Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- User3296Niveau 7
Je calculais ce matin, en repensant à ce fil : c'est bien simple, ces trois dernières années, j'ai connu 3 stagiaires Lettres qui ont démissionné (pas les miens, je rassure ! je n'en ai jamais eus) en lycée comme en collège. Oui, les PAI/PAP se multiplient, en collège et maintenant cela arrive beaucoup au lycée (normal, ils montent). Cette année, par exemple, un gros tiers des élèves par classe a un aménagement personnalisé. ("Bonjour madame Nixe, pour info mon fils écrit en phonétique mais c'est dans son dossier vous verrez" débrouille-toi avec ça tiens, ils sont 27 dans cette classe et un tiers a un truc personnalisé, essaie de finir le programme)
Comme je le disais plus haut, je préfère qu'on prenne en compte la totalité des enseignants, dans la réflexion sur la démission, parce qu'il me semble que c'est encore plus révélateur du désarroi de notre profession.
Pour répondre sur les temps partiels : j'en ai eus également, officieusement pour raison médicale, mais financièrement c'est très difficile. Déjà que ça l'est à temps complet !... (d'autant qu'un TP ne garantit pas un 'meilleur emploi du temps', loin de là)
Pour répondre aussi sur le "rendez-vous RH" : j'en ai eu un, à ma demande, on m'a listé "toutes" les possibilités de reconversions, qui ne sont en réalité pas si nombreuses. Cela dépend de la formation et des diplômes de chacun. En Lettres, on peut surtout être reclassé dans le secrétariat (secrétariat des élèves par exemple), au mieux secrétariat de direction.) Donc je réfléchis à la pertinence de "se reconvertir" si c'est pour rester dans le même ministère...
Dès que j'aurai la possibilité de faire autre chose, je me lance, j'y cours. Mais il n'y a pas cinquante solutions non plus.
Comme je le disais plus haut, je préfère qu'on prenne en compte la totalité des enseignants, dans la réflexion sur la démission, parce qu'il me semble que c'est encore plus révélateur du désarroi de notre profession.
Pour répondre sur les temps partiels : j'en ai eus également, officieusement pour raison médicale, mais financièrement c'est très difficile. Déjà que ça l'est à temps complet !... (d'autant qu'un TP ne garantit pas un 'meilleur emploi du temps', loin de là)
Pour répondre aussi sur le "rendez-vous RH" : j'en ai eu un, à ma demande, on m'a listé "toutes" les possibilités de reconversions, qui ne sont en réalité pas si nombreuses. Cela dépend de la formation et des diplômes de chacun. En Lettres, on peut surtout être reclassé dans le secrétariat (secrétariat des élèves par exemple), au mieux secrétariat de direction.) Donc je réfléchis à la pertinence de "se reconvertir" si c'est pour rester dans le même ministère...
Dès que j'aurai la possibilité de faire autre chose, je me lance, j'y cours. Mais il n'y a pas cinquante solutions non plus.
- Reine MargotDemi-dieu
Je recommande le forum "quitter l'enseignement", fondé par d'ex-néoprofs, une mine d'informations.
https://www.quitterlenseignement.org/
https://www.quitterlenseignement.org/
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Oui . Mais je note quand même l'info sur les délais.Une passante a écrit:Yazilikaya a écrit:Je répondais à AmyR sur le temps qu'il fallait pour prendre rdv avec un rh. Mais sur mon téléphone, je n'arrive pas à graisser.
Je crois qu'AmyR demandait plutôt combien coûte un bilan de compétences autofinancé
J'avais entendu parlé de 300€, ce qui est totalement hors de mes moyens surtout que je ne suis pas sure de vouloir vraiment quitter l'enseignement. Ce qui me pèse ce n'est pas le métier mais les bas salaires d'une part et toutes les taches annexes qui s'ajoutent d'années en années d'autre part.
- User3296Niveau 7
Reine Margot a écrit:Je recommande le forum "quitter l'enseignement", fondé par d'ex-néoprofs, une mine d'informations.
https://www.quitterlenseignement.org/
Merci, j’y fonce
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Il y a aussi, pour ceux qui on facebook:
- t'es PE et tu veux changer de job?
- prof, tu veux changer de métier.
Beaucoup de témoignages et d'infos.
