Feriez-vous grève la semaine de la rentrée ?
- User16619Niveau 6
Question naïve : je suis T2, et je n'ai pas vraiment idée de la manière dont je peux être utile (je suis syndiqué). Je pense être assez conscient de tout ce qui ne va pas dans mon boulot, et je ne suis pas partisan de l'àquoibon passif... Si certains veulent bien m'éclairer.
- EnaecoVénérable
Audrey a écrit:L'idée, ce serait que chaque jour, il y ait plein de gens en grève, pas forcément les mêmes personnes chaque jour.
L'idée est bonne.
En revanche on nage en plein idéal.
On peine déjà à avoir plein de gens en grève quand on se groupe sur un jour (y compris quand le motif fait l'unanimité), alors si on se dispatche sur 5 jours, je ne suis pas sur que les grévistes soient visibles au milieu des autres absences (maladie, formation, ...).
Ça peut mettre la vie scolaire sous l'eau mais ça sera sûrement les seuls à s'en rendre compte.
- Dame JouanneÉrudit
Comme dit plus haut par d'autres, cette grève du 27 janvier, je n'y crois pas.Tangleding a écrit:Je suis plutôt pour qu'on prépare sérieusement la grève du 27 janvier (tracter, informer, débattre), il faudrait qu'on soit à plus de 60% de grévistes dans le second degré, par exemple. Avec des reconductions locales le lendemain dans pas mal de bahuts. Ca donnerait de la visibilité à nos revendications en amont de la campagne des présidentielles.
On a perdu 20% de salaire, faire grève un jour par semaine (20% du temps de service) en l'annonçant, un coup le mardi, un coup le jeudi. Même avec seulement 30% de grévistes, ça serait un sacré bazar.
Qui veut la fin...
Cela dit si ça bouge dans des bahuts un peu partout à la rentrée, ça peut aussi réveiller la profession pour une vraie mobilisation le 27 et par la suite.
Nos revendications seront noyées dans les autres, en particulier celles d'autres professions qui ont déjà bien mieux su tirer leur épingle du jeu que nous et qui ont déjà eu, elles, des augmentations. Même si 50% de la profession fait grève, les établissements ne fermeront pas. On parlera essentiellement des grèves dans les transports et c'est tout.
Nous serons les dindons de la farce, comme pour les autres grèves de ce type, à donner de notre salaire pour que d'autres puissent augmenter le leur.
- TangledingGrand Maître
S'il n'y a pas de section syndicale dans ton établissement (ce qu'on appelle une S1 au SNES), tu peux devenir secrétaire de section d'établissement (appelé abusivement le S1 au SNES). Pour cela contacte la section départementale de ton syndicat (la S2 chez nous). Ils se réjouiront de ta bonne volonté, surtout que les "candidatures" spontanées ne sont pas nombreuses (litote).diarise a écrit:Question naïve : je suis T2, et je n'ai pas vraiment idée de la manière dont je peux être utile (je suis syndiqué). Je pense être assez conscient de tout ce qui ne va pas dans mon boulot, et je ne suis pas partisan de l'àquoibon passif... Si certains veulent bien m'éclairer.
En théorie la section des syndiqués désigne le secrétaire de section par un vote. Dans les faits c'est en général le ou la seule qui veut bien s'en charger qui s'auto désigne avec l'accord tacite (et le grand soulagement) des autres adhérents du collège.
A quoi sert un S1 :
- informer d'abord (tenir à jour le panneau, déposer des HMIS, distribuer les tracts dans les casiers)
- monter une liste syndicale au CA (trop tard pour cette année)
- proposer des actions, organiser l'action
- faire le lien avec l'échelon départemental et académique de son syndicat pour articuler les actions, alerter ces sections dès que de besoin
- relayer les possibilités de formation syndicale
- accompagner les collègues en conflit avec le chef s'ils le demandent (une fois qu'on s'est fait connaître, les collègues savent te trouver)
C'est une liste qui peut être rallongée mais le / la S1 est assez autonome, il est bien vu de mettre le panneau syndical à jour mais chez moi personne ne le lit.
Tu pourras demander un quota de photocopies pour la section, c'est de droit et utile. Un casier dédié aussi. Et réclamer un panneau d'affichage s'il n'y en a pas
D'autres trucs plus originaux sont possibles. Ta section départementale t'en parlera ou ne le fera pas. Les syndicats sont parfois un peu frileux avec la nouveauté. Il faut convaincre. Ça prend du temps
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- BaldredSage
Dame Jouanne a écrit:Comme dit plus haut par d'autres, cette grève du 27 janvier, je n'y crois pas.Tangleding a écrit:Je suis plutôt pour qu'on prépare sérieusement la grève du 27 janvier (tracter, informer, débattre), il faudrait qu'on soit à plus de 60% de grévistes dans le second degré, par exemple. Avec des reconductions locales le lendemain dans pas mal de bahuts. Ca donnerait de la visibilité à nos revendications en amont de la campagne des présidentielles.
On a perdu 20% de salaire, faire grève un jour par semaine (20% du temps de service) en l'annonçant, un coup le mardi, un coup le jeudi. Même avec seulement 30% de grévistes, ça serait un sacré bazar.
Qui veut la fin...
Cela dit si ça bouge dans des bahuts un peu partout à la rentrée, ça peut aussi réveiller la profession pour une vraie mobilisation le 27 et par la suite.
Nos revendications seront noyées dans les autres, en particulier celles d'autres professions qui ont déjà bien mieux su tirer leur épingle du jeu que nous et qui ont déjà eu, elles, des augmentations. Même si 50% de la profession fait grève, les établissements ne fermeront pas. On parlera essentiellement des grèves dans les transports et c'est tout.
Nous serons les dindons de la farce, comme pour les autres grèves de ce type, à donner de notre salaire pour que d'autres puissent augmenter le leur.
