- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour en tirer une réalisation personnelle et savoir, pour soi-même, que l'on en est capable et, éventuellement, pour y croiser des gens qui se livrent au même travail.
- e-WandererGrand sage
C'est marrant, cette idée de "se prouver qu'on en est capable". Ça va peut-être paraître prétentieux, mais c'est quelque chose dont je n'ai jamais douté. Au pire, il est toujours possible de recentrer un peu le sujet en cours de route. Je n'ai jamais douté non plus que la recherche serait un métier qui me plairait. Et pourtant (je parle de mes envies et de mes goûts, pas de mon talent), je pense que j'aurais tout autant aimé être ébéniste, musicien, garde forestier, architecte… Il y a dans la passion de certains de mes collègues pour la littérature une forme d'absolutisme qui ne me connaît pas (j'ai d'ailleurs davantage de disques que de livres à la maison).
À mes yeux, il n'y a pas qu'un seul "amour de la recherche" : cette chose-là est graduelle et polymorphe. Personnellement, j'adore feuilleter de vieux grimoires, tenter de résoudre les petits problèmes qui s'offrent à moi (et quand je n'en ai pas suffisamment, je sais que NLM76 en a toujours quelques-uns en réserve sur Néoprofs ! ), concevoir le plan d'une étude. En revanche, même si ça peut paraître paradoxal pour un littéraire, la phase de rédaction est pour moi un véritable pensum, je déteste ça ! Quand tout est prêt dans ma tête, je balance mes résultats sur le papier et je n'y reviens pas. Je suis incapable de ciseler de jolies formules ou de reprendre mon texte pour l'améliorer. C'est vraiment quelque chose qui ne m'intéresse absolument pas. Chez d'autres chercheurs, le soin apporté à l'écriture sera primordial, c'est une question de tour d'esprit.
Pour les rencontres : je n'apprécie pas spécialement la phase "institutionnelle" des colloques, la demi-heure de parole en public calibrée sous la férule du président de séance. Mais j'aime bien effectivement rencontrer autour d'un repas des gens qui ont des intérêts semblables, et fondamentalement le même caractère : la curiosité, mais aussi un côté iconoclaste plus ou moins prononcé, allant jusqu'aux figures de "savants fous" les plus réjouissantes. Je crois au fond qu'outre l'intérêt intellectuel, l'aventure d'une thèse a aussi cela à offrir : un espace de liberté et de rencontres. En recherche SHS, il n'y a pas de "chef", et c'est quelque chose de fort rare, surtout par les temps qui courent. Même si Mme Vidal s'ingénie à nous pourrir le métier, elle ne pourra jamais me retirer le bonheur du face-à-face avec une édition originale, à laquelle je consacre le temps que je veux.
Enfin, il y a la satisfaction du travail bien fait. La recherche est une activité où (en tout cas pour les ouvrages de fond) on peut se donner le temps de faire les choses avec minutie. Cela devient un luxe rare. Il y a dans la recherche un rapport au temps qu'on rencontre peut-être dans d'autres domaines (la facture d'instruments où il faut laisser au bois le temps de sécher, l'œnologie où on laisse au produit le temps de vieillir…) mais qui est infiniment précieux, et très sensible dans les ouvrages au long cours (comme une thèse ou une édition critique).
À mes yeux, il n'y a pas qu'un seul "amour de la recherche" : cette chose-là est graduelle et polymorphe. Personnellement, j'adore feuilleter de vieux grimoires, tenter de résoudre les petits problèmes qui s'offrent à moi (et quand je n'en ai pas suffisamment, je sais que NLM76 en a toujours quelques-uns en réserve sur Néoprofs ! ), concevoir le plan d'une étude. En revanche, même si ça peut paraître paradoxal pour un littéraire, la phase de rédaction est pour moi un véritable pensum, je déteste ça ! Quand tout est prêt dans ma tête, je balance mes résultats sur le papier et je n'y reviens pas. Je suis incapable de ciseler de jolies formules ou de reprendre mon texte pour l'améliorer. C'est vraiment quelque chose qui ne m'intéresse absolument pas. Chez d'autres chercheurs, le soin apporté à l'écriture sera primordial, c'est une question de tour d'esprit.
Pour les rencontres : je n'apprécie pas spécialement la phase "institutionnelle" des colloques, la demi-heure de parole en public calibrée sous la férule du président de séance. Mais j'aime bien effectivement rencontrer autour d'un repas des gens qui ont des intérêts semblables, et fondamentalement le même caractère : la curiosité, mais aussi un côté iconoclaste plus ou moins prononcé, allant jusqu'aux figures de "savants fous" les plus réjouissantes. Je crois au fond qu'outre l'intérêt intellectuel, l'aventure d'une thèse a aussi cela à offrir : un espace de liberté et de rencontres. En recherche SHS, il n'y a pas de "chef", et c'est quelque chose de fort rare, surtout par les temps qui courent. Même si Mme Vidal s'ingénie à nous pourrir le métier, elle ne pourra jamais me retirer le bonheur du face-à-face avec une édition originale, à laquelle je consacre le temps que je veux.