Pour répondre au coût d'un bilan de compétences, c'est bien plus que 300 €. Avec le CPF (qu'on ne peut pas mobiliser), ce serait 1500 €. J'ai pu trouver une personne, ancienne prof reconvertie), qui le fait à 680 pour ceux ne pouvant pas mobiliser le CPF.
- t'es PE et tu veux changer de job?
- prof, tu veux changer de métier.
Beaucoup de témoignages et d'infos.
Pour répondre au coût d'un bilan de compétences, c'est bien plus que 300 €. Avec le CPF (qu'on ne peut pas mobiliser), ce serait 1500 €. J'ai pu trouver une personne, ancienne prof reconvertie), qui le fait à 680 pour ceux ne pouvant pas mobiliser le CPF.
- InvitéInvité
Merci pour ton retour.Yazilikaya a écrit:Il y a aussi, pour ceux qui on facebook:
- t'es PE et tu veux changer de job?
- prof, tu veux changer de métier.
Beaucoup de témoignages et d'infos.
Pour répondre au coût d'un bilan de compétence, c'est bien plus que 300 €. Avec le CPF (qu'on ne peut pas mobiliser), ce serait 1500 €. J'ai pu trouver une personne, ancienne prof reconvertie), qui le fait à 680 pour ceux ne pouvant pas mobiliser le CPF.
Deux à trois ans d'économies pour moi. Tant pis, je resterais prof.
- LefterisEsprit sacré
Exact : reclassement à indice égal ou à défaut immédiatement supérieur ( mon cas dans l'autre sens ), sur le plan indiciaire, plafond rapide en catégorie B, donc préférable de passer les concours de A (certains s'y retrouvent temporairement grâce aux indemnités).Crapaud a écrit:faustine62 a écrit:Pour ce qui est du reclassement, je ne comprends pas ta phrase. Il me semble que les profs sont perdants financièrement.
Je n'ai pas distingué les différents cas de figure :
- le principe est de conserver son indice dans la limite de l'indice max du nouveau corps.
- entre 1 et ~10 ans de carrière à l'EN, on peut passer un concours de cat A ou B en conservant en totalité son indice de rémunération. Dans certains ministère comme celui de l'économie, des primes importantes s'ajoutent : c'est un scénario très favorable.
- après 10-15 ans de carrière , il est peut être plus intéressant de passer un concours de cat A, plus difficile, mais la encore on maintient son indice et on a les primes en plus.
- ça se gate pour les collègues qui ont une longue carrière à l'EN. L'indice de départ est trop important et va donc 'redescendre' à la limite de l'indice max du corps. Les primes peuvent parfois compenser.
Il y a dans le fil que j'avais posté ('Envie de changement pour un ministère lié à l' économie ou aux finances) pas mal de témoignages sur le reclassement de profs reconvertis.
Voilà !
Pour le détachement, très difficile car il faut outre le piston ou une super-chance que les grilles indiciaires soient équivalentes, comprises dans les mêmes bornes. Donc encore plus difficile pour les agrégés.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JacqGuide spirituel
Stangerson a écrit:Bonjour,
Stagiaire cette année, je me pose aussi la question de la démission. Ce qui est dingue c’est que j’aime ce métier, mes élèves m’adorent et j’adore mes élèves. Malheureusement, je ne me sens pas à ma place car je suis tombé sur des gens négatifs, qui ne trouvent rien de positif dans ma pratique, dans mes cours. Je suis en train de craquer, j’ai une boule au ventre et me sens de plus en plus incompétent, j’ai l’impression d’être un imposteur. Pourtant je ne me vois pas faire autre chose. Je n’ai plus la force de travailler…tout ce que je fournis est rejeté en bloc. Où est la bienveillance?