Alors @Dame Jouanne, quelle conclusion en tirer ?
a) Nous sommes vraiment si nuls ?
b) Nos ministres sont trop méchants ?
c) personne ne nous aime ?
d) nous ne nous aimons pas ?
e) Nos syndicats sont les laquais du ministère et des poux disgracieux sur le dolman des hussards noirs de la république ?
f) vos autres propositions :
- MUTISExpert
Dame Jouanne a écrit:Comme dit plus haut par d'autres, cette grève du 27 janvier, je n'y crois pas.Tangleding a écrit:Je suis plutôt pour qu'on prépare sérieusement la grève du 27 janvier (tracter, informer, débattre), il faudrait qu'on soit à plus de 60% de grévistes dans le second degré, par exemple. Avec des reconductions locales le lendemain dans pas mal de bahuts. Ca donnerait de la visibilité à nos revendications en amont de la campagne des présidentielles.
On a perdu 20% de salaire, faire grève un jour par semaine (20% du temps de service) en l'annonçant, un coup le mardi, un coup le jeudi. Même avec seulement 30% de grévistes, ça serait un sacré bazar.
Qui veut la fin...
Cela dit si ça bouge dans des bahuts un peu partout à la rentrée, ça peut aussi réveiller la profession pour une vraie mobilisation le 27 et par la suite.
Nos revendications seront noyées dans les autres, en particulier celles d'autres professions qui ont déjà bien mieux su tirer leur épingle du jeu que nous et qui ont déjà eu, elles, des augmentations. Même si 50% de la profession fait grève, les établissements ne fermeront pas. On parlera essentiellement des grèves dans les transports et c'est tout.
Nous serons les dindons de la farce, comme pour les autres grèves de ce type, à donner de notre salaire pour que d'autres puissent augmenter le leur.
Dame Jouanne a raison. C'est triste mais c'est ainsi. La grève est un moyen de pression obsolète qui n'a aucune efficacité depuis des années. Seuls quelques syndicalistes continuent à la prôner sans toujours y croire d'ailleurs. La lucidité est plus affligeante que nos rêves.
Seules les nuisances réelles sont récompensées. Exonération des HS pour les Gilets jaunes et quelques oboles, primes pour la SNCF.
Une grève des profs à la rentrée ne sera pas suivie, celle du 27 n'aura pas grand effet. On prend les paris ?
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- CathEnchanteur
Une grève est TRÈS efficace, au contraire...si elle est suivie ! Ce n'est pas la grève en elle-même qui ne fonctionne pas : d'ailleurs tous ceux qui froncent sentencieusement un sourcil en disant la grève ça ne marche plus faut trouver autre chose n'ont généralement aucune idée et montent en classe à la sonnerie, bien contents de s'économiser 1/30è.
- HocamSage
Oh oui, bien sûr, alors que quand on nous donnera encore deux kopeks pour dire «on a augmenté les profs» et qu'en plus on touchera à nos ORS/à nos congés/à nos statuts pour compenser, on sera tous tellement heureux et personne ne croira que «les profs sont jamais contents», la stratégie est brillante, c'est certain...angelxxx a écrit:Hocam a écrit:
Comme souvent sur ce forum, revoilà l'idée que la « revendication unique » sur « le salaire » serait ce qu'il nous faut, comme si c'était l'évidence même. Ben non, nous sommes nombreux aussi à ne pas vouloir de ça.
Une revendication unique c'est obligatoire pour être lisible et visible. Sans cela le gouvernement sera capable de transmettre un message brouillé faisant croire qu'il nous a donné quelque chose et que les profs sont jamais content.
L'argument de la grève uniquement pour une revalorisation massive qui financera ensuite d'autres grèves, j'avoue qu'il faut oser, quand même. Et je suis sûr que des centaines de milliers de collègues seront absolument ravis de sacrifier un mois entier (rien que ça) dans l'espoir de voir leur salaire augmenter de 30 ou 40% aux calendes grecques, bien entendu. Ça va envoyer du rêve dans les salles des profs dès le 3 janvier, tout ça.angelxxx a écrit:Après il reste à savoir quelle revalorisation.Celle du salaire me paraît majeure car elle est compréhensible par n'importe quel citoyen. Mauvais salaire = mauvais prof.
D'un autre côté c'est très avantageux pour n'importe quelle lutte future, car c'est de l'argent qui peut financer d'autres grèves. Et une grèves gagnées ne ferait pas de mal à la profession.
Et pour finir, qu'importe le salaire de chacun ou de chacune, faire grève, même un mois entier pour gagner une vraie revalorisation, ce sera un très bon retour sur investissement.
Belle auto-contradiction : tu cites un exemple qui montre précisément que, quelle que soit la réalité de nos rémunérations, les fantasmes l'emporteront toujours. Si vous parlez vraiment avec des gens extérieurs à la profession, vous devriez quand même savoir ce que beaucoup rétorquent quand on leur parle de ce retard salarial («retard de 20%» sur qui, sur quoi, d'ailleurs ?) : ils ne nient en général pas que nous sommes moins bien payés que dans beaucoup de pays de l'OCDE (c'est assez indéniable en effet), mais quatre fois sur cinq on a le droit à « oui-mais-en-Allemagne-les-profs-remplacent-au-pied-levé-leurs-collègues-absents », « oui-mais-vous-êtes-les-seuls-à-avoir-quatre-périodes-de-deux-semaines-de-vacances-en-plus-des-vacances-d'été », « oui-mais-ceci-cela » [insérer listes de nos avantages réels ou supposés par rapport à d'autres catégories ou pays]. Déjà lors de l'annonce de la modique prime Grenelle, combien de réactions du type « encore ??? » (i.e. « on augmente encore les profs ») ai-je lu ou entendu...Pontorson50 a écrit:
+1, et encore une fois le retard de 20% est une chose que nulle personne de bonne foi ne peut contester comme incompréhensible dans une période où la croissance par tête a certes été très faible puis nulle, mais pas négative d'un tel facteur! Sans parler de ceux qui s'imaginent que nous avons un 13°mois (j'ai encore croisé il y a quinze jours une personne de bonne foi, mais totalement ignorante sur ce point).
