- neomathÉrudit
Pour résoudre les problèmes créés par le libéralisme il faut c'est évident ... encore plus de libéralisme.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
youpeka a écrit:Toutes les entreprises privées font déjà ca, et il me semble que ca n'est pas gage de la qualité du recrutement. Les entreprises qui veulent les meilleurs candidats ( a leurs yeux ), mettent la main au portefeuille et/ou proposent de bonnes conditions de travail.
Encore une mesure qui ne coûtent rien, va piéger les directeurs et rajouter de la pression aux collègues pour peut-etre améliorer a la marge la situation de tres peu d'écoles, car n'oublions pas que c'est petit a l'échelle de 12m d'élèves.
Mais bon, il vont bien trouver des pinpins prêt a tout pour rien, de manière a arriver à Marseilles. Je peux meme les comprendre, et j'ai moi aussi du me plier en 36 pour arriver près de chez moi.
Et je pense déjà que l'on ne va pas etre défendu par nos syndicats.
Ça c'est M. Le président en campagne électorale qui vient marcher sur le parti politique en place la-bas et en profite pour faire de la com.
Les syndicats n'ont plus de pouvoir. A qui la faute ?
- ElyasEsprit sacré
Plusieurs réflexions.
Déjà, la fonction de directeur n'attire pas. C'est l'horreur sur le terrain, c'est souvent le/la T1 qui arrive dans une école qui se prend la direction. Les décharges sont de plus en plus réduites. Bon, dans les grosses écoles, il y a des directeurs à temps plein.
Ensuite, c'est oublier l'IEN. C'est lui qui commande. Je vois mal un directeur aller recruter des professeurs contre l'avis de son IEN.
De même, où iront les stagiaires ?
Enfin, ça ne va pas faciliter l'usage des Brigades de remplacement.
Ah oui, en plus, sur le terrain, c'est plutôt l'inverse : les collègues veulent plutôt pouvoir choisir leur directeur que d'être choisi par lui.
On marche à l'envers.
Déjà, la fonction de directeur n'attire pas. C'est l'horreur sur le terrain, c'est souvent le/la T1 qui arrive dans une école qui se prend la direction. Les décharges sont de plus en plus réduites. Bon, dans les grosses écoles, il y a des directeurs à temps plein.
Ensuite, c'est oublier l'IEN. C'est lui qui commande. Je vois mal un directeur aller recruter des professeurs contre l'avis de son IEN.
De même, où iront les stagiaires ?
Enfin, ça ne va pas faciliter l'usage des Brigades de remplacement.
Ah oui, en plus, sur le terrain, c'est plutôt l'inverse : les collègues veulent plutôt pouvoir choisir leur directeur que d'être choisi par lui.
On marche à l'envers.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Les directeurs et directrices pourront-ils recruter (voire rémunérer) eux-mêmes les plombiers, électriciens, plâtriers, carreleurs, maçons, électriciens, chauffagistes, menuisiers, couvreurs, etc. dont leur école a besoin pour ne pas tomber en ruines?
En ce cas, on va manquer de bras pour choisir les directeurs et directrices… “J'entends les parents qui me disent que les enseignants n'y viennent plus… Il faut permettre aux enseignants de choisir d'y venir”… Si c'était une question de “choix”… Je me demande s'il comprend vraiment ce qu'il dit ou si c'est seulement une habitude sans intention de dire quelque chose.
En ce cas, on va manquer de bras pour choisir les directeurs et directrices… “J'entends les parents qui me disent que les enseignants n'y viennent plus… Il faut permettre aux enseignants de choisir d'y venir”… Si c'était une question de “choix”… Je me demande s'il comprend vraiment ce qu'il dit ou si c'est seulement une habitude sans intention de dire quelque chose.
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Si tu vales valeo.
- SphinxProphète
Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
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"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- TangledingGrand Maître
Au contraire c'est très politique, habillage pseudo social pour une mesure libérale, d'un côté il s'adresse aux macronistes qui se pensent encore de gauche, de l'autre il reprend un vieux rêve mi réactionnaire mi libéraliste, bien ancré dans l'énorme frange de droite (et extrême droite) de son électorat présent et surtout à venir.
Ca fait un moment que pour tous ces nervis du libéralisme l'éducation prioritaire est vue comme un laboratoire de la destruction libéraliste méthodique de l'école publique. Nihil novi sub sole.