Enfin, il y a la satisfaction du travail bien fait. La recherche est une activité où (en tout cas pour les ouvrages de fond) on peut se donner le temps de faire les choses avec minutie. Cela devient un luxe rare. Il y a dans la recherche un rapport au temps qu'on rencontre peut-être dans d'autres domaines (la facture d'instruments où il faut laisser au bois le temps de sécher, l'œnologie où on laisse au produit le temps de vieillir…) mais qui est infiniment précieux, et très sensible dans les ouvrages au long cours (comme une thèse ou une édition critique).
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- bobdomNiveau 8
e-Wanderer a écrit:Enfin, il y a la satisfaction du travail bien fait. La recherche est une activité où (en tout cas pour les ouvrages de fond) on peut se donner le temps de faire les choses avec minutie. Cela devient un luxe rare. Il y a dans la recherche un rapport au temps qu'on rencontre peut-être dans d'autres domaines (la facture d'instruments où il faut laisser au bois le temps de sécher, l'œnologie où on laisse au produit le temps de vieillir…) mais qui est infiniment précieux, et très sensible dans les ouvrages au long cours (comme une thèse ou une édition critique).
C'est curieux, mais c'est précisément cela qui me déplaît le plus dans la recherche universitaire ! Autant je peux passer de longues heures à préparer mes cours, à lire ou à écrire des textes non universitaires, autant je déteste le travail pointilleux — et, pour moi, tatillon — qui consiste à soigner ses notes de bas de pages, à traquer les virgules mal placées dans les références bibliographiques, à retravailler sans cesse certaines pages, etc. J'ai l'impression de m'enliser. Je comprends ta vision d'un point de vue théorique, et même je trouve séduisante la comparaison avec l'artisanat, mais il n'y a rien à faire : à l'usage, cet impératif de minutie représente pour moi une torture de chaque instant. Quand les mêmes causes produisent des effets contraires... Richesse et diversité de la nature humaine !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
La minutie du travail, lire, prendre des notes, classer les notes et les idées, esquisser une question, esquisser un plan, rédiger un premier jet puis reprendre les choses, rédiger un article ou un chapitre, puis le reprendre, préciser les choses, serrer l'ordre logique, simplifier les phrases, chercher le juste mot, jusqu'à traquer les coquilles (jusqu'à ce que le texte “coule” sans plus “gratter”): tout cela me convient parfaitement — je peux réécrire un article ou un chapitre jusqu'à dix fois.
Ça ne veut pas dire qu'écrire soit “facile”: c'est toujours difficile et même très difficile. Il vaut toujours mieux avoir écrit qu'écrire. Mais il y a, dans ce travail de minutie et d'achèvement, quelque chose comme un épanouissement du même ordre que celui que procure le travail manuel, comme faire de la reliure.
Ça ne veut pas dire qu'écrire soit “facile”: c'est toujours difficile et même très difficile. Il vaut toujours mieux avoir écrit qu'écrire. Mais il y a, dans ce travail de minutie et d'achèvement, quelque chose comme un épanouissement du même ordre que celui que procure le travail manuel, comme faire de la reliure.
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Si tu vales valeo.
- bobdomNiveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:La minutie du travail, lire, prendre des notes, classer les notes et les idées, esquisser une question, esquisser un plan, rédiger un premier jet puis reprendre les choses, rédiger un article ou un chapitre, puis le reprendre, préciser les choses, serrer l'ordre logique, simplifier les phrases, chercher le juste mot, jusqu'à traquer les coquilles (jusqu'à ce que le texte “coule” sans plus “gratter”): tout cela me convient parfaitement — je peux réécrire un article ou un chapitre jusqu'à dix fois.
Ça ne veut pas dire qu'écrire soit “facile”: c'est toujours difficile et même très difficile. Il vaut toujours mieux avoir écrit qu'écrire. Mais il y a, dans ce travail de minutie et d'achèvement, quelque chose comme un épanouissement du même ordre que celui que procure le travail manuel, comme faire de la reliure.
Je crois qu'en effet, je n'ai pas le même tempérament ! J'ai beaucoup de patience pour des tas de choses, mais absolument pas pour ça. D'où la difficulté à écrire cette thèse... Bref, j'y retourne !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bon courage!
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Si tu vales valeo.
- CathEnchanteur
Merci à tous pour vos réponses.
