[SONDAGE] Et si l'on faisait grève la semaine de la rentrée ?

Rien dans mon collège au delà de la satisfaction de voir que la "méthode" Blanquer commence à se voir. Grève ? Mêmes justifications en gros que sur ce fil : l'exaspéré-désespéré bougera si ça bouge. Les débats pro/anti Pass/Vax recouvrent tout, même les salaires.

Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

De ce que j'en sais, le principal mot d'ordre sera les salaires, en tout cas ça m'a l'air clair pour la FSU.

Balthamos a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

De ce que j'en sais, le principal mot d'ordre sera les salaires, en tout cas ça m'a l'air clair pour la FSU.

Oui, mais comme dit Mme Prof, notre revendication sera noyée au milieu des autres. Public et privé ! Que c'est vaste! Tellement vaste que cela en devient inutile car non ciblé sur le destinataire de la revendication qui peut donc se défausser tranquillement. Entre les minimas sociaux et les pensions notre petite revendication sera vite oubliée : on aura bien de la chance si notre profession est seulement évoquée dans les médias.

Il faudrait une grève maintenant déjà pour l'éducation nationale et pour ceux qui peuvent comme moi le 27 aussi avec les autres fonctionnaires.

Le SNES-Versailles vient de signaler qu'une grève "sanitaire" serait en discussion :

Un préavis de grève est déposé par la section académique sur toute la période. Les discussions sont en cours pour décider rapidement d’une journée d’action et de grève sur les questions sanitaires, pour exiger les moyens nécessaires, dénoncer le mépris du Ministre et exiger des conditions de travail décentes.

Source : http://www.versailles.snes.edu/spip.php?article5948

Il doit y avoir pas mal de mobilisations locales éparses. J'en saurai plus jeudi prochain, on a un collectif départemental. Chez moi a ne bouge pas trp à ma cnnaissance, mais pas mal de tensins avec la directin, les cllègues me demandent une réunion syndicales (l'HMIS est prise pour une catégorie). Je ne pense pas qu'ils envisagent une actin dure à ce stade. Toujours du mal à sentir vraiment le pouls des collègues ici.


PS (@ modération : gros problème avec mon clavier, ça ne semble pas physique, crtaines touches marchent quand elles veulent. Désolé, je fais au mieux.)

Dame Jouanne a écrit:

Balthamos a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

De ce que j'en sais, le principal mot d'ordre sera les salaires, en tout cas ça m'a l'air clair pour la FSU.

Oui, mais comme dit Mme Prof, notre revendication sera noyée au milieu des autres. Public et privé ! Que c'est vaste! Tellement vaste que cela en devient inutile car non ciblé sur le destinataire de la revendication qui peut donc se défausser tranquillement. Entre les minimas sociaux et les pensions notre petite revendication sera vite oubliée : on aura bien de la chance si notre profession est seulement évoquée dans les médias.  

J'ai du mal à suivre.
Certains espéraient une grève importante ce lundi, sans aucune préparation et en toute improvisation le jour de la rentrée, et sont déçus du faible suivi.
Maintenant il y a une grève fin du mois qui nous permettrait de construire un réel rapport de force et certains partent déjà défaitistes.
Pour le reste, il faut faire la différence entre la résonnance médiatique et le poids politique d'une mobilisation.
Mélanger public et privé mais si c'est l'occasion d'une grève majoritaire dans l'EN, le message sera fort, passé et entendu.
Et même si la focale ne sera pas uniquement sur l'EN, l'EN sera forcément évoqué comme pour d'autres grèves.

Je ne sais pas si je la ferai (j'attends de voir comme ça s'organise, comment ça se mobiliser, les mots d'ordre, etc.) mais je ne pars pas si pessimiste que certains. Après tout, ca peut fonctionner comme ça peut ne pas fonctionner.
Et ça serait bien qu'on parle plus de vos conditions de travail (salaires, etc.) surtout dans ce début de campagne.

Balthamos a écrit:

Dame Jouanne a écrit:

Balthamos a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

De ce que j'en sais, le principal mot d'ordre sera les salaires, en tout cas ça m'a l'air clair pour la FSU.

Oui, mais comme dit Mme Prof, notre revendication sera noyée au milieu des autres. Public et privé ! Que c'est vaste! Tellement vaste que cela en devient inutile car non ciblé sur le destinataire de la revendication qui peut donc se défausser tranquillement. Entre les minimas sociaux et les pensions notre petite revendication sera vite oubliée : on aura bien de la chance si notre profession est seulement évoquée dans les médias.  

J'ai du mal à suivre.
Certains espéraient une grève importante ce lundi, sans aucune préparation et en toute improvisation le jour de la rentrée, et sont déçus du faible suivi.
Maintenant il y a une grève fin du mois qui nous permettrait de construire un réel rapport de force et certains partent déjà défaitistes.
Pour le reste, il faut faire la différence entre la résonnance médiatique et le poids politique d'une mobilisation.
Mélanger public et privé mais si c'est l'occasion d'une grève majoritaire dans l'EN, le message sera fort, passé et entendu.
Et même si la focale ne sera pas uniquement sur l'EN, l'EN sera forcément évoqué comme pour d'autres grèves.

Je ne sais pas si je la ferai (j'attends de voir comme ça s'organise, comment ça se mobiliser, les mots d'ordre, etc.) mais je ne pars pas si pessimiste que certains. Après tout, ca peut fonctionner comme ça peut ne pas fonctionner.
Et ça serait bien qu'on parle plus de vos conditions de travail (salaires, etc.) surtout dans ce début de campagne.

Personnellement, je n'ai jamais cru à une grève le jour de la rentrée. Mais je ne crois pas non plus aux grèves interpro, surtout aussi larges. Tant mieux si tu penses que notre voix n'y sera pas perdue parmi des professions qui crient plus fort et plus efficacement. J'espère que tu as raison et que j'ai tort.
Mon opinion, et qui n'engage que moi, est qu'une grève aujourd'hui ou la semaine prochaine pourrait nous faire entendre si elle est suffisamment suivie : les médias reportent à quel point c'est le bazar dans les écoles, on risque de nous écouter comme on a fini par écouter (un peu) les soignants. Je serais prête à faire une grève de ce type.

Est-ce que l'on sait ce qui a été déterminant dans l'obtention d'une vraie revalorisation des personnels sage-femme hospitalière ?
Peut-on s'en inspirer ?

limlight a écrit:Est-ce que l'on sait ce qui a été déterminant dans l'obtention d'une vraie revalorisation des personnels sage-femme hospitalière ?
Peut-on s'en inspirer ?

Le personnel soignant peut se targuer d'être indispensable en cas de pandémie pour sauver des vies.
Nous, hormis faire mourir de rire ou d'ennui les élèves, n'avons d'effets que très secondaires et fugitifs sur le public que nous accueillons.
Je crois que la différence majeure entre eux et nous se situe là
(réponse sans doute peu éclairante au regard de la question, j'en suis consciente, désolée! )

Il est impensable de mettre dans une salle d'opération ou une salle d'accouchement des personnels qui n'ont pas la formation indispensable.  Cela se solderait très rapidement par des décès ou d'autres drames. Il fallait donc retenir les personnels, et si possible en attirer de nouveaux (à supposer qu'ils existent).

Il est clair que les risques induits par des enseignants qui n'auraient pas les qualifications essentielles n'ont rien à voir avec ceux du milieu médical. Dans le pire des cas, je n'aurai pas appris à lire à mes élèves de CP, je n'en tuerai aucun. Et j'ai envie de dire : de toute façon, quels enseignants trouvent grâce aux yeux actuels du ministère ?  Cela l'arrange de faire table rase et de mettre le maximum de personnels précaires, bons ou pas.  Les parents capables de s'en rendre compte compenseront ou changeront d'établissement, les autres ne moufteront pas.  Pourquoi donc faire des efforts pour retenir et recruter du personnel de qualité? De plus, dans le premier degré, je ne trouve pas que le recrutement à bac+5 ait amélioré les choses, et je ne mets pas en cause les capacités des enseignants concernés, mais bien le contenu de leur formation depuis des décennies. C'est de l'imposture pure et simple.
(Et j'insiste : ne lisez pas dans mes propos des sous-entendus péjoratifs pour les jeunes enseignants, les vacataires et autres contractuels. A mes yeux, ce sont surtout des victimes du système. )

Appel à la grève du SNUipp le 13 janvier, en réaction à l'errance des protocoles mais ciblée sur la légitimité de Blanquer. Des nouvelles des autres syndicats ?

Baldred a écrit:Appel à la grève du SNUipp le 13 janvier, en réaction à l'errance des protocoles mais ciblée sur la légitimité de Blanquer.  Des nouvelles des autres syndicats ?

