- ysabelDevin
ylm a écrit:Houellebecq c'est juste mauvais. C'est mal écrit et très lié à l'époque, dans 100 ans ça sera illisible. Impossible que ça devienne classique. Il y a 1000 fois plus de littérature et de talent d'écriture dans un chapitre de Bordage que dans toute l’œuvre de Houellebecq.
Bien d'accord !
- ForsterÉrudit
Alain Damasio pour moi. Dommage qu’il soit si difficile à traduire. C’est le seul auteur francophone m’ayant marqué ces 10 dernières années.
- InvitéInvité
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pensé qu'à la littérature francophone ! En littérature étrangère, je reste vraiment marquée par Ishiguro.
Je ne connais Bordage que de nom et de réputation. Vos éloges donnent envie de le lire.
Je ne connais Bordage que de nom et de réputation. Vos éloges donnent envie de le lire.
- LadKlimaHabitué du forum
En littérature étrangère : Lazlo Krasznahorkai sans aucun doute. Son œuvre est magnifique, et puissante.
- EuphémiaNiveau 10
Pour moi, sans aucun doute, Patrice Jean.
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- EuphémiaNiveau 10
J'aime beaucoup Bordage, que je considère comme un grand écrivain, mais je le trouve très mauvais dans les histoires d'amour de ses héros.ysabel a écrit:ylm a écrit:Houellebecq c'est juste mauvais. C'est mal écrit et très lié à l'époque, dans 100 ans ça sera illisible. Impossible que ça devienne classique. Il y a 1000 fois plus de littérature et de talent d'écriture dans un chapitre de Bordage que dans toute l’œuvre de Houellebecq.
Bien d'accord !
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- VoltigeurHabitué du forum
Bien d'accord sur Nicolas Mathieu.
Côté littérature étrangère, le Russe Andreï Guelassimov est assez épatant. Pour entrer dans son œuvre, je recommande son impressionnant roman court La Soif.
Côté littérature étrangère, le Russe Andreï Guelassimov est assez épatant. Pour entrer dans son œuvre, je recommande son impressionnant roman court La Soif.
_________________
«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pierre Lemaître (je ne sais pas s'il a été cité) et Sylvain Tesson.
edit : ah oui, page 2. Faites comme si je n'avais rien dit alors, puisque le sujet a déjà été abordé
edit : ah oui, page 2. Faites comme si je n'avais rien dit alors, puisque le sujet a déjà été abordé
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- lolv0736Niveau 5
Je suis fan d'Alain Damasio: La Horde du contrevent a été une vraie révolution littéraire pour moi.
J'aime aussi beaucoup Laurent Gaudé, tout n'est pas d'égale qualité, mais La Mort du roi Tsongor et Salina m'ont marquée.
Enfin, je suis encore hantée par la lecture du dernier Goncourt, La plus secrète mémoire des hommes, de M. Mbougar Sarr.
J'aime aussi beaucoup Laurent Gaudé, tout n'est pas d'égale qualité, mais La Mort du roi Tsongor et Salina m'ont marquée.
Enfin, je suis encore hantée par la lecture du dernier Goncourt, La plus secrète mémoire des hommes, de M. Mbougar Sarr.
- lolv0736Niveau 5
Pour compléter mon précédent message: en littérature étrangère, Lobo Antunes. Tous ses romans ne sont pas faciles à lire, mais Le Cul de Juda ou La Splendeur du Portugal m'ont retourné les tripes...
- NLM76Grand Maître
C'est marrant, comme nous n'appliquons pas ce que nous enseignons à nos élèves. Nous tous, moi y compris, n'évoquons les livres que de façon très impressionniste, sans justifier notre goût par des évocations précises de l'œuvre.
- LaugarithmeFidèle du forum
Comme je ne suis qu'une " vulgaire" prof de Maths , je me contenterais de ne donner que des impressions.
Outre certains auteurs déjà cités : Mauvignier même si j'ai été déçue par "continuer" à cause de personnages caricaturaux et des situations improbables. J'ai été impressionnée par " Des hommes " . L'écriture est souvent elliptique. Il arrive à retranscrire ce qui se passe dans la tête des personnages de manière subtile.
En littérature étrangère je suis une inconditionnelle de Richard Powers
Outre certains auteurs déjà cités : Mauvignier même si j'ai été déçue par "continuer" à cause de personnages caricaturaux et des situations improbables. J'ai été impressionnée par " Des hommes " . L'écriture est souvent elliptique. Il arrive à retranscrire ce qui se passe dans la tête des personnages de manière subtile.
