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- ProtonExpert
Les IPR ont dit que gna-gna-gna donner du sens gna-gna-gna. Pas de technique ... il faut travailler avec situation problème dans des activités de groupe (les mêmes activités de groupe que l'on a en formation et où l'on n'apprend rien du tout).
Heureusement, les questions Flash Gordon vont relever le niveau.
Heureusement, les questions Flash Gordon vont relever le niveau.
- VinZTDoyen
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- IlonaHabitué du forum
- Manu7Expert spécialisé
A ma visite de rdv de carrière, mon IPR m'a dit que ma question flash était trop longue (résolution d'une équation du style : 2x + 4 = 5x - 8), il faut dire que l'élève qui est passé au tableau avait fait une erreur et il m'a dit que j'ai perdu du temps en corrigeant. J'aurai du dire la solution était 4 et c'est tout, pas de correction et pas de passage au tableau mais comme la dernière fois, il m'avait dit que je devais envoyer au moins 5 fois par heure des élèves au tableau je croyais bien faire...
Je pense qu'il a raison sur un point ce n'était pas très flash, j'aurai du annoncer : Question flash nonne troppo !!! (avec des vrai morceaux de correction dedans).
Je pense qu'il a raison sur un point ce n'était pas très flash, j'aurai du annoncer : Question flash nonne troppo !!! (avec des vrai morceaux de correction dedans).
- BalthazaardVénérable
L’intérêt pédagogique de poser une question et de dire "faux c'était 4!" sans autre forme de procès me dépasse quelque peu...de toute façon je n'ai jamais fait la moindre question flash, ni d'ailleurs pratiqué quelque autre gadget, quel que soit le nom dont on l'affuble...je fais cours c'est tout! et c'est la seule chose que je crois savoir faire, j'en tire d'ailleurs quelque fierté.
- ProflambdadaHabitué du forum
L'idée des questions flash est bonne je pense pour entretenir les savoirs et les réinvestir, on y lit une idée sous-jacente d'acquérir ces fameux automatismes... Le problème (comme décrit par Manu7), c'est qu'on doit réexpliquer pour ceux qui n'ont toujours pas saisi la base... Car dire c'était 4 seulement, c'est peu constructif... Ou alors on ne travaille que pour les élèves de niveau moyen et plus.. Et on laisse tomber ceux qui sont totalement perdus et qui n'ont pas le niveau requis... Or l'éducation nationale nous demande le contraire... Ils sont donc incohérents dans leurs demandes...Et nous, on tourne en rond...
- ProflambdadaHabitué du forum
Du coup, ce n'est plus "flash" du tout et pas toujours prolifique (surtout avec des séances de 50 minutes qui en font dans les faits 42...)
- BalthazaardVénérable
Surtout que pour ce que j'ai vu les questions flash s'apparentent plus à une loterie qu'à autre chose...si on sait, on sait, sinon on ne sait toujours pas...
- VoltaireNiveau 10
Le calcul, ce n'était pas mon fort à l'école primaire. Mais à force d'entrainement ça a fini par rentrer. Et je crois que c'est ça qui manque, l'entrainement. Comprendre pourquoi on pose une soustraction (et ce système du "cassage" du 10, du 100 ... que personnellement je trouve justement incompréhensible, c'est bien joli, mais ça n'aide pas à "savoir-faire". Mes grand-parents auraient été ébahis qu'on leur demande pourquoi on posait les opérations comme ci ou comme ça, mais par contre ils étaient imbattables sur les additions, soustractions, multiplications, divisions et le calcul mental (forcément, sans calculette ... ). Niveau certificat d'études. Et moi, qui étais très moyenne en calcul, je suis devenue carrément très bonne par la fréquentation assidue des tables de log et de la règle à calcul en classe prépa (on avait 4 heures d'entrainement au calcul numérique par semaine, et, oui, je suis assez vieille pour que, les calculatrices venant tout juste de faire leur apparition, cela se soit fait intégralement à la main). Ces dernières années, j'avais couramment des élèves de lycée qui posaient les additions en alignant les nombres à gauche ou à droite, indépendamment des virgules. Et un élève de prépa scientifique qui a carrément refusé de poser une multiplication de deux nombres à deux chiffres.