Tout cela pour dire que les coups à trois bandes en fonction de ce qu'on imagine sur la réaction du reste de la population, c'est une idée folle dès le départ. Autant mettre sur la table d'autres revendications qui nous tiennent à cœur également, aucune raison de tout sacrifier pour les salaires.
- BaldredSage
MUTIS a écrit:
Dame Jouanne a raison. C'est triste mais c'est ainsi. La grève est un moyen de pression obsolète qui n'a aucune efficacité depuis des années. Seuls quelques syndicalistes continuent à la prôner sans toujours y croire d'ailleurs. La lucidité est plus affligeante que nos rêves.
Seules les nuisances réelles sont récompensées. Exonération des HS pour les Gilets jaunes et quelques oboles, primes pour la SNCF.
Une grève des profs à la rentrée ne sera pas suivie, celle du 27 n'aura pas grand effet. On prend les paris ?
Merci @MUTIS, meilleurs voeux à toi aussi !
- angelxxxÉrudit
Hocam a écrit:Oh oui, bien sûr, alors que quand on nous donnera encore deux kopeks pour dire «on a augmenté les profs» et qu'en plus on touchera à nos ORS/à nos congés/à nos statuts pour compenser, on sera tous tellement heureux et personne ne croira que «les profs sont jamais contents», la stratégie est brillante, c'est certain...angelxxx a écrit:Hocam a écrit:
Comme souvent sur ce forum, revoilà l'idée que la « revendication unique » sur « le salaire » serait ce qu'il nous faut, comme si c'était l'évidence même. Ben non, nous sommes nombreux aussi à ne pas vouloir de ça.
Une revendication unique c'est obligatoire pour être lisible et visible. Sans cela le gouvernement sera capable de transmettre un message brouillé faisant croire qu'il nous a donné quelque chose et que les profs sont jamais content.L'argument de la grève uniquement pour une revalorisation massive qui financera ensuite d'autres grèves, j'avoue qu'il faut oser, quand même. Et je suis sûr que des centaines de milliers de collègues seront absolument ravis de sacrifier un mois entier (rien que ça) dans l'espoir de voir leur salaire augmenter de 30 ou 40% aux calendes grecques, bien entendu. Ça va envoyer du rêve dans les salles des profs dès le 3 janvier, tout ça.angelxxx a écrit:Après il reste à savoir quelle revalorisation.Celle du salaire me paraît majeure car elle est compréhensible par n'importe quel citoyen. Mauvais salaire = mauvais prof.
D'un autre côté c'est très avantageux pour n'importe quelle lutte future, car c'est de l'argent qui peut financer d'autres grèves. Et une grèves gagnées ne ferait pas de mal à la profession.
Et pour finir, qu'importe le salaire de chacun ou de chacune, faire grève, même un mois entier pour gagner une vraie revalorisation, ce sera un très bon retour sur investissement.Belle auto-contradiction : tu cites un exemple qui montre précisément que, quelle que soit la réalité de nos rémunérations, les fantasmes l'emporteront toujours. Si vous parlez vraiment avec des gens extérieurs à la profession, vous devriez quand même savoir ce que beaucoup rétorquent quand on leur parle de ce retard salarial («retard de 20%» sur qui, sur quoi, d'ailleurs ?) : ils ne nient en général pas que nous sommes moins bien payés que dans beaucoup de pays de l'OCDE (c'est assez indéniable en effet), mais quatre fois sur cinq on a le droit à « oui-mais-en-Allemagne-les-profs-remplacent-au-pied-levé-leurs-collègues-absents », « oui-mais-vous-êtes-les-seuls-à-avoir-quatre-périodes-de-deux-semaines-de-vacances-en-plus-des-vacances-d'été », « oui-mais-ceci-cela » [insérer listes de nos avantages réels ou supposés par rapport à d'autres catégories ou pays]. Déjà lors de l'annonce de la modique prime Grenelle, combien de réactions du type « encore ??? » (i.e. « on augmente encore les profs ») ai-je lu ou entendu...Pontorson50 a écrit:
+1, et encore une fois le retard de 20% est une chose que nulle personne de bonne foi ne peut contester comme incompréhensible dans une période où la croissance par tête a certes été très faible puis nulle, mais pas négative d'un tel facteur! Sans parler de ceux qui s'imaginent que nous avons un 13°mois (j'ai encore croisé il y a quinze jours une personne de bonne foi, mais totalement ignorante sur ce point).
Tout cela pour dire que les coups à trois bandes en fonction de ce qu'on imagine sur la réaction du reste de la population, c'est une idée folle dès le départ. Autant mettre sur la table d'autres revendications qui nous tiennent à cœur également, aucune raison de tout sacrifier pour les salaires.
Bravo pour la malhonnêteté. A ce prix là, toutes revendications est nulles : on demande moins d'élèves par classe, très bien, je peux te rétorquer alors qu'on a deux fois moins d'élèves par classe, en échange on double les ors. Bref, ça n'a aucun sens. Bravo pour la stratégie.
Ah d'ailleurs, l'argument du on gagne quelques choses dans un temps lointain marche pour n'importe quel revendication...
Le principe d'une grève c'est de reprendre le travail dès qu'on a obtenu satisfaction. Une crise grève ferme, établissements fermes, et on reprends quand le texte de loi sort. Je rêve, je sais. Enfin, c'est juste le principe, certaines professions y arrivent, mais nous, surtout pas. Y'a l'intérêt des élèves, le covid, les vacances, l'image des profs etc....
Les autres professions arrivent à obtenir des choses, pourtant on doit très bien que les cheminots glandent encore plus que nous. Preuve que ce n'est pas impossible.
