- IlonaHabitué du forum
Enaeco a écrit:Cette remarque vaut déjà pour ceux qui estiment que leur salaire n'est pas à la hauteur du travail qu'ils fournissent.
La réalité est un peu plus compliquée que ça.
C'est vrai, mais à mon modeste niveau, je me suis faite à l'idée que j'allais sciemment dégrader la qualité de mon investissement.
- BoubouleDoyen
Ilona a écrit:Enaeco a écrit:Cette remarque vaut déjà pour ceux qui estiment que leur salaire n'est pas à la hauteur du travail qu'ils fournissent.
La réalité est un peu plus compliquée que ça.
C'est vrai, mais à mon modeste niveau, je me suis faite à l'idée que j'allais sciemment dégrader la qualité de mon investissement.
Meuh non pas la qualité, la quantité !
- IlonaHabitué du forum
Bouboule a écrit:Meuh non pas la qualité, la quantité !
La quantité d'abord, puis lorsqu'on sera arrivé à l'os, la qualité.
J'espère que ne pas devoir en arriver à cette dernière extrémité, mais si on m'y pousse......
- AsclépiosNiveau 7
Ilona a écrit:Pour ce qui est du salaire, s'il est bloqué et que l'inflation est de x %, on diminue sa charge de travail de x%.
Bref, on se paie en temps libre !
J'y songe de plus en plus et j'ai même légèrement commencé à lever le pied. (probablement pas assez pour compenser l'inflation.)
Quand je vois le temps que je passe pour mes élèves et que je compare à la reconnaissance (financière mais pas uniquement) que j'obtiens...
- tAoKHabitué du forum
nonoreno a écrit:Bouboule a écrit:Le souci de ces ministères successifs Lefteris, c'est qu'on change la marionnette mais rien des hommes et femmes de la structure techno, tu retrouves exactement les mêmes avec les mêmes lubies.
+1
Tout le monde a oublié cette interview de 2017 ; tout l'inverse de ce qui a été pratiqué... A son arrivée, pas question de faire de grandes réformes. Les hauts fonctionnaires du MEN ont probablement opéré un virage à 180° dans sa doctrine... :
https://www.huffingtonpost.fr/2017/05/26/le-ministre-de-leducation-fixe-son-agenda-il-ny-aura-pas-de_a_22111292/
Tandis que ses prédécesseurs ont imprimé leur marque par de grandes lois portant leur nom, le nouveau patron de l'Education nationale entend marquer les esprits par un contre-pied. (...) Le ministre de l'Education fixe son agenda: "Il n'y aura pas de Loi Blanquer, j'en serai fier"
Pour Jean-Michel Blanquer, pas de grande réforme en perspective mais "des évolutions du système".
"D'ici la rentrée 2018, nous aurons le temps de travailler aux évolutions nécessaires" en s'appuyant sur le dialogue et le consensus entre les "acteurs de terrain".
Désormais, "il y aura des évolutions du système, qui ne seront pas verticales", a prévenu Jean-Michel Blanquer
- MoyenCrocoNiveau 10
C'est ce que j'ai fait cette année, et je m'arrange pour ne pas dépasser les 35h. Ça le permet de passer beaucoup plus de temps avec ma femme et mon enfant, et celà n'a pas de prix.Ilona a écrit:Bouboule a écrit:Meuh non pas la qualité, la quantité !
La quantité d'abord, puis lorsqu'on sera arrivé à l'os, la qualité.
J'espère que ne pas devoir en arriver à cette dernière extrémité, mais si on m'y pousse......
Depuis que ma chef a refusé de me payer mes heures de devoir faits (avec aval des petits soldats au service de sa Majesté) et que j'ai du revenir au forceps avec le syndicat, j'ai compris qu'il n'y a pas besoin de décupler son travail pour que les élèves aient des notes correctes.
S'ils veulent des notes de qualité, qu'ils s'investissent dans le DS plutôt que dans les différentes évaluations mineures, qui n'existent plus maintenant.
De toute façon, sauf exception, il n'est pas nécessaire de surévaluer les élèves, nous savons +/- les notes des élèves.