- VoltaireNiveau 10
La question flash, c'est pour mettre les élèves au travail. Le contenu mathématique ... ouh là !
- Manu7Expert spécialisé
Je ne comprends pas ta remarque sur la soustraction avec cassage, j'ai appris cette méthode dans les années 70, je l'aime bien, et quand on passe aux soustraction en heure et minutes, elle est bien pratique, on casse une heure et on a 60 minutes en plus. Casser pour soustraire c'est le bon sens, qu'on utilise souvent justement au monopoly pour payer et bien on casse son billet de 10 000 en 10 billets de 1000.
J'ai découvert l'autre méthode uniquement quand j'ai enseigné en 6ème, elle est efficace aussi, mais elle provoque plus d'erreurs avec les élèves moyens, ou bien ceux à qui on n'a pas bien appris où on devait disposer les retenues.
J'ai découvert l'autre méthode uniquement quand j'ai enseigné en 6ème, elle est efficace aussi, mais elle provoque plus d'erreurs avec les élèves moyens, ou bien ceux à qui on n'a pas bien appris où on devait disposer les retenues.
- PrezboGrand Maître
Manu7 a écrit:Je ne comprends pas ta remarque sur la soustraction avec cassage, j'ai appris cette méthode dans les années 70, je l'aime bien, et quand on passe aux soustraction en heure et minutes, elle est bien pratique, on casse une heure et on a 60 minutes en plus. Casser pour soustraire c'est le bon sens, qu'on utilise souvent justement au monopoly pour payer et bien on casse son billet de 10 000 en 10 billets de 1000.
J'ai découvert l'autre méthode uniquement quand j'ai enseigné en 6ème, elle est efficace aussi, mais elle provoque plus d'erreurs avec les élèves moyens, ou bien ceux à qui on n'a pas bien appris où on devait disposer les retenues.
J'ai découvert cette technique de cassage de la dizaine récemment d'abord sur Néo puis parce que la PE de ma fille (qui suit la MHM) l'utilise cette année. Je lui vois deux défauts majeurs : d'une, elle est délicate lorsque l'on doit casser un zéro, comme dans 704-87. De deux, elle oblige à barrer les chiffres du nombre du haut, ce qui rend la valeur initiale illisible à la fin de l'opération.
- VoltaireNiveau 10
Je crois qu'on aime bien la méthode qu'on a apprise en premier, et qu'on pratique quasi automatiquement. C'est pour ça que je n'impose jamais une méthode à mes élèves qui en maitrisent une qui n'est pas "la mienne". Par contre à ceux qui sont perdus avec une méthode mal comprise, soit j'explique soit je propose autre chose.
- InvitéInvité
Ca s'apparente à une loterie parce que les élèves s'en servent comme tel. Ca peut être bien pour l'élève qui souhaite savoir où il en est dans ses apprentissage, s'il a bien appris et compris telle ou telle notion. Pour l'élève qui n'en a rien à faire forcément..Balthazaard a écrit:Surtout que pour ce que j'ai vu les questions flash s'apparentent plus à une loterie qu'à autre chose...si on sait, on sait, sinon on ne sait toujours pas...
- BalthazaardVénérable
AmyR a écrit:Ca s'apparente à une loterie parce que les élèves s'en servent comme tel. Ca peut être bien pour l'élève qui souhaite savoir où il en est dans ses apprentissage, s'il a bien appris et compris telle ou telle notion. Pour l'élève qui n'en a rien à faire forcément..Balthazaard a écrit:Surtout que pour ce que j'ai vu les questions flash s'apparentent plus à une loterie qu'à autre chose...si on sait, on sait, sinon on ne sait toujours pas...
"Problématique" très adulte....et encore, tous les adultes ne sont pas capables d'avoir une appréciation juste de leurs capacités...alors les élèves...Ce positionnement "réflexif" relève pour moi beaucoup du fantasme.
