- TangledingGrand Maître
Hocam a écrit:Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
- TFSFidèle du forum
Hocam a écrit:Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
Enseignant en Lycée Français, j'ai l'expérience quotidienne de la gestion RH des personnels par nos chefaillons expatriés... faites tout ce qui est possible pour que cela n'arrive pas en France.
La pression, le harcélement, le clientélisme... on a droit à tout cela !
Et absolument pas à l'amélioration des conditions pédagogiques de travail ni à celle de la qualité du "service" vendu...
- MarxouHabitué du forum
TFS a écrit:Hocam a écrit:Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
Enseignant en Lycée Français, j'ai l'expérience quotidienne de la gestion RH des personnels par nos chefaillons expatriés... faites tout ce qui est possible pour que cela n'arrive pas en France.
La pression, le harcélement, le clientélisme... on a droit à tout cela !
Et absolument pas à l'amélioration des conditions pédagogiques de travail ni à celle de la qualité du "service" vendu...
Je pense que c'est ce qui nous attend, et c'est pile poil dans la perspective macroniste, et qui en fait , dans une moindre mesure, est déjà arrivé ici, avec entre autres mesures, le fameux PPCR (désolé Tangleding), qui donne un pouvoir bien plus grand qu'auparavant aux chefs d'établissement.
Un de mes griefs les plus virulents vis-à-vis du SNES, est qu'il a accepté des contreparties ô combien révélatrices de ce qui nous attend tous avec ce ppcr à la con, dont tout le monde se plaint, si tu suis les fils le concernant. Rien que ça: la suppression absolument mesquine de la bi-admissibilité et la diminution de presque moitié de l'indemnité de tutorat. C'était le prix à payer pour ce fameux PPCR?
- MarxouHabitué du forum
(je ne te dis pas la baisse de mes possibilités de progression de salaire avec ce PPCR!)Marxou a écrit:TFS a écrit:Hocam a écrit:Dites, ça vous dirait d'unir vos forces pour taper plutôt sur l'autonomie voulue par EM, et revenir au sujet ?
Enseignant en Lycée Français, j'ai l'expérience quotidienne de la gestion RH des personnels par nos chefaillons expatriés... faites tout ce qui est possible pour que cela n'arrive pas en France.
La pression, le harcélement, le clientélisme... on a droit à tout cela !
Et absolument pas à l'amélioration des conditions pédagogiques de travail ni à celle de la qualité du "service" vendu...
Je pense que c'est ce qui nous attend, et c'est pile poil dans la perspective macroniste, et qui en fait , dans une moindre mesure, est déjà arrivé ici, avec entre autres mesures, le fameux PPCR (désolé Tangleding), qui donne un pouvoir bien plus grand qu'auparavant aux chefs d'établissement.
Un de mes griefs les plus virulents vis-à-vis du SNES, est qu'il a accepté des contreparties ô combien révélatrices de ce qui nous attend tous avec ce ppcr à la con, dont tout le monde se plaint, si tu suis les fils le concernant. Rien que ça: la suppression absolument mesquine de la bi-admissibilité et la diminution de presque moitié de l'indemnité de tutorat. C'était le prix à payer pour ce fameux PPCR?
- TangledingGrand Maître
Et ça continue.
Le SNES n'a pas obtenu le rythme unique, le SNES n'a pas obtenu que le rythme de base soit le GC revalorisé, le SNES n'a pas obtenu l'application de ses mandats lorsque le PPCR est passé. L'approbation du PPCR au sein de la FSU a été vraiment rasibus, c'était extrêmement partagé, c'est passé tout juste au-dessus de 50% et les positions étaient partagées y compris à l'intérieur des courants de pensée.
Par ailleurs le PPCR n'a pas été ratifié par 50% des syndicats représentatifs (un peu moins) et le gouvernement d'alors a décidé de passer outre.
Il faudra un jour comprendre que le SNES n'est pas tout-puissant. Le SNES a condamné la suppression de la bi-admissibilité, le SNES a de même condamné la réduction de l’indemnité de tutorat.