Et pour les moyens, Cath, tu peux le donner un exemple de profession qui a eu gain de cause par une simple grève qui ne bloque rien ?
La revalorisation est importante car :
- elle permet de mieux recruter
- elle permet aux gens de vivre et de se défendre. L'argument de la grève qui coûte chère, on en reparlera quand la profession gagnera 1.3x le SMIC.
- dans la société le salaire est relié à l'image de la profession. Une meilleure image pourrait évidemment beaucoup nous servir.
- elle permet de travailler moins aussi, car si on est mieux payé, on est moins obligé d'avoir des HS, et le service est aussi probablement de meilleur qualité. Un agent moins fatigué travail mieux.
Quelle est la revendication qu'il faut mettre sur la table selon toi ?
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- Dame JouanneÉrudit
Un peu a)Baldred a écrit:Dame Jouanne a écrit:Comme dit plus haut par d'autres, cette grève du 27 janvier, je n'y crois pas.Tangleding a écrit:Je suis plutôt pour qu'on prépare sérieusement la grève du 27 janvier (tracter, informer, débattre), il faudrait qu'on soit à plus de 60% de grévistes dans le second degré, par exemple. Avec des reconductions locales le lendemain dans pas mal de bahuts. Ca donnerait de la visibilité à nos revendications en amont de la campagne des présidentielles.
On a perdu 20% de salaire, faire grève un jour par semaine (20% du temps de service) en l'annonçant, un coup le mardi, un coup le jeudi. Même avec seulement 30% de grévistes, ça serait un sacré bazar.
Qui veut la fin...
Cela dit si ça bouge dans des bahuts un peu partout à la rentrée, ça peut aussi réveiller la profession pour une vraie mobilisation le 27 et par la suite.
Nos revendications seront noyées dans les autres, en particulier celles d'autres professions qui ont déjà bien mieux su tirer leur épingle du jeu que nous et qui ont déjà eu, elles, des augmentations. Même si 50% de la profession fait grève, les établissements ne fermeront pas. On parlera essentiellement des grèves dans les transports et c'est tout.
Nous serons les dindons de la farce, comme pour les autres grèves de ce type, à donner de notre salaire pour que d'autres puissent augmenter le leur.
Alors @Dame Jouanne, quelle conclusion en tirer ?
a) Nous sommes vraiment si nuls ?
b) Nos ministres sont trop méchants ?
c) personne ne nous aime ?
d) nous ne nous aimons pas ?
e) Nos syndicats sont les laquais du ministère et des poux disgracieux sur le dolman des hussards noirs de la république ?
f) vos autres propositions :
Un peu b) : la politique essentielle du ministère depuis 20 ans est de réduire les coûts, diminuer le nombre de postes, donc...
Un tout petit peu e) quand même : le snes n'a pas été très combatif sur la réforme du collège. Mais je ne remet pas en cause l'action des syndicalistes de base.
Alors oui, nous n'avons pas su ou pu, et pour diverses raisons depuis plusieurs années, nous battre pour nos salaires. Souvent la revendication salariale a été noyée dans plein d'autres revendications. Et plus souvent encore, nos revendications propres noyées dans celles de plein d'autres catégories dont les problématiques sont différentes : je me souviens d'avoir fait une grève interprofessionnelle et manifesté il y a plus de 10 ans pour des revendications annoncées par nos syndicats et apprendre par les médias que la revendication principale qui ressortait était absolument tout autre. Ca refroidit bien sur l'utilité des grèves interprofessionnelles.
- User16619Niveau 6
Tangleding a écrit:S'il n'y a pas de section syndicale dans ton établissement (ce qu'on appelle une S1 au SNES), tu peux devenir secrétaire de section d'établissement (appelé abusivement le S1 au SNES). Pour cela contacte la section départementale de ton syndicat (la S2 chez nous). Ils se réjouiront de ta bonne volonté, surtout que les "candidatures" spontanées ne sont pas nombreuses (litote).diarise a écrit:Question naïve : je suis T2, et je n'ai pas vraiment idée de la manière dont je peux être utile (je suis syndiqué). Je pense être assez conscient de tout ce qui ne va pas dans mon boulot, et je ne suis pas partisan de l'àquoibon passif... Si certains veulent bien m'éclairer.
En théorie la section des syndiqués désigne le secrétaire de section par un vote. Dans les faits c'est en général le ou la seule qui veut bien s'en charger qui s'auto désigne avec l'accord tacite (et le grand soulagement) des autres adhérents du collège.
A quoi sert un S1 :
- informer d'abord (tenir à jour le panneau, déposer des HMIS, distribuer les tracts dans les casiers)
- monter une liste syndicale au CA (trop tard pour cette année)
- proposer des actions, organiser l'action
- faire le lien avec l'échelon départemental et académique de son syndicat pour articuler les actions, alerter ces sections dès que de besoin
- relayer les possibilités de formation syndicale
- accompagner les collègues en conflit avec le chef s'ils le demandent (une fois qu'on s'est fait connaître, les collègues savent te trouver)
C'est une liste qui peut être rallongée mais le / la S1 est assez autonome, il est bien vu de mettre le panneau syndical à jour mais chez moi personne ne le lit.
Tu pourras demander un quota de photocopies pour la section, c'est de droit et utile. Un casier dédié aussi. Et réclamer un panneau d'affichage s'il n'y en a pas
D'autres trucs plus originaux sont possibles. Ta section départementale t'en parlera ou ne le fera pas. Les syndicats sont parfois un peu frileux avec la nouveauté. Il faut convaincre. Ça prend du temps
Merci pour ta réponse
- BaldredSage
Dame Jouanne a écrit:Un peu a) mais pas que. Mais oui, nous n'avons pas su ou pu, et pour diverses raisons depuis plusieurs années, nous battre pour nos salaires.Baldred a écrit:Dame Jouanne a écrit:
Comme dit plus haut par d'autres, cette grève du 27 janvier, je n'y crois pas.