Je ne suis pas provocateur, mais quand on demande (je fais référence à un age antique où, à l'époque d'Allègre, il y avait du soutien institutionnalisé et non obligatoire) à un élève ce qu'il n'a pas compris, il vous balance (par exemple) "les équations de droites"....vous réexpliquez tout et vous vous apercevez que le "rien compris au chapitre" venait d'un exemple dans lequel, le prof avait (par exemple) simplifié 15/6 en 5/2 sans donner d'explication.
Promis/juré c'est un exemple vécu à maintes reprises pour moi.
- kyuNiveau 5
Je suis d’accord pour dire que les questions flash ne doivent pas dépasser 5 à 10 minutes et c’est uniquement pour les élèves qui maîtrisent déjà la notion et qui ont juste besoin d’un petit rafraichissement pour réactiver les réflexes. Pour les autres ça n’a quasiment aucun intérêt. On ne récupère pas des années de manquements et de non-travail en 5 minutes, faut pas rêver.
J’en fais de temps en temps (uniquement en seconde) tout en sachant que c’est bénéfique pour une poignée d’élèves.
Pour les IPR (qui croient beaucoup aux miracles) c’est censé être la baguette magique qui va permettre de récupérer à peu de frais les élèves qui ne maîtrisent pas les notions. Ça leur permet surtout d’éluder le cœur du problème : le système qui permet aux élèves de passer d’une classe à l’autre sans rien comprendre et qui rend notre travail impossible (surtout en classe de seconde).
Concernant le fait d’envoyer corriger des élèves au tableau. Je le faisais au début mais j’ai arrêté de le faire vu la perte de temps que ça engendrait sans compter qu’il faut souvent reprendre la rédaction, les inexactitudes ou parce que c’est illisible.
J’en fais de temps en temps (uniquement en seconde) tout en sachant que c’est bénéfique pour une poignée d’élèves.
Pour les IPR (qui croient beaucoup aux miracles) c’est censé être la baguette magique qui va permettre de récupérer à peu de frais les élèves qui ne maîtrisent pas les notions. Ça leur permet surtout d’éluder le cœur du problème : le système qui permet aux élèves de passer d’une classe à l’autre sans rien comprendre et qui rend notre travail impossible (surtout en classe de seconde).
Concernant le fait d’envoyer corriger des élèves au tableau. Je le faisais au début mais j’ai arrêté de le faire vu la perte de temps que ça engendrait sans compter qu’il faut souvent reprendre la rédaction, les inexactitudes ou parce que c’est illisible.
- BalthazaardVénérable
kyu a écrit:Je suis d’accord pour dire que les questions flash ne doivent pas dépasser 5 à 10 minutes et c’est uniquement pour les élèves qui maîtrisent déjà la notion et qui ont juste besoin d’un petit rafraichissement pour réactiver les réflexes. Pour les autres ça n’a quasiment aucun intérêt. On ne récupère pas des années de manquements et de non-travail en 5 minutes, faut pas rêver.
J’en fais de temps en temps (uniquement en seconde) tout en sachant que c’est bénéfique pour une poignée d’élèves.
Pour les IPR (qui croient beaucoup aux miracles) c’est censé être la baguette magique qui va permettre de récupérer à peu de frais les élèves qui ne maîtrisent pas les notions. Ça leur permet surtout d’éluder le cœur du problème : le système qui permet aux élèves de passer d’une classe à l’autre sans rien comprendre et qui rend notre travail impossible (surtout en classe de seconde).
Concernant le fait d’envoyer corriger des élèves au tableau. Je le faisais au début mais j’ai arrêté de le faire vu la perte de temps que ça engendrait sans compter qu’il faut souvent reprendre la rédaction, les inexactitudes ou parce que c’est illisible.
Quand on avait du temps...mais de nos jours, il y a tellement de choses à corriger que, soit on lui fait confiance et il faut carrément reprendre point par point ce qui est écrit, sachant que la "foule" recopie textuellement avec retraits à la ligne et fautes comprises, soit on l’arrête à chaque étape et tout devient incompréhensible (quand ça aurait pu ne pas l'être) pour celui qui voulait suivre....autre option, on ne fait passer que le "bon" au tableau (le pauvre..)