Je suis effaré du poids qui pèse sur les stagiaires maintenant comparé à mon époque pas si ancienne, 2001-02. Ma tutrice ne m'a jamais emmerdouillé avec les programmations, progressions, compétences lorsqu'elle a vu que je faisais le travail sérieusement. Je lui ai montré un ou deux cours basta. Ca avait été une très bonne année : six heures de cours semaine pris sur l'EDT de ma tutrice qui me laissait en autonomie (elle n'est venue que deux fois une fois qu'elle a vu que ça roulait). J'ai eu la visite d'un formateur dans la seconde partie de l'année que j'ai laissé parlé dans le vide lors de son retour (je n'ai rien compris à son jargon et j'ai opiné de la tête gentiment en faisant quelques "oui oui", "évidemment"). On avait un stage d'une semaine à faire dans un autre établissement mais ce n'était pas "en plus", on échangeait nos classes entre deux stagiaires (j'y reviens plus bas). On avait un mémoire à rendre en janvier, ça allait. Un voyage à l'étranger d'une semaine (ma tutrice me remplaçait). L'IUFM n'apportait pas grand sauf qu'entre stagiaires nous comparions nos pratiques, nos réussite et nos erreurs. Justement, @Stangerson, on relativisait notre sentiment parfois d'échec. Nous étions tous dans le même cas, l'impression d'échouer nos cours parce qu'on avait trop d'ambition, qu'on prévoyait trop de choses... et c'est NORMAL !
Par contre, vers 2007 j'ai un un peu un stagiaire. Il était en stage dans un autre établissement mais avait, comme moi j'avais eu, un stage à faire dans un autre établissement, dans une de mes classes. Résultat il se tapait : lundi-mardi, cours dans son établissement. Mercredi matin, cours dans le mien (je lui balançais les cours car il n'avait pas le temps de les préparer), IUFM le jeudi et le vendredi et dans le même temps son mémoire à rendre. De la folie !
Là nous avons une stagiaire, ancienne contractuelle, qui a de la bouteille, qui a obtenu le concours externe et n'est pas considérée comme stagiaire en situation (comme à mon époque) mais, comme il manque des prof dans sa discipline ils n'ont rien trouvé de mieux que de la mettre à temps sur trois jours, à 20h semaine plus deux jours de formation par semaine. Mais ils lui demandent de fournir le même travail et la même paperasserie que les stagiaires qui ne sont pas à temps plein pour 20h ! Elle a le même salaire qu'un stagiaire qui n'est pas à temps plein pour 20h, ne sachant même pas comment ses heures sup vont lui être payées puisque c'est illégal pour un stagiaire !
Je crois aussi que la pression sur les tuteurs a été accrue, mais cela dépend un peu des disciplines. Elle passe sa journée à se concerter avec sa tutrice alors qu'elle fait le boulot depuis des années. Elle stresse parce que sa tutrice va venir l'inspecter bien que je lui dise : mais ça fait des années que tu le fais, que tu bosses chez nous d'ailleurs, arrêtez de vous emmerder !
- Fesseur ProGuide spirituel
Bien d'accord avec Jacq.
Courage les jeunes !
C'était mieux, bien mieux avant...
Courage les jeunes !
C'était mieux, bien mieux avant...
_________________
Pourvu que ça dure...
- A TuinVénérable
Enfin j'ai été tutrice aussi, ce n'est pas pour autant que je vais ennuyer les collègues en permanence. Il faut que les personnes sachent les attendus, et ensuite elles ont besoin de bosser sereinement pour préparer ce qu'il faut.Jacq a écrit:
Je crois aussi que la pression sur les tuteurs a été accrue, mais cela dépend un peu des disciplines. Elle passe sa journée à se concerter avec sa tutrice alors qu'elle fait le boulot depuis des années. Elle stresse parce que sa tutrice va venir l'inspecter bien que je lui dise : mais ça fait des années que tu le fais, que tu bosses chez nous d'ailleurs, arrêtez de vous emmerder !
Il y a des tuteurs ou tutrices qui sont caporalistes aussi, et qui aiment à se donner de l'importance en se vantant d'eux et en allant sans cesse objecter de tout.... J'avais eu de ça quand j'avais été stagiaire, merci bien des gens comme ça...
- JacqGuide spirituel
Et pour sortir du cas des stagiaires (cas important), il y a qu'ils se prennent de plein fouet, pas préparés, la bureaucratie excessive dont même nous, plus chevronnés, avons marre sur tous les plans. Nous passons plus de temps à compléter des stupidités administratives qui ne servent à rien. PIX, les compétences, en LP, la co-anim, le chef d'oeuvre débilitant qui ne sert à rien mais qui est totalement chronophage pour RIEN, les tableaux à compléter pour nourrir la raison d'exister d'Assis (poème) qui ne servent à rien mais justifient leur emploi. C'est bon, marre : qu'on fasse notre boulot.
