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- Reine MargotDemi-dieu
Le Monde a écrit:Il aurait dû faire sa première rentrée des classes en tant que titulaire il y a un an. Mais Baptiste (il souhaite rester anonyme, comme les autres personnes citées par leurs prénoms), 25 ans, a choisi de « s’échapper » avant. Quatre mois à enseigner la musique comme professeur stagiaire dans un collège de Douai (Nord) lui ont suffi à prendre sa décision : en janvier 2020, il a posté sa lettre de démission.
« Il n’y a pas eu d’événement déclencheur, rapporte-t-il, ça se passait bien avec mes élèves, et même très bien lors des inspections, mais je ne me sentais pas à l’aise… Le fonctionnement, la vie de l’établissement : tout cela me semblait très éloigné de ma passion pour la musique. » Le jeune homme a « tenu l’année ». « Tu es fou : pourquoi faire ça après cinq ans d’études, un concours en poche [le Capes], et la sécurité de l’emploi ? », lui ont dit ses proches. Mais son choix était arrêté : en septembre, il n’a pas repris le chemin du collège, « sans temps perdu et sans regrets ». Il met désormais « toute son énergie » dans l’entreprise agricole familiale pour, espère-t-il, la « faire évoluer ».
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/22/les-demissions-d-enseignants-un-phenomene-en-expansion_6103110_3224.html
Notre Pseudo témoigne également, pour les initiés
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User16619Niveau 6
"n'arrive pas" ? Voilà une jolie orientation de lecture dès le titre.
Allez, une petite aide crédible :
+ 20% sur le traitement de base
- 20% d'élèves dans les classes
Juste ça.
Allez, une petite aide crédible :
+ 20% sur le traitement de base
- 20% d'élèves dans les classes
Juste ça.
- berzekoNiveau 8
Je pense qu'il ne veut pas tout dire par pudeur, mais il a bien fait développer l'exploitation familiale sera toujours plus gratifiant. N'empêche que ceux qui restent eux vont subir des classes à 35 puis demain 40 pour compenser entraînant encore des démissions ect ... mais anticiper pour l'EN est un gros mot.
- StangersonNiveau 3
Bonjour,
Stagiaire cette année, je me pose aussi la question de la démission. Ce qui est dingue c’est que j’aime ce métier, mes élèves m’adorent et j’adore mes élèves. Malheureusement, je ne me sens pas à ma place car je suis tombé sur des gens négatifs, qui ne trouvent rien de positif dans ma pratique, dans mes cours. Je suis en train de craquer, j’ai une boule au ventre et me sens de plus en plus incompétent, j’ai l’impression d’être un imposteur. Pourtant je ne me vois pas faire autre chose. Je n’ai plus la force de travailler…tout ce que je fournis est rejeté en bloc. Où est la bienveillance?
Stagiaire cette année, je me pose aussi la question de la démission. Ce qui est dingue c’est que j’aime ce métier, mes élèves m’adorent et j’adore mes élèves. Malheureusement, je ne me sens pas à ma place car je suis tombé sur des gens négatifs, qui ne trouvent rien de positif dans ma pratique, dans mes cours. Je suis en train de craquer, j’ai une boule au ventre et me sens de plus en plus incompétent, j’ai l’impression d’être un imposteur. Pourtant je ne me vois pas faire autre chose. Je n’ai plus la force de travailler…tout ce que je fournis est rejeté en bloc. Où est la bienveillance?
- lene75Prophète
diarise a écrit:"n'arrive pas" ? Voilà une jolie orientation de lecture dès le titre.
Allez, une petite aide crédible :
+ 20% sur le traitement de base
- 20% d'élèves dans les classes
Juste ça.
Déjà rien qu'arrêter de dégrader la situation un peu plus chaque année serait une bonne piste 1) pour éviter les démissions, 2) pour ne pas aggraver chaque année le manque de candidats.
Le titre est en effet comique : il n'y a aucune volonté de redresser la barre.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User3296Niveau 7
Dommage, je n'arrive pas à le lire en entier, pourtant le sujet m'intéresse grandement
Edit : je constate tous les jours que les stagiaires démissionnent de plus en plus. Mais ce qui m'inquiète encore plus c'est de voir des enseignants plus "anciens" -dans le métier- démissionner.
Edit : je constate tous les jours que les stagiaires démissionnent de plus en plus. Mais ce qui m'inquiète encore plus c'est de voir des enseignants plus "anciens" -dans le métier- démissionner.
- User16619Niveau 6
@berzeko 35 élèves par classe est un seuil technique indépassable à mon sens. S'il est massivement dépassé, la nature même du métier aura changé.
