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Feriez-vous grève la semaine de la rentrée ?
- VerduretteModérateur
La grève du 13 est une grève d'urgence pour dire le ras-le-bol de la profession devant la façon de gérer la crise sanitaire et de nous traiter de façon générale. Qui aura peut-être, paradoxalement, l'avantage de fédérer plus qu'une grève sur les salaires, justifiée, certes, mais souvent associée à des revendications désordonnées et fourre-tout dans lesquelles tout le monde ne se retrouve pas. Et donc ne s'investit pas, d'autant qu'on sait que ça ne servira pas à grand-chose. On pourra me répondre que celle-là n'aboutira pas à grand-chose non plus concrètement, mais être en nombre à dire "ça suffit", c'est bien aussi.
- LefterisEsprit sacré
Vu comme ça, pourquoi pas, mais souvent les sorties débordent largement. Ma philosophie personnelle me rend aussi très suspicieux vis-à-vis des sorties, surtout vu la chute vertigineuse du niveau et la réduction à peau de chagrin des heures disciplinaires, mais c'est un autre débat.pseudo-intello a écrit:
J'accompagne une sortie, si elle se tient à la place d'une heure avec une classe relou, ou si elle se tient uniquement sur des horaires non travaillés (gain de temps de travail, car contrairement à un cours qui se prépare, la sortie ne nécessite pas de travail invisible caché.
Je suis d'accord sur le fond, il faut bloquer le système, le mettre au ralenti du moins, en le faisant savoir, et cela peut être une attitude nationale, relayée, et non sans rapport avec les salaires. Dans le détail, je trouve à redire sur deux ou trois points, notamment ceux qui mettent en difficulté les individus. N'oublions pas que le système et les "managers" sont de plus en plus féroces, hargneux et cherchent à terroriser en faisant des exemples (affaire de Melle par exemple).Je pensais à une prise de contrôle plus forte et plus spectaculaire. Prendre possession de l'usine. Par exemple, en cas de réforme : ben, ne pas appliquer la réforme. Ne pas la rendre possible. Laisser les chefs impuissants face au fait que rien n'est possible si nous ne le faisons pas. Des choses que nous pourrions ne pas faire si nous étions nombreux et déterminés :
- les heures supplémentaires imposées (je les fais toutes sauf ces deux-là, oui oui chaque mardi je partirai à 15h au lieu de 17h)
- la pré-rentrée
- les réunions
- entrer les compétences
- faire les nouveaux machins de la réforme delta ou omicron
- entrer nos notes sur Pronote (plus de contrôle continu)
- aller aux formations imposées
- ne pas corriger le brevet et le bac
Ou même des choses que nous pourrions faire :
- reconstituer des classes au lycée
- ajouter une heure de latin au collège
Une unanimité au niveau national sur ce que l'on doit faire et ne plus faire serait sans doute impossible. Mais au niveau local, si nous étions nombreux et déterminés à lutter, je crois que cela serait possible. La grève serait alors, dans un premier temps, le temps pris pour discuter et décider de la façon dont nous allons nous-mêmes prendre les choses en main, dans notre établissement.
Bien sûr avec ces rêveries je m'éloigne de la question spécifique des salaires.
Donc ne pas se mettre en porte-à-faux en refusant ce qui est une obligation de service : les HS imposées, les formations à public désigné, saisir les notes. En revanche, garder un silence mutique dans les réunions et formation imposées. Je l'ai vu une fois dans ma carrière, sur une formation prévue sur plusieurs semaines, dans notre dos, où nous avions été mis devant le fait accompli : personne ne parlait, la formateuse était seule à parler, extrêmement gênée. On nous a demandé pourquoi, et pour une fois tout le monde (un dizaine je crois) a été d'accord, nous ne voulions pas qu'on nous impose ça : formation annulée.
Pour les compétences, on peut refuser, la notation fait partie de la liberté pédagogique. L'administration se débrouille à valider. Si par hasard le système est verrouillé pour certaines classes, notées uniquement par compétences, on continue à mettre des notes chiffrée sur les copies et on convertit en compétence.
Pour les examens, on n'y va pas , là on peut faire grève en étant couvert. On perd certes sa journée de traitement, mais au moins à un moment stratégique. Je l'ai fait lors de la funeste et abjecte réforme que l'on sait, tout le monde me cherchait, la maison des examens, mon établissement, le centre de correction, et j'avais des messages de mon CDE à mon retour d'une belle sortie ensoleillée. J'ai expliqué qu'il n'y avait aucune erreur, que ce n'était pas la peine de m'attendre ,ni ce jour, ni le lendemain.