Qu'on nous laisse faire notre travail comme nous l'avons toujours fait !
On entend les objectifs de cette caporalisation (je reprends ton expression A. Tuin) : "nous mettre au travail", "repérer les fainéants", car il y en a.... Mais ceux-là savent comment passer entre les mails du filet. Chez nous il y a de ces fainéants, mais ils savent donner le change et, le pire, sont souvent ceux qui le font le plus. Dans le même temps on démoralise ceux qui font en les emmerdants avec des pinaillages administratifs, un flicage insupportable, le recours à la délation de façon discrète.
Marre ! Marre ! Marre !
Je veux juste enseigner.
Qu'on nous laisse faire notre travail comme nous l'avons toujours fait !
On entend les objectifs de cette caporalisation (je reprends ton expression A. Tuin) : "nous mettre au travail", "repérer les fainéants", car il y en a.... Mais ceux-là savent comment passer entre les mails du filet. Chez nous il y a de ces fainéants, mais ils savent donner le change et, le pire, sont souvent ceux qui le font le plus. Dans le même temps on démoralise ceux qui font en les emmerdants avec des pinaillages administratifs, un flicage insupportable, le recours à la délation de façon discrète.
Marre ! Marre ! Marre !
Je veux juste enseigner.
- A TuinVénérable
Ah oui, ceux-là même qui se vantent en salle des profs d'avoir fait ceci ou cela, ou qui font des mails grandiloquents pour expliquer par le détail ce que les autres ont fait, mais dont eux-même s'attribuent les lauriers ? Ceux-là ? Je ne suis pas sûre qu'ils donnent vraiment le change en fait. Ça se voit bien !Jacq a écrit:
On entend les objectifs de cette caporalisation (je reprends ton expression A. Tuin) : "nous mettre au travail", "repérer les fainéants", car il y en a.... Mais ceux-là savent comment passer entre les mails du filet. Chez nous il y a de ces fainéants, mais ils savent donner le change et, le pire, sont souvent ceux qui le font le plus. Dans le même temps on démoralise ceux qui font en les emmerdants avec des pinaillages administratifs, un flicage insupportable, le recours à la délation de façon discrète.
Les gens jouent à faire semblant mais personne n'est vraiment dupe.
- JacqGuide spirituel
A Tuin a écrit:Ah oui, ceux-là même qui se vantent en salle des profs d'avoir fait ceci ou cela, ou qui font des mails grandiloquents pour expliquer par le détail ce que les autres ont fait, mais dont eux-même s'attribuent les lauriers ? Ceux-là ? Je ne suis pas sûre qu'ils donnent vraiment le change en fait. Ça se voit bien !Jacq a écrit:
On entend les objectifs de cette caporalisation (je reprends ton expression A. Tuin) : "nous mettre au travail", "repérer les fainéants", car il y en a.... Mais ceux-là savent comment passer entre les mails du filet. Chez nous il y a de ces fainéants, mais ils savent donner le change et, le pire, sont souvent ceux qui le font le plus. Dans le même temps on démoralise ceux qui font en les emmerdants avec des pinaillages administratifs, un flicage insupportable, le recours à la délation de façon discrète.
Les gens jouent à faire semblant mais personne n'est vraiment dupe.
L'administration n'est pas dupe, mais ne fait rien et emmerde les autres.
- A TuinVénérable
Tout-à-fait !
- MylouNiveau 2
Bonjour à tous,
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
- User20159Esprit éclairé
Mylou a écrit:Bonjour à tous,
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
Le genre de témoignages qu'il faudrait renvoyer dans la tronche des contempteurs habituels des profs.
En précisant :
Traitement : 1400 balles par mois.
Diplômes exigibles : Master + concours.
