Feriez-vous grève la semaine de la rentrée ?
- User20159Esprit éclairé
Je vois mal en quoi la phrase que tu cites @Tangleding, a quoi que ce soit d'impoli, tu pourras peut-être me faire l'explication de texte, après tout, c'est toi le prof' de lettres.
Et puisque tu parles enfin du fond, je vais revenir, brièvement.
Je passe sur la 3e phrase, si je te rappelle tes camarades et tes embrouilles/tambouilles snessiennes internes, j'en suis navré, mais il faut aussi quand même accepter la contradiction dans une société démocratique.
Je ne fantasme absolument pas sur la mobilisation de la profession. Tu peux quand même te figurer que les bahuts sans syndicats, je connais, et que les tocards qui font tout, absolument tout, seuls, (du dépot d'HIS à accompagnement personnel et conseil juridique) en passant par le CA, la CP, etc...j'en ai moi même été un.
Mais puisqu'on parle de stratégie, est-ce nécessairement une bonne idée de refuser ou de balayer en bloc toute initiative de nos collègues ? D'ignorer ou de mépriser tout moyen d'action qui ne soit pas classique ?
Je suis d'accord que la clé c'est l'organisation locale, essaimer, moi je rajouterai les caisses de grève. Mais non seulement ça prend du temps, mais on part de loin, très loin. Et nos modalités d'action foireuses qui font au mieux perdre des trentièmes pour rien aux collègues, n'aident pas à redorer notre blason.
Le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir, c'est sûr, mais on a vu quelques établissements à 100% en grève, on en a vu quelques autres embrayer sur 2 voire 3 semaines de lutte en usant notamment du droit de retrait. Et ça peut donner matière à réflexion. Comme notre position sur la question des examens, aussi (ça c'est pour le rappel 2019).
Et ce genre de fils peut être utile pour discuter stratégie, plutôt que de se balancer du mépris à la tronche. Si on veut se disperser façon puzzle, sur nos divergences, entre la 1ere, la seconde, la troisième et la quatrième internationale, autant ouvrir un forum dédié
Et puisque tu parles enfin du fond, je vais revenir, brièvement.
Tangleding a écrit:Bref, surtout ne réponds pas sur le fond. Mais continue à nous faire la leçon. Je crois entendre la tendance minoritaire de mon syndicat. Du genre à réclamer en juin 2021 un appel à la grève reconductible pour la rentrée 2021. Et évidemment même avec un peu plus de temps de préparation, le 23 septembre est un bide, mais 0 mea culpa. Et on aura droit au même refrain hors sol à la prochaine occasion.
Pour autant je ne pense pas que du bien de notre stratégie. Mais pas au point de fantasmer sur la mobilisation de la profession lors de la reprise qui vient. A nouveau je suis désolé de rappeler que le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir que certains veulent voir. La clef c'est l'organisation locale et la solidité des sections d'établissement, trop peu nombreuses pour le moment. Il faut d'abord essaimer dans les établissements et coordonner les actions locales. Mais cela prend du temps. Les mobilisations de la reprise peuvent servir à cela, et elles peuvent converger vers le 27 janvier pour que la mobilisation donne une visibilité à votre revendications.
Mais espérer des objectifs plus ambitieux à ce stade me semble totalement illusoire.
Je passe sur la 3e phrase, si je te rappelle tes camarades et tes embrouilles/tambouilles snessiennes internes, j'en suis navré, mais il faut aussi quand même accepter la contradiction dans une société démocratique.
Je ne fantasme absolument pas sur la mobilisation de la profession. Tu peux quand même te figurer que les bahuts sans syndicats, je connais, et que les tocards qui font tout, absolument tout, seuls, (du dépot d'HIS à accompagnement personnel et conseil juridique) en passant par le CA, la CP, etc...j'en ai moi même été un.
Mais puisqu'on parle de stratégie, est-ce nécessairement une bonne idée de refuser ou de balayer en bloc toute initiative de nos collègues ? D'ignorer ou de mépriser tout moyen d'action qui ne soit pas classique ?
Je suis d'accord que la clé c'est l'organisation locale, essaimer, moi je rajouterai les caisses de grève. Mais non seulement ça prend du temps, mais on part de loin, très loin. Et nos modalités d'action foireuses qui font au mieux perdre des trentièmes pour rien aux collègues, n'aident pas à redorer notre blason.