SUD éducation appelle à construire la grève reconductible à partir du 13 janvier :

https://twitter.com/SUD_education/status/1479449060629168130

Le SNES Paris, Versailles et Créteil appellent à la grève le 13 janvier :

https://twitter.com/SNESVersailles/status/1479413479182381059

Une quinzaine de collègues en droit de retrait dans mon établissement, de nombreux bahuts mobilisés, certains déjà fermés. Je ne peux m'empêcher d'y voir une base qui n'a pas pu attendre le 27 janvier.

Le SNES national appelle à la grève aussi le 13 janvier :



Ainsi que la CGT éducation :



Et même le SE UNSA : https://enseignants.se-unsa.org/Situation-sanitaire-le-SE-Unsa-appelle-a-la-greve-le-13-janvier

On peut imaginer un communiqué intersyndical prochainement.

Edit : le Snalc vient de rejoindre le mouvement : https://snalc.fr/le-snalc-appelle-a-la-greve-le-13-janvier/

Une intersyndicale se réunit dans quelques minutes. Donc oui on peut imaginer un communiqué commun d'ici peu.

Super, le citoyen lambda qui entend les médias ayant repris un résume du tract du SNES ou de la CGT ne sait pas trop quel est notre gloubi boulga de revendication.
Je suis déjà sûr que ça va très bien marcher, et qu'on va rien obtenir. Et pourtant, il y a quelques pages, j'y croyais encore ...

Faire grève et perdre du salaire pour que les cas contacts soient isolés. Non mais ils sont débiles quand même
Evidemment, pas une seule fois on ne demande à être payé correctement. 


Franchement, les infirmiers, les aides soignantes, les autres personnels de santé, la SNCF, les policiers ... Tous font face aux mêmes problèmes que nous, mais à la place de demander de la m*rde, ils demandent à être payé correctement et le sont. Nous non. 
Quand le système aura totalement fini de craquer, je n'aurai aucune pitié à l'exploiter (parce que ce sera au mérite, hein) et à marcher sur les imbéciles qui ont empêchés de sauver le navire.

Ce n'est pas le communiqué de presse de l'appel, juste un tract à usage interne. Vous n'imaginez pas que les journalistes vont chercher le mot d'ordre sur le site des syndicats ?

Bon les collègues m'ont demandé une visio syndicale, on se réunit lundi soir. Mais encore sur des problématiques locales. Ils ont l'air à cran, moi j'ai de plus en plus de difficulté à comprendre ce qui se passe au collège, j'y fais 14h30 pourtant mais j'ai l'impression de ne voir les collègues qu'en coup de vent.

Puis des fois je ne comprends pas, là ils se plaignaient d'une collègue contractuelle qui s'est barrée au bout d'un jour quand elle a compris que c'était juste un congé paternité, donc très court.

Mais si on veut que les suppléances soient assurées il faut des titulaires, des fonctionnaires qui effectuent les suppléances tant qu'ils/elles sont tzr et qu'on arrête de les emmerder entre deux suppléances.

On se défoule sur des collègues précaires sur lesquel-les l'institution s'essuie les pieds et qui du coup n'hésitent pas à lui dire merde.

On devrait faire le siège des rectorats sur cette question des remplacements.

Et l'autre bonimenteur qui nous baratine son monde avec ses jeunes retraités miracles.

Mais qu'ils aillent au diable avec leur EN à coups de contrats précaires.

Le café pédagogique réunit les declarations des 7 syndicats qui appellent à la grève le 13.
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2022/01/07012022Article637771372378510812.aspx
Le cafouillage protocolaire est le prétexte pour dénoncer la gestion " méprisante"  de Blanquer, et pas seulement la gestion sanitaire.
@trompettemarine en proposant le sondage à l'origine de ce fil ne s'est pas trompé de beaucoup : ce n'était pas la semaine de la rentrée mais celle d'après.
Les raisons de protester sont multiples et le citoyen lambda s'en fout, sauf que là, le citoyen parent lambda a pu mesurer concrètement l'absurdité d'un système basé sur la com. A nous de montrer que le désastre n'est pas que sanitaire.
Cette grève du 13, provoquée par le ministre lui-même est inespérée, et je vois vraiment mal pourquoi ne pas la faire.

Je serai donc en grève le 13 et le 27.

maldoror1 a écrit:Je serai donc en grève le 13 et le 27.

Deux jeudis évidemment.