- LadyOlennaModérateur
C'est terrible parce que ce que tu décris Jacq, on le vit à tous les niveaux. A la direction nous passons plus de temps à remplir des enquêtes à la noix (enquête Devoirs faits, enquête EDD, enquête sur les équipements informatique des familles, enquête bilan du confinement...), des formulaires à rallonge pour demander 3 pauvres heures de RCD, une procédure "simplifiée" pour les demandes d'aménagements aux examens qui fait 8 pages et à remplir dès la 4ème (pour la refaire en 3ème en cas de changement)... alors que je voudrais juste qu'on me laisse gérer mon bahut au quotidien. J'entends les mêmes choses en réunion syndicale des personnels de direction : perte de sens, procédures chronophages, multiplication des sollicitations de notre hiérarchie. C'est à pleurer.Jacq a écrit:Et pour sortir du cas des stagiaires (cas important), il y a qu'ils se prennent de plein fouet, pas préparés, la bureaucratie excessive dont même nous, plus chevronnés, avons marre sur tous les plans. Nous passons plus de temps à compléter des stupidités administratives qui ne servent à rien. PIX, les compétences, en LP, la co-anim, le chef d'oeuvre débilitant qui ne sert à rien mais qui est totalement chronophage pour RIEN, les tableaux à compléter pour nourrir la raison d'exister d'Assis (poème) qui ne servent à rien mais justifient leur emploi. C'est bon, marre : qu'on fasse notre boulot.
Qu'on nous laisse faire notre travail comme nous l'avons toujours fait !
On entend les objectifs de cette caporalisation (je reprends ton expression A. Tuin) : "nous mettre au travail", "repérer les fainéants", car il y en a.... Mais ceux-là savent comment passer entre les mails du filet. Chez nous il y a de ces fainéants, mais ils savent donner le change et, le pire, sont souvent ceux qui le font le plus. Dans le même temps on démoralise ceux qui font en les emmerdants avec des pinaillages administratifs, un flicage insupportable, le recours à la délation de façon discrète.
Marre ! Marre ! Marre !
Je veux juste enseigner.
- WanakaNiveau 6
Purée, tout s'ecroule comme prévu, mais je ne pensais pas que ça irait aussi vite.
- User20159Esprit éclairé
LadyOlenna a écrit:C'est terrible parce que ce que tu décris Jacq, on le vit à tous les niveaux. A la direction nous passons plus de temps à remplir des enquêtes à la noix (enquête Devoirs faits, enquête EDD, enquête sur les équipements informatique des familles, enquête bilan du confinement...), des formulaires à rallonge pour demander 3 pauvres heures de RCD, une procédure "simplifiée" pour les demandes d'aménagements aux examens qui fait 8 pages et à remplir dès la 4ème (pour la refaire en 3ème en cas de changement)... alors que je voudrais juste qu'on me laisse gérer mon bahut au quotidien. J'entends les mêmes choses en réunion syndicale des personnels de direction : perte de sens, procédures chronophages, multiplication des sollicitations de notre hiérarchie. C'est à pleurer.
Des années qu'on vous le dit !
Allez hop, tous les chefs en grève avec nous, tous les bahuts fermés, victoire en 15 jours max moi je vous dit
- LadyOlennaModérateur
J'aimerais tellement ! Mais comme dans les salles des professeurs, il y a parmi nous de vaillants petits soldats. Je me souviens notamment d'un "démissionne si tu n'es pas contente" lancé par une collègue lorsque j'avais rouspété à la sortie du confinement quand il a fallu refaire des EDT chaque semaine...Ha@_x a écrit:LadyOlenna a écrit:C'est terrible parce que ce que tu décris Jacq, on le vit à tous les niveaux. A la direction nous passons plus de temps à remplir des enquêtes à la noix (enquête Devoirs faits, enquête EDD, enquête sur les équipements informatique des familles, enquête bilan du confinement...), des formulaires à rallonge pour demander 3 pauvres heures de RCD, une procédure "simplifiée" pour les demandes d'aménagements aux examens qui fait 8 pages et à remplir dès la 4ème (pour la refaire en 3ème en cas de changement)... alors que je voudrais juste qu'on me laisse gérer mon bahut au quotidien. J'entends les mêmes choses en réunion syndicale des personnels de direction : perte de sens, procédures chronophages, multiplication des sollicitations de notre hiérarchie. C'est à pleurer.
Des années qu'on vous le dit !
Allez hop, tous les chefs en grève avec nous, tous les bahuts fermés, victoire en 15 jours max moi je vous dit
- zigmag17Guide spirituel
Mylou a écrit:Bonjour à tous,
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
C'est indigne. Mais ça résume tout à fait le système. Tu fais bien de te préserver. Courage à toi!