- ErgoDevin
S'il y a des docteurs en 11e non affiliés à un laboratoire de recherche et qui envisagent un colloque, une mobilité...:
https://saesfrance.org/formulaire-et-informations-pour-les-bourses-docteur%C2%B7e%C2%B7s/La SAES souhaite aider les jeunes docteur.e.s ayant soutenu leur thèse il y a moins de 5 ans (à la date de la demande) qui ne peuvent bénéficier d’aucun financement dans un laboratoire ou ne sont rattaché.e.s à aucune structure de recherche.
Peut candidater toute personne ayant obtenu un doctorat en 11e section et qui ne bénéficie d’aucune aide financière pour des missions de recherche (participation à des événements scientifiques, séjour de recherche, terrain, archives). A la différence des bourses doctorant.e.s, cette bourse peut être destinée à des participations à des colloques en tant que communicants. Aucun co-financement n’est exigé.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ArverneGrand sage
Bonjour,
Existe-t-il l'équivalent de Theses.fr pour les pays anglophones afin de voir les recherches sur un sujet faites en anglais ?
Existe-t-il l'équivalent de Theses.fr pour les pays anglophones afin de voir les recherches sur un sujet faites en anglais ?
- AscagneGrand sage
Pour le Royaume-Uni, je connais EthOS (https://ethos.bl.uk/Home.do). L'ABES propose une sélection de sites étrangers, pas seulement anglophones, ici : https://abes.fr/reseau-theses/selection-sites/ dans la section Thèses. Il y a divers moteurs de recherche transversaux comme https://www.base-search.net/ mais on trouve aussi des index et des thèses déposées en ligne sur le site des grandes universités de recherche.
- ArverneGrand sage
Merci. J'ai trouvé une thèse en anglais qui m'intéresse beaucoup mais elle n'est pas accessible en ligne gratuitement ...Ascagne a écrit:Pour le Royaume-Uni, je connais EthOS (https://ethos.bl.uk/Home.do). L'ABES propose une sélection de sites étrangers, pas seulement anglophones, ici : https://abes.fr/reseau-theses/selection-sites/ dans la section Thèses. Il y a divers moteurs de recherche transversaux comme https://www.base-search.net/ mais on trouve aussi des index et des thèses déposées en ligne sur le site des grandes universités de recherche.
- ArverneGrand sage
Est-ce que les inscriptions en thèse se font forcément en septembre, avec la rentrée universitaire ? J'avais cru comprendre qu'on pouvait s'inscrire toute l'année.
- ErgoDevin
Ma première inscription avec le dépôt du sujet sur theses.fr était mi-décembre, les suivantes sept-oct, la rentrée des doctorants ayant lieu en général début/mi-novembre. Si j'avais soutenu en décembre, je n'aurais pas eu à me réinscrire pour la dernière année (mais j'ai soutenu en juin et c'était pas prêt du tout pour une soutenance sept mois plus tôt ).
Le problème de l'inscription en décembre est que ça comptait évidemment pour une inscription sept-août et le nombre d'années d'inscriptions étant limité, cela fait perdre quelques mois. Même si je n'ai pas eu à faire face à un refus de réinscription (cette règle étant apparue quelques années après ma 1re inscription, ce n'était pas non plus tout à fait pareil que pour ceux qui s'inscrivaient après l'apparition de la règle, je suppose), c'est à prendre en compte.
Une PR de mon département a fait inscrire un sujet en janvier avec une dérogation pour l'école doctorale.
Le problème de l'inscription en décembre est que ça comptait évidemment pour une inscription sept-août et le nombre d'années d'inscriptions étant limité, cela fait perdre quelques mois. Même si je n'ai pas eu à faire face à un refus de réinscription (cette règle étant apparue quelques années après ma 1re inscription, ce n'était pas non plus tout à fait pareil que pour ceux qui s'inscrivaient après l'apparition de la règle, je suppose), c'est à prendre en compte.
Une PR de mon département a fait inscrire un sujet en janvier avec une dérogation pour l'école doctorale.
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- ArverneGrand sage
Je suis toujours en train de me questionner sur une éventuelle inscription en thèse en histoire de l'art et archéologie ... C'est une thèse pour le plaisir, pas pour une éventuelle évolution professionnelle et je me pose vraiment la question de la charge de travail. En enseignant à plein temps, j'ai peur d'être débordée.
J'ai eu deux témoignages directs, assez différents : l'un m'a dit qu'il n'avait vécu que pour sa thèse pendant 8 ans et que tout le temps libre, toutes les vacances y étaient consacrés, un autre doctorant m'a dit que parfois, il ne touchait pas à sa thèse pendant quelques semaines voire quelques mois, notamment lorsqu'il y avait de nouveaux programmes en lycée (8 ans lui aussi).
