Des individus tirent sur des enseignants au cours d'une soirée au collège

Ils pensaient simplement passer un bon moment avant de se quitter pour les vacances, mais la soirée a tourné au cauchemar. Les enseignants du collège Gabriel-Péri de Bezons (Val-d’Oise) s’étaient donné rendez-vous dans l’établissement, classé réseau d’éducation prioritaire (REP), ce lundi soir, veille de vacances, pour fêter la fin de l’année scolaire.

Il était un plus de minuit lorsque plusieurs individus encagoulés se sont introduits dans les locaux, a priori en escaladant les grilles. Les fauteurs de troubles se sont ensuite dirigés vers le réfectoire où se tenait la fête, armés de fusils de paintball, avant de tirer des billes de peinture à bout portant, à moins d’un mètre, sur les professeurs. Touchés au visage et au corps, trois d’entre eux souffrent de contusions importantes : le premier aurait été atteint par près d’une dizaine de tirs au niveau du dos et des bras, le deuxième touché au cou et le troisième à l’épaule.

JEMS:

Dame Tartine a écrit:Pour connaître l'une des personnes touchées et avoir discuté avec elle, il ne s'agissait pas de paint ball : il n'y a pas de traces de peinture et les choses ont laissé de gros impacts rouges et douloureux sur la peau. Collègues traumatisés bien évidemment. L'un des agresseurs a été attrapé et avait un casier judiciaire déjà lourd.

Ce texte est imprégné d’une vision angélique qui traduit une méconnaissance de la structure psychique des mineurs délinquants. Pour contenir les pulsions violentes, une butée matérialisée, comme l’incarcération, est nécessaire. Certains mineurs parviennent à réfléchir sur la portée et le sens de leurs actes uniquement lorsqu’ils sont empêchés d’agir et qu’un professionnel écoute les émotions qui apparaissent alors en eux.

Or, le nouveau Code des mineurs s’inscrit dans le schéma d’une justice qui néglige la sanction. Comme pour les majeurs, le code interdit les peines de moins d’un mois jugées « désocialisantes », « vecteur de récidives » et surtout aggravant la surpopulation carcérale.

La position des juges n’est pas homogène. Certains utilisent la spécificité de la période de l’adolescence comme excuse à la violence. Ils considèrent les agressions comme « des accidents biographiques » et les mineurs agresseurs comme structurellement des victimes. Mais d’autres envisagent l’emprisonnement comme une rupture positive du mode de relation au monde qu’ont ces jeunes capables de les extraire de cette manière de vivre sans contrainte extérieure : « Je veux, je prends », ou encore « C’est moi seul qui décide », me déclarent ces mineurs. La prison n’est pas nocive en soi, la question est la qualité de ce qu’on y propose comme appui pour penser, principal facteur de réinsertion.

Dame Tartine a écrit:Pour connaître l'une des personnes touchées et avoir discuté avec elle, il ne s'agissait pas de paint ball : il n'y a pas de traces de peinture et les choses ont laissé de gros impacts rouges et douloureux sur la peau. Collègues traumatisés bien évidemment. L'un des agresseurs a été attrapé et avait un casier judiciaire déjà lourd.

*9Xangrybird!! a écrit:Est-ce qu'on sait la nature des projectiles? Billes de bois? de plastique dur?  On finira par des munitions réelles.

Le MEN pensera sans doute à nous fournir désormais en gilets pare-balle, pare-lame...

Dame Tartine a écrit:Pour connaître l'une des personnes touchées et avoir discuté avec elle, il ne s'agissait pas de paint ball : il n'y a pas de traces de peinture et les choses ont laissé de gros impacts rouges et douloureux sur la peau. Collègues traumatisés bien évidemment. L'un des agresseurs a été attrapé et avait un casier judiciaire déjà lourd.

Panta Rhei a écrit: quelle idée de faire la fête dans son collège ! Quant à y être après minuit, comment dire ? Etait-ce une fête au jus d'orange ?  

ben2510 a écrit:

Panta Rhei a écrit: quelle idée de faire la fête dans son collège ! Quant à y être après minuit, comment dire ?  Etait-ce une fête au jus d'orange ?  

Tu plaisantes ?

Panta Rhei a écrit:"Les enseignants du collège Gabriel-Péri de Bezons (Val-d’Oise) s’étaient donné rendez-vous dans l’établissement, classé réseau d’éducation prioritaire (REP), ce lundi soir, veille de vacances, pour fêter la fin de l’année scolaire.

Il était un plus de minuit lorsque plusieurs individus encagoulés se sont introduits dans les locaux, a priori en escaladant les grilles.

Je condamne bien sûr les faits mais quelle idée de faire la fête dans son collège ! Quant à y être après minuit, comment dire ? Et le CDE dans l'histoire ? Est-ce légal d'être dans un EPLE en dehors de ses heures d'ouverture ? D'y faire la fête a fortiori ? Etait-ce une fête au jus d'orange ?  

Je trouve ça vraiment dommage pour le collège Gabriel-Péri de Bezons. Tous les efforts entrepris pour en faire un collège "sympa" vont être anéantis par la mauvaise presse que l'incident va engendrer.

Panta Rhei a écrit:"Les enseignants du collège Gabriel-Péri de Bezons (Val-d’Oise) s’étaient donné rendez-vous dans l’établissement, classé réseau d’éducation prioritaire (REP), ce lundi soir, veille de vacances, pour fêter la fin de l’année scolaire.

Il était un plus de minuit lorsque plusieurs individus encagoulés se sont introduits dans les locaux, a priori en escaladant les grilles.

Je condamne bien sûr les faits mais quelle idée de faire la fête dans son collège ! Quant à y être après minuit, comment dire ? Et le CDE dans l'histoire ? Est-ce légal d'être dans un EPLE en dehors de ses heures d'ouverture ? D'y faire la fête a fortiori ? Etait-ce une fête au jus d'orange ?  

Je trouve ça vraiment dommage pour le collège Gabriel-Péri de Bezons. Tous les efforts entrepris pour en faire un collège "sympa" vont être anéantis par la mauvaise presse que l'incident va engendrer.

Panta Rhei a écrit:"Les enseignants du collège Gabriel-Péri de Bezons (Val-d’Oise) s’étaient donné rendez-vous dans l’établissement, classé réseau d’éducation prioritaire (REP), ce lundi soir, veille de vacances, pour fêter la fin de l’année scolaire.

Il était un plus de minuit lorsque plusieurs individus encagoulés se sont introduits dans les locaux, a priori en escaladant les grilles.

Je condamne bien sûr les faits mais quelle idée de faire la fête dans son collège ! Quant à y être après minuit, comment dire ? Et le CDE dans l'histoire ? Est-ce légal d'être dans un EPLE en dehors de ses heures d'ouverture ? D'y faire la fête a fortiori ? Etait-ce une fête au jus d'orange ?  

Je trouve ça vraiment dommage pour le collège Gabriel-Péri de Bezons. Tous les efforts entrepris pour en faire un collège "sympa" vont être anéantis par la mauvaise presse que l'incident va engendrer.

tango a écrit:Les billes d'airsoft font nettement plus mal que les billes de paintball (j'ai testé les deux). Mais bon, dans tous les cas, la symbolique du tir sur un professeur avec une arme, factice ou non, est terrible.