Pour en revenir au sujet actuel, quelque soit l'issue des présidentielle, notre statut souffrira et nos missions augmenteront. Même les plus récalcitrants (pas les masos évidemment) seront motivés par une grève massive dès la rentrée de septembre.
Je n'ai pas encore accès au restreint donc je ne développe pas plus.
- User3296Niveau 7
Ilona a écrit:Pour ce qui est du salaire, s'il est bloqué et que l'inflation est de x %, on diminue sa charge de travail de x%.
Bref, on se paie en temps libre !
Je suis d’accord avec la théorie. En pratique, ce n’est pas si facile que ça en fait… Le système est dans tel état que même en décidant d’en « faire le moins possible » comme je l’ai lu plusieurs fois, ou de se payer en temps libre, on peut très bien passer en zone rouge (temps et dépense d’énergie). En tout cas en lettres (types d’exercices, copies, programmes renouvelés en partie tous les ans…)
Se payer en temps libre : il faut pouvoir payer les courses, se loger etc. Il faut pouvoir « vivre » quand même et les conditions actuelles ne le permettent pas forcément. Le temps libre ce n’est plus assez, on veut pouvoir vivre décemment.
Moins de temps libre, au passage, avec les 2HSA imposables par le CDE.
Je suis preneuse de conseils pour me payer en temps libre et faire le minimum.
(Ce n’est pas ironique)
C’est toujours ce que je me fixe comme objectifs mais la réalité est toujours plus compliquée.
Edit : en gros ce que je voulais dire c’est que brandir systématiquement le « dans cas on en fera moins », « on fera le strict minimum » etc ce n’est pas si facile que ça au sens concret. Et ils le savent bien.
Je l’ai lu plusieurs fois sur le forum c’est pour ça.
- BaldredSage
Nixe Nicette a écrit:Ilona a écrit:Pour ce qui est du salaire, s'il est bloqué et que l'inflation est de x %, on diminue sa charge de travail de x%.
Bref, on se paie en temps libre !
Je suis d’accord avec la théorie. En pratique, ce n’est pas si facile que ça en fait… Le système est dans tel état que même en décidant d’en « faire le moins possible » comme je l’ai lu plusieurs fois, ou de se payer en temps libre, on peut très bien passer en zone rouge (temps et dépense d’énergie). En tout cas en lettres (types d’exercices, copies, programmes renouvelés en partie tous les ans…)
Se payer en temps libre : il faut pouvoir payer les courses, se loger etc. Il faut pouvoir « vivre » quand même et les conditions actuelles ne le permettent pas forcément. Le temps libre ce n’est plus assez, on veut pouvoir vivre décemment.
Moins de temps libre, au passage, avec les 2HSA imposables par le CDE.
Je suis preneuse de conseils pour me payer en temps libre et faire le minimum.
(Ce n’est pas ironique)
C’est toujours ce que je me fixe comme objectifs mais la réalité est toujours plus compliquée.
Edit : en gros ce que je voulais dire c’est que brandir systématiquement le « dans cas on en fera moins », « on fera le strict minimum » etc ce n’est pas si facile que ça au sens concret. Et ils le savent bien.
Je l’ai lu plusieurs fois sur le forum c’est pour ça.
En effet, c'est une réaction compréhensible : "puisque c'est comme ça..."
Encore faut-il de plus ne pas se punir.
J'ai déjà refusé des missions et des fonctions en signe de protestation, mais je n'ai pas envie de faire moins dans mes classes. Pour le dire autrement, je n'aime pas m'ennuyer et j'ai organisé mon métier en conséquence. Je ne dis pas que c'est beaucoup, mais ce serait me punir moi, et mes élèves que d'en faire moins de ce point de vue.
