- Ajonc35Sage
Sphinx, tu mets le doigt sur un point. Attirer les personnes en reconversion qui, avec un profil cadre, ne veulent pas quitter leur région ( logement, amis écoles des enfants, médecins de plus en plus difficiles à trouver) et je leur jette pas la pierre. De plus ces cadres savent se vendre. Plus âgés ON ( l'institution, le cde) peut penser que ce sera plus facile pour eux. Beaucoup auront travailler par projet ce qui aujourd'hui, selon ON, est bien plus important que le reste.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ce n'est pas une question d'intelligence mais d'intuition morale et politique.Sphinx a écrit:Là, la seule réponse sensée que je retire de la discussion, c'est "l'électorat de Macron est trop débile pour lire/écouter une phrase en entier, l'annonce est juste un effet de manche et on se fout des résultats (qui n'existeront pas)".
Un électeur de gauche sera sans doute plutôt convaincu par les "CP à douze élèves", alors qu'il n'y connaît pas grand chose et que l'efficience de cette mesure est discutable. Cependant, elle va, intuitivement, dans le sens d'une plus grande justice et d'une plus grande équité, ce qui suffit pour emporter son adhésion.
Pour un électorat de droite, il est évident qu'une plus grande autorité conduit à une plus grande efficacité, mais là aussi personne ne va regarder les données, qui montrent, si je me souviens bien, que donner au chef d'établissement le pouvoir de choisir les enseignants améliore un peu les performances des élèves.
- SphinxProphète
bobdom a écrit:@Sphinx
Si on commence par le faire dans les lycées élitistes, on passe pour un salaud de capitaliste au moment T où on fait l'annonce. La gauche rue dans les brancards, etc., on perd des points de popularité.
Si on commence par le faire dans les REP et autres, on passe pour celui qui cherche à réduire les inégalités, on se donne une bonne image.
=> le résultat sera le même en définitive : on généralise progressivement ce type de recrutement et puis ensuite contractualisation partout.
Je veux bien croire qu'on va généraliser ensuite, mais je ne crois pas qu'il se soucie beaucoup de ménager la gauche par ses annonces.
Sphinx, tu penses la notion de résultat uniquement du point de vue de la réussite des élèves. Mais ça tout le monde s'en fout, malheureusement.
Le résultat recherché c'est faire des économies et casser le statut. Transformer l'État.
Enfin c'est mon point de vue. Allez, bonne journée !
Raison de plus pour commencer par les lycées élitistes alors. Faut savoir : il se soucie de son électorat, ou il ne se soucie pas de son électorat ?
Parce que, non, je ne pense pas en termes de réussite des élèves, ou alors pas dans le sens où tu l'entends : tu as mal lu mes messages. Dans le sens où on peut faire de l'affichage avec un vague "voyez ça se passe bien les parents sont contents", oui (genre, avec un beau reportage dans la presse). Mais là, les parents ne seront pas contents et la presse n'aura rien à montrer.
Donc, soit il vise la transformation de l'Etat et seulement cela (deuxième partie de ton message), et alors il fallait commencer par les lycées élitistes. Voire s'y arrêter (après tout, les pauvres, on s'en fout).
Soit il se soucie de son électorat (première partie de ton message) et alors il aurait mieux fait de commencer partout en même temps, pour satisfaire à des lubies idéologiques.
Soit c'est les deux à la fois (mon avis), il a voulu faire un effet de manche et il s'est bien vautré parce qu'il ne va économiser rien du tout et personne ne verra d'amélioration. Je suis prête à parier que soit cette expérimentation ne verra jamais le jour, soit on va transformer pour la presse quelques établissements en "vitrines" qui coûteront un "pognon de dingue" (pardon) et ça sera abandonné en catimini dans quelques années, avant qu'un gouvernement encore plus libéral ne décide qu'on passe au recrutement local uniquement dans les écoles de la bourgeoisie pour faire comme en Angleterre. À un moment, il faut choisir, le cynisme ça ne se pratique pas à moitié...