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

Tout à  fait d'accord, le seul sujet  qui concerne tout le monde  est bien le traitement et la réintégration des enseignants en catégorie A "pour de vrai".  Moi aussi j'ai des motifs de mécontentement divers,  comme la destruction de ma discipline, ce qui n'est pas rien, mais ça ne concerne pas le voisin qui s'en réjouit même parfois. En revanche notre quotidien, quand on paie les factures, les courses, l'essence est le même. La destruction de l'école de la République via cette attaque contre les statuts et salaires des enseignants, qui n'est pas pour rien dans le crise du recrutement,  nous concerne tous également. Ceci dit je ne bosse pas le jeudi, mais j'aurais fait celle du 27. Sur les protocoles sanitaires, il faut attendre que ça implose et que les CDE prennent leurs responsabilités en se rebellant. J'aimerais juste qu'on arrête de m'imposer le masque, vraie torture au quotidien, mais je je ferais pas grève pour ça.

Je ne vois aucune raison de la faire. Les raisons évoquées sont mauvaises. La paie avant tout, sans contrepartie.

Le reste c'est n'importe : il suffit que Blanquer fasse quelques plateaux TV en disant que x capteurs de CO2 seront livrés à telle date et la grève ne peut plus avoir lieu jusqu'à la date, puisque promesse. Ça n'aurait aucune logique aux yeux des gens qu'on continue la grève.

Lefteris a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Ma principale revendication est mon traitement. Or en ce moment on ne parle que de la crise sanitaire pour les écoles. Le message va être biaisé, on va penser qu'on fait grève pour le sanitaire. Et comme le dit Mme Prof, on va ensuite être noyé par tous les autres. En ce qui concerne le traitement, je pense qu'il ne faut pas rejoindre les interpro. Après, je transmets l'info et j'en parle en HIS.

Tout à  fait d'accord, le seul sujet  qui concerne tout le monde  est bien le traitement et la réintégration des enseignants en catégorie A "pour de vrai".  Moi aussi j'ai des motifs de mécontentement divers,  comme la destruction de ma discipline, ce qui n'est pas rien, mais ça ne concerne pas le voisin qui s'en réjouit même parfois. En revanche notre quotidien, quand on paie les factures, les courses, l'essence est le même. La destruction de l'école de la République via cette attaque contre les statuts et salaires des enseignants, qui n'est pas pour rien dans le crise du recrutement,  nous concerne tous également. Ceci dit je ne bosse pas le jeudi, mais j'aurais fait celle du 27. Sur les protocoles sanitaires, il faut attendre que ça implose et que les CDE prennent leurs responsabilités en se rebellant. J'aimerais juste qu'on arrête de m'imposer le masque, vraie torture au quotidien, mais je je ferais pas grève pour ça.

En sachant que dans le premier degré, ce sont les directeurs, "simples collègues", qui prennent tout dans la tête.Et, plus largement (puisqu'en général, on essaie de soulager un peu le directeur), tous les PE, en première ligne face aux parents et à leur mécontentement et aux changements multiples, qui imposent d'être au courant de toutes les situations, à tout instant, en toutes circonstances.
Je ne serais pas étonnée que cette grève prenne plus dans le premier degré. Car l'épuisement y est absolument total et inouï. On doit absolument tout gérer de front, pédagogie et administration, sans relai.

Même chose que d'autres ici : le fric d'abord. Si les enseignants étaient bien payés, on se moquerait moins d'eux (et des élèves).

Lefteris a écrit:Sur les protocoles sanitaires, il faut attendre que ça implose

C'est déjà le cas.

Lefteris a écrit: et que les CDE prennent leurs responsabilités en se rebellant.

Ça n'arrivera jamais.

L'appel intersyndical, à partir du problème sanitaire, affiche assez clairement un désir d'extension à d'autres revendications ( par ex les épreuves du bac, mais surtout plus généralement le système Blanquer) les journaux (Libé par exemple) font des articles sur le collège et le lycée, en dépassant le ( vrai) problème du primaire. Les médias parlent de nous comme jamais, est-ce vraiment le moment de refragmenter ce que nous exprimons à longueur de fil ? Pardon de me répéter mais peu importe quelle carte fera écrouler le château pourvu qu'il s'écroule ( enfin s'il tremble, ce ne serait pas si mal). Nous avons le droit de faire de la com aussi, 13 et/ou 27, l'essentiel est de reprendre la main et de cesser de se lamenter de l'avoir perdue.