- henrietteMédiateur
Je suis sur la même ligne que vous : je continue à faire ce qui me plaît vraiment, même si cela me demande un investissement conséquent, et par contre j'envoie balader ce qui me gave sans aucun scrupule.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CasparProphète
Même philosophie. Par exemple je pars en voyage scolaire à l'étranger, mais en tant qu'accompagnateur (tâche qui n'est pas payée au prorata des heures passées avec les élèves, on aura peut-être quelques HSE), en revanche organiser moi-même un voyage et ne plus en dormir à cause de tous les soucis qui vont avec: c'est fini.henriette a écrit:Je suis sur la même ligne que vous : je continue à faire ce qui me plaît vraiment, même si cela me demande un investissement conséquent, et par contre j'envoie balader ce qui me gave sans aucun scrupule.
- FloxidNiveau 2
[quote="Nixe Nicette"]
Pour ma part, dans le 1er degré, voila comment je lève le pied:
- récupération de certaines heures sur les APC
- évaluations pensées pour être corrigées vite et copies de moins en moins annotées vu que les élèves en difficulté ne regardent que la note et que ceux qui ne sont pas en difficulté, y'a pas grand chose à dire.
- fin des sorties scolaires/ projets d'école qui demandent des heures de préparation sur mon temps libre (ce qui n'empêche pas d'en faire si ça n'en demande pas).
- réutilisation des cours des années passées/ des manuels/ des sites de collègues (et le peu que je fais/ que je cherche, j'essaie qu'il soit bien pour pouvoir être réutilisé et je le garde précieusement à cette fin)
- projets de classe ne demandant pas de temps personnel de ma part. Si des choses nécessitent un investissement de ma part, c'est fait pendant qu'ils travaillent sur autre chose, ou avec eux, en classe.
- différenciation proposée basique de chez basique (les élèves en difficulté ne font pas tous les exercices et peuvent bénéficier de mon aide pendant qu'ils font leurs exercices, les élèves les plus rapides ont un temps libre)
Rien que ça, c'est des heures et des heures économisées chaque semaine, l'essentiel du gain étant assuré sur les préparations et les corrections.
Ilona a écrit:
Je suis preneuse de conseils pour me payer en temps libre et faire le minimum.
(Ce n’est pas ironique)
Pour ma part, dans le 1er degré, voila comment je lève le pied:
- récupération de certaines heures sur les APC
- évaluations pensées pour être corrigées vite et copies de moins en moins annotées vu que les élèves en difficulté ne regardent que la note et que ceux qui ne sont pas en difficulté, y'a pas grand chose à dire.
- fin des sorties scolaires/ projets d'école qui demandent des heures de préparation sur mon temps libre (ce qui n'empêche pas d'en faire si ça n'en demande pas).
- réutilisation des cours des années passées/ des manuels/ des sites de collègues (et le peu que je fais/ que je cherche, j'essaie qu'il soit bien pour pouvoir être réutilisé et je le garde précieusement à cette fin)
- projets de classe ne demandant pas de temps personnel de ma part. Si des choses nécessitent un investissement de ma part, c'est fait pendant qu'ils travaillent sur autre chose, ou avec eux, en classe.
- différenciation proposée basique de chez basique (les élèves en difficulté ne font pas tous les exercices et peuvent bénéficier de mon aide pendant qu'ils font leurs exercices, les élèves les plus rapides ont un temps libre)
Rien que ça, c'est des heures et des heures économisées chaque semaine, l'essentiel du gain étant assuré sur les préparations et les corrections.
- AnankéNiveau 9
Pour répondre à Nixe nixette sur les moyens pour se "payer en temps libre", au niveau des notes je procède ainsi maintenant :
- une note d'oral obtenue en interrogeant les élèves en début de cours sur ce qui a été fait la/les fois précédentes (= 1 note sans avoir de copies, force les élèves à réviser régulièrement) notée sur 5 (5 q° de cours quoi) ; ça prend 10mn au début du cours ;
- un petit devoir sur 10 où l'on fait seulement une partie d'explication de texte ou de dissertation (conseillé par les inspecteurs eux-mêmes - !!! - tellement nos conditions de travail se sont dégradées)
- et un seul type bac complet par trimestre.
Pas de devoir supplémentaires ou à la marge pour les élèves qui demandent, et encore.
Parfois je culpabilise, puis je vois ma fiche de paie ou bien je reconsidère les cours où j'ai voulu faire des choses un peu exigeantes : la majeure partie des classes n'y arrive pas, donc aucun regret.