- MatteoNiveau 10
Je rejoins pleinement Stangerson, je ne me vois pas être fidèle à une institution qui se trouve être banalement méchante.
- CathEnchanteur
Selon les sections, en lycée professionnel, le max c'est 36. Dans le lycée général de mes enfants il y a déjà quelques années les classes étaient toutes à 37.diarise a écrit:@berzeko 35 élèves par classe est un seuil technique indépassable à mon sens. S'il est massivement dépassé, la nature même du métier aura changé.
- User16619Niveau 6
On est d'accord. Dans ces conditions, les mots "cours" et "professeur" changent sensiblement de définition.
- InvitéInvité
diarise a écrit:@berzeko 35 élèves par classe est un seuil technique indépassable à mon sens. S'il est massivement dépassé, la nature même du métier aura changé.
Dans ma 1ère STMG, les élèves sont 36... Mais il est clair qu'à l'EN, tout le monde s'en fiche.
- petit caillouNiveau 5
Il me reste 21 ans à travailler. Une chose est sûre, je ne finirai pas ma carrière dans l’EN.
Je suis actuellement en pleine réflexion pour une reconversion en douceur...
Je suis actuellement en pleine réflexion pour une reconversion en douceur...
- InvitéInvité
Stangerson a écrit:Bonjour,
Stagiaire cette année, je me pose aussi la question de la démission. Ce qui est dingue c’est que j’aime ce métier, mes élèves m’adorent et j’adore mes élèves. Malheureusement, je ne me sens pas à ma place car je suis tombé sur des gens négatifs, qui ne trouvent rien de positif dans ma pratique, dans mes cours. Je suis en train de craquer, j’ai une boule au ventre et me sens de plus en plus incompétent, j’ai l’impression d’être un imposteur. Pourtant je ne me vois pas faire autre chose. Je n’ai plus la force de travailler…tout ce que je fournis est rejeté en bloc. Où est la bienveillance?
Pas pour nous ! Courage quand même...
- User3296Niveau 7
+1 ...petit caillou a écrit:Il me reste 21 ans à travailler. Une chose est sûre, je ne finirai pas ma carrière dans l’EN.
Je suis actuellement en pleine réflexion pour une reconversion en douceur...
- BaldredSage
Stangerson a écrit:Bonjour,
Stagiaire cette année, je me pose aussi la question de la démission. Ce qui est dingue c’est que j’aime ce métier, mes élèves m’adorent et j’adore mes élèves. Malheureusement, je ne me sens pas à ma place car je suis tombé sur des gens négatifs, qui ne trouvent rien de positif dans ma pratique, dans mes cours. Je suis en train de craquer, j’ai une boule au ventre et me sens de plus en plus incompétent, j’ai l’impression d’être un imposteur. Pourtant je ne me vois pas faire autre chose. Je n’ai plus la force de travailler…tout ce que je fournis est rejeté en bloc. Où est la bienveillance?
Les bonnes plumes du ministère savent nommer ce qui manque : la confiance, la bienveillance, c'est une très vieille technique.
Le beau voyage du stagiaire est menacé par 3 écueils alors qu'il pensait avoir triomphé du plus terrible : le concours.
Le premier écueil est signalé par un phare : danger élèves ! On s'y attend, on s'y prépare, ça secoue plus ou moins fort et tout n'est pas marqué dans le manuel de navigation : ça passe ou ça casse.
Le 2e écueil est à fleur d'eau, parfois peuplés de naufrageurs qui allume des feux pédagogiques trompeurs. On a survécu à ses études et on se doute bien que l'institution, évidemment hors-sol, contradictoire, aveugle et absurde risque de maintenir la tête sous l'eau du stagiaire qui cherche à reprendre souffle. Pas de bienveillance à attendre du système, mais parfois des individus qui font du sauvetage. On peut boire une très mauvaise tasse.
Le dernier écueil est invisible, englouti mais redoutable, c'est nous-mêmes, lestés de nos poids de doutes, d'incompétences et d'imposture. on peut couler à pic.
Donc, @stangerson, libère-toi au moins du 3e écueil, il est plutôt un signe d'honnêteté et d'intelligence car seuls les vrais cons ne doutent pas.
- CrapaudNiveau 6
Intéressant, c'est une bonne chose que le sujet soit couvert par les médias...
Je suis moi même en route pour quitter l'enseignement, sans quitter la FP (donc il n'y aura pas de démission). Les passerelles sont quand même assez nombreuses si on a vraiment l'envie de partir. Ce qui m'a décidé, c'est la maltraitance de l'institution : sur nos conditions de travail, sur notre salaire, sur les élèves.
J'ai beaucoup de respect pour mes collègues, mais aussi pour vous neos, qui tenez le cap. J'ai peur de voir ce que deviendra l'EN d'ici quelques années (même si c'est déjà la foire à la saucisse, on est d'accord).
- Spoiler:
- J'attends avec impatience l'article du Figaro sur la thématique des professeurs malheureux de leurs conditions.
Je suis moi même en route pour quitter l'enseignement, sans quitter la FP (donc il n'y aura pas de démission). Les passerelles sont quand même assez nombreuses si on a vraiment l'envie de partir. Ce qui m'a décidé, c'est la maltraitance de l'institution : sur nos conditions de travail, sur notre salaire, sur les élèves.
J'ai beaucoup de respect pour mes collègues, mais aussi pour vous neos, qui tenez le cap. J'ai peur de voir ce que deviendra l'EN d'ici quelques années (même si c'est déjà la foire à la saucisse, on est d'accord).
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2012 - 2022 : Prof certifié de Physique-Chimie
2022 : reconversion via concours technicien supérieur principal de l'économie et de l'industrie
2024 : ingénieur de l'industrie et des mines
Poste actuel : inspecteur de l'environnement en DREAL (Ministère de la transition écologique)
- BalthamosDoyen
C'est la vraie question, que le ministère devrait se poser.« Tu es fou : pourquoi faire ça après cinq ans d’études, un concours en poche [le Capes], et la sécurité de l’emploi ? »
Partir (à la fin de son stage, au milieu de sa carrière) après autant d'années d'étude, un concours assez difficile, les quelques avantages réels ou supposés, et les difficultés à revenir, ce n'est pas anodin.
Et la stratégie de gestion est révélatrice de la réalité du ministère...
Effectifs ? Conditions de travail ? Rémunération ?
Non, mais " Stratégie d’empêchement des départs" et " proposant pour un poste de formateur, de référent, d’inspecteur ou même de chef d’établissement". Autrement dit : tu n'en peux plus de ton boulot, deviens encadrant !
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- Spoiler:
- User20159Esprit éclairé
Baldred a écrit:Les bonnes plumes du ministère savent nommer ce qui manque : la confiance, la bienveillance, c'est une très vieille technique.
Le beau voyage du stagiaire est menacé par 3 écueils alors qu'il pensait avoir triomphé du plus terrible : le concours.
Le premier écueil est signalé par un phare : danger élèves ! On s'y attend, on s'y prépare, ça secoue plus ou moins fort et tout n'est pas marqué dans le manuel de navigation : ça passe ou ça casse.
Le 2e écueil est à fleur d'eau, parfois peuplés de naufrageurs qui allume des feux pédagogiques trompeurs. On a survécu à ses études et on se doute bien que l'institution, évidemment hors-sol, contradictoire, aveugle et absurde risque de maintenir la tête sous l'eau du stagiaire qui cherche à reprendre souffle. Pas de bienveillance à attendre du système, mais parfois des individus qui font du sauvetage. On peut boire une très mauvaise tasse.
Le dernier écueil est invisible, englouti mais redoutable, c'est nous-mêmes, lestés de nos poids de doutes, d'incompétences et d'imposture. on peut couler à pic.
Donc, @stangerson, libère-toi au moins du 3e écueil, il est plutôt un signe d'honnêteté et d'intelligence car seuls les vrais cons ne doutent pas.
@stangerson et @Matteo, après le stage, la vie enseignante est quand même très différente. Le stage, on est très nombreux à en avoir gardé d’exécrables souvenirs. Plein de courage à vous et vu la saison :
- lostrisNiveau 5
Aujourd'hui, trois mails sur la boîte professionnelle, pour des collèges qui recherchent un professeur en lettres modernes...
Avant c'était rare, aujourd'hui c'est tous les mois quasiment.
Crise du recrutement + démissions, l'addition est salée pour l'éducation nationale !
Avant c'était rare, aujourd'hui c'est tous les mois quasiment.
Crise du recrutement + démissions, l'addition est salée pour l'éducation nationale !
- petit caillouNiveau 5
Lettres modernes, c'est le pire....
Loin de moi l’idée de comparer les disciplines, je vous assure, mais je peux affirmer qu’en français, on galère au collège. Les rédactions, c'est plusieurs heures de correction. Faire lire un livre à la maison, c'est de plus en plus difficile. Les fautes, l’absence de ponctuation, l’écriture illisible, les parents qui râlent parce qu'en français il y a trop de travail, les collègues qui rouspètent aussi parce que c'est en français que les élèves ont les moyennes les plus basses en français, le cde qui en conseil de classe en repasse une couche, les élèves dys.... Je n'en peux plus. Pourtant, j'ai vraiment aimé mon métier.
Loin de moi l’idée de comparer les disciplines, je vous assure, mais je peux affirmer qu’en français, on galère au collège. Les rédactions, c'est plusieurs heures de correction. Faire lire un livre à la maison, c'est de plus en plus difficile. Les fautes, l’absence de ponctuation, l’écriture illisible, les parents qui râlent parce qu'en français il y a trop de travail, les collègues qui rouspètent aussi parce que c'est en français que les élèves ont les moyennes les plus basses en français, le cde qui en conseil de classe en repasse une couche, les élèves dys.... Je n'en peux plus. Pourtant, j'ai vraiment aimé mon métier.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
- petit caillouNiveau 5
Crapaud a écrit:Intéressant, c'est une bonne chose que le sujet soit couvert par les médias...
- Spoiler:
J'attends avec impatience l'article du Figaro sur la thématique des professeurs malheureux de leurs conditions.
Je suis moi même en route pour quitter l'enseignement, sans quitter la FP (donc il n'y aura pas de démission). Les passerelles sont quand même assez nombreuses si on a vraiment l'envie de partir. Ce qui m'a décidé, c'est la maltraitance de l'institution : sur nos conditions de travail, sur notre salaire, sur les élèves.
J'ai beaucoup de respect pour mes collègues, mais aussi pour vous neos, qui tenez le cap. J'ai peur de voir ce que deviendra l'EN d'ici quelques années (même si c'est déjà la foire à la saucisse, on est d'accord).
Les passerelles nombreuses, je nuancerais un peu, ça dépend quand même de la formation de base, et aussi de notre lieu de résidence.
Pour les jeunes stagiaires : pensez bien qu'il n'est pas facile de suivre une formation quand on est en poste. J'ai personnellement été bien intéressée par une formation, plusieurs dates proposées pour 2022, aucune pendant mes vacances. Je veux bien demander des RTT, je les mérite, mais pas sûre que mon chef me les accorde, LOL....
- Cracotte19Niveau 6
uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
Oui, c'est ça !
Sans vouloir quitter pour l'instant l'EN, j'envisage des portes de sortie... J'aimerais bien réduire mon temps de travail, pour travailler pour moi... Je suis aussi en train de réfléchir. Je ne me vois pas non plus aller dans une classe à 65 ans.... On est nombreux dans mon établissement à penser la même chose. Les conditions de travail, la baisse de niveau, le peu d'investissement des élèves, les parents de plus en plus pénibles, la multiplication des réunions, les edt pourris, les copies de plus en plus faibles et donc de plus en plus longues à corriger, tout ça, c'est bien lourd. Et le manque de reconnaissance ! Et la paie qui n'évolue pas...
Mon IPR l'an passé a bien voulu reconnaître qu'enseigner c'était plus difficile aujourd'hui. Mais à nous de nous réinventer , m' a-t-il dit...
Et sinon ? Il m'a proposé de devenir chef d'établissement, inspectrice à l'école primaire....
+1 avec la charge de travail en français.
+1 aussi avec le fait que suivre une formation ce n'est pas facile quand on est en activité.
- User3296Niveau 7
uneodyssée a écrit:Et français au lycée, c'est pas mieux.
Tout à fait d'accord avec ce que dit Balthamos.
Le refus massif des ruptures conventionnelles (cf. fil dédié) c'est vraiment de la maltraitance. Tu veux changer ? eh bien continue. On te laisse devant tes élèves, tant pis si tu t'aigris, tant pis si tu en souffres, et tant pis s'ils en souffrent aussi. Il m'est arrivé de me dire qu'on était en quelque sorte piégé. Mon échappatoire, ce qui fait que je n'envisage pas (ou plutôt plus) de partir, c'est le temps partiel.
J'aurais pu écrire ce texte mot pour mot.
Le pire est d'avoir pris conscience de tout cela, de songer à s'en sortir, et d'avoir le sentiment d'être face à un mur.
- User20159Esprit éclairé
Cracotte19 a écrit:Et sinon ? Il m'a proposé de devenir chef d'établissement, inspectrice à l'école primaire....
C'est sûr que devenir perdir ça doit être l'éclate et passer IEN pour inspecter des gens dont on a jamais fait le métier, itou.
C'est affligeant comme conseil.
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- Combien de démissions dans l'éducation nationale ? 2 000 ou 30 000 ?
- Revalorisation des salaires de la fonction publique : les cabinets ministériels s'augmentent de 20,5% en 2017, celui du ministère de l'Education nationale s'augmente de 23%
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