Iphigénie : on vend partout cet homme comme très intelligent, moi j'essaie de comprendre
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- SphinxProphète
Ajonc35 a écrit:Sphinx, tu mets le doigt sur un point. Attirer les personnes en reconversion qui, avec un profil cadre, ne veulent pas quitter leur région ( logement, amis écoles des enfants, médecins de plus en plus difficiles à trouver) et je leur jette pas la pierre. De plus ces cadres savent se vendre. Plus âgés ON ( l'institution, le cde) peut penser que ce sera plus facile pour eux. Beaucoup auront travailler par projet ce qui aujourd'hui, selon ON, est bien plus important que le reste.
Le problème c'est que dans des écoles politiques de la ville, il risquent de décamper au bout d'une semaine quand ils auront vu la réalité du terrain (vécu dans mon collège pourtant tranquille)... mais ça je veux bien que les décideurs ne s'en rendent pas compte et les électeurs non plus.
beaverforever a écrit:Ce n'est pas une question d'intelligence mais d'intuition morale et politique.Sphinx a écrit:Là, la seule réponse sensée que je retire de la discussion, c'est "l'électorat de Macron est trop débile pour lire/écouter une phrase en entier, l'annonce est juste un effet de manche et on se fout des résultats (qui n'existeront pas)".
Un électeur de gauche sera sans doute plutôt convaincu par les "CP à douze élèves", alors qu'il n'y connaît pas grand chose et que l'efficience de cette mesure est discutable. Cependant, elle va, intuitivement, dans le sens d'une plus grande justice et d'une plus grande équité, ce qui suffit pour emporter son adhésion.
Pour un électorat de droite, il est évident qu'une plus grande autorité conduit à une plus grande efficacité, mais là aussi personne ne va regarder les données, qui montrent, si je me souviens bien, que donner au chef d'établissement le pouvoir de choisir les enseignants améliore un peu les performances des élèves.
Ce qui veut dire que le directeur doit avoir le pouvoir non seulement de recruter ses enseignants, mais aussi de les virer/sanctionner, non ? Parce que sinon, l'autorité, bon...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Pour quelqu'un qui pense que l'autorité est une valeur fondamentale, un tel pouvoir lui semblerait indispensable. Cependant Macron sait que s'il dit que les chefs d'établissement peuvent licencier les enseignants 1) il donne trop de pouvoir à ces futurs CDE; 2) il met le feu à l'éducation nationale.Sphinx a écrit:Ce qui veut dire que le directeur doit avoir le pouvoir non seulement de recruter ses enseignants, mais aussi de les virer/sanctionner, non ? Parce que sinon, l'autorité, bon...
M. Macron est très intelligent, mais en l'occurrence, c'est une intelligence instrumentale, elle lui sert à atteindre ses buts. Il n'y a pas nécessairement superposition avec l'intelligence épistémique qui permet de construire un modèle fiable du fonctionnement du monde.
(Je soupçonne un certain nombre de responsables politiques qui tiennent des propos outranciers, par exemple sur l'immigration ou l'ARS, d'être parfaitement au courant des données, mais de persister car ils savent que cela sert leur survie politique.)
- Ajonc35Sage
On est d'accord, surtout la fin de ton message. J'en connais aussi qui trouvaient le métier formidable.... vu de loin. Ils savaient que le salaire était à la peine mais pas le reste. Congé sabbatique, remplacements pour voir et hop retour dans l'entreprise d'origine. Et enfin, ils m'ont cru.Sphinx a écrit:Ajonc35 a écrit:Sphinx, tu mets le doigt sur un point. Attirer les personnes en reconversion qui, avec un profil cadre, ne veulent pas quitter leur région ( logement, amis écoles des enfants, médecins de plus en plus difficiles à trouver) et je leur jette pas la pierre. De plus ces cadres savent se vendre. Plus âgés ON ( l'institution, le cde) peut penser que ce sera plus facile pour eux. Beaucoup auront travailler par projet ce qui aujourd'hui, selon ON, est bien plus important que le reste.
Le problème c'est que dans des écoles politiques de la ville, il risquent de décamper au bout d'une semaine quand ils auront vu la réalité du terrain (vécu dans mon collège pourtant tranquille)... mais ça je veux bien que les décideurs ne s'en rendent pas compte et les électeurs non plus..
