- guzNiveau 5
Pour Houellebecq c'est un mauvais procès, lui-même n'est sans doute pas demandeur de classicisme.
Récemment je suis tombé sur "L'Épervier de Maheux" de Jean Carrière (+2005). Je suis assez peu sensible à la littérature, mais j'ai été physiquement perturbé, dès les premières pages c'est d'une puissance assourdissante. S'il fut un des livres les plus vendus c'est sans doute qu'il a donné un écho retentissant d'une France aujourd'hui disparue dans laquelle beaucoup de français des années 70 et 80 ont reconnu celle de leurs parents ou grands parents.
Des circonstances personnelles difficiles ont certainement eu un effet négatif sur le volume de son œuvre.
Voilà je le cite parce que sans doute oublié, mais son style est si puissant qu'il vaut vraiment d'être connu.
Je dirais que la littérature doit déranger, mais je me garderais bien de dénigrer des auteurs à succès qui ne répondent pas à cet impératif comme Musso, Lévy, Gavalda etc. ils savent écrire pour le peu que j'ai pu lire (peu intérêt pour moi il est vrai, mais il y a un public qui doit bien y trouver du plaisir). Même un type comme Jean D'Ormesson, moqué par des critiques de son propre journal (je pense à Sébastien Lapaque) présente un style plaisant.
Millet lui dérange (même si j'accroche peu).
Récemment je suis tombé sur "L'Épervier de Maheux" de Jean Carrière (+2005). Je suis assez peu sensible à la littérature, mais j'ai été physiquement perturbé, dès les premières pages c'est d'une puissance assourdissante. S'il fut un des livres les plus vendus c'est sans doute qu'il a donné un écho retentissant d'une France aujourd'hui disparue dans laquelle beaucoup de français des années 70 et 80 ont reconnu celle de leurs parents ou grands parents.
Des circonstances personnelles difficiles ont certainement eu un effet négatif sur le volume de son œuvre.
Voilà je le cite parce que sans doute oublié, mais son style est si puissant qu'il vaut vraiment d'être connu.
Je dirais que la littérature doit déranger, mais je me garderais bien de dénigrer des auteurs à succès qui ne répondent pas à cet impératif comme Musso, Lévy, Gavalda etc. ils savent écrire pour le peu que j'ai pu lire (peu intérêt pour moi il est vrai, mais il y a un public qui doit bien y trouver du plaisir). Même un type comme Jean D'Ormesson, moqué par des critiques de son propre journal (je pense à Sébastien Lapaque) présente un style plaisant.
Millet lui dérange (même si j'accroche peu).
- LaugarithmeFidèle du forum
Merci !roxanne a écrit:Michel Bussi est assez efficace dans son genre mais ke dernier me dit moins. A voir.
- Reine MargotDemi-dieu
Houellebecq même si on n'aime pas son style a le mérite de pointer du doigt certaines contradictions de la société et de créer des personnages assez forts à partir de ces tensions (la relation des frères avec leur mère dans les Particules élémentaires, même si elle donne dans l'individualisme extrême, est assez saisissante, de même que le parti musulman de Soumission en dit plus sur le vide de notre société que sur l'islamisme en lui-même).
J'aime beaucoup Nicolas Matthieu, et leurs enfants après eux a été une claque, j'ai même un peu peur d'en lire d'autres pour ne pas être déçue.
J'apprécie Pierre Lemaître, que je connais surtout pour la trilogie Verhoeven et robe de marié, j'aime bien la finesse psychologique et la façon de mener le récit.
J'ai beaucoup aimé le dernier Goncourt, dont je pense que le style ampoulé est surtout dû au narrateur Diégane et n'est pas exempt d'auto-dérision.
Je n'ai jamais tenté de Musso, ou de Lévy, ou de Bussi.
Sylvain Tesson oui, mais je pense qu'Annie Ernaux a plus de chances de passer à la postérité.
J'aime beaucoup Nicolas Matthieu, et leurs enfants après eux a été une claque, j'ai même un peu peur d'en lire d'autres pour ne pas être déçue.
J'apprécie Pierre Lemaître, que je connais surtout pour la trilogie Verhoeven et robe de marié, j'aime bien la finesse psychologique et la façon de mener le récit.
J'ai beaucoup aimé le dernier Goncourt, dont je pense que le style ampoulé est surtout dû au narrateur Diégane et n'est pas exempt d'auto-dérision.
Je n'ai jamais tenté de Musso, ou de Lévy, ou de Bussi.
Sylvain Tesson oui, mais je pense qu'Annie Ernaux a plus de chances de passer à la postérité.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
Franchement, lis le dernier, pour moi c'est au dessus.Reine Margot a écrit:Houellebecq même si on n'aime pas son style a le mérite de pointer du doigt certaines contradictions de la société et de créer des personnages assez forts à partir de ces tensions (la relation des frères avec leur mère dans les Particules élémentaires, même si elle donne dans l'individualisme extrême, est assez saisissante, de même que le parti musulman de Soumission en dit plus sur le vide de notre société que sur l'islamisme en lui-même).
J'aime beaucoup Nicolas Matthieu, et leurs enfants après eux a été une claque, j'ai même un peu peur d'en lire d'autres pour ne pas être déçue.
J'apprécie Pierre Lemaître, que je connais surtout pour la trilogie Verhoeven et robe de marié, j'aime bien la finesse psychologique et la façon de mener le récit.
J'ai beaucoup aimé le dernier Goncourt, dont je pense que le style ampoulé est surtout dû au narrateur Diégane et n'est pas exempt d'auto-dérision.
Je n'ai jamais tenté de Musso, ou de Lévy, ou de Bussi.
Sylvain Tesson oui, mais je pense qu'Annie Ernaux a plus de chances de passer à la postérité.
Moi j'ai tenté Musso, Levy, Bussi ou Gavalda . Bon, Levy une fois que tu en as lu un c'est à peu près tout pareil, Musso c'est un peu mieux mais on tourne vite en rond, Gavalda (qui ne fait plus rien) ça se lit bien, l'été quant à Bussi, c'est du bon thriller psychologique pas plus mais c'est déjà ça. Le nom d'Amélie Nothomb n'a pas été cité (il revenait souvent avec Musso et Levy fut un temps sur ce genre de post). Le dernier était vraiment bien, je préfère quand elle parle d'elle d'ailleurs.
- NLM76Grand Maître
Euphémia a écrit:J'aime beaucoup Bordage, que je considère comme un grand écrivain, mais je le trouve très mauvais dans les histoires d'amour de ses héros.ysabel a écrit:ylm a écrit:Houellebecq c'est juste mauvais. C'est mal écrit et très lié à l'époque, dans 100 ans ça sera illisible. Impossible que ça devienne classique. Il y a 1000 fois plus de littérature et de talent d'écriture dans un chapitre de Bordage que dans toute l’œuvre de Houellebecq.
Bien d'accord !
Bon, vous m'avez donné envie de m'attaquer au Bordage qui est dans ma bibliothèque. Je prends une page au hasard, et ça me semble assez convenu et poussif:
Il y a du vocabulaire, c'est appliqué, certes; mais qualifier cela de "style", cela ne me convainc guère.Bordage a écrit:Les ricanements des vigiles ponctuèrent ses propos. Ils la couvaient du regard comme une horde de prédateurs traquant une proie. Ils guettaient le signal du gouvernant pour se ruer sur elle et lui faire ravaler sa morgue.
«Tu n'es pas dans la position de me menacer petite *** ! siffla Kwin. Tu te serais jetée à mes pieds pour avouer ton imposture et implorer mon pardon, j'aurais peut-être consenti à t'épargner des souffrances inutiles, mais ton insolence n'appelle aucune miséricorde !»
Je relis quelques lignes de La possibilité d'une île, et me dis qu'on ne peut comparer les deux romans: Houellebecq ne rentre pas dans le cadre "SF"; il fait du Houellebecq, en particulier à cause de la première personne, dont on sent qu'elle est indissociable de la personne de l'auteur.
C'est un style que j'abhorre, en particulier à cause de ces satanées virgules ; mais on ne peut pas dire qu'il soit terne, qu'il n'ait pas de style. Un style FDG absolument unique, à ma connaissance.Houellebecq a écrit:Flic et Savant étaient en tout cas ravis des mutations qui s'opéraient en lui, je crois qu'ils n'avaient pas espéré obtenir un résultat si convaincant.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- zigmag17Guide spirituel
Musso? Levy?... J'espère qu'ils ne passeront jamais à la postérité. Comment les placer à hauteur d'écrivain? Ce sont peut-être des "page-turners", et encore, mais enfin...
Voir leurs noms apparaître ici me donne des frissons ( de peur ). Ou alors ce sera pour une postérité revancharde, qui voudra se souvenir combien notre siècle était vain et décadent, fondé sur de l'esbroufe et bâti sur du sable (pas faux, en même temps).
Amélie Nothomb est tout de même des coudées au-dessus, bien qu'elle n'égale pas d'autres auteurs tels que Houellebecq décrié mais véritable auteur, je ne parle pas des autres cités ici.
On ne peut pas placer au même niveau un Musso et un Kundera ou alors je n'ai aucun discernement et je peux retourner à mes études littéraires.
Les Musso et consorts écrivent franchement mal, j'ai essayé mais la migraine est arrivée très vite.
