffe l'été dès la construction en prévoyant des protections solaires - rien que des casquettes solaires correctement dimensionnées limitent considérablement le problème (et évitent en plus que le soleil tape directement sur les élèves ou sur le tableau et éblouisse tout le monde). Sans quoi on se retrouve avec les bâtiments mal fichus qu'on connaît bien, et des solutions non durables comme la clim (qu'on n'arrive même pas à obtenir d'ailleurs).
À la place on pourrait imaginer un programme de travaux gigantesque pour renforcer l'isolation des bâtiment scolaires dans tout le pays, remplacer les menuiseries par des fenêtres qui s'ouvrent, ajouter des stores, des volets, des protections solaires, il y a de quoi faire. Ça coûterait extrêmement cher, mais ce serait plus utile que de continuer à construire des centres commerciaux ou des complexes résidentiels démesurés comme on le fait encore en dépit du bon sens.
Économies, economies.
Quand ceux qui construisent, décident auront l'obligation d'essayer les bâtiments, je rêve, on aura moins de problème.
Je parie que les bâtiments qui abritent nos élus dans les départements, les régions, les ministères sont mieux pensés dans la grande majorité.
Déjà des salles plus spacieuses et pas des salles où 30 , voire plyus, élèves s'agglutinnent alors qu'elles sont pensées pour 24- 25.
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