Ca fait un moment que pour tous ces nervis du libéralisme l'éducation prioritaire est vue comme un laboratoire de la destruction libéraliste méthodique de l'école publique. Nihil novi sub sole.
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- Ajonc35Sage
Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
- SphinxProphète
Tangleding a écrit:Au contraire c'est très politique, habillage pseudo social pour une mesure libérale, d'un côté il s'adresse aux macronistes qui se pensent encore de gauche, de l'autre il reprend un vieux rêve mi réactionnaire mi libéraliste, bien ancré dans l'énorme frange de droite (et extrême droite) de son électorat présent et surtout à venir.
Ca fait un moment que pour tous ces nervis du libéralisme l'éducation prioritaire est vue comme un laboratoire de la destruction libéraliste méthodique de l'école publique. Nihil novi sub sole.
C'est précisément ce que je ne comprends pas. Je vois bien l'habillage "pseudo" de gauche, mais à mon humble avis un macroniste de gauche sait bien que le directeur de REP n'a pas de vivier dans lequel pêcher et préférerait que l'on impose à ces feignasses de profs d'aller dans lesdites écoles, par exemple en imposant une rotation toutes les X années. Quant au macroniste de droite, il préférerait, que tous les directeurs puissent choisir leurs enseignants, comme ça les directeurs d'écoles chics où vont ses enfants ont la préemption. Je le redis, mettre en place cette mesure seulement pour les établissements difficiles, je ne vois pas la logique.
Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ça c'est encore une question différente. Dans mon message que tu cites, j'essaie de me placer du point de vue de l'électeur macroniste potentiel. De ce point de vue, un bon enseignant, c'est un qui fait que je n'ai pas à me plaindre de lui (il n'y a pas le bazar dans sa classe quelles qu'en soient les raisons, mon enfant a de bonnes notes et est traité à sa juste valeur de petit génie, il sait lire/écrire/compter/Marignan et la bataille de Poitiers et il part en classe verte au Lavandou pour une somme modique). Un mauvais enseignant est un avec qui mon enfant n'est pas à 100% en réussite / ne se sent pas écouté et valorisé / etc etc.
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- musaNeoprof expérimenté
Tu as oublié qu'un bon enseignant c'est surtout un enseignant qui n'est pas absent (jamais malade ou en grève) :sourit:
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il y a peut-être (surtout?) le fait que cette déclaration faite à Marseille permet d'éviter de lâcher des crédits pour rénover des écoles qui sont dans un état (un Etat?) catastrophique: pendant qu'on parle de cette vieille lubie (de droite), on évite les sujets véritables.
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- ElyasEsprit sacré
Ah oui, la méthode Blanquer : on fait tout ce qui ne coûte rien mais rajoute du boulot et de la précarité aux enseignants.
- SphinxProphète
musa a écrit:Tu as oublié qu'un bon enseignant c'est surtout un enseignant qui n'est pas absent (jamais malade ou en grève) :sourit:
Très juste :sourit:
EtO : oui, je suppose que la seule explication c'est que ça n'a rien à voir avec aucune choucroute que ce soit et qu'on espère que même les électeurs de droite ne vont pas réfléchir et se rendre compte que ça ne satisfait même aucune lubie de droite.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Le côté électoraliste y est: une (bonne?) partie de la droite trouverait formidable que le recrutement des profs soit fait “à l'échelle locale” (si en plus les CA et Conseils où siègent les parent avaient leur mot à dire, ça serait une divine surprise)… Donc, autant parler de ça, plutôt que de parler de l'état réel des écoles abandonnées au point d'être devenues insalubres (sans quoi on finirait par se demander s'il y a des responsables quelque part).
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- TangledingGrand Maître
@Sphinx : tu as pourtant indiqué le processus toi-même, la plupart des lecteurs/électeurs ne retiendront que le titre : "les chefs pourront recruter eux-même "leurs" enseignants". J'ai déjà vu passer des articles glosant la mesure sous la forme : "faire du chef d'établissement un vrai patron".
Actuellement c'est la phase de pré-cristalisation de l'électorat, c'est le moment d'oser tous les raccourcis. J'espère que tout le monde a remarqué que Macron et ses affidés sont de toutes les polémiques qui font des vues ("se préserver des afghans qui veulent nous submerger" -> done, "les s... de pauvres qui dépensent leur ARS en écrans plats au lieu d'acheter des écrans à leurs marmaille" -> done, etc.)