Je pense toujours à cette parodie fabuleuse de l"écriture de Musso (ou Lévy tiens du coup je ne sais plus), dans "L'Elégance du maigrichon": qui donne à peu près ça: "Il appuya sur l'interrupteur pour ne plus voir le jour; aussitôt la lumière s'éteignit et ce fut l'obscurité". Tout étant du même tonneau.
Je cite les noms de G.G.Marquez, Murakami, au hasard, qui ont accompli une oeuvre qui prend du sens à la fois à travers leurs propos, mais aussi la force de leur style et leur puissance poétique.
(entre autres. Beaucoup d'autres auteurs ont déjà été cités , si on remonte le fil)
Voir leurs noms apparaître ici me donne des frissons ( de peur ). Ou alors ce sera pour une postérité revancharde, qui voudra se souvenir combien notre siècle était vain et décadent, fondé sur de l'esbroufe et bâti sur du sable (pas faux, en même temps).
Amélie Nothomb est tout de même des coudées au-dessus, bien qu'elle n'égale pas d'autres auteurs tels que Houellebecq décrié mais véritable auteur, je ne parle pas des autres cités ici.
On ne peut pas placer au même niveau un Musso et un Kundera ou alors je n'ai aucun discernement et je peux retourner à mes études littéraires.
Les Musso et consorts écrivent franchement mal, j'ai essayé mais la migraine est arrivée très vite.
Je pense toujours à cette parodie fabuleuse de l"écriture de Musso (ou Lévy tiens du coup je ne sais plus), dans "L'Elégance du maigrichon": qui donne à peu près ça: "Il appuya sur l'interrupteur pour ne plus voir le jour; aussitôt la lumière s'éteignit et ce fut l'obscurité". Tout étant du même tonneau.
Je cite les noms de G.G.Marquez, Murakami, au hasard, qui ont accompli une oeuvre qui prend du sens à la fois à travers leurs propos, mais aussi la force de leur style et leur puissance poétique.
(entre autres. Beaucoup d'autres auteurs ont déjà été cités , si on remonte le fil)
- TailleventFidèle du forum
Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à avoir l'impression que ce fil a sérieusement dévié.
Entendons-nous, je pense que des Musso ou Lévy (ou pas mal d'autres auteurs actuellement populaires et cités plus haut) font très bien leur travail, à savoir proposer une littérature agréable à lire et parlant à un grand nombre. Mais soyons clair, il s'agit là de la recette pour faire un best-seller, pas pour faire un classique.
(Je renvoie pour mémoire aux Conseils aux écrivains en herbe de Werber. On a le droit de rire.)
Entendons-nous, je pense que des Musso ou Lévy (ou pas mal d'autres auteurs actuellement populaires et cités plus haut) font très bien leur travail, à savoir proposer une littérature agréable à lire et parlant à un grand nombre. Mais soyons clair, il s'agit là de la recette pour faire un best-seller, pas pour faire un classique.
(Je renvoie pour mémoire aux Conseils aux écrivains en herbe de Werber. On a le droit de rire.)
- roxanneOracle
Oui on s'éloigne du titre même si je pense que c'est un peu vain d'essayer de savoir ce qui deviendra classique ou pas.
- zigmag17Guide spirituel
Oui, voilà: on attend d'un écrivain - au sens digne de ce nom- une certaine facture, sans jeu de mots!Taillevent a écrit:Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à avoir l'impression que ce fil a sérieusement dévié.
Entendons-nous, je pense que des Musso ou Lévy (ou pas mal d'autres auteurs actuellement populaires et cités plus haut) font très bien leur travail, à savoir proposer une littérature agréable à lire et parlant à un grand nombre. Mais soyons clair, il s'agit là de la recette pour faire un best-seller, pas pour faire un classique.
(Je renvoie pour mémoire aux Conseils aux écrivains en herbe de Werber. On a le droit de rire.)
- NLM76Grand Maître
Bon, en plus, visiblement les deux vendeurs de best-sellers suscités ont comme caractéristique évidente de ne pas écrire leurs livres. J'ai parcouru 2 ou 3 de leurs livres — à mourir d'ennui —, et ai pu constater qu'ils étaient parfois écrits dans un français impeccable, parfois très mal écrits. Ils doivent changer de "prête-plume" assez régulièrement.
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- TailleventFidèle du forum
Absolument. Et j'ose à peine aborder la question des littératures non-francophones (voire non-françaises) : faute d'une connaissance extensive du champ littéraire local, c'est encore moins faisable.roxanne a écrit:Oui on s'éloigne du titre même si je pense que c'est un peu vain d'essayer de savoir ce qui deviendra classique ou pas.
- DesolationRowEmpereur
Non mais à un moment, on peut ne pas aimer Houellebecq, mais ça doit être une plaisanterie de le comparer à Bordage.
