Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Pourquoi ? Test à J +2. De toute façon, en janvier avec les masques, les classes ont été décimées et on a continué.

Naoo a écrit:

Laotzi a écrit:La faq mise à jour vient d'être publiée : https://www.education.gouv.fr/media/93137/download

Tous les élèves d'une même classe sont cas contacts désormais s'il y a un cas confirmé, port du masque ou non :

L’identification des contacts à risque, c’est-à-dire des personnes ayant été en contact avec le cas confirmé, doit être réalisée dès le premier cas au sein de l’établissement.
Suite à la survenue d’un cas confirmé parmi les élèves, tous les élèves ayant partagé, durant la période considérée, une classe avec le cas confirmé (classe de tronc commun, groupes de spécialités, options, langues…) sont considérés comme contacts à risque, sans distinction entre les élèves ayant ou non porté le masque. Dans la mesure du possible, il est demandé au cas confirmé de lister les élèves des autres classes avec qui il a eu un contact rapproché (déjeuner à la même table ou activité au CDI par exemple).

Les règles d'isolement ne changent pas (isolement si non vacciné pendant 7 jours si cas contact).

C'est une blague ? :') Et les profs sont cas contact aussi, ou ils sont protégés par la pensée magique du ministre ?

Des profs ? Quels profs ?

Jenny a écrit:On est donc reparti pour les cours à distance, je suppose...

Qu'est-ce qui te faire dire ça ?

Très peu d’élèves vaccinés dans mes classes. Si je refais classe avec moins de 5 élèves comme en janvier, ça va être compliqué sans rien mettre en ligne.

J'ai très peur pour lundi

Beaucoup l’ont eu en janvier. On va bien voir.

On est sur un nombre de cas 5 fois moins élevé qu'on ne l'a été il y a 6 semaines.

Parmi les non-vaccinés (+ de 80% de vaccinés chez les 12-17ans), certains ont désormais un certificat de rétablissement. Il ne restera donc, globalement, plus grand monde sur la touche.
Localement, il y aura quelques classes au ralenti, mais si on ne se prend pas une nouvelle vague (le retour des beaux jours devrait aider) qui nous fait rétropédaler, on devrait se diriger vers un fonctionnement qui n'aura jamais été aussi "normal".

J'y crois, j'y crois, mes cours de demain matin sont mes derniers cours masqués !
Et le masque je ne le remet que si confronté à des collègues inquiets ou qui me le demandent.

Les collègues inquiets n'auront pas d'autres choix que de porter des FFP2. Du moment que le port n'est pas imposé, il ne faudra plus compter sur les autres pour être protégé d'eux.

Jenny a écrit:Très peu d’élèves vaccinés dans mes classes. Si je refais classe avec moins de 5 élèves comme en janvier, ça va être compliqué sans rien mettre en ligne.

Si ils ont été largement contaminés en janvier, tu vas être plus tranquille, et si ils ont passé janvier cas contact à risque sans l'avoir, on peut raisonnablement pensé qu'ils sont plus résistants que la moyenne.

Enaeco a écrit:On est sur un nombre de cas 5 fois moins élevé qu'on ne l'a été il y a 6 semaines.

Parmi les non-vaccinés (+ de 80% de vaccinés chez les 12-17ans), certains ont désormais un certificat de rétablissement. Il ne restera donc, globalement, plus grand monde sur la touche.
Localement, il y aura quelques classes au ralenti, mais si on ne se prend pas une nouvelle vague (le retour des beaux jours devrait aider) qui nous fait rétropédaler, on devrait se diriger vers un fonctionnement qui n'aura jamais été aussi "normal".

Voilà. Il est probable que de mon côté je fasse le choix de conserver mon ffp2 sur le nez (sachant que la Région m'en a fourni 10 juste avant les vacances, faut que je les mette ), mais je ne m'attends pas à des classes décimées.

roxanne a écrit:Combien parmi les contaminés, combien de malades ?

Ce sont des données médicales trop précises, comment veux-tu que je réponde à cette question ? Et quel en est l'objectif ?
Le résultat en classe était celui-ci : des classes plus que décimées, beaucoup de profs absents, une vie scolaire en effectifs réduits, des jours où il n'a pas été possible de servir un repas chaud à la cantine par manque d'agents, voire pas possible de servir un repas tout court (parents informés de fournir un panier pique-nique). Un travail très compliqué et épuisant pour tout le monde.

Il faudrait aussi que tu précises leur mode de vie, parce que c'est peut être de leur faute.

Ce nouveau protocole n'est que l'illustration du "en même temps".... Ubuesque.

Hélips a écrit:

Jenny a écrit:Très peu d’élèves vaccinés dans mes classes. Si je refais classe avec moins de 5 élèves comme en janvier, ça va être compliqué sans rien mettre en ligne.

Si ils ont été largement contaminés en janvier, tu vas être plus tranquille, et si ils ont passé janvier cas contact à risque sans l'avoir, on peut raisonnablement pensé qu'ils sont plus résistants que la moyenne.

Enaeco a écrit:On est sur un nombre de cas 5 fois moins élevé qu'on ne l'a été il y a 6 semaines.

Parmi les non-vaccinés (+ de 80% de vaccinés chez les 12-17ans), certains ont désormais un certificat de rétablissement. Il ne restera donc, globalement, plus grand monde sur la touche.
Localement, il y aura quelques classes au ralenti, mais si on ne se prend pas une nouvelle vague (le retour des beaux jours devrait aider) qui nous fait rétropédaler, on devrait se diriger vers un fonctionnement qui n'aura jamais été aussi "normal".

Voilà. Il est probable que de mon côté je fasse le choix de conserver mon ffp2 sur le nez (sachant que la Région m'en a fourni 10 juste avant les vacances, faut que je les mette  ), mais je ne m'attends pas à des classes décimées.

Les contaminés de janvier arrivent progressivement au bout de leur certificat de rétablissement (dans 7 jours pour moi par exemple). Et autour de moi, pas mal de gens l'ont à nouveau à moins de 2 mois (mais en effet, on en dépistera peu, les tests n'étant pas dans le protocole pour eux).

Et puis là, avec cet entre-deux, on aura forcément des cas (plus de masques, donc forcément plus de contaminations, reste à voir à quel niveau) et il va falloir gérer ce fameux 2mois. Dans ma classe, les contaminations se sont échelonnées tout au long du mois de janvier. Les premiers ont terminé les deux mois, d'autres en sont loin. Joie de devoir chercher à chaque fois qui informer de quoi…

Et, accessoirement, on ne sait pas si on doit informer si on est nous-mêmes covidés. En fait, ils ont totalement oubliés les enseignants, comme cas contacts ou propagateurs. Et ça, c'est quand même l'hallu totale !

Beaucoup d'élèves multi-contaminés dans une de mes classes (décembre + janvier), le fait de l'avoir déjà eu semble en effet avoir un impact réduit. On verra sur les effectifs clairsemés, ça avait surtout touché trois de mes classes, il m'en reste 4.

A rebours a écrit:Ce nouveau protocole n'est que l'illustration du "en même temps".... Ubuesque.

En même temps, dans la mesure du possible, le mètre, le mètre et demi, le quart de mètre, l'onction aux portes (de GHA hein), le brassage, le pas brassage, par niveau, par classe, le marquage au sol, le pas marquage, le parcage, j'en passe et des meilleures.....tous les protocoles sanitaires qui nous ont été infligés, n'ont servi strictement à rien en milieu scolaire surtout depuis le dernier (de variant). Il y a même pas 6 mois on étaient encore considérés comme des immunisés magiques et nos lieux de travail n'étaient en aucun cas des lieux de propagation du virus. Et un an plus tôt, notre seule attitude cohérente aurait été le droit de retrait massif. Et nous n'avons même pas été vaccinés par notre employeur, qui se fiche d'ailleurs royalement du bien être de ses personnels, un comble.