Le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir, c'est sûr, mais on a vu quelques établissements à 100% en grève, on en a vu quelques autres embrayer sur 2 voire 3 semaines de lutte en usant notamment du droit de retrait. Et ça peut donner matière à réflexion. Comme notre position sur la question des examens, aussi (ça c'est pour le rappel 2019).
Et ce genre de fils peut être utile pour discuter stratégie, plutôt que de se balancer du mépris à la tronche. Si on veut se disperser façon puzzle, sur nos divergences, entre la 1ere, la seconde, la troisième et la quatrième internationale, autant ouvrir un forum dédié
- TangledingGrand Maître
Mais mon collège a été en grève à 90% le 23 septembre dernier. Mais sur une revendication locale. Les deux autres fois où mon collège s'est autant mobilisé c'est :
- contre la réforme du collège en 2015 (26 grévistes sur 40, mais 4 ou 5 en manif)
- contre la réforme des retraites (j'étais en congé de formation, mais on m'en a parlé).
Donc le 27 janvier c'est une date comme une autre, du moment qu'on en fera quelque chose. Ce qui doit se construire localement. Et cela demande du temps, donc je préfère le 27 janvier au 3 janvier. C'est tout.
Mais tant mieux si des bahuts politisés (pas un gros mot pour moi) se mobilisent le 3 janvier et toute la semaine. Simplement ce sera évidemment éparpillé, rare sur le territoire et malheureusement peu visible au plan national.
Et effectivement il faut montrer les crocs avant la présidentielle. Sachant qu'à partir de mars, la profession risque de devenir plus attentiste ou fataliste.
- contre la réforme du collège en 2015 (26 grévistes sur 40, mais 4 ou 5 en manif)
- contre la réforme des retraites (j'étais en congé de formation, mais on m'en a parlé).
Donc le 27 janvier c'est une date comme une autre, du moment qu'on en fera quelque chose. Ce qui doit se construire localement. Et cela demande du temps, donc je préfère le 27 janvier au 3 janvier. C'est tout.
Mais tant mieux si des bahuts politisés (pas un gros mot pour moi) se mobilisent le 3 janvier et toute la semaine. Simplement ce sera évidemment éparpillé, rare sur le territoire et malheureusement peu visible au plan national.
Et effectivement il faut montrer les crocs avant la présidentielle. Sachant qu'à partir de mars, la profession risque de devenir plus attentiste ou fataliste.
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- User20159Esprit éclairé
@Tangleding
Tu préfères préparer une journée d'action classique le 27 janvier,(en admettant que l'on puisse préparer quoique ce soit vu le carnage prévisible en termes d'absences qui se prépare) pourquoi pas. Celle du 23 septembre dernier était une journée d'action classique, flop total (dans mes 3 établissements dont un très très gros et très très syndiqué ), sauf chez toi, et tu l'écris toi même : revendication locale. Alors qu'il n'est nul besoin d'attendre un jour de mobilisation nationale pour se mobiliser localement, toutes nos organisations déposant des préavis de grève généralistes couvrant au besoin tous les jours ouvrés de l'année, mais c'est pas le sujet.
Moi je ne trouve pas que démarrer le 3 janvier 2022 soit une si mauvaise idée. Et ce que m'a enseigné le mois de novembre 2020, c'est que l'arme du droit de retrait pour motif sanitaire est absolument redoutable, pour peu que l'on fasse bloc collectivement. Mais bon ça implique de se réunir le matin à 8h, ça implique de ne pas aller chercher les élèves, et oui ça fait beaucoup de si.
Donc oui on aura rien le temps de préparer, mais il y a des fois, ou le truc sauvage absolument pas préparé, fonctionne beaucoup mieux que le truc soigneusement ourdi. Mais sur ce sujet on ne sera jamais d'accord.
Tu préfères préparer une journée d'action classique le 27 janvier,(en admettant que l'on puisse préparer quoique ce soit vu le carnage prévisible en termes d'absences qui se prépare) pourquoi pas. Celle du 23 septembre dernier était une journée d'action classique, flop total (dans mes 3 établissements dont un très très gros et très très syndiqué ), sauf chez toi, et tu l'écris toi même : revendication locale. Alors qu'il n'est nul besoin d'attendre un jour de mobilisation nationale pour se mobiliser localement, toutes nos organisations déposant des préavis de grève généralistes couvrant au besoin tous les jours ouvrés de l'année, mais c'est pas le sujet.
Moi je ne trouve pas que démarrer le 3 janvier 2022 soit une si mauvaise idée. Et ce que m'a enseigné le mois de novembre 2020, c'est que l'arme du droit de retrait pour motif sanitaire est absolument redoutable, pour peu que l'on fasse bloc collectivement. Mais bon ça implique de se réunir le matin à 8h, ça implique de ne pas aller chercher les élèves, et oui ça fait beaucoup de si.
Donc oui on aura rien le temps de préparer, mais il y a des fois, ou le truc sauvage absolument pas préparé, fonctionne beaucoup mieux que le truc soigneusement ourdi. Mais sur ce sujet on ne sera jamais d'accord.
- BaldredSage
En fait je crois que lorsque @Ha@_x et @tangleding seront d'accord pour reconnaitre qu'ils sont d'accord sur l'essentiel et qu'ils arreteront de rentrer leur tête dans le cou (trrrrrrès mauvais signe) en se parlant on ne sera pas loin de renverser le ministère. Je suis d'accord avec vous deux, donc soit je suis bien schizophrène (c'est une réelle possibilité) soit il y a bien une communauté d'objectifs, sinon de moyens et ce serait bien d'en parler un peu plus.
- TangledingGrand Maître
En fait je préfère qu'on essaie de faire quelque chose du 27 en agissant dès le 3 janvier avec cet objectif en tête tout en ayant tous bien conscience que le 27 n'est pas non plus le but ultime mais une bonne occasion de donner de la visibilité médiatique à nos revendications.
L'arme du droit de retrait est efficace lorsqu'elle est mobilisée collectivement donc dans les bahuts où les équipes sont déjà politisées. Mais pour moi la question centrale c'est tous les autres bahuts. Le ventre mou.
@Baldred : je tente une synthèse acrobatique, la synthèse étant toujours acrobatique sous ma plume vu mon tempérament... For your eyes only... Selon la formule :
L'arme du droit de retrait est efficace lorsqu'elle est mobilisée collectivement donc dans les bahuts où les équipes sont déjà politisées. Mais pour moi la question centrale c'est tous les autres bahuts. Le ventre mou.
@Baldred : je tente une synthèse acrobatique, la synthèse étant toujours acrobatique sous ma plume vu mon tempérament... For your eyes only... Selon la formule :
Cette cascade est réalisée par un professionnel, ne pas reproduire chez soi
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- BaldredSage
Tangleding a écrit:En fait je préfère qu'on essaie de faire quelque chose du 27 en agissant dès le 3 janvier avec cet objectif en tête tout en ayant tous bien conscience que le 27 n'est pas non plus le but ultime mais une bonne occasion de donner de la visibilité médiatique à nos revendications.
L'arme du droit de retrait est efficace lorsqu'elle est mobilisée collectivement donc dans les bahuts où les équipes sont déjà politisées. Mais pour moi la question centrale c'est tous les autres bahuts. Le ventre mou.
@Baldred : je tente une synthèse acrobatique, la synthèse étant toujours acrobatique sous ma plume vu mon tempérament... For your eyes only... Selon la formule :
Cette cascade est réalisée par un professionnel, ne pas reproduire chez soi
J'apprécie l'acrobatie à sa juste valeur, crois le bien, mais si chacun à sa manière on peut faire quelque chose pour que quelque chose arrive plutôt que rien, c est déjà tellement !
- CzarNiveau 9
Je fais parti des 57% des personnes ayant répondu "non" à ce sondage. D'ailleurs en une petite dizaine d'année d'enseignement je n'ai jamais fait grève, alors que financièrement, je peux me le permettre.
Dans les établissements que j'ai fréquenté on fait très rarement grève. Quelques collègues de lettres classiques lors de la dernière réforme sur les langues anciennes et c'est tout.
C'est toujours avec une curiosité et un intérêt que je lis ce genre de fil où je suis globalement d'accord avec plusieurs participants pour dire que sans action visible, les choses risquent peu de changer à court terme. Surtout qu'une bonne partie des enfants des décideurs sont scolarisés dans le type d'établissement où j'enseigne.
Pourquoi cette absence dans mon établissement? ( représentatif du fameux "ventre mou" évoqué plus haut j'imagine)
En vrac, je pense qu'il y a les éléments suivants :
-"cela ne se fait pas" dans l'enseignement catholique
-image négative de la grève de manière générale qui est désagréable quand on la subit (transport par exemple) donc par cohérence, on ne la fait pas "subir" à d'autres
-peu de collègues de gauche et / ou avec une culture de la revendication collective
-une grève ça gêne la direction / surveillants / parents avec qui nous avons globalement de bons rapports
-risque pour l'emploi du temps / projets / heures supp de l'an prochain
-ça met en retard dans le programme
-perte d'argent "pour rien"
-grand pourcentage de contractuels
Dans les établissements que j'ai fréquenté on fait très rarement grève. Quelques collègues de lettres classiques lors de la dernière réforme sur les langues anciennes et c'est tout.
C'est toujours avec une curiosité et un intérêt que je lis ce genre de fil où je suis globalement d'accord avec plusieurs participants pour dire que sans action visible, les choses risquent peu de changer à court terme. Surtout qu'une bonne partie des enfants des décideurs sont scolarisés dans le type d'établissement où j'enseigne.
Pourquoi cette absence dans mon établissement? ( représentatif du fameux "ventre mou" évoqué plus haut j'imagine)
En vrac, je pense qu'il y a les éléments suivants :
-"cela ne se fait pas" dans l'enseignement catholique
-image négative de la grève de manière générale qui est désagréable quand on la subit (transport par exemple) donc par cohérence, on ne la fait pas "subir" à d'autres
-peu de collègues de gauche et / ou avec une culture de la revendication collective
-une grève ça gêne la direction / surveillants / parents avec qui nous avons globalement de bons rapports
-risque pour l'emploi du temps / projets / heures supp de l'an prochain
-ça met en retard dans le programme
-perte d'argent "pour rien"
-grand pourcentage de contractuels
- User3296Niveau 7
Comme 57% des sondés, c’est non.
La grève par journées me paraît être un modèle dépassé. (Trop souvent entendu l’admin ou la vie scolaire nous dire que tout s’était finalement bien passé et qu’ils n’avaient rien senti…)
J’ai trop souvent eu l’impression de faire grève pour rien (réforme du lycée, réforme du baccalauréat, retraites, etc), et beaucoup de journées !…
La pire ayant été celle des retraites je crois.
Ça doit être la résignation, la déprime…
Chaque fois on est trois pelés…
La grève par journées me paraît être un modèle dépassé. (Trop souvent entendu l’admin ou la vie scolaire nous dire que tout s’était finalement bien passé et qu’ils n’avaient rien senti…)
J’ai trop souvent eu l’impression de faire grève pour rien (réforme du lycée, réforme du baccalauréat, retraites, etc), et beaucoup de journées !…
La pire ayant été celle des retraites je crois.
Ça doit être la résignation, la déprime…
Chaque fois on est trois pelés…
- TangledingGrand Maître
Je peux te dire que quand on a été plus de 30 à faire grève le 23 septembre, ça n'est pas passé inaperçu. Si la cheffe avait hésité à revoir l'affectation des salles pour le retour des vacances de Toussaint, ça a dû lui donner à réfléchir.
La grève ça fonctionne quand c'est massif. Et que ça menace de durer.
Il suffit de réunir ces deux conditions.
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- Pontorson50Fidèle du forum
Lisak40 a écrit:Je ne crois pas que cette période pré-électorale soit propice à quoique ce soit: je pense qu'E. Macron sait très bien qu'il va être réélu avec un pourcentage digne d'une réublique bananière, car en face on n'a plus un seul mais deux "candidats épouvantails" qui font que 80% des 20% (chiffres somplètement loufoques je le précise, inventés par moi) qui voteront au 2è tour le feront pour lui. Je n'ai évidemment aucune boule de cristal, mais je suis persuadée que c'est ce qui va se passer... C'est pour cela que je reste dubitative quant à l'efficacité d'une grève, et surtout d'une grève en commun avec les salariés du privé (pour moi en tous les cas, sous cette condition c'est un non dircet).
Sur la réélection de Macron, je fais le même pari. Mais comme il est influençable (cf les gilets jaunes, cf la deuxième fermeture des écoles même brève, cf le nucléaire, cf ND des Landes), il n'est pas interdit de penser qu'il fera d'abord la politique de ceux qu'il entend le plus.