- User20159Esprit éclairé
@LadyOlenna Mais la démission collective est peut-être l'arme syndicale du futur...
Les infirmières finlandaises l'ont fait : 20% d'augmentation de salaire. (2007)
Et le syndrome du petit soldat est effectivement problématique, quand t'es 3/40 (petit collège) à être en grève ou en droit de retrait (ou en future démission), tu ne sers à rien quand t'es la moitié ça commence à avoir de la gueule, quand t'es la totalité, partout, là haut, je peux vous garantir qu'ils seront en PLS
- Spoiler:
- On a tous démissionné, vas y, va, remplace nous c....rd ! : non mais en fait on est pas des contrôleurs aériens sous Reagan, c'est impossible de tous nous remplacer, tes établissements vont rester fermés
Les infirmières finlandaises l'ont fait : 20% d'augmentation de salaire. (2007)
Et le syndrome du petit soldat est effectivement problématique, quand t'es 3/40 (petit collège) à être en grève ou en droit de retrait (ou en future démission), tu ne sers à rien quand t'es la moitié ça commence à avoir de la gueule, quand t'es la totalité, partout, là haut, je peux vous garantir qu'ils seront en PLS
- pseudo-intelloSage
Oui. Même pas besoin d'être si nombreux !
Ne pas citer :
Ne pas citer :
- Spoiler:
Dans mon bahut, on en est arrivés, l'an dernier, à ne pas avoir un seul AED présent, ni la CDE (gros problème avec la CDE, des collègues en tombent malades comme des mouches). Bon, le rectorat (ou l'inspection d'académie ?) a envoyé sa brigade, qui n'est pas arrivée tout de suite, mais assez matin.
Seulement, la brigade, c'est pour un bahut. Rien que 6 ou 7 bahuts par départements sans vie sco, avec en plus, éventuellement, quelques profs grévistes donc des élèves en perme, ben ça coince. Surtout si, sollicités par le chef en dernier recours, les agents de cantine et de travaux refusent d'aller surveiller au pied levé.
D'ailleurs, chez nous, maintenant, on a tendance à établir une caisse de grève interne pour les précaires, payés une misère mais qui font tourner le bahut !
Depuis qu'on fait ça, on ne prévient plus les élèves qu'on fait grève (et on dit qu'on "va y réfléchir" aux élèves qui demandent), histoire de maximiser l'encombrement permanenciel .
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- A TuinVénérable
zigmag17 a écrit:Mylou a écrit:Bonjour à tous,
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
C'est indigne. Mais ça résume tout à fait le système. Tu fais bien de te préserver. Courage à toi!
Ça me rappelle que l'année de stage, tutrice m'avait demandé pourquoi je m'encombrais de mon ami - à l'époque on se voyait les WE et beaucoup de distance nous séparait la semaine, du fait de son travail et de mon affectation en stage éloignée dans le sens tout à fait opposé. Qu'il fallait que je ne le voie plus, que ça ne servait à rien car il fallait mieux faire l'année de stage.....
Bon depuis il est devenu mon mari, j'ai fait un bras d'honneur à tout ce beau monde en ayant une affectation choisie au lieu d'un atterrissage sans retour à Créteil grâce aux points.
Ce qu'il faut pâtir de toutes ces sortes de malveillants....
Il faut faire ce qu'on a à faire, et se préserver..
- Ajonc35Sage
Si tu n'es pas content, drmussionne !A Tuin a écrit:zigmag17 a écrit:Mylou a écrit:Bonjour à tous,
Je viens donner mon témoignage parce que je me retrouve un peu dans ce que j’ai lu. J’étais contractuelle depuis 3 ans en SVT. J’obtiens le concours en externe en juin en Biotechnologies. Je démarre avec un poste à mi-temps lycée mi-temps INSPE en septembre. Mon lycée est à 180km de chez moi, 6h de transports en commun par jour. Nous avons des journées d’accueil avec nos IPR, elles ont été très sympathiques, bienveillantes, rassurantes. J’en suis ressortie convaincue que ça allait être une belle année. Et puis les premiers jours à l’INSPE avec notre formateur qui nous dit mots pour mots : « c’est une année où vous allez chialer, si vous avez des enfants, il faut les oublier cette année, tout comme vos proches ». Et il poursuit son discours pendant 2 heures en nous mettant une pression d’enfer…
Je suis ressortie dépitée, regrettant d’avoir passé le concours. Je démarre mes cours, je suis tombée dans un établissement difficile (mais comment peut-on envoyer des stagiaires à mi-temps dans un tel établissement ??)…
Bref je n’ai pas fait ça pour être malheureuse et ne plus profiter de mes enfants. J’ai démissionné, et je suis retournée dans le corps des contractuels. Je me sens bien mieux, je suis à 20 minutes de mon domicile, je n’ai pas la pression de l’INSPE.