- ProflambdadaHabitué du forum
kyu a écrit:Je suis d’accord pour dire que les questions flash ne doivent pas dépasser 5 à 10 minutes et c’est uniquement pour les élèves qui maîtrisent déjà la notion et qui ont juste besoin d’un petit rafraichissement pour réactiver les réflexes. Pour les autres ça n’a quasiment aucun intérêt. On ne récupère pas des années de manquements et de non-travail en 5 minutes, faut pas rêver.
J’en fais de temps en temps (uniquement en seconde) tout en sachant que c’est bénéfique pour une poignée d’élèves.
Pour les IPR (qui croient beaucoup aux miracles) c’est censé être la baguette magique qui va permettre de récupérer à peu de frais les élèves qui ne maîtrisent pas les notions. Ça leur permet surtout d’éluder le cœur du problème : le système qui permet aux élèves de passer d’une classe à l’autre sans rien comprendre et qui rend notre travail impossible (surtout en classe de seconde).
Concernant le fait d’envoyer corriger des élèves au tableau. Je le faisais au début mais j’ai arrêté de le faire vu la perte de temps que ça engendrait sans compter qu’il faut souvent reprendre la rédaction, les inexactitudes ou parce que c’est illisible.
Tout à fait d'accord !
- ycombeMonarque
La soustraction avec retenues en haut et en bas:Manu7 a écrit:Je ne comprends pas ta remarque sur la soustraction avec cassage, j'ai appris cette méthode dans les années 70, je l'aime bien, et quand on passe aux soustraction en heure et minutes, elle est bien pratique, on casse une heure et on a 60 minutes en plus. Casser pour soustraire c'est le bon sens, qu'on utilise souvent justement au monopoly pour payer et bien on casse son billet de 10 000 en 10 billets de 1000.
J'ai découvert l'autre méthode uniquement quand j'ai enseigné en 6ème, elle est efficace aussi, mais elle provoque plus d'erreurs avec les élèves moyens, ou bien ceux à qui on n'a pas bien appris où on devait disposer les retenues.
1) peut se faire sans écrire les rétenues
2) ne pose de problèmes même avec 100000001-52
3) se généralise dans la division à la française
C'est surtout le dernier point qui est intéressant.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- HonchampDoyen
- UpstartNiveau 5
Le nouvel ordre mondial.
A la vieille Europe les arts et la culture, promues par une idéologie social démocrate bienveillante et hédoniste.
A l'Europe centrale l'agriculture intensive cornaquée par des régimes autoritaires prônant les valeurs traditionnelles.
A Taïwan, Japon, Corée les sciences conséquence et facteur d'une discipline élitiste.
Au gros de l'Asie, l'industrie, la fabrication de masse sous l'égide d'un communisme de marketing.
A l'Amérique du Sud la production de viande avec les héritiers de juntes aujourd'hui en costard cravate.
A l'Afrique et au moyen orient, l'extraction des matières premières, supervisée par un degré de corruption ajusté par le client.
Aux USA, la consommation, pilotée par la Silicon Valley et ses milliardaires mégalomanes nouvelles lumières de l'humanité.
Finance? Paradis fiscaux.
Logistique? Pavillons de complaisance.
SAV? Think tanks libéraux et ONGs.
A la vieille Europe les arts et la culture, promues par une idéologie social démocrate bienveillante et hédoniste.
A l'Europe centrale l'agriculture intensive cornaquée par des régimes autoritaires prônant les valeurs traditionnelles.
A Taïwan, Japon, Corée les sciences conséquence et facteur d'une discipline élitiste.
Au gros de l'Asie, l'industrie, la fabrication de masse sous l'égide d'un communisme de marketing.
A l'Amérique du Sud la production de viande avec les héritiers de juntes aujourd'hui en costard cravate.
A l'Afrique et au moyen orient, l'extraction des matières premières, supervisée par un degré de corruption ajusté par le client.
Aux USA, la consommation, pilotée par la Silicon Valley et ses milliardaires mégalomanes nouvelles lumières de l'humanité.
Finance? Paradis fiscaux.
Logistique? Pavillons de complaisance.
SAV? Think tanks libéraux et ONGs.