Je ne crois pas au hasard, sur ces sujets, à quelques mois d'une échéance présidentielle.
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- Lisak40Expert spécialisé
C'est clair que si j'étais HIVème + Normalienne + double Docteure + arrivée dans les premières à l'agrégation + expérience d'enseigner à l'étranger dans des établissements (voire même des universités) prestigieux + parlait couramment 3-4 langues étrangères, mon premier choix serait de déposer mon CV pour devenir prof dans un collège hyper difficile au milieu d'une cité pas terrible voire craignos en banlieue parisienne, parce que "enseignant c'est une vocation / le plus beau métier du monde / mon seul objectif dans la vie c'ést lintérédezenfants / je suis un droïde qui n'a ni besoin de manger / de se loger (entre autres) et que la pauvreté cétropbien" (bon, il est vrai que les enseignants agrégés sont quand même un peu moins pauvres que les autres) .
D'ailleurs une de mes amies qui a fait tout ça, sauf l'agrégation qu'elle n'a jamais tentée, ne pense qu'à une chose (non) : abandonner son poste actuel dans une université prestigieuse (et le salaire assorti même si on n'est pas non plus dans trucs de dingues) pour prendre ma place et venir enseigner à Kylian et Sephora de terminale les jours de la semaine, dire son âge et les mots interrogatifs en anglais (vécu). Ou plutôt vu qu'elle est historienne, rappeler aux élèves que la Révolution Française c'est en 1789 et pas 1824 ou autre date farfelue (j'exagère à peine).
Bon ceci dit dans mon établissement, il y a quelques collègues qui ont ce genre de CV, et c'est vrai que c'est étrange au premier abord (quand on discute avec eux ça ne l'est plus en fait, et ce ne sont pas non plus des illuminés totaux comme caricaturé plus haut), mais leurs conditions sont particulières (lycée de centre ville en IdF, public assez hétérogène, mais pas "trop" difficile, ils n'enseignent qu'en prépa, pas de pression des parents, etc.), donc ça peut se comprendre. Si tu leur demandes d'aller donc dans un collège au milieu d'une cité moche du 95 accessible que par le RER D par exemple je pense que leur réponse sera non !!
D'ailleurs une de mes amies qui a fait tout ça, sauf l'agrégation qu'elle n'a jamais tentée, ne pense qu'à une chose (non) : abandonner son poste actuel dans une université prestigieuse (et le salaire assorti même si on n'est pas non plus dans trucs de dingues) pour prendre ma place et venir enseigner à Kylian et Sephora de terminale les jours de la semaine, dire son âge et les mots interrogatifs en anglais (vécu). Ou plutôt vu qu'elle est historienne, rappeler aux élèves que la Révolution Française c'est en 1789 et pas 1824 ou autre date farfelue (j'exagère à peine).
Bon ceci dit dans mon établissement, il y a quelques collègues qui ont ce genre de CV, et c'est vrai que c'est étrange au premier abord (quand on discute avec eux ça ne l'est plus en fait, et ce ne sont pas non plus des illuminés totaux comme caricaturé plus haut), mais leurs conditions sont particulières (lycée de centre ville en IdF, public assez hétérogène, mais pas "trop" difficile, ils n'enseignent qu'en prépa, pas de pression des parents, etc.), donc ça peut se comprendre. Si tu leur demandes d'aller donc dans un collège au milieu d'une cité moche du 95 accessible que par le RER D par exemple je pense que leur réponse sera non !!
- Ajonc35Sage
Oh que oui. C'est l'avantage du forum. Les collègues rajoutent ou nous font réfléchir.Sphinx a écrit:Tangleding a écrit:Au contraire c'est très politique, habillage pseudo social pour une mesure libérale, d'un côté il s'adresse aux macronistes qui se pensent encore de gauche, de l'autre il reprend un vieux rêve mi réactionnaire mi libéraliste, bien ancré dans l'énorme frange de droite (et extrême droite) de son électorat présent et surtout à venir.
Ca fait un moment que pour tous ces nervis du libéralisme l'éducation prioritaire est vue comme un laboratoire de la destruction libéraliste méthodique de l'école publique. Nihil novi sub sole.