Mais j’ai perdu la foi en l’éducation nationale et j’ai découvert quelque chose qui m’a écœurée. Bref je pense quitter ce travail à la fin de mon année scolaire, à regret car être prof m’anime mais je ne repasserai pas le concours si c’est pour me rendre malade…
C'est indigne. Mais ça résume tout à fait le système. Tu fais bien de te préserver. Courage à toi!
Ça me rappelle que l'année de stage, tutrice m'avait demandé pourquoi je m'encombrais de mon ami - à l'époque on se voyait les WE et beaucoup de distance nous séparait la semaine, du fait de son travail et de mon affectation en stage éloignée dans le sens tout à fait opposé. Qu'il fallait que je ne le voie plus, que ça ne servait à rien car il fallait mieux faire l'année de stage.....
Bon depuis il est devenu mon mari, j'ai fait un bras d'honneur à tout ce beau monde en ayant une affectation choisie au lieu d'un atterrissage sans retour à Créteil grâce aux points.
Ce qu'il faut pâtir de toutes ces sortes de malveillants....
Il faut faire ce qu'on a à faire, et se préserver..
Si tu as trop de travail, laisse tomber ton petit ami!
Vous en avez beaucoup des comme cela.
Personnellement, il a fallu que j'attende la fin de ma carrière pour constater cette malveillance institutionnelle à mon encontre et de bien d'autres collègues. Malveillance qui ne vient d'ailleurs pas toujours de l'institution, mais de certains collègues, peu nombreux, mais qui font très mal.
Plus la bienveillance monte vers les apprenants ( je ne pense pas que les enseignants aient été ou soient des gens malveillants), plus la malveillance s'étend à l'encontre des personnels. J'en pleurerais.
- Sissi d'AutricheNiveau 5
A Tuin a écrit:Ça me rappelle que l'année de stage, tutrice m'avait demandé pourquoi je m'encombrais de mon ami - à l'époque on se voyait les WE et beaucoup de distance nous séparait la semaine, du fait de son travail et de mon affectation en stage éloignée dans le sens tout à fait opposé. Qu'il fallait que je ne le voie plus, que ça ne servait à rien car il fallait mieux faire l'année de stage.....
Bon depuis il est devenu mon mari, j'ai fait un bras d'honneur à tout ce beau monde en ayant une affectation choisie au lieu d'un atterrissage sans retour à Créteil grâce aux points.
Ce qu'il faut pâtir de toutes ces sortes de malveillants....
Il faut faire ce qu'on a à faire, et se préserver..
Moi qui ai été visitée récemment par une chargée de mission (d'ailleurs coucou madame), j'ai eu la même impression que toi : on nous intime de mettre notre travail au centre de notre vie et de sacrifier notre vie personnelle (pour 1900 balles misérables). Franchement, il ne faut pas se laisser impressionner. Personnellement, les critiques sur mon manque d'investissement me glissent dessus. Je ne vais pas sacrifier ma vie perso et ma santé pour un job minable mal payé. Je travaille au prorata de mon salaire. Je n'ai pas un salaire de cadre, donc je ne vais pas travailler comme un cadre.
Si cette institution fonctionne encore, c'est parce qu'il y a 80 % de femmes et que la manipulation et la culpabilisation marchent bien sur le sexe féminin. Les hommes n'accepteraient pas tout cela.
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Combien de démissions dans l'éducation nationale ? 2 000 ou 30 000 ?
- Revalorisation des salaires de la fonction publique : les cabinets ministériels s'augmentent de 20,5% en 2017, celui du ministère de l'Education nationale s'augmente de 23%
- Un roman sur le malaise des profs et le malaise adolescent...
- Démission et délais
- 40 démissions de professeurs stagiaires ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum