Grève 27/01 Salaires dans la Fonction Publique
- LefterisEsprit sacré
Il y a photo finish... mais on peut considérer que la pseudo-gauche, qui a fait tout l'inverse de ce qu'elle prétendait (mais aussi droit du travail, délocalisations etc.) , est plus hypocrite qu'un ministre de droite ne se cachant pas de tout casser. Ils ont fait assez for quand même depuis qu'Allègre a ouvert le bal (j'étais pas enseignant ni même pensant le devenir, et ça me scandalisait, alors j'imagine ce qui a été vécu de l'intérieur).Balthazaard a écrit:Lefteris a écrit:Je la ferais sans grande conviction par principe si c'était un jour où j'avais cours, beaucoup de cours si possible, parce qu'une grève doit être visible et gênante. Pas une "grogne" selon l'expression journalistique, où l'on perd sa journée, en avisant deux jours avant, en faisant un cadeau aux non-grévistes (pour qui on fait la grève, surtout les gens comme moi qui ne verront rien, ni pire ni meilleur) qui voient leur journée raccourcie car on place leurs heures sur les nôtres. Je suis au "syndicat de la fiche de paie", représentatif mais minoritaire, et je ne crois plus aux actions symboliques, supposées enclencher un dialogue social. Il n'existe plus, tout est fait depuis des années pour le laminer, et c'est affiché comme tel (réforme du collègue publiée le jour ou le lendemain d'une manifestation pour une fois assez importante, fin des CAP, refus catégorique jusqu'ici de recevoir les syndicats, convocation voire sanction des réfractaires aux réformes...).
Il ne pourrait y avoir un embryon qu'avec des actions fortes, un bras de fer mettant en difficulté un système (et donc les gouvernants qui le servent) qui méprise les derniers de cordée, qui utilise la force, la menace, et ne rétribue que parce qu'il y est contraint. Il faut aussi des revendications claires. Les actions fortes seraient bien évidemment les examens, contrôles continus, mais aussi les rentrées, et l'annonce officielle que tout bénévolat cesse, ainsi que les missions sous-rémunérées et épuisantes.
Quant aux revendications, des faits, toujours des faits , encore des faits, incontestables (on arrête avec les discussions sans fin sur les salaires en Papouasie ultérieure,en Finlande ou en Bordurie, qui ne servent qu'à relancer les "débats" sur les obligations de service comparées) : rien qu'en se mettant d'accord avec les propres chiffres de la FP, c'est un strict minimum de 25 % qui doit être immédiatement versé aux enseignants pour réintégrer la catégorie A (plutôt autour de 30% si l'on prend ceux du rapport annuel de la FP, où les graphiques font peur). La forme ? Comme cela s'est fait ailleurs : fusion d'échelons et de classes, qui accélère la carrière en évitant des stagnations de plusieurs années avant de prendre 15 malheureux points ; indemnité statutaire fixe et en pourcentage ; réévaluation de l'ensemble des primes et indemnités ponctuelles (HS au taux horaire, prime de tutorat, fonction de PP...).
Pour moi, quoi que fasse Blanquer, il n'arrivera jamais à un tel degré de mépris, car là il n'y avait aucune maladresse ou quoi que ce soit, c'était fait pour choquer. Mais c'était à "gauche" et la mémoire est courte
- MUTISExpert
Lefteris a écrit:Il y a photo finish... mais on peut considérer que la pseudo-gauche, qui a fait tout l'inverse de ce qu'elle prétendait (mais aussi droit du travail, délocalisations etc.) , est plus hypocrite qu'un ministre de droite ne se cachant pas de tout casser. Ils ont fait assez for quand même depuis qu'Allègre a ouvert le bal (j'étais pas enseignant ni même pensant le devenir, et ça me scandalisait, alors j'imagine ce qui a été vécu de l'intérieur).Balthazaard a écrit:
Pour moi, quoi que fasse Blanquer, il n'arrivera jamais à un tel degré de mépris, car là il n'y avait aucune maladresse ou quoi que ce soit, c'était fait pour choquer. Mais c'était à "gauche" et la mémoire est courte
Effectivement, dans le concours de mépris et de dévalorisation des enseignants, Allègre et Belkacem sont sur le podium. On peut ensuite en ajouter bien d'autres mais le divorce entre la gauche et les profs a commencé avec Allègre qui détient la médaille d'or. Pour moi, Belkacem est médaille d'argent. Pour les gens comme moi et bien d'autres, ce fut l'âge des claques et des désillusions. Et à l'aune de ces deux là, Blanquer paraît bien pâle. C'est dire.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- trompettemarineMonarque
Le 27 janvier, les DGH seront tombées et discutées en CA : on va voir à nouveau le nombre de postes supprimés, les classes surchargées.
Ce sera l'occasion de montrer à nouveau combien ce gouvernement et particulièrement ce ministère se moquent et des élèves et des professeurs.
Par solidarité envers tous ceux qui vont perdre leur poste ou subir un complément de service, contre les classes surchargées, pour la revalorisation des salaires, je ferai grève à nouveau (et je mangerai des pâtes avec ma fille). S'il faut donner quelques heures de cours particuliers pour tenir financièrement, je le ferai.
Les heures perdues à court terme et le profbashing, je n'en ai plus cure. Les différents ministres, et particulièrement les deux derniers, ont supprimé tant d'heures de cours à eux-seuls que je ne vais pas me sentir coupable pour deux journées de grève dans le même mois.
Je compte, pour le moment, faire toutes les grèves nationales jusqu'aux élections.
Au lycée, j'étais gréviste aussi tous les jours de surveillance d'examen pour protester (légalement) contre la réforme du lycée et celle du baccalauréat.
Ce sera l'occasion de montrer à nouveau combien ce gouvernement et particulièrement ce ministère se moquent et des élèves et des professeurs.
Par solidarité envers tous ceux qui vont perdre leur poste ou subir un complément de service, contre les classes surchargées, pour la revalorisation des salaires, je ferai grève à nouveau (et je mangerai des pâtes avec ma fille). S'il faut donner quelques heures de cours particuliers pour tenir financièrement, je le ferai.
Les heures perdues à court terme et le profbashing, je n'en ai plus cure. Les différents ministres, et particulièrement les deux derniers, ont supprimé tant d'heures de cours à eux-seuls que je ne vais pas me sentir coupable pour deux journées de grève dans le même mois.
Je compte, pour le moment, faire toutes les grèves nationales jusqu'aux élections.
Au lycée, j'étais gréviste aussi tous les jours de surveillance d'examen pour protester (légalement) contre la réforme du lycée et celle du baccalauréat.
- TangledingGrand Maître
Pour l'instant les déclarations d'intention sont moins favorables. Pas gagné tout ça.
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- TangledingGrand Maître
L'intersyndicale appelle à "poursuivre la mobilisation" la semaine prochaine, y compris au moyen de la grève le 20, pour déboucher sur une grève majoritaire le 27 janvier...
A noter que Sud éducation est signataire de cet appel intersyndical, en plus de l'appel sud éducation pour le 20 tout court.
Bref, c'est le foutoir. Mais grosso modo la perspective d'action est plutôt orientée vers le 27.
https://www.snes.edu/article/poursuivons-la-mobilisation-des-la-semaine-prochaine/
La bonne nouvelle c'est que l'intersyndicale n'a pas volé en éclats.
Enfin, globalement; on a perdu la CFDT, l'UNSA et le snalc en cours de route.
A noter que Sud éducation est signataire de cet appel intersyndical, en plus de l'appel sud éducation pour le 20 tout court.
Bref, c'est le foutoir. Mais grosso modo la perspective d'action est plutôt orientée vers le 27.
https://www.snes.edu/article/poursuivons-la-mobilisation-des-la-semaine-prochaine/
FSU, CGT Educ’Action, FO, Sud Education, FCPE, Voix Lycéenne, MNL, FIDL a écrit:Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes.Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.
La situation est intenable dans l’Éducation nationale. Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. Il faut immédiatement reporter les épreuves de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars, annuler les évaluations de mi-CP, créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires dans le premier degré annoncées, et doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves. Personnels, élèves et parents ont besoin de stabilité, pour travailler et étudier dans un environnement serein et sécurisé.
Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes. Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires. . Il faut répondre aux revendications des AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique.
La colère des personnels, des parents et des lycéen·nes n’est pas retombée ! L’heure est à la poursuite de la mobilisation !
Pour obtenir satisfaction sur les revendications, nos organisations appellent personnels, parents et lycéen·ne·s :
- à lister les besoins dans les écoles, les établissements et les services et à se réunir pour discuter des suites de la grève du 13 janvier.
- à poursuivre et à amplifier les mobilisations engagées et décidées par les personnels dès les prochains jours (par exemple les 18 et 19 janvier),
- à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20 janvier, y compris par la grève
Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.
La bonne nouvelle c'est que l'intersyndicale n'a pas volé en éclats.
Enfin, globalement; on a perdu la CFDT, l'UNSA et le snalc en cours de route.
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- JennyMédiateur
Question bête : j'ai une autorisation d'absence à partir du 21, l'arrêt Omont pourrait donc s'appliquer si je fais grève le 20 ?
- angelxxxÉrudit
Pourquoi le snalc sort il de l'intersyndicale ?
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- InvitéInvité
angelxxx a écrit:Pourquoi le snalc sort il de l'intersyndicale ?
J'espère que d'ici le 27, il se ralliera...
- AustrucheerranteHabitué du forum
Et du coup, l'intersyndicale pose un préavis de grève pour le 20, ou non ?
- LefterisEsprit sacré
Parfaitement dit. Les gens qui en supprimant ma matière, ou en la réduisant de plusieurs mois d'enseignement sur un cycle, ont affirmé son caractère secondaire, voire inutile, n'ont aucune légitimité pour essayer de me culpabiliser pour quelques heures par-ci par-là, quelle qu'en soit la raison, et surtout pas une grève contre leurs agissements.trompettemarine a écrit:
Les heures perdues à court terme et le profbashing, je n'en ai plus cure. Les différents ministres, et particulièrement les deux derniers, ont supprimé tant d'heures de cours à eux-seuls que je ne vais pas me sentir coupable pour deux journées de grève dans le même mois.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Non je ne pense pas, tu as une autorisation d'absence pour le 21, pas de risque.Jenny a écrit:Question bête : j'ai une autorisation d'absence à partir du 21, l'arrêt Omont pourrait donc s'appliquer si je fais grève le 20 ?
Le snalc est très corpo, je suppose que l'aspect interpro du 27 lui déplaît.
Il y a un préavis pour toute la semaine qui vient. Pas d'appel au carré de l'intersyndicale mais sud maintient son appel au carré pour le 20.
Là où ça bouge, très bien. Ailleurs il faut concentrer les efforts sur le 27.
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- BaldredSage
Ok, alors chez moi ce ne sera pas le 20, sur les 12 grévistes aucun n'a de goût pour le coup de billard à 3 bandes, plutôt pour l'émotion. A voir combien le 27.
- JennyMédiateur
Tangleding a écrit:Non je ne pense pas, tu as une autorisation d'absence pour le 21, pas de risque.Jenny a écrit:Question bête : j'ai une autorisation d'absence à partir du 21, l'arrêt Omont pourrait donc s'appliquer si je fais grève le 20 ?
Merci pour ta réponse. Je vais voir si mes collègues sont partants (faire grève toute seule, bof).
- User3296Niveau 7
Tangleding a écrit:L'intersyndicale appelle à "poursuivre la mobilisation" la semaine prochaine, y compris au moyen de la grève le 20, pour déboucher sur une grève majoritaire le 27 janvier...
A noter que Sud éducation est signataire de cet appel intersyndical, en plus de l'appel sud éducation pour le 20 tout court.
Bref, c'est le foutoir. Mais grosso modo la perspective d'action est plutôt orientée vers le 27.
https://www.snes.edu/article/poursuivons-la-mobilisation-des-la-semaine-prochaine/
La bonne nouvelle c'est que l'intersyndicale n'a pas volé en éclats.
Enfin, globalement; on a perdu la CFDT, l'UNSA et le snalc en cours de route.
Éparpillés au bout d’une semaine… Le gouvernement n’a plus qu’à nous regarder nous opposer et à compter les points comme ça :
- User3296Niveau 7
Lefteris a écrit:Je la ferais sans grande conviction par principe si c'était un jour où j'avais cours, beaucoup de cours si possible, parce qu'une grève doit être visible et gênante. Pas une "grogne" selon l'expression journalistique, où l'on perd sa journée, en avisant deux jours avant, en faisant un cadeau aux non-grévistes (pour qui on fait la grève, surtout les gens comme moi qui ne verront rien, ni pire ni meilleur) qui voient leur journée raccourcie car on place leurs heures sur les nôtres. Je suis au "syndicat de la fiche de paie", représentatif mais minoritaire, et je ne crois plus aux actions symboliques, supposées enclencher un dialogue social. Il n'existe plus, tout est fait depuis des années pour le laminer, et c'est affiché comme tel (réforme du collègue publiée le jour ou le lendemain d'une manifestation pour une fois assez importante, fin des CAP, refus catégorique jusqu'ici de recevoir les syndicats, convocation voire sanction des réfractaires aux réformes...).
Il ne pourrait y avoir un embryon qu'avec des actions fortes, un bras de fer mettant en difficulté un système (et donc les gouvernants qui le servent) qui méprise les derniers de cordée, qui utilise la force, la menace, et ne rétribue que parce qu'il y est contraint. Il faut aussi des revendications claires. Les actions fortes seraient bien évidemment les examens, contrôles continus, mais aussi les rentrées, et l'annonce officielle que tout bénévolat cesse, ainsi que les missions sous-rémunérées et épuisantes.
Quant aux revendications, des faits, toujours des faits , encore des faits, incontestables (on arrête avec les discussions sans fin sur les salaires en Papouasie ultérieure,en Finlande ou en Bordurie, qui ne servent qu'à relancer les "débats" sur les obligations de service comparées) : rien qu'en se mettant d'accord avec les propres chiffres de la FP, c'est un strict minimum de 25 % qui doit être immédiatement versé aux enseignants pour réintégrer la catégorie A (plutôt autour de 30% si l'on prend ceux du rapport annuel de la FP, où les graphiques font peur). La forme ? Comme cela s'est fait ailleurs : fusion d'échelons et de classes, qui accélère la carrière en évitant des stagnations de plusieurs années avant de prendre 15 malheureux points ; indemnité statutaire fixe et en pourcentage ; réévaluation de l'ensemble des primes et indemnités ponctuelles (HS au taux horaire, prime de tutorat, fonction de PP...).
Je plussoie
- TangledingGrand Maître
L'arc unitaire du 13 relevait du miracle ou de la sorcellerie blanquerienne achevée...Nixe Nicette a écrit:Tangleding a écrit:L'intersyndicale appelle à "poursuivre la mobilisation" la semaine prochaine, y compris au moyen de la grève le 20, pour déboucher sur une grève majoritaire le 27 janvier...
A noter que Sud éducation est signataire de cet appel intersyndical, en plus de l'appel sud éducation pour le 20 tout court.
Bref, c'est le foutoir. Mais grosso modo la perspective d'action est plutôt orientée vers le 27.
https://www.snes.edu/article/poursuivons-la-mobilisation-des-la-semaine-prochaine/
La bonne nouvelle c'est que l'intersyndicale n'a pas volé en éclats.
Enfin, globalement; on a perdu la CFDT, l'UNSA et le snalc en cours de route.
Éparpillés au bout d’une semaine… Le gouvernement n’a plus qu’à nous regarder nous opposer et à compter les points comme ça :
Bon, autant le départ du sgen et de l'UNSA ne m'étonnent qu'à demi, autant la défection du snalc m'a surpris même si leur réticence pour toute action interpro est assumée.
Mais d'un pur point de vue tactique, il me semble qu'ils commettent une erreur.
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- BoubouleDoyen
Quand je lis que "le recrutement massif et la baisse des effectifs" arrive(nt) avant la demande d'augmentation des salaires, je ne peux pas en vouloir au SNALC de douter de la tactique du SNES. Je propose de "d'abord augmenter les salaires" (de ma toute petite expérience, l'administration respecte mieux les gens bien payés et les occupe moins à des bêtises).
- EnaecoVénérable
Sait-on quand aura lieu la première réunion bimensuelle et sous quelle forme elle aura lieu ?
N'est-ce pas là qu'on peut y caser quelques espoirs ?
J'espère que ce nouveau sondage néo ne reflète pas la démobilisation qui se profile pour la prochaine grève alors même qu'on a rien obtenu ou presque. Mais malheureusement, les chiffres néo sont généralement plus généreux que la moyenne nationale.
N'est-ce pas là qu'on peut y caser quelques espoirs ?
J'espère que ce nouveau sondage néo ne reflète pas la démobilisation qui se profile pour la prochaine grève alors même qu'on a rien obtenu ou presque. Mais malheureusement, les chiffres néo sont généralement plus généreux que la moyenne nationale.
- BalthazaardVénérable
MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:Il y a photo finish... mais on peut considérer que la pseudo-gauche, qui a fait tout l'inverse de ce qu'elle prétendait (mais aussi droit du travail, délocalisations etc.) , est plus hypocrite qu'un ministre de droite ne se cachant pas de tout casser. Ils ont fait assez for quand même depuis qu'Allègre a ouvert le bal (j'étais pas enseignant ni même pensant le devenir, et ça me scandalisait, alors j'imagine ce qui a été vécu de l'intérieur).Balthazaard a écrit:
Pour moi, quoi que fasse Blanquer, il n'arrivera jamais à un tel degré de mépris, car là il n'y avait aucune maladresse ou quoi que ce soit, c'était fait pour choquer. Mais c'était à "gauche" et la mémoire est courte
Effectivement, dans le concours de mépris et de dévalorisation des enseignants, Allègre et Belkacem sont sur le podium. On peut ensuite en ajouter bien d'autres mais le divorce entre la gauche et les profs a commencé avec Allègre qui détient la médaille d'or. Pour moi, Belkacem est médaille d'argent. Pour les gens comme moi et bien d'autres, ce fut l'âge des claques et des désillusions. Et à l'aune de ces deux là, Blanquer paraît bien pâle. C'est dire.
Tout comme toi hélas, vu mon age peu se rappellent de l'époque Allègre, bientôt le temps aura effacé tout cela....
- BalthazaardVénérable
Lefteris a écrit:Je la ferais sans grande conviction par principe si c'était un jour où j'avais cours, beaucoup de cours si possible, parce qu'une grève doit être visible et gênante. Pas une "grogne" selon l'expression journalistique, où l'on perd sa journée, en avisant deux jours avant, en faisant un cadeau aux non-grévistes (pour qui on fait la grève, surtout les gens comme moi qui ne verront rien, ni pire ni meilleur) qui voient leur journée raccourcie car on place leurs heures sur les nôtres. Je suis au "syndicat de la fiche de paie", représentatif mais minoritaire, et je ne crois plus aux actions symboliques, supposées enclencher un dialogue social. Il n'existe plus, tout est fait depuis des années pour le laminer, et c'est affiché comme tel (réforme du collègue publiée le jour ou le lendemain d'une manifestation pour une fois assez importante, fin des CAP, refus catégorique jusqu'ici de recevoir les syndicats, convocation voire sanction des réfractaires aux réformes...).
Il ne pourrait y avoir un embryon qu'avec des actions fortes, un bras de fer mettant en difficulté un système (et donc les gouvernants qui le servent) qui méprise les derniers de cordée, qui utilise la force, la menace, et ne rétribue que parce qu'il y est contraint. Il faut aussi des revendications claires. Les actions fortes seraient bien évidemment les examens, contrôles continus, mais aussi les rentrées, et l'annonce officielle que tout bénévolat cesse, ainsi que les missions sous-rémunérées et épuisantes.
Quant aux revendications, des faits, toujours des faits , encore des faits, incontestables (on arrête avec les discussions sans fin sur les salaires en Papouasie ultérieure,en Finlande ou en Bordurie, qui ne servent qu'à relancer les "débats" sur les obligations de service comparées) : rien qu'en se mettant d'accord avec les propres chiffres de la FP, c'est un strict minimum de 25 % qui doit être immédiatement versé aux enseignants pour réintégrer la catégorie A (plutôt autour de 30% si l'on prend ceux du rapport annuel de la FP, où les graphiques font peur). La forme ? Comme cela s'est fait ailleurs : fusion d'échelons et de classes, qui accélère la carrière en évitant des stagnations de plusieurs années avant de prendre 15 malheureux points ; indemnité statutaire fixe et en pourcentage ; réévaluation de l'ensemble des primes et indemnités ponctuelles (HS au taux horaire, prime de tutorat, fonction de PP...).
Tu sais très bien que l'on balayera ces propos d'évidence et de bon sens au nom du dogme de l'augmentation du point d'indice...
- BoubouleDoyen
Balthazaard a écrit:MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:Il y a photo finish... mais on peut considérer que la pseudo-gauche, qui a fait tout l'inverse de ce qu'elle prétendait (mais aussi droit du travail, délocalisations etc.) , est plus hypocrite qu'un ministre de droite ne se cachant pas de tout casser. Ils ont fait assez for quand même depuis qu'Allègre a ouvert le bal (j'étais pas enseignant ni même pensant le devenir, et ça me scandalisait, alors j'imagine ce qui a été vécu de l'intérieur).Balthazaard a écrit:
Pour moi, quoi que fasse Blanquer, il n'arrivera jamais à un tel degré de mépris, car là il n'y avait aucune maladresse ou quoi que ce soit, c'était fait pour choquer. Mais c'était à "gauche" et la mémoire est courte
Effectivement, dans le concours de mépris et de dévalorisation des enseignants, Allègre et Belkacem sont sur le podium. On peut ensuite en ajouter bien d'autres mais le divorce entre la gauche et les profs a commencé avec Allègre qui détient la médaille d'or. Pour moi, Belkacem est médaille d'argent. Pour les gens comme moi et bien d'autres, ce fut l'âge des claques et des désillusions. Et à l'aune de ces deux là, Blanquer paraît bien pâle. C'est dire.
Tout comme toi hélas, vu mon age peu se rappellent de l'époque Allègre, bientôt le temps aura effacé tout cela....
Allègre a ouvert le bal du non-respect du travail en baissant les heures sup des enseignants pendant qu'Aubry réduisait le temps de travail des autres catégories ; Peillon-Hamon-Belkacem ont enfoncé le clou de la dévalorisation. Beaucoup de professeurs n'ont pas compris qu'il fallait avant tout se faire payer pour ne pas se faire mépriser (et ils continuent).
- Xavy75Niveau 5
Pour info, communiqué du SENRES ci-dessous :
La journée de grève du 13 janvier 2022 a donc été un succès.
Conséquemment, à quelques mois de l'élection Présidentielle, l'inquiétude s'est immiscée dans les hautes sphères qui se sont enfin souvenues qu'à l'Éducation nationale il y a… un million d'électeurs.
Certains se sont donc empressés de faire amende honorable et de proposer quelques mesurettes de circonstance pour tenter de courtiser le "un million".
A ces repentis, le SENRES tient à rappeler que :
- 23% de perte de pouvoir d'achat pour les agents de l'Education nationale depuis l'an 2000 (cf. rapport de la Commission des finances du Sénat), c'est 30% d'augmentation pour compenser…
- Les conditions de travail ne cessant de se dégrader, il est temps d'abandonner cette obsession du new management à la Thatcher et sa sur-communication aux vues purement électoralistes.
- Le Grenelle de l'Education n'a en rien revalorisé la considération pour celles et ceux qui, depuis deux ans, sont en première ligne sur le front d'une "guerre" qui, pour eux, a tout d'une Bérézina.
- Les discours triomphants sur l'Éducation nationale sont tous désavoués par les enquêtes PISA, OCDE, etc., qui ne cessent de souligner le recul de la France dans les classements internationaux.
- Et surtout, que cinq années d'habillage politique, de mépris et de duplicité ne s'effaceront pas en quelques jours avec des mesurettes et un mea culpa très opportunistes.
Voici cinq ans, un autre Président n'a même pas pu se représenter à sa propre réélection.
En partie, parce que lui aussi avait eu le tort, durant son mandat, de ne pas considérer suffisamment les personnels de l'Éducation nationale qui, pourtant, historiquement, étaient majoritairement acquis à sa cause et à celle de son parti politique désormais relégué au statut de figurant.
Un million d'électeurs, c'est plus de 2% des 48 millions de Français inscrits sur les listes électorales, soit suffisamment pour faire basculer une élection Présidentielle.
Il est donc grand temps d'annoncer, pour le quinquennat à venir, un changement radical de politique à l'Éducation nationale pour, enfin, satisfaire les légitimes revendications de ses personnels.
Dans le cas contraire, le "un million" pourrait bien considérer que, à défaut de changer de politique, il faut changer de Président.
Le SENRES
www.senres.org
La journée de grève du 13 janvier 2022 a donc été un succès.
Conséquemment, à quelques mois de l'élection Présidentielle, l'inquiétude s'est immiscée dans les hautes sphères qui se sont enfin souvenues qu'à l'Éducation nationale il y a… un million d'électeurs.
Certains se sont donc empressés de faire amende honorable et de proposer quelques mesurettes de circonstance pour tenter de courtiser le "un million".
A ces repentis, le SENRES tient à rappeler que :
- 23% de perte de pouvoir d'achat pour les agents de l'Education nationale depuis l'an 2000 (cf. rapport de la Commission des finances du Sénat), c'est 30% d'augmentation pour compenser…
- Les conditions de travail ne cessant de se dégrader, il est temps d'abandonner cette obsession du new management à la Thatcher et sa sur-communication aux vues purement électoralistes.
- Le Grenelle de l'Education n'a en rien revalorisé la considération pour celles et ceux qui, depuis deux ans, sont en première ligne sur le front d'une "guerre" qui, pour eux, a tout d'une Bérézina.
- Les discours triomphants sur l'Éducation nationale sont tous désavoués par les enquêtes PISA, OCDE, etc., qui ne cessent de souligner le recul de la France dans les classements internationaux.
- Et surtout, que cinq années d'habillage politique, de mépris et de duplicité ne s'effaceront pas en quelques jours avec des mesurettes et un mea culpa très opportunistes.
Voici cinq ans, un autre Président n'a même pas pu se représenter à sa propre réélection.
En partie, parce que lui aussi avait eu le tort, durant son mandat, de ne pas considérer suffisamment les personnels de l'Éducation nationale qui, pourtant, historiquement, étaient majoritairement acquis à sa cause et à celle de son parti politique désormais relégué au statut de figurant.
Un million d'électeurs, c'est plus de 2% des 48 millions de Français inscrits sur les listes électorales, soit suffisamment pour faire basculer une élection Présidentielle.
Il est donc grand temps d'annoncer, pour le quinquennat à venir, un changement radical de politique à l'Éducation nationale pour, enfin, satisfaire les légitimes revendications de ses personnels.
Dans le cas contraire, le "un million" pourrait bien considérer que, à défaut de changer de politique, il faut changer de Président.
Le SENRES
www.senres.org
- EnaecoVénérable
Jai tjs un peu de mal avec les interprétations à l'emporte-pièce.
"Se sont enfin souvenus qu'il y a 1 million d électeur à l'EN".
Vraiment ? C'est la perspective d'avoir nos voix qui a poussé à nous donner quelques miettes ?
Ca fait longtemps qu'ils ne comptent pas sur nos 2% et d'ailleurs, peu de candidats les visent nos 2%
"Se sont enfin souvenus qu'il y a 1 million d électeur à l'EN".
Vraiment ? C'est la perspective d'avoir nos voix qui a poussé à nous donner quelques miettes ?
Ca fait longtemps qu'ils ne comptent pas sur nos 2% et d'ailleurs, peu de candidats les visent nos 2%
- TangledingGrand Maître
Juste un rappel, le ppcr tant honni était composé d'un mélange de mesures indiciaires (reconstruction de la grille) et de (trop faible) dégel - remis en cause par Macron). Donc bon, je ne crois pas que la reconstruction de la grille pose problème au SNES-FSU. Mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, si on n'obtient pas de faire sauter le verrou du point dans un contexte de forte inflation, on va à nouveau foncer dans le mur de l'appauvrissement de nos professions.
Pour l'instant ce n'est pas gagné niveau mobilisation, mais on a encore un peu de temps, tandis que pour le 20, c'est déjà fichu pour mobiliser.
Pour l'instant ce n'est pas gagné niveau mobilisation, mais on a encore un peu de temps, tandis que pour le 20, c'est déjà fichu pour mobiliser.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- Ramanujan974Érudit
Augmenter le point d'indice, outre le fait que ça coûterait des fortunes que l'on pourrait mieux utiliser, entraîne l'augmentation des salaires de TOUS les fonctionnaires, y compris et surtout ceux qui gagnent déjà bien plus que nous à qualification égale, c'est-à-dire tout les autres fonctionnaires. Donc c'est une mauvaise idée.
Je n'ai pas envie d'avoir une pauvre augmentation de 2 %, comme les fonctionnaires du MINEFI, et de manière anecdotique Blanquer et les députés.
On doit avoir, nous seuls, et sans conditions, une vraie revalorisation, comme l'ont eue tous les autres fonctionnaires, qui soit dit en passant se fichaient éperdument des enseignants.
- une prime de 30 % du salaire
- les HS payées comme 1/ORS + 25 %
- le doublement de l'ISOE et de la prime PP
Tout le reste (recrutement, etc..) n'est que vaticination.
Je crois aussi, comme le soutient angelxxx à la grève dure et illimitée, mais préparée et annoncée, avec comme demande les 3 points que j'ai indiqués.
On annonce en janvier qu'à la rentrée suivante, on commence la grève. Ca laisse le temps de s'organiser, de faire des économies, de mettre en place des caisses de grève, d'organiser les perturbations (des personnes lundi et jeudi, d'autres mardi et vendredi), de miser sur les PE et les AED par exemple.
Le fait de savoir ce qu'on gagne à la sortie peut convaincre les réticents de participer.
Et que les syndicats mettent la main au portefeuille, en s'engageant à aider leurs adhérents grévistes au maximum, quitte à vider leurs caisses et demander l'aide des adhérents. Après tout, les cotisations sont payées à 66% par l'Etat, ça serait un bon moyen de faire payer une partie de la grève par notre employeur !
Je n'ai pas envie d'avoir une pauvre augmentation de 2 %, comme les fonctionnaires du MINEFI, et de manière anecdotique Blanquer et les députés.
On doit avoir, nous seuls, et sans conditions, une vraie revalorisation, comme l'ont eue tous les autres fonctionnaires, qui soit dit en passant se fichaient éperdument des enseignants.
- une prime de 30 % du salaire
- les HS payées comme 1/ORS + 25 %
- le doublement de l'ISOE et de la prime PP
Tout le reste (recrutement, etc..) n'est que vaticination.
Je crois aussi, comme le soutient angelxxx à la grève dure et illimitée, mais préparée et annoncée, avec comme demande les 3 points que j'ai indiqués.
On annonce en janvier qu'à la rentrée suivante, on commence la grève. Ca laisse le temps de s'organiser, de faire des économies, de mettre en place des caisses de grève, d'organiser les perturbations (des personnes lundi et jeudi, d'autres mardi et vendredi), de miser sur les PE et les AED par exemple.
Le fait de savoir ce qu'on gagne à la sortie peut convaincre les réticents de participer.
Et que les syndicats mettent la main au portefeuille, en s'engageant à aider leurs adhérents grévistes au maximum, quitte à vider leurs caisses et demander l'aide des adhérents. Après tout, les cotisations sont payées à 66% par l'Etat, ça serait un bon moyen de faire payer une partie de la grève par notre employeur !
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