Je connais aussi l'inverse. Un collègue qui travaillait dans la grande distribution avec des horaires de fou et une paie pas si grasse.
- TangledingGrand Maître
Pour bien comprendre l'habileté des déclarations de Macron, voici ce qu'on voit en allant sur le site du Figaro :
Les syndicats qui réagissent au quart de tour servent malheureusement la com et les objectifs de Macron de mon point de vue. Toujours une erreur de se caler sur l'agenda communicationnel et politique de l'adversaire (l'ennemi de l'école publique, en l'espèce)
Les syndicats qui réagissent au quart de tour servent malheureusement la com et les objectifs de Macron de mon point de vue. Toujours une erreur de se caler sur l'agenda communicationnel et politique de l'adversaire (l'ennemi de l'école publique, en l'espèce)
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"Never complain, just fight."
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- ElyasEsprit sacré
beaverforever a écrit:Pour quelqu'un qui pense que l'autorité est une valeur fondamentale, un tel pouvoir lui semblerait indispensable. Cependant Macron sait que s'il dit que les chefs d'établissement peuvent licencier les enseignants 1) il donne trop de pouvoir à ces futurs CDE; 2) il met le feu à l'éducation nationale.Sphinx a écrit:Ce qui veut dire que le directeur doit avoir le pouvoir non seulement de recruter ses enseignants, mais aussi de les virer/sanctionner, non ? Parce que sinon, l'autorité, bon...
M. Macron est très intelligent, mais en l'occurrence, c'est une intelligence instrumentale, elle lui sert à atteindre ses buts. Il n'y a pas nécessairement superposition avec l'intelligence épistémique qui permet de construire un modèle fiable du fonctionnement du monde.
(Je soupçonne un certain nombre de responsables politiques qui tiennent des propos outranciers, par exemple sur l'immigration ou l'ARS, d'être parfaitement au courant des données, mais de persister car ils savent que cela sert leur survie politique.)
Il met aussi le feu chez les IEN.
- maikreeeesseGrand sage
Il faut dire que les syndicats sur le rôle du directeur en primaire sont très décevants.
- EnaecoVénérable
Et ben... Vous êtes parti loin sur les raisons cachées de l'annonce...
Surtout que ses électeurs ne sont pas concernés.
Surtout que ses électeurs ne sont pas concernés.
- musaNeoprof expérimenté
Iphigénie a écrit:Il me semblait qu’elle enseignait en prep à St-Louis de Gonzague en fin de carrière ?musa a écrit:Sauf erreur, Brigitte n'a jamais été prof de prépa. Elle a fini sa carrière à Franklin mais au lycée
Enfin peu importe: le privé c’est bien, le public c’est grève et tire-au-flanc quoi…
St Louis de Gonzague et Franklin c'est la même chose (comme Françoise et Fantômette). En revanche, me demande pas pourquoi
- HocamSage
On en parle dans les Informés de France Info... Le premier intervenant (je n'ai pas entendu qui c'était) a repris en une trentaine de seconde tous les poncifs pour justifier une plus grande autonomie des directeurs d'école : ça-marche-en-Finlande-et-pis-regardez-Pisa-l'école-française-ça-marche-pas-il-faut-moderniser-innover-blablabla, quelle purge. La deuxième intervenante semble avoir fait un tour sur Néoprofs, elle évoque les débats sur « certains forums enseignants » et ne sait au fond pas trop quoi en penser.
- MarxouHabitué du forum
Bon, on la connaît la vision macroniste, de l'OCDE, de Bruxelles, etc de l'éducation "nationale": une école publique, délabrée des pauvres pour les futurs" ubérisés" (services à la personne, livreurs de suchis, etc) dont on attend seulement qu'ils sachent un minimum lire et compter et auxquels il serait stupide d'apprendre à se nourrir d' oeuvres littéraires, entre autres, et les autres, se ruant dans le privé ou le meilleur du public.
