Le fil des thésards (ou des thésards sur le fil, allez savoir...)

Il y a aussi des professeurs d'histoire qui dirigent des sujets mixtes histoire-histoire de l'art, ce qui permet de tourner la difficulté. J'ai déjà siégé à un jury de thèse dans ce type de configuration (directeur historien, 2 historiens de l'art et 2 littéraires), et c'était une thèse vraiment très solide.

Arriver en histoire de l'art avec un master 2 en histoire est assez courant, au bon vouloir du directeur le plus souvent.
Cependant, attention, les méthodes en histoire et en hda ne sont pas les mêmes. Passer par un master 2 avant peut être formateur, ne serait-ce que pour les questions de composition et de présentation de corpus.
Bien qu'historienne de l'art, on m'a reproché à la soutenance de faire trop d'histoire

Pour ta seconde question, ça dépend beaucoup de ton emploi du temps. Si tu es en lycée et que tu bosses le samedi, tu peux avoir une journée de libre dans la semaine ou demander de ne pas travailler à telle heure (les séminaires réguliers sont à peu près toujours aux mêmes horaires). Mais c'est très aléatoire.

Sur le côté obligatoire, seul un doctorant ayant commencé après 2014 (?) pourra te répondre, tout a changé à ce moment-là. Je crois qu'il y a des crédits à valider maintenant, mais que c'est assez souple.

Par contre, étant à plein temps, tu as droit à 6 ans pour faire ta thèse.

e-Wanderer a écrit:Il y a aussi des professeurs d'histoire qui dirigent des sujets mixtes histoire-histoire de l'art, ce qui permet de tourner la difficulté. J'ai déjà siégé à un jury de thèse dans ce type de configuration (directeur historien, 2 historiens de l'art et 2 littéraires), et c'était une thèse vraiment très solide.

Oui, c'est très fréquent d'avoir au jury historiens/historiens de l'art/littéraires/archéo quand on fait une thèse en hda. C'est même souvent un critère de composition du jury (avec le "il est disponible ?" et "j'ai besoin d'une femme !" ).
Avoir un historien qui dirige sur un sujet d'histoire visuelle peut permettre d'éviter les problèmes spécifiques aux méthodes d'histoire de l'art.

Shajar a écrit:
Sur le côté obligatoire, seul un doctorant ayant commencé après 2014 (?) pourra te répondre, tout a changé à ce moment-là. Je crois qu'il y a des crédits à valider maintenant, mais que c'est assez souple.

Le parcours doctoral dure 3 ans et il est très souple en effet. On peut même demander une rallonge d'un an pour valider tous les items. Il faut 30 points. Par exemple ici, participer à la journée de rentrée de l'école doctorale permet d'engranger 5 pts, intervenir dans un séminaire en rapporte 5 autres, publier un article dans une revue à comité de lecture en rapporte 10. Et surtout, tu marquerais 15 points d'un coup car tu enseignes dans le secondaire.

J'ignore si la maquette est la même en histoire de l'art et dans ta fac, mais elles doivent se ressembler.

*En relisant la maquette, je me rends que j'ai déjà validé le mien... Donc ça va assez vite.

bas-médiéviste a écrit:

Shajar a écrit:
Sur le côté obligatoire, seul un doctorant ayant commencé après 2014 (?) pourra te répondre, tout a changé à ce moment-là. Je crois qu'il y a des crédits à valider maintenant, mais que c'est assez souple.

Le parcours doctoral dure 3 ans et il est très souple en effet. On peut même demander une rallonge d'un an pour valider tous les items. Il faut 30 points. Par exemple ici, participer à la journée de rentrée de l'école doctorale permet d'engranger 5 pts, intervenir dans un séminaire en rapporte 5 autres, publier un article dans une revue à comité de lecture en rapporte 10. Et surtout, tu marquerais 15 points d'un coup car tu enseignes dans le secondaire.

J'ignore si la maquette est la même en histoire de l'art et dans ta fac, mais elles doivent se ressembler.

*En relisant la maquette, je me rends que j'ai déjà validé le mien... Donc ça va assez vite.

Juste une question: pour ceux qui travaillent à plein temps, la possibilité de doubler chaque année (2 fois 3 ans) ne joue plus sur le parcours?

Pour les crédits, ça dépend des universités, assister à des séminaires peut permettre de valider des choses, etc.