- DesolationRowEmpereur
Sinon, le catalogue de Minuit est pas mal du tout : Echenoz, Toussaint, Mauvignier, Deck, tout ça c'est quand même très bien. Il y a de très bons auteurs chez p.o.l. aussi (j'ai une vieille faiblesse pour Carrère). On a quand même une littérature contemporaine riche, dynamique, originale - impossible évidemment de dire ce qui restera, mais je serais étonné qu'Echenoz, Toussaint, Carrère ne restent pas. Quelqu'un a cité Antoine Bello, qui est un auteur merveilleux, aussi, Jaenada...
- zigmag17Guide spirituel
Tout à fait d'accord avec ces noms. J'affectionne particulièrement Jaenada (ses digressions m'enchantent, le personnage m'amuse) et Carrère (autofiction plutôt bien digérée et expériences intéressantes). L'écriture des deux est d'une fluidité et aussi d'une richesse exemplaires.DesolationRow a écrit:Sinon, le catalogue de Minuit est pas mal du tout : Echenoz, Toussaint, Mauvignier, Deck, tout ça c'est quand même très bien. Il y a de très bons auteurs chez p.o.l. aussi (j'ai une vieille faiblesse pour Carrère). On a quand même une littérature contemporaine riche, dynamique, originale - impossible évidemment de dire ce qui restera, mais je serais étonné qu'Echenoz, Toussaint, Carrère ne restent pas. Quelqu'un a cité Antoine Bello, qui est un auteur merveilleux, aussi, Jaenada...
- DesolationRowEmpereur
Ah, les parenthèses de Jaenada
- zigmag17Guide spirituel
Il a l'air d'être connu comme le loup blanc dans son quartier, plus précisément dans son bistrot!! S'il se débrouille bien , il va finir par devenir une attraction touristique à lui tout seul, avec ou sans parenthèses!!
- Reine MargotDemi-dieu
Ah oui Emmanuel Carrère, j'ai beaucoup aimé la classe de neige et le royaume
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La famille Bélier
- zigmag17Guide spirituel
J'adore tous ses romans. "Le Royaume", extraordinaire. Il faudrait que je relise "Yoga", je ne me souviens plus de tout. Quant à l'"Adversaire", c'est grandiose.
- DesolationRowEmpereur
Son chef d’œuvre c’est _D’autres vies que la mienne_, je crois.
- roxanneOracle
Ah oui ça c'était magnifique. Yoga je n'ai pas fini par contre.
- zigmag17Guide spirituel
DesolationRow: C'est vrai; pourtant ce n'est pas celui que j'ai préféré. Mais c'est un très beau roman aussi, je l'ai lu il y a longtemps, je devrais m'y replonger.
- ylmExpert spécialisé
Certains écrivains ont du "style", écrivent très bien, et pourtant leurs romans sont mauvais. Asimov, si je me rappelle bien, je crois avoir lu ça dans son (excellente et passionnante, je recommande, malgré ce que l'on a appris depuis sur lui) autobiographie, disait qu'il savait écrire avec "style", mais que ça n'était pas adapté à ce qu'il racontait.NLM76 a écrit:Il y a du vocabulaire, c'est appliqué, certes; mais qualifier cela de "style", cela ne me convainc guère.
Les guerriers du silence que tu cites, si je ne me trompe, c'est peut-être juste appliqué mais à la fin ça fait ce qui est pour moi un chef d’œuvre. Est-ce que Houellebecq c'est stylistiquement meilleur ? Oui, peut-être (question de point de vue), mais ça fait des livres médiocres, parce que ce qu'il raconte est banal (pour moi en tout cas).
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- DesolationRowEmpereur
Qu'est-ce qu'on a récemment appris sur Asimov, par curiosité ?
Houellebecq, je ne suis pas fan, mais ce n'est à l'évidence pas négligeable. Et en plus le bonhomme me fait rire.
Houellebecq, je ne suis pas fan, mais ce n'est à l'évidence pas négligeable. Et en plus le bonhomme me fait rire.
- zigmag17Guide spirituel
Houellebecq est un bon observateur de notre société contemporaine; il y ajoute finesse, distance, auto-dérision, acuité, il manie l'illusion comme personne, n'est dupe de rien, joue du personnage qu'il s'est créé. Son écriture est souple. Et cerise sur le gâteau, il tient le rôle principal dans des films irrésistibles ("L'enlèvement de Michel Houellebecq" et "Near death experience": je recommande).
Bref, je garde!!
Bref, je garde!!
- roxanneOracle
Nicolas Mathieu (décidément pas mal effectivement) est sur la 5. Il explique qu’il bossait chez Acodemia jusqu’à 35 ans.
- zigmag17Guide spirituel
La perfection n'est décidément pas de ce monde...!
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