Avec les classes techno c'est le naufrage : il n'y a même pas vraiment besoin de préparer les cours puisque la compréhension d'un texte peut mettre 4h tellement leur niveau de langue française est bas. Je ne bourrine plus, ça ne sert à rien. Si en une heure on a fait deux définitions et vu la thèse d'un auteur, c'est qu'on a bien travaillé ...
Edit : se servir aussi beaucoup des manuels, certains sont très bien faits, j'ai passé parfois des heures à construire un document dont il y avait une version similaire et plus belle dans un manuel ... On nous fait croire que travailler comme ça c'est pour les flemmards, je ne pense pas.
- une note d'oral obtenue en interrogeant les élèves en début de cours sur ce qui a été fait la/les fois précédentes (= 1 note sans avoir de copies, force les élèves à réviser régulièrement) notée sur 5 (5 q° de cours quoi) ; ça prend 10mn au début du cours ;
- un petit devoir sur 10 où l'on fait seulement une partie d'explication de texte ou de dissertation (conseillé par les inspecteurs eux-mêmes - !!! - tellement nos conditions de travail se sont dégradées)
- et un seul type bac complet par trimestre.
Pas de devoir supplémentaires ou à la marge pour les élèves qui demandent, et encore.
Parfois je culpabilise, puis je vois ma fiche de paie ou bien je reconsidère les cours où j'ai voulu faire des choses un peu exigeantes : la majeure partie des classes n'y arrive pas, donc aucun regret.
Avec les classes techno c'est le naufrage : il n'y a même pas vraiment besoin de préparer les cours puisque la compréhension d'un texte peut mettre 4h tellement leur niveau de langue française est bas. Je ne bourrine plus, ça ne sert à rien. Si en une heure on a fait deux définitions et vu la thèse d'un auteur, c'est qu'on a bien travaillé ...
Edit : se servir aussi beaucoup des manuels, certains sont très bien faits, j'ai passé parfois des heures à construire un document dont il y avait une version similaire et plus belle dans un manuel ... On nous fait croire que travailler comme ça c'est pour les flemmards, je ne pense pas.
- EnaecoVénérable
Quand je lis vos conseils je ne vois rien qui dégrade significativement l'enseignement.
Ne vous privez pas... même en etant payé le double
Ne vous privez pas... même en etant payé le double
- FloxidNiveau 2
L'idée n'est pas de saboter le travail car y'a quand même des élèves derrière et après tout, on reste payéEnaeco a écrit:Quand je lis vos conseils je ne vois rien qui dégrade significativement l'enseignement.
Ne vous privez pas... même en etant payé le double.
L'idée, pour moi en tout cas, c'est d'être efficace sur le temps où je suis effectivement payé, mais de ne rien offrir en plus. Et si on veut plus de ma part, et bien , on sait ce qu'il reste à faire.
- EnaecoVénérable
Oui, j'ai bien compris.
Je voulais dire qu'il n'y a besoin de se sentir maltraité et sous-payé pour vouloir optimiser son temps de travail.
Je voulais dire qu'il n'y a besoin de se sentir maltraité et sous-payé pour vouloir optimiser son temps de travail.
- MoyenCrocoNiveau 10
Oui il ne faut jamais arrêter de bien faire son travail car cela pourrait être reproché.
Mais comme l'a très bien dit un membre de ce forum : je laisse les projets et les idées innovantes et excellentes aux professeurs ayant été évalués comme tel
Mais comme l'a très bien dit un membre de ce forum : je laisse les projets et les idées innovantes et excellentes aux professeurs ayant été évalués comme tel
- BalthazaardVénérable
Je vais mettre les pieds dans le plat mais tant pis...certains me diront que ce n'est pas le sujet, moi je dirait que c'est le seul!
La contractualisation nous a tués, et avec notre consentement.
Sans prendre parti (ou plutôt sans exprimer ce que je pense), soit un contractuel payé au lance-pierre fait un boulot de la même qualité qu'un prof à 3500 euros, soit ce n'est pas le cas!