En littérature étrangère je suis une inconditionnelle de Richard Powers
- PonocratesExpert spécialisé
+ 1 pour Des Hommes, une évocation de la guerre d'Algérie, de ses conséquences, avec un jeu sur la temporalité, le souvenir. Il arrive à évoquer ces "événements" et les atrocités commises par les deux camps, sans parti-pris, toujours à hauteur d'homme, de ses personnages.Laugarithme a écrit:Comme je ne suis qu'une " vulgaire" prof de Maths , je me contenterais de ne donner que des impressions.
Outre certains auteurs déjà cités : Mauvignier même si j'ai été déçue par "continuer" à cause de personnages caricaturaux et des situations improbables. J'ai été impressionnée par " Des hommes " . L'écriture est souvent elliptique. Il arrive à retranscrire ce qui se passe dans la tête des personnages de manière subtile.
En littérature étrangère je suis une inconditionnelle de Richard Powers
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- TangledingGrand Maître
Guillaume Musso.
- Spoiler:
- Désolé, pas pu m'empêcher...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- roxanneOracle
Absolument. Et j'y pensais en lisant le dernier Nicolas Mathieu justement que j'aime beaucoup finalement. Il y a par exemple une lecture d'un journal intime d'adolescente mais faite par sa meilleure amie en douce qui découvre un secret et qui oscille entre jalousie et admiration. Je vaus noter quelques passages mais c'est plus compliqué avec la liseuse.NLM76 a écrit:C'est marrant, comme nous n'appliquons pas ce que nous enseignons à nos élèves. Nous tous, moi y compris, n'évoquons les livres que de façon très impressionnistes, sans justifier notre goût par des évocations précises de l'œuvre.
- carofifiNiveau 9
J'ai beaucoup aimé Histoires de la nuit de Mauvignier.
J'ai un profond attachement à l'œuvre d'Annie Ernaux, qui passera à la postérité je pense.
Avez-vous lu les polars de Lemaître avant sa trilogie? C'était drôle bien troussé.
Nicolas Mathieu m'avait bouleversée avec son Goncourt et Aux animaux la guerre juste avant. Dans la même veine, j'aime beaucoup Marion Brunet, dont l'été circulaire fait écho à Leurs enfants après eux.
J'ai un profond attachement à l'œuvre d'Annie Ernaux, qui passera à la postérité je pense.
Avez-vous lu les polars de Lemaître avant sa trilogie? C'était drôle bien troussé.
Nicolas Mathieu m'avait bouleversée avec son Goncourt et Aux animaux la guerre juste avant. Dans la même veine, j'aime beaucoup Marion Brunet, dont l'été circulaire fait écho à Leurs enfants après eux.
- HonchampDoyen
Les polars de Fred Vargas, comme les Simenon ou les Gustave Leroux ?
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- LaugarithmeFidèle du forum
J'ai lu presque tous les polars de Lemaitre, très bien troussés. Ils se lisent d'une traite.carofifi a écrit:J'ai beaucoup aimé Histoires de la nuit de Mauvignier.
J'ai un profond attachement à l'œuvre d'Annie Ernaux, qui passera à la postérité je pense.
Avez-vous lu les polars de Lemaître avant sa trilogie? C'était drôle bien troussé.
Nicolas Mathieu m'avait bouleversée avec son Goncourt et Aux animaux la guerre juste avant. Dans la même veine, j'aime beaucoup Marion Brunet, dont l'été circulaire fait écho à Leurs enfants après eux.
J'aime beaucoup aussi Jean Paul Dubois. Il a eu le Goncourt 2019 avec " Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon " . Je l'ai trouvé au moins aussi bien que " l'anomalie " ( 2020) .
Dans les romans de Dubois il.y a presque toujours un chien qui tient beaucoup de place. Une vie Francaise que j'ai lu il y a des années m'a laissé une impression mitigée Beaucoup d'humour avec quelques scènes très...particulières (pour ceux qui l'ont lu : je n' aurais jamais pensé qu'on pouvait utiliser une pièce de viande, de cette manière ).
- roxanneOracle
Je viens de finir « Connemara » . J’ai ADORÉ. Je suis même un peu triste ce soir de l’avoir fini.
- LaugarithmeFidèle du forum
roxanne a écrit:Je viens de finir « Connemara » . J’ai ADORÉ. Je suis même un peu triste ce soir de l’avoir fini.
@ roxane : je suis tombée par hasard sur ça
https://www.franceculture.fr/emissions/carnet-de-philo/comment-se-remettre-d-une-rupture-litteraire
Cela m'a beaucoup "parlé" .
- roxanneOracle
Il y a de ça. Bon, je vais lire un petit thriller psychologique ( mon péché mignon) facile avant de passer à la suite. J’ai pas mal de bouquins en attente sur la liseuse.
- roxanneOracle
Par contre, j’ai la chanson de Sardou en tête.
- BaldredSage
Antoine Bello pour un seul de ses livres : Les falsificateurs
+1 pour Vargas, tous
J'attends la mort de Houellebecq pour le lire.
Par pur snobisme, je lis peu de littérature française.
+1 pour Vargas, tous
J'attends la mort de Houellebecq pour le lire.
Par pur snobisme, je lis peu de littérature française.
- LaugarithmeFidèle du forum
Un titre à suggérer ? Quand j'aurais fini Conemara qui me plaît bien aussi.roxanne a écrit:Il y a de ça. Bon, je vais lire un petit thriller psychologique ( mon péché mignon) facile avant de passer à la suite. J’ai pas mal de bouquins en attente sur la liseuse.
Ce fil est une mine.
Merci aux news.
- roxanneOracle
Michel Bussi est assez efficace dans son genre mais ke dernier me dit moins. A voir.
- guzNiveau 5
Pour Houellebecq c'est un mauvais procès, lui-même n'est sans doute pas demandeur de classicisme.
Récemment je suis tombé sur "L'Épervier de Maheux" de Jean Carrière (+2005). Je suis assez peu sensible à la littérature, mais j'ai été physiquement perturbé, dès les premières pages c'est d'une puissance assourdissante. S'il fut un des livres les plus vendus c'est sans doute qu'il a donné un écho retentissant d'une France aujourd'hui disparue dans laquelle beaucoup de français des années 70 et 80 ont reconnu celle de leurs parents ou grands parents.
Des circonstances personnelles difficiles ont certainement eu un effet négatif sur le volume de son œuvre.
Voilà je le cite parce que sans doute oublié, mais son style est si puissant qu'il vaut vraiment d'être connu.
Je dirais que la littérature doit déranger, mais je me garderais bien de dénigrer des auteurs à succès qui ne répondent pas à cet impératif comme Musso, Lévy, Gavalda etc. ils savent écrire pour le peu que j'ai pu lire (peu intérêt pour moi il est vrai, mais il y a un public qui doit bien y trouver du plaisir). Même un type comme Jean D'Ormesson, moqué par des critiques de son propre journal (je pense à Sébastien Lapaque) présente un style plaisant.
Millet lui dérange (même si j'accroche peu).
Récemment je suis tombé sur "L'Épervier de Maheux" de Jean Carrière (+2005). Je suis assez peu sensible à la littérature, mais j'ai été physiquement perturbé, dès les premières pages c'est d'une puissance assourdissante. S'il fut un des livres les plus vendus c'est sans doute qu'il a donné un écho retentissant d'une France aujourd'hui disparue dans laquelle beaucoup de français des années 70 et 80 ont reconnu celle de leurs parents ou grands parents.
Des circonstances personnelles difficiles ont certainement eu un effet négatif sur le volume de son œuvre.
Voilà je le cite parce que sans doute oublié, mais son style est si puissant qu'il vaut vraiment d'être connu.
Je dirais que la littérature doit déranger, mais je me garderais bien de dénigrer des auteurs à succès qui ne répondent pas à cet impératif comme Musso, Lévy, Gavalda etc. ils savent écrire pour le peu que j'ai pu lire (peu intérêt pour moi il est vrai, mais il y a un public qui doit bien y trouver du plaisir). Même un type comme Jean D'Ormesson, moqué par des critiques de son propre journal (je pense à Sébastien Lapaque) présente un style plaisant.
Millet lui dérange (même si j'accroche peu).
- Soutenir la littérature contemporaine
- Ignare en littérature policière contemporaine : par où commencer ?
- littérature classique en sixième
- Littérature et société : Libération consacre un dossier au fait divers et à la littérature
- Y. Citton, Philosophie et littérature en débats (I): Faire son deuil de la littérature pour mieux promouvoir le littéraire
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum