Des individus tirent sur des enseignants au cours d'une soirée au collège

Je sais bien. Je n'ai pas la solution. Mais je comprends qu'avec une famille, on puisse renoncer à vouloir vivre dans certains logements de fonction.

Lisak40 a écrit:Je suis choquée par ce qui s'est passé, mais également par les propos de notre collègue. Je ne savais pas que manger / boire en extérieur entouré de gens était interdit par la loi, du coup je l'ai été (hors la loi) à 6 reprises en moins d'une semaine, je mérite donc une peine exemplaire... Je sais bien que ce n'est pas tout à fait ce que Panta a voulu dire, mais n'empêche : soit il insinue que l'évènement était "mérité", soit il invoque seulement le fait que "certes c'est mal de tirer sur les gens et il le condamne, mais quand même ces gens faisaient des choses inappropriées (non)". En fait, je n'arrive pas à comprendre sa réflexion, et j'en reviens à une chose que je pense souvent : le pire ennemi de l'enseignant est souvent l'enseignant lui-même...

Condamner les faits mais rendre coupable les victimes me semble contradictoire. D'accord avec toi.

Caspar a écrit:On ne peut pas non plus transformer nos établissements en camps retranchés, et ce serait de toute façon quasiment impossible (par exemple ma cité scolaire sise dans un parc de 18 hectares).

Ce serait de toute façon traiter les symptômes et non les causes

Elaïna a écrit:Dans tous les cas, j'imagine la peur des collègues... dans le feu de l'action, je ne suis pas bien persuadée qu'on fasse la différence entre des armes factices et des vraies...

Oui, quelle horreur ! de quoi poster dans le fil "la peur de ma vie"...

J'espère qu'on mettra la main sur les responsables, qui sont peut-être des élèves du collège, donc des mineurs, et là... (quoique, ça ne fait pas une circonstance aggravante dans ce cas, que s'attaquer à des personnes ayant autorité ?).

Mais quel départ en vacances, et quelle ambiance pour la rentrée ! Dame Tartine, transmets un message de réconfort aux collègues que tu connais.

Cleroli a écrit:

*9Xangrybird!! a écrit:

Dame Tartine a écrit:Pour connaître l'une des personnes touchées et avoir discuté avec elle, il ne s'agissait pas de paint ball : il n'y a pas de traces de peinture et les choses ont laissé de gros impacts rouges et douloureux sur la peau. Collègues traumatisés bien évidemment. L'un des agresseurs a été attrapé et avait un casier judiciaire déjà lourd.

Et avec le nouveau Code pénal des mineurs qui va rentrer en application en septembre prochain, ça va être encore pire. Voir cet article sur Marianne à lire d'urgence. La violence des mineurs ne peut que continuer d'exploser car le législateur pose que tous les délinquants mineurs sont d'abord des victimes.

Ce qui s'est passé est honteux et j'espère qu'on va retrouver rapidement tous les responsables et les juger. Cependant, n'ayant pas accès à l'article du Parisien, je me pose une question : sait-on avec certitude si les responsables sont des mineurs ?
En fait, je ne comprends pas trop le rapport avec la modification du code pénal des mineurs (pour moi, ce sont deux choses différentes et il est toujours très délicat de se servir d'un fait divers, aussi horrible soit-il, pour critiquer une loi qui serait trop laxiste bien sûr -mauvais souvenirs du temps de Sarkozy).

Je faisais allusion à la dernière phrase de dame Tartine, le mineur avec un casier judiciaire déjà très chargé. L'article écrit que l'un des responsables au moins est mineur. Quant à la modification du code pénal pour mineur, as-tu lu l'article sur Marianne? En gros, il dit que la violence sera encore moins efficacement endigué avec ce code. C'est un pédopsychiatre travaillant en centre éducatif renforcé qui s'exprime. Le sentiment d'impunité chez les jeunes ne fera que s'exacerber, au détriment en premier lieu de tous les adultes qui seront en contact fréquent avec eux. ( nous par exemple). Et je ne me sers pas d'un fait divers pour critiquer une loi ou faire de la récupération politique.

clélia a écrit:Je sais bien. Je n'ai pas la solution. Mais je comprends qu'avec une famille, on puisse renoncer à vouloir vivre dans certains logements de fonction.

Je pensais plus aux établissements qu'aux logements de fonction, mais en quoi sont-ils moins sûrs qu'un appartement ou une maison classiques (vraie question) ?

Il y a eu deux intrusions dans mon collège l'an dernier pour du vandalisme, les haies (et surtout le petit portail de derrière) étant on ne peut plus faciles à escalader. La réponse du département, ça a été de mettre deux pauvres caméras de vidéosurveillance. Sûr que ça va décourager des individus cagoulés.

Tout mon soutien aux collègues. La chasse aux profs est ouverte visiblement...

Caspar a écrit:

clélia a écrit:Je sais bien. Je n'ai pas la solution. Mais je comprends qu'avec une famille, on puisse renoncer à vouloir vivre dans certains logements de fonction.

Je pensais plus aux établissements qu'aux logements de fonction, mais en quoi sont-ils moins sûrs qu'un appartement ou une maison classiques (vraie question) ?

Difficile à dire. Je serais tentée de penser que non. Bien des gens laissent le portail ouvert, la porte d'entrée grande ouverte, quand ils sont chez eux. Il paraît que dans certaines régions, beaucoup de cambriolages se produisent alors que les gens sont chez eux (mais du genre dans le jardin ou à la cave...).
Il me semble que quand on renonce à un logement de fonction, ce n'est pas forcément pour des raisons de sécurité mais plus d'exigüité, ce genre de choses.

A Bezons, il y a une longue tradition d'intrusions, entrées par effraction et cambriolages en établissement scolaire, j'ai travaillé là un an dans un lieu dont par pudeur je ne citerai pas le nom, au second trimestre, la police et/ou les pompiers intervenaient en moyenne une fois toutes les deux semaines... On a appris que des élèves étaient forcément complices des cambrioleurs pour connaître avec tant de précision le lieu d'entreposage du matériel très coûteux employé alors par l'établissement.

Elaïna a écrit:

Caspar a écrit:

clélia a écrit:Je sais bien. Je n'ai pas la solution. Mais je comprends qu'avec une famille, on puisse renoncer à vouloir vivre dans certains logements de fonction.

Je pensais plus aux établissements qu'aux logements de fonction, mais en quoi sont-ils moins sûrs qu'un appartement ou une maison classiques (vraie question) ?

Difficile à dire. Je serais tentée de penser que non. Bien des gens laissent le portail ouvert, la porte d'entrée grande ouverte, quand ils sont chez eux. Il paraît que dans certaines régions, beaucoup de cambriolages se produisent alors que les gens sont chez eux (mais du genre dans le jardin ou à la cave...).
Il me semble que quand on renonce à un logement de fonction, ce n'est pas forcément pour des raisons de sécurité mais plus d'exigüité, ce genre de choses.

C'est arrivé à mes parents en effet.

J'ai été cambriolée en étant chez moi. J'avais aéré ma chambre pendant le petit déjeuner. Quand je rentre dans ma chambre je trouve mon sac renversé sur le lit, un couteau au milieu des effets renversés. Ça fait très peur quand on ne sait pas si les intrus sont encore là.

*9Xangrybird!! a écrit:
Je faisais allusion à la dernière phrase de dame Tartine, le mineur avec un casier judiciaire déjà très chargé. L'article écrit que l'un des responsables au moins est mineur. Quant à la modification du code pénal pour mineur, as-tu lu l'article sur Marianne? En gros, il dit que la violence sera encore moins efficacement endigué avec ce code. C'est un pédopsychiatre travaillant en centre éducatif renforcé qui s'exprime. Le sentiment d'impunité chez les jeunes ne fera que s'exacerber, au détriment en premier lieu de tous les adultes qui seront en contact fréquent avec eux. ( nous par exemple). Et je ne me sers pas d'un fait divers pour critiquer une loi ou faire de la récupération politique.

Je n'entrerai pas dans un débat au sujet de la réforme des peines appliquées aux mineurs mais je maintiens que le rapprochement que tu as fait entre ces 2 faits me semble inapproprié.

Le problème du logement de fonction c'est qu'il peut être ciblé parce que logement de fonction. On n'est pas en train de parler de cambriolages mais d'individus qui s'introduisent quelque part pour aller tirer sur des gens. Il est quand même vraisemblable que pour y aller à plusieurs et avec des fusils d'airsoft / paintball ou que sais-je, c'est qu'ils savaient bien qu'il y avait un rassemblement de gens sur qui tirer pour s'amuser, et des profs plus particulièrement, ils n'y allaient pas pour chasser les moineaux dans la cour.

Clecle78 a écrit:J'ai été cambriolée en étant chez moi. J'avais aéré ma chambre pendant le petit déjeuner. Quand je rentre dans ma chambre je trouve mon sac renversé sur le lit, un couteau au milieu des effets renversés. Ça fait très peur quand on ne sait pas si les intrus sont encore là.

C'est arrivé à mes parents pendant qu'ils déjeunaient dans la cuisine : la chambre de ma grand mère, située face à l'entrée principale a été visitée, rien n'a été déplacé mais on a dérobé l'argent liquide qu'elle avait laissée dans son armoire ouverte. Le portail du jardin et la porte d'entrée était fermé mais pas à clé. Depuis, la porte d'entrée est fermée à clef.
Cela a failli se reproduire un jour que je séjournais chez eux. Je me suis trouvée nez à nez avec une gamine de 14 ans devant la porte de la cuisine située à l'arrière de la maison. Je lui ai demandé ce qu'elle faisait dans le jardin, elle a prétexté chercher une rue et a vite battu en retraite. Depuis le portail est toujours fermé à clef.
Mais là c'est beaucoup plus inquiétant: il y a un aspect défouloir qui fait vraiment froid dans le dos.