L'université où j'ai commencé mon doctorat exigeait que l'on obtienne le TOEIC, alors que celle où je le termine s'en moque royalement. Bref on s'adapte.

epekeina.tes.ousias a écrit:

bas-médiéviste a écrit:

Shajar a écrit:
Sur le côté obligatoire, seul un doctorant ayant commencé après 2014 (?) pourra te répondre, tout a changé à ce moment-là. Je crois qu'il y a des crédits à valider maintenant, mais que c'est assez souple.

Le parcours doctoral dure 3 ans et il est très souple en effet. On peut même demander une rallonge d'un an pour valider tous les items. Il faut 30 points. Par exemple ici, participer à la journée de rentrée de l'école doctorale permet d'engranger 5 pts, intervenir dans un séminaire en rapporte 5 autres, publier un article dans une revue à comité de lecture en rapporte 10. Et surtout, tu marquerais 15 points d'un coup car tu enseignes dans le secondaire.

J'ignore si la maquette est la même en histoire de l'art et dans ta fac, mais elles doivent se ressembler.

*En relisant la maquette, je me rends que j'ai déjà validé le mien... Donc ça va assez vite.

Juste une question: pour ceux qui travaillent à plein temps, la possibilité de doubler chaque année (2 fois 3 ans) ne joue plus sur le parcours?

Bonne question. Je n'en ai jamais entendu parler et ça ne figure par sur la maquette actuelle.

Cela dit, ça revient un peu au même puisque l'on accorde 15 points aux enseignants du secondaire/primaire. C'est déjà la moitié du parcours de fait.

Comme le dit Fires, la cuisine interne est propre à chaque université.

Et en off, la fac où je suis maintenant dit bien qu'au fond elle s'en fiche et que l'important reste la thèse...

Bonjour à toutes et à tous !

je ne sais pas si je poste au bon endroit mais ma question concerne uniquement les thésards et personne n'a l'air de comprendre ma situation, donc si par extraordinaire ...

Voilà, j'ai obtenu la même année (2018) l'agrégation de LC ET un contrat doctoral.
Du coup, j'ai obtenu un congé de 3 ans pour le contrat doc ET la DGRH de l'éducation nationale m'a proposé de faire compter ma charge d'enseignement comme stage. Donc me voilà affectée comme stagiaire à l'université.

C'était bien écrit que je devais participer au mouvement national à la fin des 3 ans (quel que soit l'état de ma thèse hein ) ce que j'ai fait.

Le problème c'est que maintenant je dois être titularisée à la fin de l'année pour ne pas perdre mon affectation, et personne ne peut me dire comment ça se déroule. Le rectorat me dit que c'est sur proposition de l'Université mais la RH de la fac vient de me répondre qu'elle ne sait pas et que je devrais voir ... avec le rectorat.

Est-ce que quelqu'un s'est retrouvé dans la même situation que moi et peut faire un retour d'expérience ?
Merci d'avance !

Alors normalement tu n'as rien à faire et ta titularisation est automatiquement faite par le rectorat - en tout cas pour ma part je n'avais rien eu à faire. J'ai eu l'agrégation en 2009 mais j'avais commencé mon contrat d'allocataire monitrice en 2008. J'ai été titularisée automatiquement en 2011 au bout de trois ans de monitorat.

Elaïna a écrit:Alors normalement tu n'as rien à faire et ta titularisation est automatiquement faite par le rectorat - en tout cas pour ma part je n'avais rien eu à faire. J'ai eu l'agrégation en 2009 mais j'avais commencé mon contrat d'allocataire monitrice en 2008. J'ai été titularisée automatiquement en 2011 au bout de trois ans de monitorat.

Merci
On t'a envoyé un document ?
Et tu te souviens si c'était arrivé en juin ou plus tard ?
En fait j'ai une prolongation de 6 mois de mon contrat doc et j'ai peur que ça coince à cause de ça, si le rectorat pense que j'en ai encore pour un an.

Sauf que comme je suis en train de demander un congé pour études il faut absolument que je sois titularisée pour que ça marche et je stresse un peu ^^

Alors je n'en ai strictement aucun souvenir. Je crois qu'un jour j'avais reçu par la poste la copie de mon arrêté de titularisation, transmis par la fac. Mais les règles ont pu changer.

Bonjour,

J'avais reçu bien après ma prise de poste dans le secondaire un arrêté de titularisation, par la poste (ou via mon établissement, je ne sais plus)... Un an après, je crois. J'en avais complètement oublié l'existence à ce moment-là...  Je pense qu'ils sont débordés au ministère et c'était passé après tout le reste.. Donc juin ça me paraît tôt... Mais tu peux peut-être contacter l'administration (le ministère si tu es agrégé, le rectorat si tu es certifié) afin de hâter la procédure si tu en as besoin plus tôt...