Sur le fait de ne pas pouvoir de toutes façons convaincre qui que ce soit de la légitimité des revendications de rattrapage salarial : la grève fondée sur une revendication "d'augmentation" des salaires empêche évidemment la question du simple rattrapage sur la hausse des prix de surgir. La plupart des gens savent parfaitement que nous sommes moins payés que les voisins, mais ils ignorent très largement que les salaires du privé ont monté de 12% au moins sur 20 ans (cf référence INSEE supra) et les nôtres ont chuté de 20% dans le même temps. Parce que le salaire moyen de la fonction publique reste malgré cela un peu au dessus de celui du privé, et ça c'est connu et retenu à l'envi. Peu importe que cette différence devrait être plus importante pour des raisons de sélection (il faut non seulement des diplômes ,mais des concours).
Non je ne crois pas que nous serions mal vus à réclamer une indexation de nos traitements sur l'inflation. Mais dans un conflit interpro, cette revendication ne peut apparaître puisque les organisations de salariés du privé sont en moyenne au delà de cet objectif minimal. Donc notre retard sur la hausse des prix reste largement méconnu, seule la réclamation d'une augmentation est connue, les gens en déduisent que nous râlons contre la stagnation de nos salaires. Si seulement! Et ce retard phénoménal est voué à s'accroître encore plus vite dès cette année vu les prix de l'énergie.
- pseudo-intelloSage
Une grève, ça se prépare, c'est une info à communiquer. Donc, pas la semaine de la rentrée de but en blanc.
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- VerduretteModérateur
J'aurais rêvé d'un refus massif d'entrer dans nos établissements sans une provision de masques FFP2, mais le père Noël est déjà passé.
- User3296Niveau 7
Bon courage à ceux qui ont encore la « foi » et qui croient encore dans l’efficacité d’une grève.
Je ne suis pas si optimiste, j’ai souvent lu les analyses de Lefteris et je pense que tout part en sucette depuis les années 80. Lefteris l’explique très bien.
Le système libéral est entré dans l’Ecole, le new management est entré dans les rectorats, tout me semble perdu d’avance.
Très peu de profs sont syndiqués, dans les bahuts que j’ai fréquentés en tout cas.
D’après mes expériences dans divers bahuts, les syndicats n’ont jamais servi à rien…
Les grèves massives durables n’existent plus, c’est difficile de lutter durablement (il faut faire bouillir la marmite) alors le nombre de grévistes diminue et on se retrouve 3-4 dans un bahut…
L’opinion nous déteste, les profs ont trop de vacances alors inutile de les augmenter.
Je ne suis pas si optimiste, j’ai souvent lu les analyses de Lefteris et je pense que tout part en sucette depuis les années 80. Lefteris l’explique très bien.
Le système libéral est entré dans l’Ecole, le new management est entré dans les rectorats, tout me semble perdu d’avance.
Très peu de profs sont syndiqués, dans les bahuts que j’ai fréquentés en tout cas.
D’après mes expériences dans divers bahuts, les syndicats n’ont jamais servi à rien…
Les grèves massives durables n’existent plus, c’est difficile de lutter durablement (il faut faire bouillir la marmite) alors le nombre de grévistes diminue et on se retrouve 3-4 dans un bahut…
L’opinion nous déteste, les profs ont trop de vacances alors inutile de les augmenter.
- User16619Niveau 6
C'est un repère de casseurs de grève ici
C'est incroyable de dépenser autant d'énergie à expliquer en quoi les projets de ceux qui veulent faire changer les choses sont fatalement, irrémédiablement destinés à l'échec. On se demande comment vous pouvez continuer à faire ce métier si il n'y a plus aucun espoir d'évolution, d'amélioration. Comment peut-on continuer, dans ces conditions ? Normalement, une personne sensée essaye d'éviter une situation d'échecs, de difficulté, qui ne lui apporte plus aucun espoir ni avenir. Comment font tous ceux qui semblent presque se réjouir d'annoncer que tout est perdu d'avance pour poursuivre leur activité de professeurs ? Très franchement, cela constitue pour moi une incohérence de fait.
C'est incroyable de dépenser autant d'énergie à expliquer en quoi les projets de ceux qui veulent faire changer les choses sont fatalement, irrémédiablement destinés à l'échec. On se demande comment vous pouvez continuer à faire ce métier si il n'y a plus aucun espoir d'évolution, d'amélioration. Comment peut-on continuer, dans ces conditions ? Normalement, une personne sensée essaye d'éviter une situation d'échecs, de difficulté, qui ne lui apporte plus aucun espoir ni avenir. Comment font tous ceux qui semblent presque se réjouir d'annoncer que tout est perdu d'avance pour poursuivre leur activité de professeurs ? Très franchement, cela constitue pour moi une incohérence de fait.
- TangledingGrand Maître
Trop d'optimisme nuit à la santé, certainement.
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- MUTISExpert
Tangleding a écrit:Trop d'optimisme nuit à la santé, certainement.
Tu as raison Tang. Trop d'optimisme engendre des déceptions cruelles et des désillusions souvent déprimantes.
Et les dépressions, déceptions et désillusions ne sont pas bonnes pour la santé. J'ai connu quelques communistes qui sont passés par là. Ils ne sont pas en grande forme. La lucidité évite les aigreurs et les déconvenues face aux échecs.
Si sur ce site, où les gens sont plus impliqués et mobilisés que la moyenne, les intervenants ne sont pas favorables à la grève, j'ose à peine imaginer ce que ça donnera dans les salles de profs où les gens s'en foutent royalement et se soucient avant tout de leur môme ou de la recette de cuisine qu'on va préparer pour son homme le soir (sexiste pour certain(e)s mais statistiquement vérifié ...)
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- TangledingGrand Maître
La cause d'échec assurée c'est l'inaction. Même quand on l'habille de lucidité.
Il vaut d'ailleurs mieux échouer en luttant que s'étouffer content dans son néant...
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MUTIS a écrit:Tangleding a écrit:Trop d'optimisme nuit à la santé, certainement.
Tu as raison Tang. Trop d'optimisme engendre des déceptions cruelles et des désillusions souvent déprimantes.
Et les dépressions, déceptions et désillusions ne sont pas bonnes pour la santé. J'ai connu quelques communistes qui sont passés par là. Ils ne sont pas en grande forme. La lucidité évite les aigreurs et les déconvenues face aux échecs.
Si sur ce site, où les gens sont plus impliqués et mobilisés que la moyenne, les intervenants ne sont pas favorables à la grève, j'ose à peine imaginer ce que ça donnera dans les salles de profs où les gens s'en foutent royalement et se soucient avant tout de leur môme ou de la recette de cuisine qu'on va préparer pour son homme le soir (sexiste pour certain(e)s mais statistiquement vérifié ...)
Toi, tu cherches le " ok boomer" d'or. Tu as évidemment le droit d'être un convaincu, mais chacun de tes arguments me donne encore plus envie de faire grève.
- VerduretteModérateur
Je suis remontée au début du fil : et si on faisait grève la semaine de la rentrée ? Mais pour quoi exactement ?
Je sais bien quelles sont les revendications actuelles, salariales, sur les réformes inapplicables, etc; mais justement,c'est pour cela que c'est compliqué de lancer une grève. Le jour où une boite menace de fermer, vous retrouvez tout le personnel vent debout, y compris les tièdes, pour défendre leur bifteck.
Il y a dans l'éducation nationale des problèmes structurels assez analogues à ceux de la santé publique et de la justice, et on a bien vu que le fait de jeter des miettes dorées n'a pas suffi à calmer les professionnels de santé qui disent toujours qu'on ne les a pas entendus sur le fait de traiter l'hôpital comme une entreprise, de faire du chiffre et de la paperasse à n'en plus finir, de préférer payer une pléthore d'administratifs plutôt que de vrais soignants. On dit, on écrit, on produit du papier, mais rien ne change sur le terrain. Chez nous c'est pareil et c'est encore moins entendu, puisqu'il n'y a même pas de risques de morts à la clef. les familles des plus déshérités ne mouftent pas et les familles les plus aptes à manifester vont dans d'autres structures, ou le peuvent tout du moins.
Grève à la rentrée, je ne la voyais que pour dire "nous sommes d'accord pour maintenir l'école ouverte, mais à condition d'être convenablement protégés". (et c'est d'autant plus stupide de ne pas le prévoir que si tout le monde tombe comme des mouches, l'école va fermer non pour grève ou confinement, mais pour cause de profs tous absents.)
Il y a sûrement un peu de mollesse et de résignation, de difficultés à assumer des jours non payés aussi, (et je m'inclus dans le lot) mais surtout, tant que la grève n'a pas un objectif simple et clair, (et de préférence commun aux divers syndicats, ce serait alors l'émanation de ce qui est indispensable et non négociable) ça ne marchera pas.
Je sais bien quelles sont les revendications actuelles, salariales, sur les réformes inapplicables, etc; mais justement,c'est pour cela que c'est compliqué de lancer une grève. Le jour où une boite menace de fermer, vous retrouvez tout le personnel vent debout, y compris les tièdes, pour défendre leur bifteck.
Il y a dans l'éducation nationale des problèmes structurels assez analogues à ceux de la santé publique et de la justice, et on a bien vu que le fait de jeter des miettes dorées n'a pas suffi à calmer les professionnels de santé qui disent toujours qu'on ne les a pas entendus sur le fait de traiter l'hôpital comme une entreprise, de faire du chiffre et de la paperasse à n'en plus finir, de préférer payer une pléthore d'administratifs plutôt que de vrais soignants. On dit, on écrit, on produit du papier, mais rien ne change sur le terrain. Chez nous c'est pareil et c'est encore moins entendu, puisqu'il n'y a même pas de risques de morts à la clef. les familles des plus déshérités ne mouftent pas et les familles les plus aptes à manifester vont dans d'autres structures, ou le peuvent tout du moins.
Grève à la rentrée, je ne la voyais que pour dire "nous sommes d'accord pour maintenir l'école ouverte, mais à condition d'être convenablement protégés". (et c'est d'autant plus stupide de ne pas le prévoir que si tout le monde tombe comme des mouches, l'école va fermer non pour grève ou confinement, mais pour cause de profs tous absents.)
Il y a sûrement un peu de mollesse et de résignation, de difficultés à assumer des jours non payés aussi, (et je m'inclus dans le lot) mais surtout, tant que la grève n'a pas un objectif simple et clair, (et de préférence commun aux divers syndicats, ce serait alors l'émanation de ce qui est indispensable et non négociable) ça ne marchera pas.
- SisypheHabitué du forum
Moi je ne sais pas encore. Je fais grève sans me demander si cela sert à quelque chose mais pour ma conscience personnelle. Pour me donner le sentiment de ne pas seulement subir. Pour pouvoir dire à mes enfants que j'ai essayé. Ce qui fonctionne plutôt chez nous c'est la communication aux médias locaux. Le rectorat a horreur de cela. Ils en profitent pour nous dire qu'on ternit l'image de l'établissement et que c'est pour cette raison qu'ils n'ouvriront pas de nouvelles sections. Ils vilipendent le CDE qui ne sait pas tenir ses troupes. On n'obtient rien mais on les dérange c'est déjà ça. En 2019, nous étions 39 profs sur 42 à faire grève le jour du bac. Et le bac n'a pas été perturbé du tout. Le rectorat avait prévu. Nous avons rencontré nos remplaçants et appris qu'ils avaient reçu une feuille de mission en janvier ! Le rectorat, connaissant notre bahut, avait anticipé. Je passe sur les commissions foireuses, et les tours de passe-passe pour obtenir des taux d'admissions records. Vous connaissez.
Bref c'est décourageant. Mais tant que ceux qui disent que la grève ne sert à rien n'auront pas une autre idée à me proposer, je serai encore gréviste pour ne pas mourir d'un ulcère quand j'entends la voix de notre ministre.
Bref c'est décourageant. Mais tant que ceux qui disent que la grève ne sert à rien n'auront pas une autre idée à me proposer, je serai encore gréviste pour ne pas mourir d'un ulcère quand j'entends la voix de notre ministre.
- Isis39Enchanteur
Je n’ai pas fait la dernière grève à cause de la liste de revendications. C’est inaudible ces listes !
Une seule revendication ça mobilisera plus.
Une seule revendication ça mobilisera plus.
- Not a PandaHabitué du forum
Baldred a écrit:MUTIS a écrit:Tangleding a écrit:Trop d'optimisme nuit à la santé, certainement.
Tu as raison Tang. Trop d'optimisme engendre des déceptions cruelles et des désillusions souvent déprimantes.
Et les dépressions, déceptions et désillusions ne sont pas bonnes pour la santé. J'ai connu quelques communistes qui sont passés par là. Ils ne sont pas en grande forme. La lucidité évite les aigreurs et les déconvenues face aux échecs.
Si sur ce site, où les gens sont plus impliqués et mobilisés que la moyenne, les intervenants ne sont pas favorables à la grève, j'ose à peine imaginer ce que ça donnera dans les salles de profs où les gens s'en foutent royalement et se soucient avant tout de leur môme ou de la recette de cuisine qu'on va préparer pour son homme le soir (sexiste pour certain(e)s mais statistiquement vérifié ...)
Toi, tu cherches le " ok boomer" d'or. Tu as évidemment le droit d'être un convaincu, mais chacun de tes arguments me donne encore plus envie de faire grève.
C'est marrant, c'est plus ou moins ce que j'étais tenté de répondre à diarise :
diarise a écrit:C'est un repère de casseurs de grève ici
C'est incroyable de dépenser autant d'énergie à expliquer en quoi les projets de ceux qui veulent faire changer les choses sont fatalement, irrémédiablement destinés à l'échec. On se demande comment vous pouvez continuer à faire ce métier si il n'y a plus aucun espoir d'évolution, d'amélioration. Comment peut-on continuer, dans ces conditions ? Normalement, une personne sensée essaye d'éviter une situation d'échecs, de difficulté, qui ne lui apporte plus aucun espoir ni avenir. Comment font tous ceux qui semblent presque se réjouir d'annoncer que tout est perdu d'avance pour poursuivre leur activité de professeurs ? Très franchement, cela constitue pour moi une incohérence de fait.
En étant suffisamment proche de la retraite pour se dire qu'on peut tenir le coup, ou trop loin de sa jeunesse pour avoir l'énergie de se reconvertir, ou en ayant une situation qui ne permet pas une reconversion (souvent accompagnée d'une mobilité). Liste non exhaustive. Les conditions sont cumulables.
- User3296Niveau 7
diarise a écrit:C'est un repère de casseurs de grève ici
C'est incroyable de dépenser autant d'énergie à expliquer en quoi les projets de ceux qui veulent faire changer les choses sont fatalement, irrémédiablement destinés à l'échec. On se demande comment vous pouvez continuer à faire ce métier si il n'y a plus aucun espoir d'évolution, d'amélioration. Comment peut-on continuer, dans ces conditions ? Normalement, une personne sensée essaye d'éviter une situation d'échecs, de difficulté, qui ne lui apporte plus aucun espoir ni avenir. Comment font tous ceux qui semblent presque se réjouir d'annoncer que tout est perdu d'avance pour poursuivre leur activité de professeurs ? Très franchement, cela constitue pour moi une incohérence de fait.
Bonjour,
Renseigne-toi sur la définition précise de casseurs de grève… c’est un fil qui pose une question, la réflexion me semblait ouverte. Casseur de grève ce n’est pas donner son avis avant une hypothétique grève.
Ensuite, tu sembles remettre en question le fait que je sois « sensée », sache qu’une reconversion c’est difficile je suis en plein dedans et beaucoup d’enseignants sont découragés, inutile de les descendre un peu plus.
Enfin : à aucun moment tu n’as pu lire dans mes messages que je me « réjouissais » d’annoncer que tout est perdu d’avance. Si tu me relis tu ne peux pas percevoir de réjouissance.
Chacun ses expériences avec les grèves, chacun s’est plus ou moins investi par le passé, et chacun est libre de donner son avis, non ?
J’arrêterai l’échange ici
Bonne journée
- Pontorson50Fidèle du forum
Sisyphe a écrit:
Bref c'est décourageant. Mais tant que ceux qui disent que la grève ne sert à rien n'auront pas une autre idée à me proposer, je serai encore gréviste pour ne pas mourir d'un ulcère quand j'entends la voix de notre ministre.
C'est un point central : en quelques décennies d'échec progressif des grèves, je ne vois toujours pas de nouvelle façon de faire. Les autres moyens d'actions dont j'entends parler sont généralement illégaux ou violents ou les deux à la fois. Et je serai en grève le 27 d'abord par cette obligation que je me sens de faire le minimum syndical sans jeu de mots, moi qui n'ai pas été fichu en trente ans de trouver mieux qu'une grève sur laquelle j'ai émis, comme presque tout le monde ici, de sérieuses réserves. Mais ne pas la faire sans avoir su proposer mieux, je me l'interdis.
- Pontorson50Fidèle du forum
message à annuler (doublon), mes excuses
- Pontorson50Fidèle du forum
Nixe Nicette a écrit:
Casseur de grève ce n’est pas donner son avis avant une hypothétique grève.
+ 1000.
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