- berzekoNiveau 8
LDR a écrit:berzeko a écrit:Vous connaissez sans doute la citation de Voltaire en tant que prof de lettres "je ne suis pas d'accord avec vous et c'est pour cela que je ferai tout pour que vous soyez entendu".
Je le comprends bien, mais ça va vous faire tout drôle quand cette année il faudra encore faire de l'hybride. Des lycées difficiles restent des lycées difficiles, présentiel ou pas pour moi ça ne change rien. Faites distanciel à Louis le Grand et ça ne changera rien à leur niveau, pour moi c'est utopique de croire que cela change absolument tout. Certains seront plus à l'aise comme ça et d'autres non. Cependant, c'est le futur qui se dessine, demandez à vos amis et familles ou intéressez vous au monde économique vous verrez bien. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je regarde la réalité.
Amen. :lol:
Sans doute de l'ironie, bon courage pour cette année vous en aurez besoin .
- LokomazoutNiveau 9
magdalene a écrit:
Sans rentrer dans le débat "faut-il ou non garder les écoles ouvertes à la rentrée?", je trouve effarant qu'après plus d'un an de pandémie, on en soit toujours au même point de non-préparation. Qu'on n'ai pas su comment réagir sur la fin de l'année 2020, je le comprends totalement, mais que l'on en soit encore à ce "au jour le jour"-isme de soit ouvrir, soit fermer (/soit faire un hybride) après deux étés et une année scolaire complète me désespère.
C'est surtout ça qui est inadmissible. Et toujours le même ministre, les oeillères bien serrées, aux commandes : "Tout va bien Madame La Marquise"...
Ben non.
Recommencer une deuxième rentrée tous masqués, c'est usant rien que d'y penser...
- LDRNiveau 6
Lokomazout a écrit:magdalene a écrit:
Sans rentrer dans le débat "faut-il ou non garder les écoles ouvertes à la rentrée?", je trouve effarant qu'après plus d'un an de pandémie, on en soit toujours au même point de non-préparation. Qu'on n'ai pas su comment réagir sur la fin de l'année 2020, je le comprends totalement, mais que l'on en soit encore à ce "au jour le jour"-isme de soit ouvrir, soit fermer (/soit faire un hybride) après deux étés et une année scolaire complète me désespère.
C'est surtout ça qui est inadmissible. Et toujours le même ministre, les oeillères bien serrées, aux commandes : "Tout va bien Madame La Marquise"...
Ben non.
Recommencer une deuxième rentrée tous masqués, c'est usant rien que d'y penser...
Je suis d'accord.
- VanGogh59Expert spécialisé
magdalene a écrit:
Comme y fait allusion l'article du monde, plutôt que de se demander éternellement "va fermer ou va pas fermer?", nous aurions pu prendre ce temps pour investir...
Je crois qu'il est clair que ce soit pour nos conditions de travail comme pour nous salaires et notre santé au travail ce gouvernement n'a pas l'intention du tout d'investir le moindre euro
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- berzekoNiveau 8
LDR a écrit:Lokomazout a écrit:magdalene a écrit:
Sans rentrer dans le débat "faut-il ou non garder les écoles ouvertes à la rentrée?", je trouve effarant qu'après plus d'un an de pandémie, on en soit toujours au même point de non-préparation. Qu'on n'ai pas su comment réagir sur la fin de l'année 2020, je le comprends totalement, mais que l'on en soit encore à ce "au jour le jour"-isme de soit ouvrir, soit fermer (/soit faire un hybride) après deux étés et une année scolaire complète me désespère.
C'est surtout ça qui est inadmissible. Et toujours le même ministre, les oeillères bien serrées, aux commandes : "Tout va bien Madame La Marquise"...
Ben non.
Recommencer une deuxième rentrée tous masqués, c'est usant rien que d'y penser...
Je suis d'accord.
Oui ça promet sur le futur, on investit dans rien, mais on peut dire qu'on était ouvert au moins super ...
- laMissSage
ysabel a écrit:
il sera exigé pour tous les sports. Il est demandé pour les centres équestres, même pour aller voir son cheval en pension alors que ce sont des activités individuelles et en extérieur.
Ce qui n'a rien de sanitaire. Bientôt il faudra que les chevaux présentent un pass !
Il ne gère que dalle le chef. Il se réveille seulement maintenant ?Clecle78 a écrit:Entendu ce matin sur France Inter que Macron aurait tapé sur les doigts de Blanquer en le sommant de définir une stratégie claire pour la rentrée.
magdalene a écrit:
Un collectif de médecins alerte sur le risque couru par les enfants face au variant Delta (notamment séquelles longues pas encore toutes prévisibles), pointe du doigt les défaillances (ex: aucun purificateur d'air installé, aucune mesure pour les cantines, sport en intérieur possible jusqu'au niveau 3) et indique ce qui est fait dans d'autres pays et ne l'est pas ici (ex: aucun investissement pour diminuer les effectifs en classe contrairement à l'Italie, pas de stratégie de dépistage contrairement à l'Autriche qui y conditionne le retour en présentiel.)
Eh oui. Il faut croire que la situation sanitaire n'est pas leur priorité (même pour d'autres mesures qui ne coûtent rien et déjà évoquées ici).
Elyas a écrit:Il y a une marge entre fermer les établissements d'enseignement et notre situation actuelle.
Il eut fallu réfléchir à une scolarisation en période de pandémie, cela aurait pu passer par la baisse des effectifs, le recrutement de professeurs, l'augmentation des plages d'ouverture pour pouvoir gérer les demi-groupes (sur la journée, sur la semaine, sur les vacances), équiper les salles et mettre du pognon !
A la place, on a un beau papier coloré donnant des scénarios de protocole et un ministre qui a laissé pousser sa barbe. Côté pognon : 0 euro (voire même on nous a enlevé du pognon).
Est-on crédible avec des plans sanitaires à 0 euro ?
Non.
J'ajouterais volontiers: comment croire que ces gens veulent vraiment résoudre la crise ?
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ElyasEsprit sacré
Je suis assez épaté par l'argumentaire des pro-hybride. On utiliserait la moitié de leurs arguments pour autre chose dans les débats sur l'éducation, tout le monde hurlerait.
Soyons clairs, je rejoins la collègue qui décrit très bien le souci : l'hybride est un cul-de-sac qui empêche les missions attribuées à l'école républicaine.
Je prends un exemple : mes élèves de 6e savent en fin d'année écrire des récits d'histoire à partir d'un dossier documentaire ou faire des cartes à la main pour répondre à une problématique à partir aussi d'un dossier documentaire. Pour réussir ce tour de force, seul le présentiel le permet. A distance, ce sera la cata assurée. Je ne serai qu'un professeur de mémorisation. Ce n'est pas l'essence de ma discipline qui est un ensemble de pratiques langagières fondées sur une érudition réflexive et critique. Passer à l'hybride serait baisser le niveau et abandonner l'égalité socio-scolaire.
Soyons clairs, je rejoins la collègue qui décrit très bien le souci : l'hybride est un cul-de-sac qui empêche les missions attribuées à l'école républicaine.
Je prends un exemple : mes élèves de 6e savent en fin d'année écrire des récits d'histoire à partir d'un dossier documentaire ou faire des cartes à la main pour répondre à une problématique à partir aussi d'un dossier documentaire. Pour réussir ce tour de force, seul le présentiel le permet. A distance, ce sera la cata assurée. Je ne serai qu'un professeur de mémorisation. Ce n'est pas l'essence de ma discipline qui est un ensemble de pratiques langagières fondées sur une érudition réflexive et critique. Passer à l'hybride serait baisser le niveau et abandonner l'égalité socio-scolaire.