Je n'avais pas demandé de congé pour études : dans la foulée de mon contrat doc', j'avais pris un poste fixe et la signature du PV d'installation m'avait suffi pendant 2 ans comme justificatif pour mes démarches (déménagement, banque, etc.).

Merci pour vos réponses !
Je pense que je stresse un peu trop du coup, mais comme on n'a pas d'informations ...

bobdom a écrit:Bonjour,

Je n'avais pas demandé de congé pour études : dans la foulée de mon contrat doc', j'avais pris un poste fixe et la signature du PV d'installation m'avait suffi pendant 2 ans comme justificatif pour mes démarches (déménagement, banque, etc.).

J'ai droit à quelques mois de rallonge à cause du confinement, c'est un peu compliqué de faire comprendre au rectorat que je ne suis pas dans la situation classique de demande de détachement pour ATER ^^

OmniaVincitAmor a écrit:
J'ai droit à quelques mois de rallonge à cause du confinement, c'est un peu compliqué de faire comprendre au rectorat que je ne suis pas dans la situation classique de demande de détachement pour ATER ^^

Bonjour,

Des collègues sont aussi dans ce cas. Leur gestionnaire au rectorat les a maintenus pendant les 12 mois de prolongation de leur contrat doc en dispo mais pas pour études (la loi ne permet pas plus de 3 ans). Du coup, ils se sont mis en "dispo pour convenance personnelle".

OmniaVincitAmor a écrit:Bonjour à toutes et à tous !


Le problème c'est que maintenant je dois être titularisée à la fin de l'année pour ne pas perdre mon affectation, et personne ne peut me dire comment ça se déroule. Le rectorat me dit que c'est sur proposition de l'Université mais la RH de la fac vient de me répondre qu'elle ne sait pas et que je devrais voir ... avec le rectorat.

Bonjour! Je suis dans la même situation que toi. J'ai posé la question directement à ma gestionnaire au rectorat, qui m'a dit qu'elle va contacter les RH de l'université en avril/mai pour demander un avis au président de l'université. En théorie on n'a rien à faire mais perso je me suis mise en relation avec les RH pour qu'ils me préviennent que la transmission a bien eu lieu et pour me rassurer. Essaye peut-être d'avoir ta ou ton gestionnaire directement par téléphone?

J'espère que vous avez obtenu des réponses à vos questions, @OmniaVincitAmor et @Aspinz !
De mon côté, je suis dans la dernière ligne droite mais il me reste encore pas mal de choses à améliorer et à rédiger avant le dépôt cet été. Là, j'ai deux semaines sans cours (je suis ATER) donc je vais pouvoir rédiger à fond, mais j'ai un peu de mal à trouver le bon équilibre pour être performant. Cela fait deux mois que je n'ai pas vraiment fait d'exercice, suite à une fracture au pied : je me dis que ça pourrait m'aider de pouvoir me "défouler" pour mieux rédiger ensuite. Si jamais quelqu'un a une astuce de fin de rédaction...
Je termine un chapitre qui m'a bien embêté, je dois aussi terminer sous peu le suivant qui n'est pas super enthousiasmant... Cela devrait mieux aller pour la suite, plus inspirante.

Se poser des rituels et des horaires, c'est pas mal quand on rédige. Tu sais que tu commences à telle heure et que tu finis à telle heure, que tu as telle place dans telle bibliothèque, que tu prendras une pause à ce moment : tu te crées un moment à toi, entièrement dédié à ta rédaction. Tu peux aussi, au début de la journée, noter ce que tu dois avancer, sous forme de liste, juste pour te mettre dans la bonne disposition. Et quand ça ne veut pas du tout sur ordi, passer sur papier. Le geste est différent et permet parfois de débloquer. (Ou alors un passage aux toilettes, ou tu rumines ce que tu veux dire sans avoir la possibilité d'écrire, très efficace ).
Ne pas hésiter à écrire mal, en sachant que demain, tu referas mieux (ou que tu te rendras compte que ce n'est pas si mal que ça.). Commencer par rédiger le matin, préparer le matériel pour le lendemain le soir, histoire de ne pas se sentir démuni devant son écran en arrivant.

Bon courage Ascagne !

Shajar, je tiens à te remercier pour ces conseils, je n'en suis pas à la thèse (et je ne le serai plus jamais) mais j'aimerais, en plus de me les approprier, avoir l'autorisation de partager tes mots avec mes co-étudiants de tous âges et aux expériences universitaires et professionnelles variées.

Ascagne a écrit:Si jamais quelqu'un a une astuce de fin de rédaction...

Coucou. Je suis dans le même bateau (x^e année de thèse)... et, après avoir beaucoup traîné avec cette rédaction, j'en suis venu à une conclusion simple : immersion, immersion, immersion... Il n'y a que ça de vrai.

J'envoie donc bouler sans vergogne ceux qui me disent sans cesse que je devrais faire une pause, le temps de vacances, d'un week-end, d'une soirée, m'aérer. J'entends leurs conseils, plus ou moins bienveillants, mais à la fin des fins ce n'est pas eux qui devront la rédiger, cette thèse. Bien sûr, je garde les pauses café au soleil, ou autres, entre deux sessions de thèse. Mais je mets de côté les distractions plus importantes : au bout d'un moment, si on ne travaille pas comme un sous-marin, on n'avance pas. Je profiterai davantage de mon temps libre une fois libéré du poids d'un doctorat.

Donc, c'est décidé : cet été, je boucle ce dossier, coûte que coûte. Exit tout le reste, le temps d'un été.

Courage, camarade.

PS : conseil complémentaire, en rabattre en partie sur ses ambitions ; accepter d’indiquer en note que telle ou telle piste serait intéressante à creuser, sans forcément qu’on ait le temps de le faire dans le cadre de cette thèse.

nicole 86 a écrit:Shajar, je tiens à te remercier pour ces conseils, je n'en suis pas à la thèse (et je ne le serai plus jamais) mais j'aimerais, en plus de me les approprier, avoir l'autorisation de partager tes mots avec mes co-étudiants de tous âges et aux expériences universitaires et professionnelles variées.

Cette profonde pensée est entièrement libre de droit

Merci Shajar.

Merci pour vos messages et conseils !

Allez, courage! Les derniers mètres, c'est toujours comme ça — mais ce qui est (à mon avis) aussi vrai, c'est que rétrospectivement, on ne le voit plus comme ça… après!

bas-médiéviste a écrit:

OmniaVincitAmor a écrit:
J'ai droit à quelques mois de rallonge à cause du confinement, c'est un peu compliqué de faire comprendre au rectorat que je ne suis pas dans la situation classique de demande de détachement pour ATER ^^

Bonjour,

Des collègues sont aussi dans ce cas. Leur gestionnaire au rectorat les a maintenus pendant les 12 mois de prolongation de leur contrat doc en dispo mais pas pour études (la loi ne permet pas plus de 3 ans). Du coup, ils se sont mis en "dispo pour convenance personnelle".

Les stagiaires doctorants contractuels ou ATER ne sont pas en dispo pour études (la dispo n'existe pas pour les stagiaires) mais en congé sans traitement selon le décret n°91-259. Ce congé peut durer jusqu'à 4 ans (dernier alinéa de l'art. 1 de ce décret), même s'il est plus avantageux de prendre une dispo en tant que titulaire pour la rallonge (car on peut avancer pendant cette dispo, alors que le décret de 1991 ne compte que 2 ans pour le CD quelque soit sa durée de 3 ans ou plus).

bobdom a écrit:

Ascagne a écrit:Si jamais quelqu'un a une astuce de fin de rédaction...

Coucou. Je suis dans le même bateau (x^e année de thèse)... et, après avoir beaucoup traîné avec cette rédaction, j'en suis venu à une conclusion simple : immersion, immersion, immersion... Il n'y a que ça de vrai.

J'envoie donc bouler sans vergogne ceux qui me disent sans cesse que je devrais faire une pause, le temps de vacances, d'un week-end, d'une soirée, m'aérer. J'entends leurs conseils, plus ou moins bienveillants, mais à la fin des fins ce n'est pas eux qui devront la rédiger, cette thèse. Bien sûr, je garde les pauses café au soleil, ou autres, entre deux sessions de thèse. Mais je mets de côté les distractions plus importantes : au bout d'un moment, si on ne travaille pas comme un sous-marin, on n'avance pas. Je profiterai davantage de mon temps libre une fois libéré du poids d'un doctorat.

Donc, c'est décidé : cet été, je boucle ce dossier, coûte que coûte. Exit tout le reste, le temps d'un été.

Courage, camarade.

PS : conseil complémentaire, en rabattre en partie sur ses ambitions ; accepter d’indiquer en note que telle ou telle piste serait intéressante à creuser, sans forcément qu’on ait le temps de le faire dans le cadre de cette thèse.

Dixième année ? Ou X pour éviter de mentionner le chiffre fatidique ?

Il me semblait que le nombre d'inscriptions était limité à six ?