Il est aberrant de reprocher au SNES l'application d'une mesure à laquelle il était opposé, alors qu'à l'évidence le PPCR n'a pas spécialement constitué l'application de nos mandats. Certains aspects du PPCR peuvent s'en rapprocher un peu, mais clairement, le SNES n'avait déjà pas le soutien nécessaire au sein de la profession pour obtenir l'application de ses mandats. Mais au lieu de s'en désoler, on reproche au SNES de n'avoir pu imposer ses mandats en faisant comme s'il avait eu le pouvoir de décider du PPCR alors que s'il l'avait eu le PPCR aurait été le décalque des mandats du SNES, ce qu'il n'est pas.
Conclusion : le SNES n'est pas le ministère de l'EN, ni sous Macron, ni sous Hollande. Sacré scoop...
Le SNES n'a pas réussi à empêcher la "loi de transformation de la FP", donc le SNES voulait la mort des CAPA dans lesquelles il était ultra-majoritaire ?
Personne n'a le culot de faire ce raccourci idiot, mais pour le PPCR par contre ça y va sans complexe.
C'est démentiel ce niveau de mauvaise foi.
Sinon les plaintes sur le PPCR, merci ça m'arrive de faire des perms téléphoniques. Tout le monde se plaint de ce qu'il n'y a pas un rythme unique en fait, parce que tous les collègues pensent qu'ils sont meilleurs que celui d'à côté qui pense exactement la même chose. Donc au final, tout le monde se plaint du PPCR parce que tout le monde est pour le rythme unique sans même s'en rendre compte. Ben ça tombe bien, le rythme unique, c'est le mandat du SNES.
Et si toute cette énergie collective passée à se plaindre de ce qu'il n'y ait pas un rythme unique au max était utilisée pour revendiquer ce rythme unique au max, on l'aurait sans doute obtenu depuis longtemps.
Le SNES n'a pas obtenu le rythme unique, le SNES n'a pas obtenu que le rythme de base soit le GC revalorisé, le SNES n'a pas obtenu l'application de ses mandats lorsque le PPCR est passé. L'approbation du PPCR au sein de la FSU a été vraiment rasibus, c'était extrêmement partagé, c'est passé tout juste au-dessus de 50% et les positions étaient partagées y compris à l'intérieur des courants de pensée.
Par ailleurs le PPCR n'a pas été ratifié par 50% des syndicats représentatifs (un peu moins) et le gouvernement d'alors a décidé de passer outre.
Il faudra un jour comprendre que le SNES n'est pas tout-puissant. Le SNES a condamné la suppression de la bi-admissibilité, le SNES a de même condamné la réduction de l’indemnité de tutorat.
Il est aberrant de reprocher au SNES l'application d'une mesure à laquelle il était opposé, alors qu'à l'évidence le PPCR n'a pas spécialement constitué l'application de nos mandats. Certains aspects du PPCR peuvent s'en rapprocher un peu, mais clairement, le SNES n'avait déjà pas le soutien nécessaire au sein de la profession pour obtenir l'application de ses mandats. Mais au lieu de s'en désoler, on reproche au SNES de n'avoir pu imposer ses mandats en faisant comme s'il avait eu le pouvoir de décider du PPCR alors que s'il l'avait eu le PPCR aurait été le décalque des mandats du SNES, ce qu'il n'est pas.
Conclusion : le SNES n'est pas le ministère de l'EN, ni sous Macron, ni sous Hollande. Sacré scoop...
Le SNES n'a pas réussi à empêcher la "loi de transformation de la FP", donc le SNES voulait la mort des CAPA dans lesquelles il était ultra-majoritaire ?
Personne n'a le culot de faire ce raccourci idiot, mais pour le PPCR par contre ça y va sans complexe.
C'est démentiel ce niveau de mauvaise foi.
Sinon les plaintes sur le PPCR, merci ça m'arrive de faire des perms téléphoniques. Tout le monde se plaint de ce qu'il n'y a pas un rythme unique en fait, parce que tous les collègues pensent qu'ils sont meilleurs que celui d'à côté qui pense exactement la même chose. Donc au final, tout le monde se plaint du PPCR parce que tout le monde est pour le rythme unique sans même s'en rendre compte. Ben ça tombe bien, le rythme unique, c'est le mandat du SNES.
Et si toute cette énergie collective passée à se plaindre de ce qu'il n'y ait pas un rythme unique au max était utilisée pour revendiquer ce rythme unique au max, on l'aurait sans doute obtenu depuis longtemps.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Thierry75Niveau 10
On a quand même l'impression que le snes (et les autres syndicats) n'ont guère de pouvoir, autrement dit ne servent à peu près à rien. Dois-je rappeler la réforme des retraites (Allègre, et la suite), la baisse de rémunération des heures supp (Allègre : on n'est jamais revenu dessus et c'est un scandale absolu). Et depuis Allègre ??? Idem , toujours la même musique et on se fait entuber.
_________________
Le moi est haïssable.
- keroGrand sage
Je n’ai pas lu les 5 pages d’échanges sur le sujet, alors désolé si je fais de la redite.
Je n’ai jamais cru qu’en France on vienne à un vrai recrutement local généralisé des enseignants, et cela pour une raison simple: ça couterait trop cher. Nos faibles salaires et nos conditions de travail déplorables (avec les économies que cela implique) sont la contrepartie du principe de sécurité de l’emploi. Si on enlève ça, faudra aligner les salaires sur le privé. Ça ne tiendra jamais.
Je n’ai jamais cru qu’en France on vienne à un vrai recrutement local généralisé des enseignants, et cela pour une raison simple: ça couterait trop cher. Nos faibles salaires et nos conditions de travail déplorables (avec les économies que cela implique) sont la contrepartie du principe de sécurité de l’emploi. Si on enlève ça, faudra aligner les salaires sur le privé. Ça ne tiendra jamais.
- TangledingGrand Maître
Sans le SNES et sans les autres syndicats, la situation serait tout simplement 9 fois pire, c''est tout. Syndiquez-vous, militez, renforcez vos syndicats, pesez sur les mandats de vos syndicats.
Sinon pas fan de l'emploi d'expressions homophobes pour qualifier les échecs politiques. Les échecs politiques sont déjà assez désolants comme ça, pas la peine d'en rajouter.
Sinon pas fan de l'emploi d'expressions homophobes pour qualifier les échecs politiques. Les échecs politiques sont déjà assez désolants comme ça, pas la peine d'en rajouter.
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- MarxouHabitué du forum
Tangleding a écrit:Sans le SNES et sans les autres syndicats, la situation serait tout simplement 9 fois pire, c''est tout. Syndiquez-vous, militez, renforcez vos syndicats, pesez sur les mandats de vos syndicats.
Sinon pas fan de l'emploi d'expressions homophobes pour qualifier les échecs politiques. Les échecs politiques sont déjà assez désolants comme ça, pas la peine d'en rajouter.
"Sans le SNES et sans les autres syndicats, la situation serait tout simplement 9 fois pire, c''est tout"
OK, 9 fois, t'es sûr? D'où ce chiffre? Tu as vu la dégringolade effroyable de notre statut et de notre situation? Et de l'EN en général?
Bref, c'est foutu.
PS: je suis syndiqué, mais pas au SNES comme tu dois t'en douter....
- TangledingGrand Maître
C'est très bien d'être syndiqué, même ailleurs. Je ne suis pas spécialement emballé quand le SNES se définit comme le syndicat majoritaire, j'ai pour habitude de faire remarquer qu'être majoritaire, c'est un état de fait, pas une qualité. D'ailleurs dans mon bahut le SNES n'est pas majoritaire, et je ne vais pas l'aligner sur les positions des majoritaires pour autant.
Mais de la même façon, vouloir à tout prix l'affaiblissement du SNES ne me semble pas une stratégie syndicale très clairvoyante. Le jour où le SNES sera à 10%, je ne suis pas sûr que les autres syndicats seront très bien portants.
Pour mon 9 fois pire, c'est du doigt mouillé. Mais je t'invite à regarder ce qui se passe avec un mauvais chef dans un bahut où les profs sont divisés et ce qui se passe avec ce même chef dans un bahut où les profs sont solidaires.
Mais de la même façon, vouloir à tout prix l'affaiblissement du SNES ne me semble pas une stratégie syndicale très clairvoyante. Le jour où le SNES sera à 10%, je ne suis pas sûr que les autres syndicats seront très bien portants.
Pour mon 9 fois pire, c'est du doigt mouillé. Mais je t'invite à regarder ce qui se passe avec un mauvais chef dans un bahut où les profs sont divisés et ce qui se passe avec ce même chef dans un bahut où les profs sont solidaires.
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- MarxouHabitué du forum
Tangleding a écrit:C'est très bien d'être syndiqué, même ailleurs. Je ne suis pas spécialement emballé quand le SNES se définit comme le syndicat majoritaire, j'ai pour habitude de faire remarquer qu'être majoritaire, c'est un état de fait pas une qualité.
Mais de la même façon, vouloir à tout prix l'affaiblissement du SNES ne me semble pas une stratégie syndicale très clairvoyante. Le jour où le SNES sera à 10%, je ne suis pas sûr que les autres syndicats seront très bien portants.
Pour mon 9 fois pire, c'est du doigt mouillé. Mais je t'invite à regarder ce qui se passe avec un mauvais chef dans un bahut où les profs sont divisés et ce qui se passe avec ce même chef dans un bahut où les profs sont solidaires.
Ecoute, je n'ai absolument rien contre le SNES au niveau local: dans la plupart de mes bahuts que j'ai fréquentés, ils étaient majoritaires, ils se bougeaient et ils étaient de surcroît plutôt sympas...
Mais las, qu'a donc fait (ou pas fait) le SNES, syndicat majoritaire, pour que notre situation soit aussi cruellement dégradée?
PS, le SNES n'est bien sûr pas entièrement responsable de cette catastrophe, mais il doit y prendre sa part dans la mesure où il estime frayer et "décider" avec les "élites" (sic) de l'EN du moment (ou d'avant), non?
- maikreeeesseGrand sage
Il se passe ce qui se passe sur ce fil, on parle de tout mais jamais des directeurs du primaire !Honchamp a écrit:maikreeeesse a écrit:Il faut dire que les syndicats sur le rôle du directeur en primaire sont très décevants.
Que veux-tu dire ?
Il me semble qu'un directeur d'école n'a pas d'autorité sur les enseignants de son école, ce qui pose parfois problème, semble-t-il ?
Nous ne sommes pas assez nombreux pour être entendus. Il existe une ou deux associations qui tendent très largement vers directeur =perdir, et sinon la grande majorité des syndicats ne nous voient que comme des collègues comme les autres. Nous sommes bien évidemment par le travail accompli et la responsabilité ni l'un ni l'autre. Je sais, les syndicats, c'est nous mais là franchement pas vraiment !
- TangledingGrand Maître
Je ne connais pas bcp de collègues pe non directeurs souhaitant que leur collègue directeur devienne leur chef. Ce serait la dernière chose que je souhaiterais si j'étais PE, de même que le coordo de discipline n'est pas mon supérieur hiérarchique, et ça vaut franchement mieux pour l'équipe disciplinaire.
Peut-être est-ce une explication au fait que les syndicats de pe portent des mandats correspondantes aux souhaits de la majorité des PE qui ne sont pas les PE en charge de la direction de leur école.
Au passage le jour où vous passez chef d'établissement de votre école, vous serez en même temps mis sous la coupe du chef d'établissement du gros collège de votre secteur, et la plupart d'entre vous trouvera probablement la chose moins rigolote.
Après ce n'est qu'un point de vue de collègue du second degré.
Peut-être est-ce une explication au fait que les syndicats de pe portent des mandats correspondantes aux souhaits de la majorité des PE qui ne sont pas les PE en charge de la direction de leur école.
Au passage le jour où vous passez chef d'établissement de votre école, vous serez en même temps mis sous la coupe du chef d'établissement du gros collège de votre secteur, et la plupart d'entre vous trouvera probablement la chose moins rigolote.
Après ce n'est qu'un point de vue de collègue du second degré.
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- maikreeeesseGrand sage
Tu illustres parfaitement ce que je te dis: notre situation impossible d'aujourd'hui (Pensées à Christine Renon) est résumée par une hypothétique revendication d'être chef. Je ne souhaite pas être chef mais je sais aussi que ma situation est intenable. Que me propose-t-on ? Être un sous la coupe d'un perdir ou on veut me faire croire que je fais le même travail que mes collègues ! Eh bien ce n'est plus entendable. Bon sang, je ne fais pas le même travail que mes collègues lors de la direction. A chaque fois qu'un représentant d'un syndicat nous le dit, c'est comme un soufflé, une annulation de notre travail quotidien. Avez-vous entendu aussi un adjoint qui se charge de l'interim un ou deux mois ? A-t-il toujours le même discours ? Souvent il y a un dessillement !
Tu compares la direction a être chargé de coordination ?
Tu compares la direction a être chargé de coordination ?
- ElyasEsprit sacré
Je renouvelle ma remarque : les IEN seront contre (sauf quelques ambitieux qui seront les premiers dindons de la farce).
- LagomorpheFidèle du forum
kero a écrit:Je n’ai pas lu les 5 pages d’échanges sur le sujet, alors désolé si je fais de la redite.
Je n’ai jamais cru qu’en France on vienne à un vrai recrutement local généralisé des enseignants, et cela pour une raison simple: ça couterait trop cher. Nos faibles salaires et nos conditions de travail déplorables (avec les économies que cela implique) sont la contrepartie du principe de sécurité de l’emploi. Si on enlève ça, faudra aligner les salaires sur le privé. Ça ne tiendra jamais.
Ce qui m'inquiète, ce qu'il n'est nul besoin d'un recrutement local généralisé pour mettre en place le droit des directions à choisir leurs professeurs.
Ce droit n'implique pas forcément un système de type fonction publique territoriale, où les agents passent un concours puis doivent se trouver un poste - et perdent le bénéfice du concours s'ils n'en prennent pas, ce qui garantit plus ou moins que tous les postes finissent par être pourvus. Ceci ne peut fonctionner que si l'on recrute autant ou plus d'agents qu'il y a de postes à pourvoir, ce qui n'est pas le cas dans l'EN.
On pourrait en revanche imaginer le scénario-catastrophe suivant:
- les professeurs continuent à être recrutés sur concours national (ou académique)
- les recrutés constituent un "vivier" dans lequel les directeurs viennent se servir
- il subsiste une sorte de barème, mais ce sont les directeurs qui ont les points: école en détresse = beaucoup de points = elle se sers en premier
- les inévitables postes vacants sont comblés par des contractuels, recrutés (en théorie) d'autant plus facilement que ce ne sont plus les pires postes
- et cerise sur le gâteau, tout professeur qui demande à muter retourne dans le vivier. Et doit faire courbettes et autres promesses de projets et d'heures sup gratuites sans limites auprès du directeur pour avoir le poste qu'il souhaite
On pourrait qu'objecter qu'à ce jeu, les "bonnes" écoles publiques se retrouvent mal pourvues. Mais je ne suis pas convaincu que les classes moyennes-hautes qui y mettent leurs enfants puissent râler efficacement. Ceux qui sont du bon côté de la barrière économique mettront leurs enfants dans le privé, comme "l'élite".
- maikreeeesseGrand sage
La plupart des IEN veulent un statu quo qui préservent leurs missions (sans en ajouter) et en délèguent la plupart aux directeurs mais pas officiellement.
Ce qui donnerait (et je doute fortement qu'on y arrive ): les directeurs devront remplir un dossier des attentes, auditionneront les candidats éventuels, étudieront la paperasse, puis devront justifier leur choix et l'IEN qui après ou non une entrevue avec le candidat ajoutera un coup de tampon pour valider, bref ce qui est fait pour les emplois civiques.
Ce qui donnerait (et je doute fortement qu'on y arrive ): les directeurs devront remplir un dossier des attentes, auditionneront les candidats éventuels, étudieront la paperasse, puis devront justifier leur choix et l'IEN qui après ou non une entrevue avec le candidat ajoutera un coup de tampon pour valider, bref ce qui est fait pour les emplois civiques.
- LefterisEsprit sacré
Ce qu'il ne faut pas évacuer, c'est tout simplement un changement de type de recrutement, de traitement et indemnités pour un nouveau corps de direction dont on fera, selon les principes managériaux classiques permettant de trouver des gens pour fouailler les autres, diverger totalement les intérêts matériels et moraux. Ne pas oublier que dans la réforme FP, les postes d'encadrement peuvent être ouverts sous contrat, à des gens du privé. Avec l'idéologie du genre d'individus qui dirigent en ce moment, on peut tout imaginer, voir débarquer dans les administrations des managers de la grande distribution par exemple.maikreeeesse a écrit:La plupart des IEN veulent un statu quo qui préservent leurs missions (sans en ajouter) et en délèguent la plupart aux directeurs mais pas officiellement.
Ce qui donnerait (et je doute fortement qu'on y arrive ): les directeurs devront remplir un dossier des attentes, auditionneront les candidats éventuels, étudieront la paperasse, puis devront justifier leur choix et l'IEN qui après ou non une entrevue avec le candidat ajoutera un coup de tampon pour valider, bref ce qui est fait pour les emplois civiques.
Après, trouvera-t-on encore des gens pour faire PE ? Le problème des académies déficitaires (manque de candidats, niveau catastrophique...) risque de faire tâche d'huile dans toutes les académies de France.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- maikreeeesseGrand sage
C'est sûrement plausible pour les grandes écoles, mais crois-tu vraiment pour les écoles petites à moyennes avec une équipe de 5/6 personnes que des gens du privé vont se bousculer ?
Il faudra donc regrouper les écoles (sous la responsabilité d'un collège ou non) mais il faudra un "directeur" ou "personne de référence" local de toute façon.
Il faudra donc regrouper les écoles (sous la responsabilité d'un collège ou non) mais il faudra un "directeur" ou "personne de référence" local de toute façon.
- JacqGuide spirituel
Je n'ai pas lu tout le sujet mais lorsque j'ai entendu cette annonce dans les médias ma réaction a été : c'est marrant, quelque soit la situation on reprend les mêmes marottes et les mêmes recettes qu'ils cherchent à imposer depuis des années.
MOI ( ) je pense que pour lutter contre le réchauffement climatique, pour lutter contre les incendies dans le Var, pour lutter contre la déforestation en Amazonie, pour chasser les Talibans, pour lutter contre l'invasion prochaine des Martiens, il faut un recrutement local pour les PE de Marseille, puis ceux du Var, puis tous les PE, puis tous les enseignants. C'est la seule solution quelque soit le problème !
PS : je trouve amusant que Macron condamne les dérives clientélistes à Marseille et dans le même temps propose une mesure qui aboutira à une dérive clientéliste (pour ne pas dire plus).
MOI ( ) je pense que pour lutter contre le réchauffement climatique, pour lutter contre les incendies dans le Var, pour lutter contre la déforestation en Amazonie, pour chasser les Talibans, pour lutter contre l'invasion prochaine des Martiens, il faut un recrutement local pour les PE de Marseille, puis ceux du Var, puis tous les PE, puis tous les enseignants. C'est la seule solution quelque soit le problème !
PS : je trouve amusant que Macron condamne les dérives clientélistes à Marseille et dans le même temps propose une mesure qui aboutira à une dérive clientéliste (pour ne pas dire plus).
- TailleventFidèle du forum
Je me permets une contribution avec un regard extérieur. Le système proposé évoque ce qu'on trouve en Suisse depuis un bon moment.
Pour devenir enseignant, il n'y a pas de concours. On fait une formation qui ne garantit aucun emploi. Ensuite, l'engagement se fait selon une procédure assez proche de celle du privé : annonce, envoi de dossier, entretien avec le directeur de l'école (, parfois leçon d'épreuve), engagement par contrat. En théorie, une fois l'emploi obtenu, il n'y a pas plus de garantie que dans le privé, toutefois, en pratique, c'est un emploi garanti à vie. Le salaire est fixé par chaque canton et fonctionne en gros selon le principe suivant : une classe salariale fixe pour le poste, assorti d'un échelon selon l'ancienneté (qui ne démarre pas forcément à zéro, les expériences antérieures, même dans le privé, même dans d'autres domaines que l'enseignement, sont totalement ou partiellement reconnues), qui assure une progression automatique chaque année.
L'engagement est formellement effectué par le canton, sur proposition du directeur (qui gère une zone scolaire dans le primaire ou un seul établissement au secondaire). L'avis de ce dernier est (presque) toujours suivi. Pour prendre sa décision, il consulte parfois un doyen (responsable de l'organisation et de la discipline dans l'établissement) ou un chef de file (responsable d'une matière). Précisons que toutes ces personnes, y compris le directeur, sont à la base des enseignants, donc ils ont une idée assez précise de ce qui est en jeu. Le processus d'engagement n'est pas dénué d'opacités qui sont parfois perçues un peu violemment mais cela ne me semble (et je ne suis pas le seul ici) plus désagréable que de se retrouver expédié à l'autre bout du pays…
Avec ce système, il n'y a aucune mutation forcée : lorsque l'on travaille dans une école (ou une zone scolaire, de taille très réduite), on n'en bouge que si l'on en fait la demande. Il y a souvent un certain mouvement en début de carrière, car il n'est pas toujours possible d'avoir une place là où on le souhaite mais dans la suite du parcours, il y a souvent très peu de mobilité. (Dans l'ensemble, les Suisses déménagent beaucoup moins que les Français.)
Ce processus se traduit parfois par une certaine coloration des enseignants d'une école, mais elle reste limitée. En effet, comme les enseignants restent souvent longtemps dans le même établissement, ils n'ont jamais tous été engagés par le même directeur.
J'ajouterai que la question de classement de l'école ne se pose à peu près pas. La mentalité de la grande majorité des gens ici est que les écoles sont toutes bonnes et que les enfants vont à l'école du coin. C'est tellement ancré que même pour l'université, les jeunes vont souvent à la plus proche sans se poser plus de questions.
Ce système a ses qualités et ses défauts, mais les discussions avec mes collègues sont unanimes : même si cela se traduit parfois par un début de carrière qui peut être un rien compliqué, à peu près personne n'échangerait cela contre un système "à la française".
Pour devenir enseignant, il n'y a pas de concours. On fait une formation qui ne garantit aucun emploi. Ensuite, l'engagement se fait selon une procédure assez proche de celle du privé : annonce, envoi de dossier, entretien avec le directeur de l'école (, parfois leçon d'épreuve), engagement par contrat. En théorie, une fois l'emploi obtenu, il n'y a pas plus de garantie que dans le privé, toutefois, en pratique, c'est un emploi garanti à vie. Le salaire est fixé par chaque canton et fonctionne en gros selon le principe suivant : une classe salariale fixe pour le poste, assorti d'un échelon selon l'ancienneté (qui ne démarre pas forcément à zéro, les expériences antérieures, même dans le privé, même dans d'autres domaines que l'enseignement, sont totalement ou partiellement reconnues), qui assure une progression automatique chaque année.
L'engagement est formellement effectué par le canton, sur proposition du directeur (qui gère une zone scolaire dans le primaire ou un seul établissement au secondaire). L'avis de ce dernier est (presque) toujours suivi. Pour prendre sa décision, il consulte parfois un doyen (responsable de l'organisation et de la discipline dans l'établissement) ou un chef de file (responsable d'une matière). Précisons que toutes ces personnes, y compris le directeur, sont à la base des enseignants, donc ils ont une idée assez précise de ce qui est en jeu. Le processus d'engagement n'est pas dénué d'opacités qui sont parfois perçues un peu violemment mais cela ne me semble (et je ne suis pas le seul ici) plus désagréable que de se retrouver expédié à l'autre bout du pays…
Avec ce système, il n'y a aucune mutation forcée : lorsque l'on travaille dans une école (ou une zone scolaire, de taille très réduite), on n'en bouge que si l'on en fait la demande. Il y a souvent un certain mouvement en début de carrière, car il n'est pas toujours possible d'avoir une place là où on le souhaite mais dans la suite du parcours, il y a souvent très peu de mobilité. (Dans l'ensemble, les Suisses déménagent beaucoup moins que les Français.)