Nos revendications seront noyées dans les autres, en particulier celles d'autres professions qui ont déjà bien mieux su tirer leur épingle du jeu que nous et qui ont déjà eu, elles, des augmentations. Même si 50% de la profession fait grève, les établissements ne fermeront pas. On parlera essentiellement des grèves dans les transports et c'est tout.
Nous serons les dindons de la farce, comme pour les autres grèves de ce type, à donner de notre salaire pour que d'autres puissent augmenter le leur.
Alors @Dame Jouanne, quelle conclusion en tirer ?
a) Nous sommes vraiment si nuls ?
b) Nos ministres sont trop méchants ?
c) personne ne nous aime ?
d) nous ne nous aimons pas ?
e) Nos syndicats sont les laquais du ministère et des poux disgracieux sur le dolman des hussards noirs de la république ?
f) vos autres propositions :
Merci de ta réponse. La forme de ma question était légère, mais pas le fond.
Ce qui serait intéressant de comprendre c'est la construction de notre autodénigrément, bien réel, je n'ai pas mis cette proposition en premier par hasard, même si elle est au fond liée à la d. Pourquoi nous détestons-nous ? Je veux dire nous-mêmes et pas simplement les uns les autres comme dans n'importe quelle profession ? Comment comprendre ce noir attrait pour notre supposée nullité ? Quell est notre malédiction ? Notre condamnation à une morne impuissance en punition de quels péchés ? Pourquoi ne nous aimons-nous pas ?
Les réponses seraient intéressantes qu'elles soient sociologiques, économiques, politiques, symboliques mais la question la plus urgente serait de comprendre/savoir/décider comment en sortir.
Ce n'est pas une grève pour nos salaires qu'il faut , mais une véritable "Prof Pride"!
- HocamSage
Justement, c'est là que tu ne comprends pas, ou que tu ne lis pas les messages en entier. Une revendication unique, que ce soit sur le salaire ou autre, est la meilleure façon de se faire barboter le reste. Donc, si vraiment vous tenez à mettre le salaire au centre, la revendication est au minimum : augmentation de X % sans contrepartie, sans suppression de poste ni de classe. Pardon si c'est trop long pour le hashtag touitteur, hein.angelxxx a écrit:
A ce prix là, toutes revendications est nulles : on demande moins d'élèves par classe, très bien, je peux te rétorquer alors qu'on a deux fois moins d'élèves par classe, en échange on double les ors. Bref, ça n'a aucun sens. Bravo pour la stratégie.
De quoi tu parles avec ces références constantes aux « autres professions » ? C'est d'un simplisme sans fond, cette manière de s'imaginer en permanence en laissés-pour-compte éternels de tous les gouvernements, quand on voit ce qui est arrivé aux soignants, aux magistrats, même aux cheminots. Ah mais oui, pardon, les policiers ont obtenu gain de cause rapidement, alors forcément, « les autres professions » font mieux...angelxxx a écrit:Les autres professions arrivent à obtenir des choses, pourtant on doit très bien que les cheminots glandent encore plus que nous. Preuve que ce n'est pas impossible.
- *Ombre*Grand sage
Je ne crois pas non plus à la pertinence d'une mobilisation inter-catégorielle avec le privé. Nos situations sont trop différentes et, effectivement, l'histoire n'a jamais montré que nous en tirions quoi que ce soit. Par contre, une grève qui mobilise toute la FP, où partout les mêmes causes ont produit les mêmes effets, portant sur les salaire ET les conditions de travail, partout dégradées en raison des fermetures de postes décidées pour des raisons purement budgétaires, cela serait pertinent. Et si on ne le fait pas en période électorale, je ne vois pas bien quelle meilleure "fenêtre" on attend.
- Lisak40Expert spécialisé
Je ne crois pas que cette période pré-électorale soit propice à quoique ce soit: je pense qu'E. Macron sait très bien qu'il va être réélu avec un pourcentage digne d'une réublique bananière, car en face on n'a plus un seul mais deux "candidats épouvantails" qui font que 80% des 20% (chiffres somplètement loufoques je le précise, inventés par moi) qui voteront au 2è tour le feront pour lui. Je n'ai évidemment aucune boule de cristal, mais je suis persuadée que c'est ce qui va se passer... C'est pour cela que je reste dubitative quant à l'efficacité d'une grève, et surtout d'une grève en commun avec les salariés du privé (pour moi en tous les cas, sous cette condition c'est un non dircet).
- angelxxxÉrudit
Hocam a écrit:Justement, c'est là que tu ne comprends pas, ou que tu ne lis pas les messages en entier. Une revendication unique, que ce soit sur le salaire ou autre, est la meilleure façon de se faire barboter le reste. Donc, si vraiment vous tenez à mettre le salaire au centre, la revendication est au minimum : augmentation de X % sans contrepartie, sans suppression de poste ni de classe. Pardon si c'est trop long pour le hashtag touitteur, hein.angelxxx a écrit:
A ce prix là, toutes revendications est nulles : on demande moins d'élèves par classe, très bien, je peux te rétorquer alors qu'on a deux fois moins d'élèves par classe, en échange on double les ors. Bref, ça n'a aucun sens. Bravo pour la stratégie.De quoi tu parles avec ces références constantes aux « autres professions » ? C'est d'un simplisme sans fond, cette manière de s'imaginer en permanence en laissés-pour-compte éternels de tous les gouvernements, quand on voit ce qui est arrivé aux soignants, aux magistrats, même aux cheminots. Ah mais oui, pardon, les policiers ont obtenu gain de cause rapidement, alors forcément, « les autres professions » font mieux...angelxxx a écrit:Les autres professions arrivent à obtenir des choses, pourtant on doit très bien que les cheminots glandent encore plus que nous. Preuve que ce n'est pas impossible.