On peut aussi refuser de fournir des sujets d'examen blanc. Coup de chapeau à des collègues d'une autre discpline que la mienne qui lors de la réforme des retraites ont dit qu'ils ne préparaient pas de sujet. Pas dirigé contre l'établissement ni les élèves, ont-iuls dit, mais contre la manière dont on nous traite.
Tout ceci n'a rien d'une fiction. C'est bien réaliste et réalisable, et s'ajoute au refus d'être PP, de faire des "projets", etc. Un tel freinage, organisé, s'ajoutant à la crise du recrutement, aurait selon moi des chances, ne serait-ce qu'en contredisant en permanence la communication officielle du "tout va très bien". Les journées de grève ciblées sur les rentrées, les examens, coûteraient moins d'argent, taperaient juste et seraient plus suivies.[/quote]
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BoubouleDoyen
Leclochard a écrit:Malavita a écrit:Apparemment, certains syndicats du second degré, le mien en tout cas, sont très nuancés face à cette grève considérant que la première revendication devrait être le salaire et que la grève du 13 risque de vider celle du 27, justement sur les revendications salariales. Personnellement dans mon établissement, des collègues se plaignent de leur salaire mais ne feront pas grève car ils n'ont pas les moyens (cet argument m'horripile un peu, surtout lorsque l'on sait qui nous le donne, même si pour certains c'est effectivement très compliqués et étonnement, ils font grève, eux.)
En fait, il faut traduire : ils n’ont pas les moyens de perdre une journée de traitement contre une espérance de gain très faible. C’est une question de probabilité. Je suis certain de perdre x euros tandis que j’ai 0,01% de chance de gagner quelque chose. Je vais te dire : ils sont tout à fait rationnels et lucides. Si les grèves traditionnelles d’une journée permettaient d’obtenir quelque chose, ça se saurait.
Après, on peut faire grève comme Sylvain pour sa propre conscience. C’est autre chose.
Les collègues du secondaire peuvent proposer aux PE de compenser leurs jours de grève, ça bloque beaucoup plus (mais le succès n'est pas garanti, les PE souhaitent rarement faire plus d'une journée, ça embête trop les parents).
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Avec le service minimum d'accueil, ça n'embête pas plus que ça les parents. Mais le programme, le bien des enfants toussa toussa...
- angelxxxÉrudit
Verdurette a écrit:La grève du 13 est une grève d'urgence pour dire le ras-le-bol de la profession devant la façon de gérer la crise sanitaire et de nous traiter de façon générale. Qui aura peut-être, paradoxalement, l'avantage de fédérer plus qu'une grève sur les salaires, justifiée, certes, mais souvent associée à des revendications désordonnées et fourre-tout dans lesquelles tout le monde ne se retrouve pas. Et donc ne s'investit pas, d'autant qu'on sait que ça ne servira pas à grand-chose. On pourra me répondre que celle-là n'aboutira pas à grand-chose non plus concrètement, mais être en nombre à dire "ça suffit", c'est bien aussi.
Cela ne correspond pas à ce que je vois sur Facebook : j'ai interpellé les stylos rouges (70000 personnes, quand même), j'ai eu beaucoup de réponses : les salaires, les salaires, les salaires.
Et par les moyens d'action proposés plus haut. Pour beaucoup, faire grève un jour c'est inutile, et une bonne partie ne fait plus confiance aux syndicats, qui, selon eux, brouillent le message et appellent à une grève pacifiste non effective.
Pour le reste, une caisse de grève est toujours possible entre le premier et le second degré. D'ailleurs en collège, demander aux AED de se mettre en grève pour poser un problème de sécurité est toujours possible : en général ils sont contents d'être payés par la caisse de grève en se consacrant à leur projet. (Car souvent, ils en ont un...)
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- moi c'est moiNiveau 9
De toute façon, tant qu'on se souciera de l'impact que peut avoir une grève sur les autres (parents, élèves ...), on n'obtiendra jamais gain de cause.
Je ne pense pas que les autres corps de métier se posent autant de questions que nous quand ils font grève pour leur salaire.
Après, peut être est ce le propre des enseignants de se sentir culpabilisé et de chercher le moindre argument (bon ou mauvais) pour éviter d'avoir à se mobiliser en se disant, que, finalement, on est pas les plus à plaindre.