- NLM76Grand Maître
La "question flash", c'est le nouveau nom de la poudre aux yeux ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- egometDoyen
Manu7 a écrit:A ma visite de rdv de carrière, mon IPR m'a dit que ma question flash était trop longue (résolution d'une équation du style : 2x + 4 = 5x - 8), il faut dire que l'élève qui est passé au tableau avait fait une erreur et il m'a dit que j'ai perdu du temps en corrigeant. J'aurai du dire la solution était 4 et c'est tout, pas de correction et pas de passage au tableau mais comme la dernière fois, il m'avait dit que je devais envoyer au moins 5 fois par heure des élèves au tableau je croyais bien faire...
Je pense qu'il a raison sur un point ce n'était pas très flash, j'aurai du annoncer : Question flash nonne troppo !!! (avec des vrai morceaux de correction dedans).
Je ne comprends pas bien le problème. J'ai l'impression qu'il y a surtout confusion des genres. Certainement de ton côté, mais peut-être aussi du côté de l'IPR qui n'a pas su expliquer.
Les questions flash, c'est un exercice pour créer des automatismes ou réviser des notions déjà bien connues. Et c'est tout. Ca travaille la mémoire et l'application de règles simples. En ce sens, il n'y a rien à réexpliquer. C'est de l'entraînement pur et simple. Les exercices avec correction au tableau ont déjà été faits.
Si on veut vraiment que flash veuille dire quelque chose, il convient d'adopter un dispositif adéquat. Les questions peuvent être sur des flashcards, ou simplement dictées, ou écrites à l'avance au tableau, ou sur une fiche distribuée aux élèves. N'importe quoi, pourvu que les élèves puissent répondre vite.
Les réponses peuvent se faire sur ardoise. La réponse est vérifiée d'un coup d'œil. On peut distribuer les flashcards aux élèves les plus rapides. Ou demander aux élèves de compléter une fiche d'exercices le plus vite possible. Le premier qui finit (et a tout juste) gagne le jeu. Ou encore on le fait en temps limité, 3 minutes, on compte les réponses justes et on passe à autre chose.
Les mêmes exercices sont répétés le lendemain.
Et on augmente la difficulté progressivement. Pourquoi pas jusqu'au niveau de tes équations.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Jim PrideauxNiveau 3
Pour ce qui est des CPGE, et plus particulièrement des ECG le problème n'est pas la réforme des Maths (pour mémoire la décroissance des effectifs touche aussi bien le parcours Maths appliquées, accessible aux élèves qui ont suivi Maths complémentaires, que maths approfondies, où la spécialité Maths avec Maths expert est plutôt souhaitable). La décroissance des effectifs a commencé bien avant la réforme du lycée, avec la profusion des bachelors et des écoles de commerce postbac, qui ouvrent toutes des campus partout. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'employabilité de certains étudiants dans ces cursus au coût rédhibitoire, alors que les CPGE garantissent un accès direct à des écoles de qualité, avec une garantie sur le marché de l'emploi.
De façon plus globale le modèles des CPGE est aujourd'hui en question. Maintenir des classes avec parfois moins de 20 étudiants dans des endroits avec une offre pléthorique a-t-il un sens ? Les hypokhâgnes prennent de plein fouet les ouvertures de doubles licences, là aussi à très court terme il y aura des questions sur le maintien de certaines de ces classes en région parisienne. Pour les prépas scientifiques il faudra voir (les ENV ouvrent des prépas intégrées, donc question pour BCPST, et les écoles d'ingénieurs post bac, avec un titre d'ingénieur protégé donc crédible sur le marché de l'emploi, aspirent également bon nombre d'élèves qui auparavant auraient candidaté en CPGE, c'est le cas pour des écoles comme les INSA, l'UTC ou quelques écoles très spécifiques en informatique).
A titre personnel je suis convaincu que ces CPGE sont une vraie opportunité (je voue une reconnaissance éternelle à mes propres professeurs de prépa littéraire, et je suis très fier de diriger un lycée à CPGE), et qu'elles garantissent une très solide formation, mais je pense aussi que certains se sont tirés une balle dans le pied, ou ont scié avec allégresse la branche sur laquelle ils étaient assis ! Plus dure sera la chute, et le mouvement national des postes en CPGE ira en se rétrécissant.