Si c'est vrai alors pourquoi payer 3500 euros ce qu'on peut avoir plus de deux fois moins cher?, il y a encore largement de la marge pour ajouter des contraintes et serrer les salaires.
Si ce n'est pas le cas qui ose le dire sans se faire traiter de condescendant du haut de son capes ou de son agrèg et se faire répliquer que DES contractuels sont aussi bons que les profs en place, que DES profs en place sont parfois nuls, que beaucoup sont en galère...etc....force est de constater que le moindre propos dans ce sens provoque une réaction violente.
Si j'étais au men je dormirai tranquille!
La contractualisation nous a tués, et avec notre consentement.
Sans prendre parti (ou plutôt sans exprimer ce que je pense), soit un contractuel payé au lance-pierre fait un boulot de la même qualité qu'un prof à 3500 euros, soit ce n'est pas le cas!
Si c'est vrai alors pourquoi payer 3500 euros ce qu'on peut avoir plus de deux fois moins cher?, il y a encore largement de la marge pour ajouter des contraintes et serrer les salaires.
Si ce n'est pas le cas qui ose le dire sans se faire traiter de condescendant du haut de son capes ou de son agrèg et se faire répliquer que DES contractuels sont aussi bons que les profs en place, que DES profs en place sont parfois nuls, que beaucoup sont en galère...etc....force est de constater que le moindre propos dans ce sens provoque une réaction violente.
Si j'étais au men je dormirai tranquille!
- Sissi d'AutricheNiveau 5
Balthazaard a écrit:Je vais mettre les pieds dans le plat mais tant pis...certains me diront que ce n'est pas le sujet, moi je dirait que c'est le seul!
La contractualisation nous a tués, et avec notre consentement.
Sans prendre parti (ou plutôt sans exprimer ce que je pense), soit un contractuel payé au lance-pierre fait un boulot de la même qualité qu'un prof à 3500 euros, soit ce n'est pas le cas!
Si c'est vrai alors pourquoi payer 3500 euros ce qu'on peut avoir plus de deux fois moins cher?, il y a encore largement de la marge pour ajouter des contraintes et serrer les salaires.
Si ce n'est pas le cas qui ose le dire sans se faire traiter de condescendant du haut de son capes ou de son agrèg et se faire répliquer que DES contractuels sont aussi bons que les profs en place, que DES profs en place sont parfois nuls, que beaucoup sont en galère...etc....force est de constater que le moindre propos dans ce sens provoque une réaction violente.
Si j'étais au men je dormirai tranquille!
Complètement d'accord avec toi.
Mais effectivement, dès qu'on touche aux contractuels, il y a une levée de boucliers "caryssontaussibonkelétitulaires" voire plus !
Résultat, on finira toujours par l'avoir dans l'os...
- Clecle78Bon génie
C'est pareil que " Des profs n'ont rien fait pendant le confinement " en fait.
- pseudo-intelloSage
J'ai essayé de convaincre les collègues que le brevet blanc n'était pas une obligation statutaire, on pourrait s'en passer, au vu du travail supplémentaire gratuit, mais elles veulent pas.
_________________
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- BalthazaardVénérable
Clecle78 a écrit:C'est pareil que " Des profs n'ont rien fait pendant le confinement " en fait.
Pas tout à fait....il n'y a pas pour ce que je dis la volonté de stigmatiser qui que ce soit...
Il y a des titulaires dont le travail peut prêter à critique, c'est sûr quelles qu'en soient les raisons..
Il y a des contractuels dont le travail peut prêter à critique, c'est sûr quelles qu'en soient les raisons..
Mais si la moyenne des contractuels fournit un travail de qualité égale à celle des titulaires, comme la tonalité des messages abordant cette question laisse à penser, pourquoi avoir des titulaires qui coûtent largement plus cher?
Aucune volonté maligne, une évidence comptable ....non?
- BalthazaardVénérable
pseudo-intello a écrit:J'ai essayé de convaincre les collègues que le brevet blanc n'était pas une obligation statutaire, on pourrait s'en passer, au vu du travail supplémentaire gratuit, mais elles veulent pas.