Il était de toute façon idiot de continuer à porter ou faire porter un masque en cours, alors qu'il est tombé à la cantine 2h plus tard, collés/serrés...

J'ai récupéré un capteur de CO2 aujourd'hui dans une de mes salles, mais les poignées de fenêtres ont rendu l'âme. Aérer en ouvrant la porte n'est visiblement pas suffisant.

Mail sur la messagerie académique :

Madame, Monsieur,



A compter du 14 mars 2022, le protocole sanitaire passera au niveau 1 pour l’ensemble des écoles et établissements scolaires.



Ce passage au niveau 1 implique notamment :

·                 la fin de l’obligation de la limitation du brassage entre groupes d’élèves ;

·                 la fin des restrictions pour la pratique des activités physiques et sportives.

Les mesures relatives au lavage des mains, à l’aération et à la désinfection des surfaces sont quant à elles maintenues.



Le passage au niveau 1 implique également la fin de l’obligation du port du masque en intérieur pour les élèves de l’école élémentaire. En complément et conformément aux recommandations émises par les autorités sanitaires, l’obligation du port du masque en intérieur est également levée à compter du 14 mars 2022 pour tous les personnels ainsi que pour les collégiens et les lycéens, en cohérence avec les évolutions retenues en population générale.



Les modalités de réalisation du contact-tracing sont précisées dans les infographies en ligne. La FAQ a été mise à jour.

Ca aurait sa place dans J'hallucine, mais il ne faut pas polluer les autres fils avec le Covid :
Les fenêtres que nous avions réussi à faire débloquer au début de la pandémie ont été recondamnées en douce pendant les vacances... Nous avons défilé dans le bureau de la gestionnaire pour nous plaindre. "Ah oui, c'est une mesure d'harmonisation, certaines fenêtres étaient bloquées, d'autres pas. Du coup, on a tout bloqué, ça permet une meilleure aération parce que la ventilation mécanique tire mieux lorsque les fenêtres sont fermées. D'ailleurs, les élèves se plaignaient du froid avec les fenêtres ouvertes."
Par ailleurs, pour que la ventilation mécanique soit (un peu) plus efficace, ils ont forcé le système pour augmenter le tirage au-delà de ce qui est préconisé pour la taille de nos bouches d'aération (qui sont notoirement sous-dimensionnées reconnaît volontiers la gestionnaire). Résultat : un bruit de soufflerie épouvantable qui nous donne mal à la tête et nous empêche d'entendre les élèves (qui ne doivent pas nous entendre beaucoup mieux, donc). On a demandé que ce soit baissé. "Ben non, sinon l'aération sera insuffisante !"
Je n'en peux plus... :censure:

Ubuesque…

henriette a écrit:A l'échelle de mon EPLE, on observe une reprise des cas depuis une semaine. Rien que ce matin, 3 messages du CDE nous informant d'un cas dans 3 classes différentes.

Et bien ... si cette tendance venait à se confirmer dans les semaines qui viennent, il va être pénible et compliqué de terminer les programmes de bac.
C'est pénible cette situation...

Il faut que les élèves aient des masques dans leur cartable (ou nous dans les établissements) car :

Que se passe-t-il si une personne accueillie présente des symptômes dans l’école et
l’établissement ?
Dans les situations où un élève ou un personnel présente des symptômes évocateurs d’une infection
à la Covid-19, la conduite à tenir est la suivante :
• Isolement immédiat, dans une pièce de l’école ou l’établissement, de la personne
symptomatique dans l’attente de la prise en charge médicale. L’intéressé – sauf s’il s’agit d’un
élève d’école maternelle - doit alors porter un masque chirurgical ou à défaut, un masque
grand public filtration > 90%

Ha@_x a écrit:Il était de toute façon idiot de continuer à porter ou faire porter un masque en cours, alors qu'il est tombé à la cantine 2h plus tard, collés/serrés...