Sphinx a écrit:Le problème du logement de fonction c'est qu'il peut être ciblé parce que logement de fonction. On n'est pas en train de parler de cambriolages mais d'individus qui s'introduisent quelque part pour aller tirer sur des gens. Il est quand même vraisemblable que pour y aller à plusieurs et avec des fusils d'airsoft / paintball ou que sais-je, c'est qu'ils savaient bien qu'il y avait un rassemblement de gens sur qui tirer pour s'amuser, et des profs plus particulièrement, ils n'y allaient pas pour chasser les moineaux dans la cour.

Effectivement, je n'avais pas pensé à ça.

*9Xangrybird!! a écrit:

Cleroli a écrit:

*9Xangrybird!! a écrit:

Dame Tartine a écrit:Pour connaître l'une des personnes touchées et avoir discuté avec elle, il ne s'agissait pas de paint ball : il n'y a pas de traces de peinture et les choses ont laissé de gros impacts rouges et douloureux sur la peau. Collègues traumatisés bien évidemment. L'un des agresseurs a été attrapé et avait un casier judiciaire déjà lourd.

Et avec le nouveau Code pénal des mineurs qui va rentrer en application en septembre prochain, ça va être encore pire. Voir cet article sur Marianne à lire d'urgence. La violence des mineurs ne peut que continuer d'exploser car le législateur pose que tous les délinquants mineurs sont d'abord des victimes.

Ce qui s'est passé est honteux et j'espère qu'on va retrouver rapidement tous les responsables et les juger. Cependant, n'ayant pas accès à l'article du Parisien, je me pose une question : sait-on avec certitude si les responsables sont des mineurs ?
En fait, je ne comprends pas trop le rapport avec la modification du code pénal des mineurs (pour moi, ce sont deux choses différentes et il est toujours très délicat de se servir d'un fait divers, aussi horrible soit-il, pour critiquer une loi qui serait trop laxiste bien sûr -mauvais souvenirs du temps de Sarkozy).

Je faisais allusion à la dernière phrase de dame Tartine, le mineur avec un casier judiciaire déjà très chargé. L'article écrit que l'un des responsables au moins est mineur. Quant à la modification du code pénal pour mineur, as-tu lu l'article sur Marianne? En gros, il dit que la violence sera encore moins efficacement endigué avec ce code. C'est un pédopsychiatre travaillant en centre éducatif renforcé qui s'exprime. Le sentiment d'impunité chez les jeunes ne fera que s'exacerber, au détriment en premier lieu de tous les adultes qui seront en contact fréquent avec eux. ( nous par exemple). Et je ne me sers pas d'un fait divers pour critiquer une loi ou faire de la récupération politique.

À propos de la violence des mineurs, et pour aller plus loin qu'un article, je recommande les épisodes de LSD sur la question, vraiment très intéressants et instructifs, mêlant reportages sur des situations actuelles et éclairage historique.

https://www.franceculture.fr/emissions/series/les-enfants-enfermes-ou-leducation-sous-contrainte

Pensées pour les collègues, ce qu'ils ont vécu est traumatisant.

Cleroli a écrit:

*9Xangrybird!! a écrit:
Je faisais allusion à la dernière phrase de dame Tartine, le mineur avec un casier judiciaire déjà très chargé. L'article écrit que l'un des responsables au moins est mineur. Quant à la modification du code pénal pour mineur, as-tu lu l'article sur Marianne? En gros, il dit que la violence sera encore moins efficacement endigué avec ce code. C'est un pédopsychiatre travaillant en centre éducatif renforcé qui s'exprime. Le sentiment d'impunité chez les jeunes ne fera que s'exacerber, au détriment en premier lieu de tous les adultes qui seront en contact fréquent avec eux. ( nous par exemple). Et je ne me sers pas d'un fait divers pour critiquer une loi ou faire de la récupération politique.

Je n'entrerai pas dans un débat au sujet de la réforme des peines appliquées aux mineurs mais je maintiens que le rapprochement que tu as fait entre ces 2 faits me semble inapproprié.

Nous sommes donc en net désaccord.

eliam a écrit:

Clecle78 a écrit:J'ai été cambriolée en étant chez moi. J'avais aéré ma chambre pendant le petit déjeuner. Quand je rentre dans ma chambre je trouve mon sac renversé sur le lit, un couteau au milieu des effets renversés. Ça fait très peur quand on ne sait pas si les intrus sont encore là.

C'est arrivé à mes parents pendant qu'ils déjeunaient dans la cuisine : la chambre de ma grand mère, située face à l'entrée principale a été visitée, rien n'a été déplacé mais on a dérobé l'argent liquide qu'elle avait laissée dans son armoire ouverte. Le portail du jardin et la porte d'entrée était fermé mais pas à clé. Depuis, la porte d'entrée est fermée à clef.
Cela a failli se reproduire un jour que je séjournais chez eux. Je me suis trouvée nez à nez avec une gamine de 14 ans devant la porte de la cuisine située à l'arrière de la maison. Je lui ai demandé ce qu'elle faisait dans le jardin, elle a prétexté chercher une rue et a vite battu en retraite. Depuis le portail est toujours fermé à clef.
Mais là c'est beaucoup plus inquiétant: il y a un aspect défouloir qui fait vraiment froid dans le dos.

C'est arrivé à ma fille en 5eme. En rentrant du collège elle s'est trouvée née à nez avec deux ados dans le jardin. En réalité ils avaient force la fenêtre devant et étaient sortis par derrière en l'entendant arriver. Elle était sortie refermer le portail quand elle les a vus surgir en prétextant chercher un voisin. La peur de sa vie !

Pour revenir au sujet, j'espère que tous les responsables vont vite être arrêtés. La symbolique du geste est bien trop grave, qu'il s'agisse de mineurs ou pas.

Tivinou a écrit:Pour revenir au sujet, j'espère que tous les responsables vont vite être arrêtés. La symbolique du geste est bien trop grave, qu'il s'agisse de mineurs ou pas.

Ils seraient tout à fait capables de dire au proc' que :"tirer à l'airsoft sur des profs pour la fête de fin d'année, c'était pour rigoler"...

Je me souviens encore du jour où un petit 6e a brandi un pistolet airsoft dans un couloir...

Spoiler:

Ha@_x a écrit:

Tivinou a écrit:Pour revenir au sujet, j'espère que tous les responsables vont vite être arrêtés. La symbolique du geste est bien trop grave, qu'il s'agisse de mineurs ou pas.

Ils seraient tout à fait capables de dire au proc' que :"tirer à l'airsoft sur des profs pour la fête de fin d'année, c'était pour rigoler"...

Je me souviens encore du jour où un petit 6e a brandi un pistolet airsoft dans un couloir...

Spoiler:

Et j'espère que les médias ou les rézossocios ne vont pas partir sur le thème : "qu'est-ce que ces profs faisaient là, à cette heure-là, etc".
Et donc détourner le problème.

Sphinx a écrit:Le problème du logement de fonction c'est qu'il peut être ciblé parce que logement de fonction.

Je pensais en effet plutôt à ça. L'agression à laquelle je fais allusion n'est pas un cambriolage qui a mal tourné. On est entré dans l'établissement, on a mis le feu aux ateliers (c'est un lycée pro, les dégâts ont été considérables) et on est allé frapper à la porte du proviseur pour le faire sortir et l'agresser (heureusement, il a juste entrouvert la porte et a eu la présence d'esprit de refermer très vite. A 4 heures du matin, il faut un sacré sang froid.) C'est clairement l'établissement qui a été attaqué. Là aussi, il me semble que la symbolique va au-delà du cambriolage.

Tivinou a écrit:Pour revenir au sujet, j'espère que tous les responsables vont vite être arrêtés. La symbolique du geste est bien trop grave, qu'il s'agisse de mineurs ou pas.

Etre arrêté est une chose, mais quelle suite le magistrat va -t-il donner à cette affaire...

Honchamp a écrit:Et j'espère que les médias ou les rézossocios ne vont pas partir sur le thème : "qu'est-ce que ces profs faisaient là, à cette heure-là, etc".

Nul besoin d'aller si loin, remonte le fil

Etre arrêté est une chose, mais quelle suite le magistrat va -t-il donner à cette affaire...

C'est son problème me semble -t-il, la justice est encore indépendante.

Ha@_x a écrit:

Honchamp a écrit:Et j'espère que les médias ou les rézossocios ne vont pas partir sur le thème : "qu'est-ce que ces profs faisaient là, à cette heure-là, etc".

Nul besoin d'aller si loin, remonte le fil

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Je ne voulais pas relancer l'histoire sur ce fil, c'est clôt, et c'était "entre nous", "entre Néos".

Je pense que certains médias ou certains pékins des réseaux sociaux n'ont pas besoin qu'on leur souffle ça pour y penser, et faire du prof-bashing ...
J'espère me tromper.
Cela va dépendre de la publicité ou pas donnée à l'affaire.

Quel cauchemar !

De quoi être traumatisé... je n'ose imaginer ce que les collègues ont pu ressentir...

ça fiche la trouille, ce genre d'histoire...