C'est précisément ce que je ne comprends pas. Je vois bien l'habillage "pseudo" de gauche, mais à mon humble avis un macroniste de gauche sait bien que le directeur de REP n'a pas de vivier dans lequel pêcher et préférerait que l'on impose à ces feignasses de profs d'aller dans lesdites écoles, par exemple en imposant une rotation toutes les X années. Quant au macroniste de droite, il préférerait, que tous les directeurs puissent choisir leurs enseignants, comme ça les directeurs d'écoles chics où vont ses enfants ont la préemption. Je le redis, mettre en place cette mesure seulement pour les établissements difficiles, je ne vois pas la logique.Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ça c'est encore une question différente. Dans mon message que tu cites, j'essaie de me placer du point de vue de l'électeur macroniste potentiel. De ce point de vue, un bon enseignant, c'est un qui fait que je n'ai pas à me plaindre de lui (il n'y a pas le bazar dans sa classe quelles qu'en soient les raisons, mon enfant a de bonnes notes et est traité à sa juste valeur de petit génie, il sait lire/écrire/compter/Marignan et la bataille de Poitiers et il part en classe verte au Lavandou pour une somme modique). Un mauvais enseignant est un avec qui mon enfant n'est pas à 100% en réussite / ne se sent pas écouté et valorisé / etc etc.
Tes remarques sont justes et un autre néo l'a dit, l'enseignant modèle n'est JAMAIS absent quelle que soit la raison.
- ElyasEsprit sacré
Lisak40 a écrit:C'est clair que si j'étais HIVème + Normalienne + double Docteure + arrivée dans les premières à l'agrégation + expérience d'enseigner à l'étranger dans des établissements (voire même des universités) prestigieux + parlait couramment 3-4 langues étrangères, mon premier choix serait de déposer mon CV pour devenir prof dans un collège hyper difficile au milieu d'une cité pas terrible voire craignos en banlieue parisienne, parce que "enseignant c'est une vocation / le plus beau métier du monde / mon seul objectif dans la vie c'ést lintérédezenfants / je suis un droïde qui n'a ni besoin de manger / de se loger (entre autres) et que la pauvreté cétropbien" (bon, il est vrai que les enseignants agrégés sont quand même un peu moins pauvres que les autres) .
D'ailleurs une de mes amies qui a fait tout ça, sauf l'agrégation qu'elle n'a jamais tentée, ne pense qu'à une chose (non) : abandonner son poste actuel dans une université prestigieuse (et le salaire assorti même si on n'est pas non plus dans trucs de dingues) pour prendre ma place et venir enseigner à Kylian et Sephora de terminale les jours de la semaine, dire son âge et les mots interrogatifs en anglais (vécu). Ou plutôt vu qu'elle est historienne, rappeler aux élèves que la Révolution Française c'est en 1789 et pas 1824 ou autre date farfelue (j'exagère à peine).
Bon ceci dit dans mon établissement, il y a quelques collègues qui ont ce genre de CV, et c'est vrai que c'est étrange au premier abord (quand on discute avec eux ça ne l'est plus en fait, et ce ne sont pas non plus des illuminés totaux comme caricaturé plus haut), mais leurs conditions sont particulières (lycée de centre ville en IdF, public assez hétérogène, mais pas "trop" difficile, ils n'enseignent qu'en prépa, pas de pression des parents, etc.), donc ça peut se comprendre. Si tu leur demandes d'aller donc dans un collège au milieu d'une cité moche du 95 accessible que par le RER D par exemple je pense que leur réponse sera non !!
Pardon, ce n'est pas ce que fait réellement un professeur d'HG (en tout cas, pas moi, dans mon cours sur la Révolution, on va très loin sur la réflexion historique dès la 4e) et je suis dans un bahut moche du 95. Ok, l'idée de démolir l'idée que le métier n'est pas une vocation mais il y a encore pas mal de gens huluberlus venant pour enseigner. Bref... j'oublie parfois que sur néo, il y a ce courant de pensée auquel je n'adhère pas du tout (un de mes amis est un des rares historiens qui maîtrise les écritures et langues égyptiennes antiques et il adore ce qu'il fait dans son bahut pourri du 78). Notre souci, c'est le fric, pas ce qu'on fait en cours. Après, si c'est considérer de ne faire que des trucs basiques aux collégiens, ça explique en grande partie (mais pas seulement) la baisse de niveau.
- EnaecoVénérable
Est-ce qu'il faut chercher à tout prix à se placer du point de vue de l'électeur macroniste ?
Les "bons" enseignants, pas le petit nouveau qui débarque ou le contractuel sans formation (désolé pour le raccourci, je pars du principe que la majorité des enseignants s'améliorent au cours des premières années), ils ne sont pas dans ces écoles difficiles.
L'électeur macroniste devrait donc avoir peur que le bon enseignant quitte l'établissement correct de son enfant pour rejoindre un quartier difficile et que son enfant récupère un petit nouveau ou un mauvais enseignant, extrait de ces quartiers difficiles.
Concernant l'enseignement à des classes difficiles, certains aiment ça, c'est un fait.
Pour moi ça s'apparente à un métier différent et qui peut attirer.
Elyas ne semble pas traumatisé et pourtant je pense que son poste en ferait fuir plus d'un.
Les "bons" enseignants, pas le petit nouveau qui débarque ou le contractuel sans formation (désolé pour le raccourci, je pars du principe que la majorité des enseignants s'améliorent au cours des premières années), ils ne sont pas dans ces écoles difficiles.
L'électeur macroniste devrait donc avoir peur que le bon enseignant quitte l'établissement correct de son enfant pour rejoindre un quartier difficile et que son enfant récupère un petit nouveau ou un mauvais enseignant, extrait de ces quartiers difficiles.
Concernant l'enseignement à des classes difficiles, certains aiment ça, c'est un fait.
Pour moi ça s'apparente à un métier différent et qui peut attirer.
Elyas ne semble pas traumatisé et pourtant je pense que son poste en ferait fuir plus d'un.
- Lisak40Expert spécialisé
@Elyas : en fait excuse-moi mais je n'ai pas compris ce que tu voulais dire dans ton post. Sinon, je fais de la caricature, hein (je pense que tu l'as remarqué) : j'ai été prof d'histoire brièvement il y a très longtemps (je suis historienne) et evidemment que "rappeler aux élèves que la Révolution Française c'est en 1789 et pas 1824 ou autre date farfelue" (je m'auto-cite) ce n'est pas le coeur du métier, d'ailleurs tu remarqueras que j'ai écrit le mot "rappeler" et non "enseigner", ce qui ne veut donc pas du tout dire la même chose... En ce qui concerne mon métier de prof d'anglais, il ne s'agit pas non plus d'apprendre à mes lycéens "les jours de la semaine, dire son âge et les mots interrogatifs", évidemment, mais VRAIMENT cela fait partie de mon quotidien, parce que faire de la CO, CE, EOI, EO EE avec (certains) élèves qui ne connaissent pas les fondements, ben c'est difficile. J'aimerais les ouvrir à la richesse de la culture anglo-saxonne, et j'y arrive parfois je pense, mais pour beaucoup de mes élèves c'est impossible : quand on ne sait pas marcher ou même se tenir debout, on ne peut pas sauter des haies, faire du saut en hauteur ou marquer un but en football...
Et je précise que dans mon lycée comme partout ailleurs, dans les établissements "pas terribles" il y a de très bons élèves qui ont envie d'apprendre, des élèves en difficulté mais qui ont également envie d'apprendre, des élèves qui réussissent très bien (alors que ni papa ni maman ne sont médecin, avocat, cadre sup, ou même prof ), SAUF QUE clairement, ce n'est pas vraiment un lycée qui attire...
Et je précise que dans mon lycée comme partout ailleurs, dans les établissements "pas terribles" il y a de très bons élèves qui ont envie d'apprendre, des élèves en difficulté mais qui ont également envie d'apprendre, des élèves qui réussissent très bien (alors que ni papa ni maman ne sont médecin, avocat, cadre sup, ou même prof ), SAUF QUE clairement, ce n'est pas vraiment un lycée qui attire...
- pseudo-intelloSage
Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ben c'est facile :
- le bon enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
- le mauvais enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
Sinon, pour faire court, le bon enseignant il dit oui, et le mauvais enseignant, il dit non.
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- Ajonc35Sage
pseudo-intello a écrit:Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ben c'est facile :
- le bon enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
- le mauvais enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
Sinon, pour faire court, le bon enseignant il dit oui, et le mauvais enseignant, il dit non.
- Ajonc35Sage
Tu as raison aussi. J'ai une longue carrière derrière moi désormais. A mes débuts, du dialogue, on s'écoutait de part et d'autre. Depuis 10 ans, le dialogue n'existe plus. Les décisions tombent et celui qui est d'accord est un bon enseignant, celui qui conteste un peu ou beaucoup est le méchant qui n'accepte pas le changement, la décision.pseudo-intello a écrit:Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ben c'est facile :
- le bon enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
- le mauvais enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
Sinon, pour faire court, le bon enseignant il dit oui, et le mauvais enseignant, il dit non.