Idem chez moi pour le bac blanc (qui ne veut plus rien dire, en plus vu la réforme)....on touche à un dogme de l’Éducation, heureusement que l'on ne brule plus les hérétiques.
- Ajonc35Sage
On est d'accord. Mais quand dans ton edt, tu auras " projet de..." , tu feras quoi. J'ai vraiment le sentiment que faire en sorte que les élèves aient des connaissances n'est plus dans l'air du temps à travers des cours ( sous diverses formes, et les enseignants restent les principaux MAITRES ) mais que les projets peuvent être à l'origine de ces acquis à l'image de ce qu'il se passe en entreprise. Ceux qui sont dans cette mouvance, oublient les connaissances que les enseignants leur ont permis d'acquérir.MoyenCroco a écrit:Oui il ne faut jamais arrêter de bien faire son travail car cela pourrait être reproché.
Mais comme l'a très bien dit un membre de ce forum : je laisse les projets et les idées innovantes et excellentes aux professeurs ayant été évalués comme tel
Exemple : Faire écrire une lettre pour la fête des mères à un élève de maternelle. Quel beau projet!
Bon je caricature mais à peine.
- BoubouleDoyen
Le recours au contractuel ne peut fonctionner que parce qu'il y a des titulaires qui tiennent la baraque (en tout cas en physique-chimie pour ceux qui ont travaillé dans mon lycée).
- BalthazaardVénérable
IL y a des matières chez moi, où il n'y a quasiment plus que des contractuels...certaines ont tourné à UN titulaire, et je crois qu'en philo, cette année il n'y a plus de titulaire.
- Ajonc35Sage
Au tout début de la réforme du bac pro 3 ans , avec des élèves de niveau correct, on faisait 2 EB ( gratos).Balthazaard a écrit:pseudo-intello a écrit:J'ai essayé de convaincre les collègues que le brevet blanc n'était pas une obligation statutaire, on pourrait s'en passer, au vu du travail supplémentaire gratuit, mais elles veulent pas.
Idem chez moi pour le bac blanc (qui ne veut plus rien dire, en plus vu la réforme)....on touche à un dogme de l’Éducation, heureusement que l'on ne brule plus les hérétiques.
Puis au vu de la dégringolade du niveau et de la multiplication des projets, nous étions passés à un seul.
2 ou 3 ans avant le covid, un responsable de filiere ( notre lep fonctionne par filière avec une personne, nommée, qui coordonne) et l'un d'entre eux à décidé du retour de 2 EB, tandis que dans les autres filières, la décision a été collective. Il le présente sous le nom " EB pedagogique" comme si le second ne l'était pas. La seule différence était que les jours n'étaient pas banalisés. Je l'ai fait une fois ( un devoir normal sur 1 heure de cours que j'ai présenté sous ce nom). Dernière pas de bilan, pas de bulletin spécial. Stop.
En 2019, dernier EB que j'ai pu faire. Des résultats lamentables ( et mes collègues aussi) , un nombre important d'élèves sortis au bout d'une heure, sans faire l'ensemble du travail. En fait, la majeure partie n'avait rien travaillé et beaucoup m'ont dit qu'ils allaient s'y mettre pour l'examen.
Il existe encore des collèges, des lycées où ces EB sont importants, des collégiens et des lycéens aussi. Mais ras le bol de se taper tout ce travail sans retour d'un nombre d'élèves conséquent. Combien de bouses à corriger sans qu'il y ait plus de 10 % qui soient intéressants et qui permettent de travailler les points faibles. Cela me fait penser à une salle de réanimation où toutes les machines clignotent, les alarmes hurlent. On ne peut plus rien faire. On débranché.
L'EB, si je travaillais encore, je le ferais ne serait- ce que pour un élève. Au MAAF, les élèves sont à 50 % en cccf, connaissent leurs notes donc l'EB pour les disciplines qui restent..... et puis " on s'y mettra.... la veille "
Je rajoute que je n'ai jamais connu d'EB mais nous savions que chaque leçon, chaque travail proposé ( en classe ou à la maison) était une préparation et les bons élèves ( bons = serieux) le savent.
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