La mixité sociale, et ses pendants en toc, comme la méritocratie, la possibilité de mobilité sociale, sont définitivement morts, puisque les politiques à l'oeuvre depuis un bail ne le souhaitent visblement pas, et ceci, de façon de plus en plus ostentatoire, de plus en plus décomplexée.
Au-delà de cette horreur de projet de société, ce qui risque de poser sérieusement problème à l'avenir est, comme beaucoup le soulignent ici, le recrutement des nouveaux profs, puisqu'au-delà de la dégradation vertigineuse de notre condition (salaires, retraite, statut, conditions de travail, etc), s'effondre aussi le sens d'une mission et d'un idéal. Ils n'arriveront bientôt plus à nous tenir avec ça: l'idée de sacerdoce, de mission de service public...puisque si visiblement et cyniquement ils s'en moquent. Et pour ma part, c'est terminé depuis un certain temps: gros naïf j'ai pu être, comme beaucoup d'entre nous je présume.
Bref, c'est la cata. Je n'arrête pas de le dire, mais je plains très sincèrement les jeunes collègues.
La mixité sociale, et ses pendants en toc, comme la méritocratie, la possibilité de mobilité sociale, sont définitivement morts, puisque les politiques à l'oeuvre depuis un bail ne le souhaitent visblement pas, et ceci, de façon de plus en plus ostentatoire, de plus en plus décomplexée.
Au-delà de cette horreur de projet de société, ce qui risque de poser sérieusement problème à l'avenir est, comme beaucoup le soulignent ici, le recrutement des nouveaux profs, puisqu'au-delà de la dégradation vertigineuse de notre condition (salaires, retraite, statut, conditions de travail, etc), s'effondre aussi le sens d'une mission et d'un idéal. Ils n'arriveront bientôt plus à nous tenir avec ça: l'idée de sacerdoce, de mission de service public...puisque si visiblement et cyniquement ils s'en moquent. Et pour ma part, c'est terminé depuis un certain temps: gros naïf j'ai pu être, comme beaucoup d'entre nous je présume.
Bref, c'est la cata. Je n'arrête pas de le dire, mais je plains très sincèrement les jeunes collègues.
- HonchampDoyen
maikreeeesse a écrit:Il faut dire que les syndicats sur le rôle du directeur en primaire sont très décevants.
Que veux-tu dire ?
Il me semble qu'un directeur d'école n'a pas d'autorité sur les enseignants de son école, ce qui pose parfois problème, semble-t-il ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- VerduretteModérateur
Simplement parce que l'établissement est situé rue Benjamin Franklin à Paris, à deux pas du Trocadéro.musa a écrit:Iphigénie a écrit:Il me semblait qu’elle enseignait en prep à St-Louis de Gonzague en fin de carrière ?musa a écrit:Sauf erreur, Brigitte n'a jamais été prof de prépa. Elle a fini sa carrière à Franklin mais au lycée
Enfin peu importe: le privé c’est bien, le public c’est grève et tire-au-flanc quoi…
St Louis de Gonzague et Franklin c'est la même chose (comme Françoise et Fantômette). En revanche, me demande pas pourquoi
- LefterisEsprit sacré
Marxou a écrit:Bon, on la connaît la vision macroniste, de l'OCDE, de Bruxelles, etc de l'éducation "nationale": une école publique, délabrée des pauvres pour les futurs" ubérisés" (services à la personne, livreurs de suchis, etc) dont on attend seulement qu'ils sachent un minimum lire et compter et auxquels il serait stupide d'apprendre à se nourrir d' oeuvres littéraires, entre autres, et les autres, se ruant dans le privé ou le meilleur du public.
La mixité sociale, et ses pendants en toc, comme la méritocratie, la possibilité de mobilité sociale, sont définitivement morts, puisque les politiques à l'oeuvre depuis un bail ne le souhaitent visblement pas, et ceci, de façon de plus en plus ostentatoire, de plus en plus décomplexée.