Je pensais que tu avais largement compris que quand je parle de revalorisation de salaire, c'est effectivement avec tout le reste ne changeant pas...
La stratégie qu'on mène depuis 20 ans avec une liste de revendication énorme ne fonctionne pas, pourtant c'est cette stratégie que tu choisis. D'ailleurs, cette stratégie est encore plus sensible à l'effet "je donne d'un coté pour prendre de l'autre" que tu mentionnes, mais évidemment, quand c'est pour toi, ça ne compte pas.
Pour le reste, les policiers sont évidemment à part. Les soignants ont eu beaucoup. Une aide soignante commence avec un salaire très proche d'un enseignant. Je ne dénigre pas le métier, c'est celui de ma mère, je sais à quel point il est dur. Mais c'est un métier classé catégorie B, or nous sommes catégories A, et cela ne se voit plus du tout.
D'autres professions ne demandent rien car ils sont déjà très bien servis (minefi, inspecteur des impôts, ingénieur d'état...) : eh oui, ils ont demandés des primes plutôt qu'une revalorisation du point d'indice.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- TangledingGrand Maître
Je crois qu'au départ ça devait être FP.
Ceci dit je pense qu'il y a des points communs. Quand on voit le cirque des tests PCR en labo avec des files interminables à cause des sous-effectifs, ben je ne vois pas la différence avec le problème des suppressions de postes dans le public. Surtout que s'agissant d'un labo privé, ce n'est pas un problème organisationnel, hein, en tout cas pas au niveau du labo qui fait les tests.
Idem la numérisation pour supprimer des postes, en excluant les personnes éloignées du numérique... Il y a la tentation à l'EN, mais ailleurs c'est déjà une réalité.
Et si la grève est massive à l'EN, ça sera visible, nos revendications. Donc le caractère interpro n'est pas un problème en soi. Mais je crains que ça ne permette surtout de masquer la faiblesse de la mobilisation à l'EN.
Ceci dit je pense qu'il y a des points communs. Quand on voit le cirque des tests PCR en labo avec des files interminables à cause des sous-effectifs, ben je ne vois pas la différence avec le problème des suppressions de postes dans le public. Surtout que s'agissant d'un labo privé, ce n'est pas un problème organisationnel, hein, en tout cas pas au niveau du labo qui fait les tests.
Idem la numérisation pour supprimer des postes, en excluant les personnes éloignées du numérique... Il y a la tentation à l'EN, mais ailleurs c'est déjà une réalité.
Et si la grève est massive à l'EN, ça sera visible, nos revendications. Donc le caractère interpro n'est pas un problème en soi. Mais je crains que ça ne permette surtout de masquer la faiblesse de la mobilisation à l'EN.
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- angelxxxÉrudit
Lisak40 a écrit:Je ne crois pas que cette période pré-électorale soit propice à quoique ce soit: je pense qu'E. Macron sait très bien qu'il va être réélu avec un pourcentage digne d'une réublique bananière, car en face on n'a plus un seul mais deux "candidats épouvantails" qui font que 80% des 20% (chiffres somplètement loufoques je le précise, inventés par moi) qui voteront au 2è tour le feront pour lui. Je n'ai évidemment aucune boule de cristal, mais je suis persuadée que c'est ce qui va se passer... C'est pour cela que je reste dubitative quant à l'efficacité d'une grève, et surtout d'une grève en commun avec la salariés du privé (pour moi en tous les cas, sous cette condition c'est un non dircet).
Et pourtant, M. Macron a beaucoup bénéficié du vote de professeur. (400 000 voix quand même !) Une grosse grève pourrait le faire douter de sa capacité à remporter l'élection et ce serait bien dans ce cas précis qu'il serait prêt à lacher du lest.
Dans le cas contraire, on sait ce qui nous attends pour les 5 prochaines années.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- CathEnchanteur
Cath a écrit:Une grève est TRÈS efficace, au contraire...si elle est suivie ! Ce n'est pas la grève en elle-même qui ne fonctionne pas : d'ailleurs tous ceux qui froncent sentencieusement un sourcil en disant la grève ça ne marche plus faut trouver autre chose n'ont généralement aucune idée et montent en classe à la sonnerie, bien contents de s'économiser 1/30è.
angelxxx a écrit:
Et pour les moyens, Cath, tu peux le donner un exemple de profession qui a eu gain de cause par une simple grève qui ne bloque rien ?
La revalorisation est importante car :
- elle permet de mieux recruter
- elle permet aux gens de vivre et de se défendre. L'argument de la grève qui coûte chère, on en reparlera quand la profession gagnera 1.3x le SMIC.
- dans la société le salaire est relié à l'image de la profession. Une meilleure image pourrait évidemment beaucoup nous servir.
- elle permet de travailler moins aussi, car si on est mieux payé, on est moins obligé d'avoir des HS, et le service est aussi probablement de meilleur qualité. Un agent moins fatigué travail mieux.
Quelle est la revendication qu'il faut mettre sur la table selon toi ?
Je pense que tu m"as mal lue, ou que tu te trompes de personne...
Je suis à 100% POUR une grève de longue durée avec pour UNIQUE revendication une revalorisation des traitements, sans contrepartie : soit une indemnité mensuelle et inconditionnelle de 1000 euros (pour égaler les salaires des autres cadres A) soit une rallonge de 200 points d'indice.
- HocamSage
Si c'était implicite pour toi, dis-toi que ça ne le sera probablement pour ceux qui seront amenés à nous diriger ces cinq prochaines années, qui qu'ils soient.angelxxx a écrit:
Je pensais que tu avais largement compris que quand je parle de revalorisation de salaire, c'est effectivement avec tout le reste ne changeant pas...
Juste pour rappel, ce fil de 2015, où la droite traditionnelle trépignait déjà à l'idée de poursuivre les suppressions de postes :
(voir ici : https://www.neoprofs.org/t91427-le-traitement-des-enseignants-evoque-au-senat-par-l-opposition-source-cafe-pedagogique).François Jarraud via fil Néoprofs a écrit:Mais l'idée des sénateurs c'est qu'on ne peut pas "faire du qualitatif et du quantitatif". En embauchant de nouveaux enseignants, l'Education nationale s'empêche de les payer correctement. "Il y a un choix à faire" demande G Longuet. D'autant que pour lui les nouveaux salaires sont payés en partie par la réduction des heures supplémentaires (-3% par rapport à 2012-2013). Il demande une hausse de la "productivité " en classe. L'idée est développée par Roger Karoutchi. "Le nombre d'élèves par classe est une aberration pédagogiste" dit-il. "On a davantage d'élèves par classe à l'étranger et de meilleurs résultats. Ne faudrait -il pas moins d'enseignants mais mieux payés ?"
La mono-revendication salariale est l'occasion rêvée pour ces gens-là et d'autres de « redéfinir le métier d'enseignant », i.e. de nous refourguer plus de classes, plus d'élèves, plus d'heures. C'est de la bêtise pure de leur tendre le bâton ainsi. Mémoire courte, quand tu nous tiens.
Quant aux soignants qui « ont eu beaucoup », tu noteras qu'il aura fallu une énorme crise qui en a mis K.O. beaucoup d'entre eux pour qu'on condescende à leur donner un peu de ce qu'ils méritaient déjà avant, et encore pas à tous. Les grèves et mobilisations massives pré-Covid n'auraient jamais suffi à obtenir cela.
Moralité, pour répondre à la question du sondage : non. On voit bien qu'on n'est pas d'accord sur le motif même de grève, on ne sait même pas de quoi on parle, et je ne vois pas qui pourrait mobiliser d'ici à la semaine de la rentrée, ni comment. Et une grève à la rentrée de janvier, au milieu du mois le plus long à tenir (nous avons été payés autour du 21 décembre), comment dire...
- User20159Esprit éclairé
Hocam a écrit:Moralité, pour répondre à la question du sondage : non. On voit bien qu'on n'est pas d'accord sur le motif même de grève, on ne sait même pas de quoi on parle, et je ne vois pas qui pourrait mobiliser d'ici à la semaine de la rentrée, ni comment. Et une grève à la rentrée de janvier, au milieu du mois le plus long à tenir (nous avons été payés autour du 21 décembre), comment dire...
C'est toujours aussi pontifiant et fort peu agréable à lire : quand l'initiative de la grève ne viens pas de vous, (et quand je dis vous, c'est le personnel syndical de certaines organisations que je connais par cœur, syndicaliste moi même, je vous côtoie en permanence, je ne fais pas de polémique) c'est non et surtout on attend la prochaine journée d'action qui fera flop.
On pourrait réécrire ta phrase ; une grève à la rentrée de septembre, au milieu de l'un des mois les plus long à tenir, après deux mois de vacances, où les traitements sont moindres, comment dire...
Vous pouvez continuer, vous hein, tu n'est pas le seul, à préparer vos journées d'action qui ne servent à rien, et à ensuite venir donner des leçons en disant ou écrivant : ben on était que 2 sur 40 dans l'établissement.. Ou on peut tous réfléchir à d'autres moyens d'action.
- TangledingGrand Maître
C'est vrai que dans le genre non pontifiant, heureusement que nous avons ce grand génie de @Ha@_x ... Montre-nous la voie, ô auguste syndicaliste pas comme tous les autres ! Surtout pour mobiliser dans les bahuts sans présence syndicale en n'y mettant jamais les pieds, derrière ton clavier donneur de leçons.
Inutile de te mettre en ignoré tant tes deblaterations sont lamentablement prévisibles.
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- User20159Esprit éclairé
Tangleding a écrit:C'est vrai que dans le genre non pontifiant, heureusement que nous avons ce grand génie de @Ha@_x ... Montre-nous la voie, ô auguste syndicaliste pas comme tous les autres ! Surtout pour mobiliser dans les bahuts sans présence syndicale en n'y mettant jamais les pieds, derrière ton clavier donneur de leçons.
Inutile de te mettre en ignoré tant tes deblaterations sont lamentablement prévisibles.
Le pire c'est que nous pourrions discuter poliment, mais je crois qu'en ce qui te concerne, ce n'est pas le jour.
Bon je vais m'arrêter là.
- TangledingGrand Maître
Poliment comme ici :
?
Bref, surtout ne réponds pas sur le fond. Mais continue à nous faire la leçon. Je crois entendre la tendance minoritaire de mon syndicat. Du genre à réclamer en juin 2021 un appel à la grève reconductible pour la rentrée 2021. Et évidemment même avec un peu plus de temps de préparation, le 23 septembre est un bide, mais 0 mea culpa. Et on aura droit au même refrain hors sol à la prochaine occasion.
Pour autant je ne pense pas que du bien de notre stratégie. Mais pas au point de fantasmer sur la mobilisation de la profession lors de la reprise qui vient. A nouveau je suis désolé de rappeler que le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir que certains veulent voir. La clef c'est l'organisation locale et la solidité des sections d'établissement, trop peu nombreuses pour le moment. Il faut d'abord essaimer dans les établissements et coordonner les actions locales. Mais cela prend du temps. Les mobilisations de la reprise peuvent servir à cela, et elles peuvent converger vers le 27 janvier pour que la mobilisation donne une visibilité à nos revendications.
Mais espérer des objectifs plus ambitieux à ce stade me semble totalement illusoire.
Ha@_x a écrit:
@Tangleding, qui fais partie de mes ignorés, mais je ne peux faire l'économie de lire ses citations, nous fait du syndicalisme classique : il prépare sa journée, ou souhaites préparer sa journée d'action jour x.
?
Bref, surtout ne réponds pas sur le fond. Mais continue à nous faire la leçon. Je crois entendre la tendance minoritaire de mon syndicat. Du genre à réclamer en juin 2021 un appel à la grève reconductible pour la rentrée 2021. Et évidemment même avec un peu plus de temps de préparation, le 23 septembre est un bide, mais 0 mea culpa. Et on aura droit au même refrain hors sol à la prochaine occasion.
Pour autant je ne pense pas que du bien de notre stratégie. Mais pas au point de fantasmer sur la mobilisation de la profession lors de la reprise qui vient. A nouveau je suis désolé de rappeler que le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir que certains veulent voir. La clef c'est l'organisation locale et la solidité des sections d'établissement, trop peu nombreuses pour le moment. Il faut d'abord essaimer dans les établissements et coordonner les actions locales. Mais cela prend du temps. Les mobilisations de la reprise peuvent servir à cela, et elles peuvent converger vers le 27 janvier pour que la mobilisation donne une visibilité à nos revendications.
Mais espérer des objectifs plus ambitieux à ce stade me semble totalement illusoire.
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- User20159Esprit éclairé
Je vois mal en quoi la phrase que tu cites @Tangleding, a quoi que ce soit d'impoli, tu pourras peut-être me faire l'explication de texte, après tout, c'est toi le prof' de lettres.
Et puisque tu parles enfin du fond, je vais revenir, brièvement.
Je passe sur la 3e phrase, si je te rappelle tes camarades et tes embrouilles/tambouilles snessiennes internes, j'en suis navré, mais il faut aussi quand même accepter la contradiction dans une société démocratique.
Je ne fantasme absolument pas sur la mobilisation de la profession. Tu peux quand même te figurer que les bahuts sans syndicats, je connais, et que les tocards qui font tout, absolument tout, seuls, (du dépot d'HIS à accompagnement personnel et conseil juridique) en passant par le CA, la CP, etc...j'en ai moi même été un.
Mais puisqu'on parle de stratégie, est-ce nécessairement une bonne idée de refuser ou de balayer en bloc toute initiative de nos collègues ? D'ignorer ou de mépriser tout moyen d'action qui ne soit pas classique ?
Je suis d'accord que la clé c'est l'organisation locale, essaimer, moi je rajouterai les caisses de grève. Mais non seulement ça prend du temps, mais on part de loin, très loin. Et nos modalités d'action foireuses qui font au mieux perdre des trentièmes pour rien aux collègues, n'aident pas à redorer notre blason.
Le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir, c'est sûr, mais on a vu quelques établissements à 100% en grève, on en a vu quelques autres embrayer sur 2 voire 3 semaines de lutte en usant notamment du droit de retrait. Et ça peut donner matière à réflexion. Comme notre position sur la question des examens, aussi (ça c'est pour le rappel 2019).
Et ce genre de fils peut être utile pour discuter stratégie, plutôt que de se balancer du mépris à la tronche. Si on veut se disperser façon puzzle, sur nos divergences, entre la 1ere, la seconde, la troisième et la quatrième internationale, autant ouvrir un forum dédié
Et puisque tu parles enfin du fond, je vais revenir, brièvement.
Tangleding a écrit:Bref, surtout ne réponds pas sur le fond. Mais continue à nous faire la leçon. Je crois entendre la tendance minoritaire de mon syndicat. Du genre à réclamer en juin 2021 un appel à la grève reconductible pour la rentrée 2021. Et évidemment même avec un peu plus de temps de préparation, le 23 septembre est un bide, mais 0 mea culpa. Et on aura droit au même refrain hors sol à la prochaine occasion.
Pour autant je ne pense pas que du bien de notre stratégie. Mais pas au point de fantasmer sur la mobilisation de la profession lors de la reprise qui vient. A nouveau je suis désolé de rappeler que le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir que certains veulent voir. La clef c'est l'organisation locale et la solidité des sections d'établissement, trop peu nombreuses pour le moment. Il faut d'abord essaimer dans les établissements et coordonner les actions locales. Mais cela prend du temps. Les mobilisations de la reprise peuvent servir à cela, et elles peuvent converger vers le 27 janvier pour que la mobilisation donne une visibilité à votre revendications.
Mais espérer des objectifs plus ambitieux à ce stade me semble totalement illusoire.
Je passe sur la 3e phrase, si je te rappelle tes camarades et tes embrouilles/tambouilles snessiennes internes, j'en suis navré, mais il faut aussi quand même accepter la contradiction dans une société démocratique.
Je ne fantasme absolument pas sur la mobilisation de la profession. Tu peux quand même te figurer que les bahuts sans syndicats, je connais, et que les tocards qui font tout, absolument tout, seuls, (du dépot d'HIS à accompagnement personnel et conseil juridique) en passant par le CA, la CP, etc...j'en ai moi même été un.
Mais puisqu'on parle de stratégie, est-ce nécessairement une bonne idée de refuser ou de balayer en bloc toute initiative de nos collègues ? D'ignorer ou de mépriser tout moyen d'action qui ne soit pas classique ?
Je suis d'accord que la clé c'est l'organisation locale, essaimer, moi je rajouterai les caisses de grève. Mais non seulement ça prend du temps, mais on part de loin, très loin. Et nos modalités d'action foireuses qui font au mieux perdre des trentièmes pour rien aux collègues, n'aident pas à redorer notre blason.
Le 2 novembre 2020 n'a pas été le grand soir, c'est sûr, mais on a vu quelques établissements à 100% en grève, on en a vu quelques autres embrayer sur 2 voire 3 semaines de lutte en usant notamment du droit de retrait. Et ça peut donner matière à réflexion. Comme notre position sur la question des examens, aussi (ça c'est pour le rappel 2019).
Et ce genre de fils peut être utile pour discuter stratégie, plutôt que de se balancer du mépris à la tronche. Si on veut se disperser façon puzzle, sur nos divergences, entre la 1ere, la seconde, la troisième et la quatrième internationale, autant ouvrir un forum dédié
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