Je ne pense pas que les autres corps de métier se posent autant de questions que nous quand ils font grève pour leur salaire.
Après, peut être est ce le propre des enseignants de se sentir culpabilisé et de chercher le moindre argument (bon ou mauvais) pour éviter d'avoir à se mobiliser en se disant, que, finalement, on est pas les plus à plaindre.
- BoubouleDoyen
Yazilikaya a écrit:Avec le service minimum d'accueil, ça n'embête pas plus que ça les parents. Mais le programme, le bien des enfants toussa toussa...
Oui effectivement mais quand il y a trop de grévistes, ça ne marche pas vraiment.
- CleroliDoyen
On peut raisonnablement penser que les mairies manquent actuellement de personnel pour assurer le service minimum.Bouboule a écrit:Yazilikaya a écrit:Avec le service minimum d'accueil, ça n'embête pas plus que ça les parents. Mais le programme, le bien des enfants toussa toussa...
Oui effectivement mais quand il y a trop de grévistes, ça ne marche pas vraiment.
- LefterisEsprit sacré
Ben oui... mentalité collective désespérante. Je suis pour taper fort et là où ça fait mal. Une grève de deux mois qui épuise financièrement, moralement, pour rentrer sagement à la niche aux examens, et en recommençant à travailler gratos dans plein de domaines, ça tue effectivement la grève, et dans la durée, le métier. Championnat de mauvaises raisons en effet. J'ai déjà entendu perfidement que je pouvais me permettre de faire grève, comme si c'était un plaisir. Surtout que je n'ai strictement rien à attendre personnellement, ni en bien, ni en malmoi c'est moi a écrit:De toute façon, tant qu'on se souciera de l'impact que peut avoir une grève sur les autres (parents, élèves ...), on n'obtiendra jamais gain de cause.
Je ne pense pas que les autres corps de métier se posent autant de questions que nous quand ils font grève pour leur salaire.
Après, peut être est ce le propre des enseignants de se sentir culpabilisé et de chercher le moindre argument (bon ou mauvais) pour éviter d'avoir à se mobiliser en se disant, que, finalement, on est pas les plus à plaindre.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- pseudo-intelloSage
Verdurette a écrit:La grève du 13 est une grève d'urgence pour dire le ras-le-bol de la profession devant la façon de gérer la crise sanitaire et de nous traiter de façon générale. Qui aura peut-être, paradoxalement, l'avantage de fédérer plus qu'une grève sur les salaires, justifiée, certes, mais souvent associée à des revendications désordonnées et fourre-tout dans lesquelles tout le monde ne se retrouve pas. Et donc ne s'investit pas, d'autant qu'on sait que ça ne servira pas à grand-chose. On pourra me répondre que celle-là n'aboutira pas à grand-chose non plus concrètement, mais être en nombre à dire "ça suffit", c'est bien aussi.
Au pire, ça fera toujours un jour de moins dans le bain de virus.
Yazilikaya a écrit:Avec le service minimum d'accueil, ça n'embête pas plus que ça les parents. Mais le programme, le bien des enfants toussa toussa...
C'est juste. Il faudrait, du coup, que dans le secondaire, on aille bosser pour ne pas perdre de sous, mais en donnant une partie de notre traitement pour financer la grève des PE ET des agents de la mairie sollicités pour l'accueil (eux, n'étaient pas PE, n'écopent a priori pas du honteux délai de deux jours).
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- TFSFidèle du forum
Mais non... il faut que les personnels du secondaire soient tous au maximum en grève, parce qu'au final, il faut qu'un maximum de parents soient empêchés d'aller bosser.
C'est comme cela que le gouvernement perçoit notre potentiel de nuisance... pas autrement.
C'est comme cela que le gouvernement perçoit notre potentiel de nuisance... pas autrement.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je serai gréviste aussi, juste dans l'espoir de faire nombre et que ce soit relayé.
- Mélusine2Niveau 10
uneodyssée a écrit:Je serai gréviste aussi, juste dans l'espoir de faire nombre et que ce soit relayé.
Pareil.
- CleroliDoyen
+1TFS a écrit:Mais non... il faut que les personnels du secondaire soient tous au maximum en grève, parce qu'au final, il faut qu'un maximum de parents soient empêchés d'aller bosser.
C'est comme cela que le gouvernement perçoit notre potentiel de nuisance... pas autrement.