Au-delà de cette horreur de projet de société, ce qui risque de poser sérieusement problème à l'avenir est, comme beaucoup le soulignent ici, le recrutement des nouveaux profs, puisqu'au-delà de la dégradation vertigineuse de notre condition (salaires, retraite, statut, conditions de travail, etc), s'effondre aussi le sens d'une mission et d'un idéal. Ils n'arriveront bientôt plus à nous tenir avec ça: l'idée de sacerdoce, de mission de service public...puisque si visiblement et cyniquement ils s'en moquent. Et pour ma part, c'est terminé depuis un certain temps: gros naïf j'ai pu être, comme beaucoup d'entre nous je présume.
Bref, c'est la cata. Je n'arrête pas de le dire, mais je plains très sincèrement les jeunes collègues.
Pas venu depuis longtemps sur ce forum, mais cette question illustre parfaitement la politique actuelle, que je n'hésite pas à qualifier de guerre contre l'éducation Nationale (de moins en moins de choses sont nationales d'ailleurs : examens en grande partie locaux, lycées pro aux régions, école élémentaire bientôt entièrement aux mains des maires...). Cette guerre, qui a pour but d'économiser de l'argent public tout en transférant au privé -un classique, que connaissent d'autres administrations ou services publics- passe par un combat contre les enseignants, dont il faut éclater les statuts ( contractualisation en hausse, abaissement constant des titulaires, réformes incessantes contre les statuts, fin des commissions paritaires... ) , briser la compétence disciplinaire nationale ( déglingage progressif des contenus du capes, PPCR évaluant sur tout sauf le coeur de métier, abaissement des horaires disciplinaires, culture du projet localiste, compétences en lieu et place de savoirs) . Et cette guerre découle des idéologies de l'OCDE, représentant les intérêtes marchands infusées dans l' européisme. Les faits sont têtus, j'ai un bon dossier là-dessus, j'envisageais un article : en 1998, le CNPF (ancêtre du Medef) rapporte d'Outre Atlantique dans sa valise le culte des "compétences" pour mettre l'école au service de l'entreprise, tout en brisant les diplômes qui sont des "blocages", des "lourdeurs", en ceci qu'ils sont des repères collectifs pour les conventions collectives et garanties salariales et statutaires. En 2001, la Table ronde des Entrepreneurs entérine ce principe, qui tourne totalement le dos à l'esprit de l'école inspirée des idées de Condorcet. Presque au même moment déboulent le LOLF suivie de la RGPP, qui permettent d'accélérer e ce qui est dans les tuyaux depuis un moment et d'accélérer la casse. Le principe de l'OCDE, repris sans complexe et ouvertement part un de nos commissaires européens français, P. Lamy, est que la majorité de la population n'a pas besoin d'une solide formation générale, mais doit être employable pour se plier au marché. Berlusconi disait encore plus ouvertement que seuls comptaient les "trois I" : Inglese, Internet, Informatica.
Donc oui, je suis d'accord avec toi devant des faits si voyants et si têtus, on ne peut séparer cette casse de la profession de l'abandon de l'idée que l'école publique, nationale, ne vaut rien, les savoirs "inutiles" non plus. Que nous dit-on d'autre quand on supprime nos matières, qu'on baisse les horaires disciplinaires, qu'on ravage la partie disciplinaire des concours (combien de temps encore de survie de l'agrégation) ? Non, je n'exerce pas un sacerdoce, on ne me la fera pas, je suis un salarié comme les autres en butte à la malveillance institutionnelle. Le seul "idéal" résiderait à la limite dans le goût des humanités, de la pensée, qui précède largement (surtout pour moi, rejeton tardif) l'EN, et qui justifierait le goût d transmettre. Mais précisément, c'est cela que l'on abat.
Et ces réformes dégradantes passent par un accroissement du management, avec des degrés de brutalité différents mais croissants : créer de l'insécurité et de l'inquiétude pour son poste, son déroulement de carrière, bientôt pour son emploi. Aux manettes, pour agir sans scrupule des gens recrutés sur certificat de conformité, dans l'opacité, avec des intérêts divergents ainsi que les avantages matériels. Tout le monde voit ce que je veux dire, sans entrer dans une nouvelle polémique, cela a été abordé maintes fois ici-même. Transformer les directeurs en chefaillons avec un pouvoir de despote oriental est un avatar de plus de cette conception de la mise au pas.
Je ne plains quand même pas trop un certain nombre de jeunes collègues, rentrés avec un esprit différent, sur des concours différents, champions du projet et affirmant que le "savoir est dans Wikipédia, [qu'ils ne sont] pas là pour ça" (entendu en vrai). Ils déchanteront c'est certain, une partie d'entre eux perdra même très probablement son emploi. Mais en attendant, ils sont des rouages utiles.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. La note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançaient au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
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- MarxouHabitué du forum
Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançait au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
Bonsoir Tangleding
J'apprécie généralement beaucoup tes messages très fins et éclairés, mais pas du tout lorsque tu te fais le défenseur (désespéré?) du SNES. Admets au moins que celui-ci a de très grands torts.
- LefterisEsprit sacré
Ce qui est très , très grave dans le PPCR, et qui signe un tournant dans le statut, c'est la fin de toute référence nationale, de tout barème. Il fallait évidemment revoir l'ancien système dans son fonctionnement, mais garder le principe national. Le PPCR est le prélude à des choses bien pires, un hors-d'oeuvre.Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançaient au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Marxou a écrit:Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançait au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
Bonsoir Tangleding
J'apprécie généralement beaucoup tes messages très fins et éclairés, mais pas du tout lorsque tu te fais le défenseur (désespéré?) du SNES. Admets au moins que celui-ci a de très grands torts.
Bonsoir Marxou,
Je milite au SNES, ce n'est un secret pour personne ici (ni ailleurs).
Mais en l'espèce je ne défends pas le SNES, je défends les collègues (dont je fais partie, mais si ce n'avait pas été le cas cela aurait été pareil) qui ont des retards de carrière scandaleux alors qu'ils ont fait le même taf pendant 15, 20 ou 30 ans que les collègues d'à côté. Et pas moins "sérieusement". Des collègues qui n'en seraient pas là avec ce PPCR pourri mais moins pourri malgré tout que l'ancien système qui permettait ces écarts de carrière proprement honteux.
Si vous prétendez défendre le service public en prônant un système qui permet un écart de carrière de plus de 10 ans, pour le même travail effectué, c'est votre droit. Mais n'allez pas mettre cette position dans le même sac que le combat légitime contre les réformes Macron/Blanquer. Parce que c'est se foutre du monde dans les grandes largeurs.
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- TangledingGrand Maître
Cet argument est recevable. Mais les conséquences négatives de cette absence de barème national restent relativement mesurées en l'état actuel du système PPCR, et bien plus mesurées que les conséquences de l'ancien système avec barème national. Et encore faut-il s'entendre sur ce prétendu barème national : le cadrage de la note admin, ok, mais la note pédagogique, c'était open-bar, et ne parlons pas des retards d'inspection. Donc le barème national au final était tout théorique.Lefteris a écrit:Ce qui est très , très grave dans le PPCR, et qui signe un tournant dans le statut, c'est la fin de toute référence nationale, de tout barème. Il fallait évidemment revoir l'ancien système dans son fonctionnement, mais garder le principe national. Le PPCR est le prélude à des choses bien pires, un hors-d'oeuvre.Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançaient au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
Mais oui la position du SNES puisque certains veulent faire de PPCR une pièce à charge contre le SNES, la position du SNES c'était le rythme unique (et GC revalorisé).
Le PPCR tel qu'il est défini n'est pas satisfaisant, je suis d'accord (et le SNES n'a jamais dit qu'il était satisfaisant). Mais il reste en l'état moins délétère dans ses effets que l'ancien système que d'aucuns idéalisent au mépris des réalités.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- LefterisEsprit sacré
Personne n'idéalise l'ancien système, il fallait le dépoussiérer enlever les trois rythmes (particularité étrange de l'EN parmi les administrations), mais ne surtout pas toucher au barèmes nationaux, ne pas introduire l'entretien , ne pas accepter les "items" portant sur l'extra-pro (la quasi totalité), et laisser les CDE, administratifs, hors de l'évaluation pédagogique. Le vers est dans le fruit : quand tout se décidera (avancements, mutations, embauches même voire licenciements) dans des bureaux avec des entretiens, il faudra se rappeler comment est né ce précédent.Tangleding a écrit:Cet argument est recevable. Mais les conséquences négatives de cette absence de barème national restent relativement mesurées en l'état actuel du système PPCR, et bien plus mesurées que les conséquences de l'ancien système avec barème national. Et encore faut-il s'entendre sur ce prétendu barème national : le cadrage de la note admin, ok, mais la note pédagogique, c'était open-bar, et ne parlons pas des retards d'inspection. Donc le barème national au final était tout théorique.Lefteris a écrit:Ce qui est très , très grave dans le PPCR, et qui signe un tournant dans le statut, c'est la fin de toute référence nationale, de tout barème. Il fallait évidemment revoir l'ancien système dans son fonctionnement, mais garder le principe national. Le PPCR est le prélude à des choses bien pires, un hors-d'oeuvre.Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançaient au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
Mais oui la position du SNES puisque certains veulent faire de PPCR une pièce à charge contre le SNES, la position du SNES c'était le rythme unique (et GC revalorisé).
Le PPCR tel qu'il est défini n'est pas satisfaisant, je suis d'accord (et le SNES n'a jamais dit qu'il était satisfaisant). Mais il reste en l'état moins délétère dans ses effets que l'ancien système que d'aucuns idéalisent au mépris des réalités.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MathadorEmpereur
Pendant que les agents du Minefi des corps de catégorie A « analogues » à celui des certifiés sont promouvables au deuxième grade par des concours professionnels nationaux bien avant (échelon 4 ou 5, selon les corps) que les certifiés ne puissent espérer quoi que ce soit de la HC.Lefteris a écrit:Ce qui est très , très grave dans le PPCR, et qui signe un tournant dans le statut, c'est la fin de toute référence nationale, de tout barème. Il fallait évidemment revoir l'ancien système dans son fonctionnement, mais garder le principe national. Le PPCR est le prélude à des choses bien pires, un hors-d'oeuvre.Tangleding a écrit:Le PPCR évalue 3 fois dans la carrière. la note administrative certes très encadrée était évaluée uniquement par le chef d'établissement tous les ans. Ok certains aspects de la grille sont pourris, la présence d'items co-évalués par le chef d'étab et l'inspecteur/ice est problématique, mais on peut désormais émettre des observations y compris sur le rapport de l'inspecteur/inspectrice, on peut suite à l'avis du recteur de la rectrice faire un recours gracieux, puis un recours en CAPA. Bref, il faut arrêter de délirer sur le PPCR, c'est sans doute très moyen, mais de là à dire que ce serait pire que l'ancien système qui amenait à des écarts de 10 ans entre les collègues qui avançaient à l'ancienneté et ceux qui avançaient au GC, pour faire le même travail, c'est vraiment n'importe quoi.
Il y a des collègues qui n'épongeront jamais ces retards de carrière à la c... encore maintenant. Alors merde à la fin.
Deux ministères, deux mesures.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- HocamSage
Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
- TangledingGrand Maître
@Lefteris : Je sus matérialiste, et donc en l'état, avec tous ses défauts et ses dangers, le PPCR est globalement moins nocif que l'ancien système avec ses 3 rythmes. Je suis assez bien placé pour le savoir, et je ne me suis tapé que 15 ans à l'ancienneté, alors merci de penser aux collègues qui ont morflé 30 ou 40 ans à l'ancienneté, et à leur pension minable en bout de course.
Au reste Macron n'a pas l'air de vouloir s'encombrer du PPCR, hein... Avec ou sans PPCR, les réformes Macron qui se profilent sont de la même eau que celles qu'on a vu passer, il suffit de regarder la réforme des concours de recrutement, par exemple. Ou encore les dernières annonces...
Au reste Macron n'a pas l'air de vouloir s'encombrer du PPCR, hein... Avec ou sans PPCR, les réformes Macron qui se profilent sont de la même eau que celles qu'on a vu passer, il suffit de regarder la réforme des concours de recrutement, par exemple. Ou encore les dernières annonces...
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Hocam a écrit:Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
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