J'ai eu deux témoignages directs, assez différents : l'un m'a dit qu'il n'avait vécu que pour sa thèse pendant 8 ans et que tout le temps libre, toutes les vacances y étaient consacrés, un autre doctorant m'a dit que parfois, il ne touchait pas à sa thèse pendant quelques semaines voire quelques mois, notamment lorsqu'il y avait de nouveaux programmes en lycée (8 ans lui aussi).
- ShajarVénérable
Ca va dépendre beaucoup de ton sujet. Sur quoi veux-tu travailler ? Tes fonds sont-ils près ou non ? Archives, œuvres ? Muséales, collections particulières ? Taille de la biblio ?
- ArverneGrand sage
Sans entrer dans les détails, il s'agira d'étudier les représentations d'un phénomène dans la peinture du XIXe s. Mes sources sont les tableaux, les mémoires et carnets d'artistes, un peu d'archives. Pour la bibliographie, difficile à dire en début de réflexion mais le sujet est assez original donc pas énorme, je dirais. Ensuite, pour les oeuvres, tu me demandes musée ou collections particulières. Est-il nécessaire d'aller toutes les voir car j'ai un ensemble d'oeuvres assez conséquent ?
- ErgoDevin
Pour info, la date de limite de soutenance pour la qualif de cette année a été repoussée au 10 janvier.
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_qualification_droit_commun.htmLe processus de demande de qualification se déroulera sur deux phases distinctes :
1. une période d’enregistrement des candidatures qui se déroulera du mardi 7 septembre 2021 (10 heures, heure de Paris) au mardi 9 novembre 2021 (16 heures, heure de Paris) ;
2. une période de transmission des pièces constituant le dossier se déroulera du mardi 7 septembre 2021 au mercredi 15 décembre 2021 (16 h - heure de Paris) ou le jeudi 13 janvier 2022 (16h, heure de Paris) pour les soutenances du lundi 22 novembre 2021 inclus au lundi 10 janvier 2022 inclus.
Les candidats doivent veiller à ne pas confondre ces deux étapes bien spécifiques dont les dates d’achèvement sont différentes.
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- ShajarVénérable
Merci pour l'info !
C'est possible de qualifier, à votre avis, quand on n'a pas eu d'activité scientifique de l'année (j'ai soutenu le jour de la fermeture de la qualif l'an dernier...) ?
C'est possible de qualifier, à votre avis, quand on n'a pas eu d'activité scientifique de l'année (j'ai soutenu le jour de la fermeture de la qualif l'an dernier...) ?
- CondorcetOracle
Oui si la section CNU demande des publications remontant à x années (comme en 22).
- ShajarVénérable
Super, merci pour l'info.
- beloteHabitué du forum
Petite question pour les courageux thésards. Vous estimez que vous êtes capables de rédiger combien de pages par jour. Pour ceux qui ont travaillé ou travaillent en Lettres, votre bibliographie faisait combien de pages à peu près ? Histoire de savoir si je suis en retard, très en retard ou complètement en retard.
- ShajarVénérable
En histoire de l'art, je dirai 1 à 5 pages/jour environ, et biblio de 60 pages (mais ma thèse est très très longue et j'y ai passé un peu plus de 7 ans).
- ErgoDevin
Je n'étais pas en Lettres mais en littérature tout de même. L'écriture n'étant pas ma tasse de thé, j'estimais qu'à deux pages par jour, j'avais un bon rythme.
- Spoiler:
- Dans les faits, on était davantage à 0 page pendant un moment et 15 pages par x nuits qui précédaient un rendu de chapitre à ma directrice.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bah, de mémoire, j'oscillais entre 0 et 8 pages — et maintenant, c'est plutôt 3 pages, 4 maxi, avec des jours sans, car je suis très irrégulier…… Je ne sais pas s'il a une moyenne ou des cas fort différents.
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Si tu vales valeo.
- beloteHabitué du forum
Merci pour vos retours. Donc, petit bilan : je suis désespérément en retard. Ma biblio ne fera qu'une vingtaine de pages. Ma thèse risque d'être courte, nulle et j'ai envie d'arrêter.
:pleurs: :pleurs: :pleurs:
:pleurs: :pleurs: :pleurs:
- Spoiler:
- Ca n'a absolument rien à voir mais je n'avais jamais vu cette émoticône que je trouve incroyable et que j'avais envie de mettre quelque part
- ShajarVénérable
Bof, en gros, tu es comme tous les doctorants en cours de rédaction : tu te dis que tout ce que tu écris est nul, que tu n'y arriveras jamais, mais pourquoi tu fais une thèse en fait, comment il font les autres c'est pas possible d'écrire autant... La routine, quoi T'en fais pas, c'est un mauvais moment à passer ! Courage !
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