Mais ils vont avoir du mal à choisir nos cde, il faut déjà qu'il y ait le recrutement. Dans mon lep difficile de trouver des enseignants dans certains domaines. Et s'il s'agit d'un remplacement c'est pareil. L'an passé, une remplaçante est venue 2 jours, elle avait trouvé un autre poste plus près de chez elle et pour une durée plus longue.
Les Macronistes oublient l'aspect concurrence . Soit ils paient mieux, soient ils offrent de meilleures conditions de travail. Ce n'est pas gagné.
Et le nombre de démissions augmente. Et les admis au concours se raréfient.
- User20159Esprit éclairé
Sphinx a écrit:C'est précisément ce que je ne comprends pas. Je vois bien l'habillage "pseudo" de gauche, mais à mon humble avis un macroniste de gauche sait bien que le directeur de REP n'a pas de vivier dans lequel pêcher et préférerait que l'on impose à ces feignasses de profs d'aller dans lesdites écoles, par exemple en imposant une rotation toutes les X années. Quant au macroniste de droite, il préférerait, que tous les directeurs puissent choisir leurs enseignants, comme ça les directeurs d'écoles chics où vont ses enfants ont la préemption. Je le redis, mettre en place cette mesure seulement pour les établissements difficiles, je ne vois pas la logique.
Il n'y a aucune logique, c'est de l'électoralisme pur et dur : il faut siphonner la droite à tout prix.
Surtout que l'autonomie renforcée des établissements difficiles on a déjà essayé et on sait parfaitement bien que ça ne fonctionne pas. Quel collège ex-ECLAIR, devenu REP+ du 93 se permettrait de choisir ses enseignants ? Ils sont déjà bien contents de n'avoir que 3 postes non pourvus au 1er septembre.
- CeladonDemi-dieu
Le mauvais enseignant qui dit non, soyons honnêtes, c'était déjà comme ça avant la fine équipe de pilotage d'aujourd'hui... si tel n'était pas le cas, nous n'en serions pas là où nous en sommes.Ajonc35 a écrit:pseudo-intello a écrit:Ajonc35 a écrit:Qu'est ce un bon ou un mauvais enseignant? C'est comme un joueur dans une équipe de volley ou de hand. Il peut être très bon s'il est au milieu de joueurs moyens, ça ne marche pas. Ils peuvent être bons mais si ON ne leur donne pas les moyens de s'entraîner, c'est difficile. Ils peuvent être bons et si ON ne les rémunère pas correctement , c'est difficile aussi.Sphinx a écrit:Je ne comprends pas. Il a bien parlé d'établissements difficiles ? J'ai bien saisi que le but est purement électoraliste, mais je ne comprends vraiment pas où il veut en venir.
. Son électorat ce sont les gens de droite friqués, qui veulent que les directeurs de leur école de centre-ville puisse choisir ses enseignants. Qu'est-ce qu'ils en ont à carrer des établissements politique de la ville ?
- Même son électorat n'est quand même pas assez bête pour croire que le problème dans les écoles de la ville et REP, c'est que le directeur n'ait pas la main sur le recrutement parce qu'en réalité ça se bouscule au portillon ?
- Et quand bien même ça serait le cas, ça voudrait dire que le directeur de l'école difficile peut prendre les bons enseignants du coin et laisser les mauvais à l'école de centre-ville des enfants de l'électeur ?
Il n'y a aucune logique dans cette annonce... À moins qu'il espère que les gens lisent vite / entendent mal et ne saisissent pas que c'est seulement des écoles difficiles qu'il s'agit...
On peut aussi n'avoir aucune considération .....
Ben c'est facile :
- le bon enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
- le mauvais enseignant, il prend sa classe, tu vois, et il enseigne.
Sinon, pour faire court, le bon enseignant il dit oui, et le mauvais enseignant, il dit non.
- DaphnéDemi-dieu
De toute façon même la FCPE a dit que ce n'était pas le problème, ce ne sont pas les professeurs qui sont responsables du délabrement des écoles et de l'indiscipline et de la violence.
- CeladonDemi-dieu
Personne ne cite jamais les IO...
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