De façon plus globale le modèles des CPGE est aujourd'hui en question. Maintenir des classes avec parfois moins de 20 étudiants dans des endroits avec une offre pléthorique a-t-il un sens ? Les hypokhâgnes prennent de plein fouet les ouvertures de doubles licences, là aussi à très court terme il y aura des questions sur le maintien de certaines de ces classes en région parisienne. Pour les prépas scientifiques il faudra voir (les ENV ouvrent des prépas intégrées, donc question pour BCPST, et les écoles d'ingénieurs post bac, avec un titre d'ingénieur protégé donc crédible sur le marché de l'emploi, aspirent également bon nombre d'élèves qui auparavant auraient candidaté en CPGE, c'est le cas pour des écoles comme les INSA, l'UTC ou quelques écoles très spécifiques en informatique).
A titre personnel je suis convaincu que ces CPGE sont une vraie opportunité (je voue une reconnaissance éternelle à mes propres professeurs de prépa littéraire, et je suis très fier de diriger un lycée à CPGE), et qu'elles garantissent une très solide formation, mais je pense aussi que certains se sont tirés une balle dans le pied, ou ont scié avec allégresse la branche sur laquelle ils étaient assis ! Plus dure sera la chute, et le mouvement national des postes en CPGE ira en se rétrécissant.
- Ajonc35Sage
Je suis d'accord sur le fait que ces formations privées très chères, ne garantissent pas l'emploi, sans que ces diplômes reconnus par un autre ministère ne le sont pas toujours par l'EN. Mais je connais aussi des universitaires, des enseignants de classes prepa qui vont arrondir leurs fins de mois dans ce type d'écoles. Et ça, ça m'énerve!.il y en a qui se tirent une balle dans le pied et pire dans celui des autres.Jim Prideaux a écrit:Pour ce qui est des CPGE, et plus particulièrement des ECG le problème n'est pas la réforme des Maths (pour mémoire la décroissance des effectifs touche aussi bien le parcours Maths appliquées, accessible aux élèves qui ont suivi Maths complémentaires, que maths approfondies, où la spécialité Maths avec Maths expert est plutôt souhaitable). La décroissance des effectifs a commencé bien avant la réforme du lycée, avec la profusion des bachelors et des écoles de commerce postbac, qui ouvrent toutes des campus partout. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'employabilité de certains étudiants dans ces cursus au coût rédhibitoire, alors que les CPGE garantissent un accès direct à des écoles de qualité, avec une garantie sur le marché de l'emploi.
De façon plus globale le modèles des CPGE est aujourd'hui en question. Maintenir des classes avec parfois moins de 20 étudiants dans des endroits avec une offre pléthorique a-t-il un sens ? Les hypokhâgnes prennent de plein fouet les ouvertures de doubles licences, là aussi à très court terme il y aura des questions sur le maintien de certaines de ces classes en région parisienne. Pour les prépas scientifiques il faudra voir (les ENV ouvrent des prépas intégrées, donc question pour BCPST, et les écoles d'ingénieurs post bac, avec un titre d'ingénieur protégé donc crédible sur le marché de l'emploi, aspirent également bon nombre d'élèves qui auparavant auraient candidaté en CPGE, c'est le cas pour des écoles comme les INSA, l'UTC ou quelques écoles très spécifiques en informatique).
A titre personnel je suis convaincu que ces CPGE sont une vraie opportunité (je voue une reconnaissance éternelle à mes propres professeurs de prépa littéraire, et je suis très fier de diriger un lycée à CPGE), et qu'elles garantissent une très solide formation, mais je pense aussi que certains se sont tirés une balle dans le pied, ou ont scié avec allégresse la branche sur laquelle ils étaient assis ! Plus dure sera la chute, et le mouvement national des postes en CPGE ira en se rétrécissant.
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- School maths versus real-world maths
- [maths] Recruter ou non des professeurs de maths qui n'ont pas un BAC+5 en maths ?
- Quelles annales de maths (maths expertes en terminale) conseilleriez vous ?
- Surdoué, j'ai eu 2 bacs, fait Maths Sup, Maths Spé... Aujourd'hui, je suis clown
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