Ce processus se traduit parfois par une certaine coloration des enseignants d'une école, mais elle reste limitée. En effet, comme les enseignants restent souvent longtemps dans le même établissement, ils n'ont jamais tous été engagés par le même directeur.
J'ajouterai que la question de classement de l'école ne se pose à peu près pas. La mentalité de la grande majorité des gens ici est que les écoles sont toutes bonnes et que les enfants vont à l'école du coin. C'est tellement ancré que même pour l'université, les jeunes vont souvent à la plus proche sans se poser plus de questions.
Ce système a ses qualités et ses défauts, mais les discussions avec mes collègues sont unanimes : même si cela se traduit parfois par un début de carrière qui peut être un rien compliqué, à peu près personne n'échangerait cela contre un système "à la française".
- maikreeeesseGrand sage
Merci Taillevent. De quelles tailles sont les écoles ? Mais il existe peut être une grande disparité comme en France.
- TailleventFidèle du forum
Effectivement, c'est très variable. Dans les zones rurales, il reste parfois de très petites écoles dans des villages (moins de cinq classes) mais elles sont moins nombreuses qu'auparavant. Dans ce cas, elles sont regroupées en "établissements scolaires" qui regroupent les écoles d'un secteur mais ça reste très local : un de ceux de ma région est assez vaste mais on ne dépasse pas 12 km de route entre les points extrêmes. En nombre d'élève, ces établissements ont souvent au moins un millier d'élèves ; il doit exister plus petit mais ça devient rare. Les établissements peuvent être primaire, secondaire ou les deux, dans ce dernier cas, ils couvrent toute la scolarité obligatoire, jusqu'à 15 ans.maikreeeesse a écrit:Merci Taillevent. De quelles tailles sont les écoles ? Mais il existe peut être une grande disparité comme en France.
En ville, il y a plusieurs approches. Certaines communes choisissent de séparer en plusieurs établissements, qui ont chacun leur propre direction et engagent leurs propres enseignants ; ils sont souvent autour du millier d'élèves. D'autres maintiennent une direction unifiée et les établissements peuvent devenir nettement plus grands, mais c'est rare.
Au secondaire II (lycées et écoles professionnelles), l'idée serait en général de maintenir une taille raisonnable, autour du millier d'élèves mais un manque d'investissement fait que souvent les chiffres sont nettement dépassés.
- voyageurNiveau 5
Si la France s'aligne sur le recrutement en Suisse sans augmenter (fortement) les salaires et sans améliorer les conditions de travail (pas plus de 30 élèves par classe en collège/lycée), de nombreux endroits du pays vont se trouver sans enseignant (ou des analphabètes qui seront contents d'avoir un travail payé légèrement au dessus du SMIC)
- CasparProphète
De toute façon le recrutement par le seul directeur/directrice me paraît illusoire, même en changeant son statut et en le transformant en perdir. Au Royaume-Uni (un peu comme en Suisse), les professeurs sont recrutés localement mais par plusieurs personnes (Board of Governors).et selon un processus bien balisé. (Je ne souhaite pas que ce système soit importé en France.)
- TailleventFidèle du forum
C'est clair qu'une amélioration des conditions de travail aiderait. En Suisse, on assure la répartition des enseignants par un processus bassement capitaliste : on forme (un peu) trop d'enseignants et ceux qui veulent bosser vont là où il y a de la place (quitte à bouger plus tard). Quand je lis le nombre de candidats aux concours en France par rapport au nombre de postes, je suppose que ça marcherait.voyageur a écrit:Si la France s'aligne sur le recrutement en Suisse sans augmenter (fortement) les salaires et sans améliorer les conditions de travail (pas plus de 30 élèves par classe en collège/lycée), de nombreux endroits du pays vont se trouver sans enseignant (ou des analphabètes qui seront contents d'avoir un travail payé légèrement au dessus du SMIC)
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