Je serai gréviste.
- moi c'est moiNiveau 9
Et puis il faut voir la réalité en face, aux yeux de notre gouvernement ou d'une partie de la population, ne pas faire grève est synonyme de ne pas être d'accord avec les revendications énoncées.
On sait très bien qu'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres, et ces gens la ne se priveront pas de dire que, si 30% d'entre nous sont grévistes et estiment qu'il y a un soucis avec la gestion sanitaire dans les ecoles, les 70% restants ne ressentent pas de gêne à ce niveau.
C'est carricatural, mais certains pensent ainsi.
Personnellement, on a la demonstration, au travers d'autres catégories de metiers, que la seule façon d'obtenir quelque chose aujourd'hui, c'est le rapport de force dans le temps qui vient emm...er les autres, comme le dirait si bien notre président... le gouvernement est d'aillleurs le premier à pratiquer cela et n'en s'en cache même pas.
On sait très bien qu'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres, et ces gens la ne se priveront pas de dire que, si 30% d'entre nous sont grévistes et estiment qu'il y a un soucis avec la gestion sanitaire dans les ecoles, les 70% restants ne ressentent pas de gêne à ce niveau.
C'est carricatural, mais certains pensent ainsi.
Personnellement, on a la demonstration, au travers d'autres catégories de metiers, que la seule façon d'obtenir quelque chose aujourd'hui, c'est le rapport de force dans le temps qui vient emm...er les autres, comme le dirait si bien notre président... le gouvernement est d'aillleurs le premier à pratiquer cela et n'en s'en cache même pas.
- AndmaExpert spécialisé
Les profs du secondaire doivent aussi se mobiliser : ce protocole nous fait courir partout, nous n'avons plus de salle par matière, nous avons des masques Corèle, nous achetons nos masques chirurgicaux, nous travaillons avec notre propre matériel... les élèves arrivent, repartent, c’est pénible, la vie sco craque, les classes sont toujours chargées, et dans ce bo**del ambiant, on a jamais revu les programmes, jamais aménagé les calendriers, comme si de rien n'était, tranquille, tout va bien ... ça suffit. Nous ne pouvons pas laisser les PE seuls dans cette situation. Les bahuts doivent fermer Jeudi.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- maikreeeesseGrand sage
Ecole fermée et sur 6 écoles de la commune, 3 de sûr. Il n'y a pas de service minimum organisé par la mairie. Les parents jusqu'à présent nous ont plutôt plaints, on verra si cette grève sera comprise ou pas demain lors de communication. Il n'y pas de revendication de salaire, pas vraiment d'anticipation ou de recul, juste un énorme ras-le-bol et le besoin de mettre sur pause la folie de ces dernières semaines. Honnêtement sinon il y aurait eu (aura ?) explosion des arrêts maladie tellement les collègues sont à bout.
- trompettemarineMonarque
Je vais ouvrir un nouveau fil avec un nouveau sondage pour la grève de jeudi, celui-ci devenant obsolète.
Le voici : https://www.neoprofs.org/t135582-sondage-greve-du-jeudi-13-janvier#5344207
Le voici : https://www.neoprofs.org/t135582-sondage-greve-du-jeudi-13-janvier#5344207
- MC311Niveau 10
Tout à fait d'accord.Andma a écrit:Les profs du secondaire doivent aussi se mobiliser : ce protocole nous fait courir partout, nous n'avons plus de salle par matière, nous avons des masques Corèle, nous achetons nos masques chirurgicaux, nous travaillons avec notre propre matériel... les élèves arrivent, repartent, c’est pénible, la vie sco craque, les classes sont toujours chargées, et dans ce bo**del ambiant, on a jamais revu les programmes, jamais aménagé les calendriers, comme si de rien n'était, tranquille, tout va bien ... ça suffit. Nous ne pouvons pas laisser les PE seuls dans cette situation. Les bahuts doivent fermer Jeudi.
Certains inspecteurs seront en grève le 13 janvier et un syndicat de chefs d'établissement s'associe à la démarche.
Une journée de grève avec une très forte mobilisation peut, à mon avis, envoyer un signal fort au gouvernement.
- ZetitcheurHabitué du forum
Apparemment çà bouge sur les réseaux sociaux : des collectifs de parents soutiennent le mouvement, refusant d'amener leurs enfants à l'école, qu'ils considèrent comme les mettant en danger sanitairement.
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