Tout dépend des établissements : le mien, par exemple, a mis en place un purificateur d'air à la cantine pour éviter que ce soit un lieu de contamination. D'autre part, les profs ou élèves qui ne mangent pas à la cantine et qui portaient correctement le masque, étaient protégés par la mesure, ce ne sera plus le cas à partir de lundi.
Sur le fond, l'idée d'enlever le masque ne me dérange pas (on ne peut pas le porter indéfiniment) mais je continue de penser que c'est un peu trop tôt.

Cleroli a écrit:Tout dépend des établissements : le mien, par exemple, a mis en place un purificateur d'air à la cantine pour éviter que ce soit un lieu de contamination. D'autre part, les profs ou élèves qui ne mangent pas à la cantine et qui portaient correctement le masque, étaient protégés par la mesure, ce ne sera plus le cas à partir de lundi.

Les profs (pas tous, le nombre hallucinant de collègues, qui te l'ont mis sous le menton de travers ou enlevé tout court à tort ou à travers pendant 18 mois.... )  et certains (rares) élèves, certainement.

Mais une majorité s'est littéralement moqué (et on comprend pourquoi) du cirque gestes barrières, et on l'a tous constaté.

Que celle ou celui qui n'a jamais beuglé moins de 10 fois "le masque" dans dans une heure, une journée de cours lève le doigt

Spoiler:

J'ai des doutes sur le fait qu'un purificateur d'air à la cantine permette d' "éviter que ce soit un lieu de contamination".
C'est un lieu où on parle et où on postillonne sur la bouffe de ses voisins. Les purificateurs d'air ne peuvent pas grand chose aux contacts rapprochés de ce type.


Concernant la carte de charmottine, ce n'est evidemment pas une surprise, même si le but de montrer une telle carte n'est pas forcément en adéquation avec ce qu'elle dit vraiment.
Cette carte illustre avant tout le fait qu'en période scolaire, on teste "massivement" (et donc on trouve) à cause du protocole.
Il suffit de regarder l'évolution de l'incidence à compter de J0 des vacances : le nombre de cas dans cette tranche d'âge est divisé par deux et se stabilise pour les deux semaines (comme si le virus était lui aussi en vacances. Plus d'incubation, rien, disparu).
A la rentrée, on teste et on trouve à nouveau à partir des nouveaux cas : l'incidence augmente à nouveau.
Si vous n'êtes toujours pas convaincu, allez voir le taux de dépistage sur le site de Germain Forestier. On est capable de reconstituer le zonage rien qu'en regardant l'évolution du nombre de tests !
Les départements du Sud Ouest "respectent" le calendrier des vacances de la même façon que ceux de l'Ile de France alors que la dynamique y était différente (le pic a été atteint en IdF plus tôt et ils ont été en vacances plus tard !)

La reprise épidémique est là. Elle est mise en évidence dans les écoles par les tests, mais je pense que c'est se voiler la face que de penser que 2 semaines de vacances supplémentaires pour la zone B aurait permis de l'éviter. Ca aurait permis d'éviter de s'en rendre compte en revanche.

Enaeco a écrit:J'ai des doutes sur le fait qu'un purificateur d'air à la cantine permette d' "éviter que ce soit un lieu de contamination".
C'est un lieu où on parle et où on postillonne sur la bouffe de ses voisins. Les purificateurs d'air ne peuvent pas grand chose aux contacts rapprochés de ce type.

Je pense au contraire que ça a eu un effet, peut-être pas miraculeux mais un effet protecteur quand même. J'ai lu que des expériences, grandeur réelle, ont été réalisées dans certaines écoles, j'espère que les résultats seront communiqués afin qu'on sache ce qu'il en est précisément.
Edit : une première piste de réponse ici