- magdaleneNiveau 3
Sans parler du fait que, oui, il est évident que de nombreux élèves souffrent du distanciel, mais il est aussi certain que cela bénéficie à un certain nombre d'entre eux (au moins temporairement). On aurait pu envisager un travail de recensement en fin d'année dernière (au moins au lycée et en 3ème) pour identifier les élèves:
- qui avaient ou non les moyens matériels d'être en distanciel
- qui appréciaient ou non le distanciel ET dont le travail sur l'année semblait confirmer leur dire pour la 1ère catégorie
- dont les parents étaient favorables à cela pour cette 1ère catégorie
Même si cela n'avait concerné que 5 élèves par classe, cela aurait toujours permis de proposer en priorité à cette poignée d'élèves d'être en distanciel et donc de diminuer un peu les effectifs (d'où un risque au moins un peu plus faible de contamination, et la possibilité pour nous de passer plus de temps auprès d'élèves en difficulté / ayant accumulé du retard ces deux dernières années). Là encore, le "tout blanc tout noir" n'a pas raison d'être à mon sens, mais évidemment prendre en compte la situation réelle de chacun, ça nécessite du personnel, du temps et de l'argent - choses qui ne nous ont pas été allouées.
- qui avaient ou non les moyens matériels d'être en distanciel
- qui appréciaient ou non le distanciel ET dont le travail sur l'année semblait confirmer leur dire pour la 1ère catégorie
- dont les parents étaient favorables à cela pour cette 1ère catégorie
Même si cela n'avait concerné que 5 élèves par classe, cela aurait toujours permis de proposer en priorité à cette poignée d'élèves d'être en distanciel et donc de diminuer un peu les effectifs (d'où un risque au moins un peu plus faible de contamination, et la possibilité pour nous de passer plus de temps auprès d'élèves en difficulté / ayant accumulé du retard ces deux dernières années). Là encore, le "tout blanc tout noir" n'a pas raison d'être à mon sens, mais évidemment prendre en compte la situation réelle de chacun, ça nécessite du personnel, du temps et de l'argent - choses qui ne nous ont pas été allouées.
- LDRNiveau 6
Elyas a écrit:Je suis assez épaté par l'argumentaire des pro-hybride. On utiliserait la moitié de leurs arguments pour autre chose dans les débats sur l'éducation, tout le monde hurlerait.
Soyons clairs, je rejoins la collègue qui décrit très bien le souci : l'hybride est un cul-de-sac qui empêche les missions attribuées à l'école républicaine.
Je prends un exemple : mes élèves de 6e savent en fin d'année écrire des récits d'histoire à partir d'un dossier documentaire ou faire des cartes à la main pour répondre à une problématique à partir aussi d'un dossier documentaire. Pour réussir ce tour de force, seul le présentiel le permet. A distance, ce sera la cata assurée. Je ne serai qu'un professeur de mémorisation. Ce n'est pas l'essence de ma discipline qui est un ensemble de pratiques langagières fondées sur une érudition réflexive et critique. Passer à l'hybride serait baisser le niveau et abandonner l'égalité socio-scolaire.
Juste, merci.
- TailleventFidèle du forum
C'est marrant parce qu'en vous lisant dans les dernières pages, j'arrive à n'être d'accord avec personne tout en approuvant la majorité de ce qui est dit...
D'un côté, je lis que faire l'école telle qu'on la faisait est impossible à distance. Dans plusieurs exemples proposés, c'est exact mais au fond on me semble se limiter à une sorte de lamarckisme scolaire : on défend un exercice qu'on a créé parce que c'était possible et pertinent en classe mais ça semble en rester un peu à une défense de l'exercice pour l'exercice. Toutefois, au-delà de la question de pouvoir ou ne pas faire certaines choses, je lis peu de réflexions sur pourquoi on le fait et pourquoi il serait impossible d'atteindre ce but avec un enseignement à distance. Le seul élément concrètement abordé et qui me semble effectivement devoir faire l'objet d'une réflexion est celui d'un problème matériel (équipement, disponibilité d'un lieu calme...).
D'autre part, je vois des gens qui pensent que tout va changer et qu'il faut accompagner ce changement. Il y a d'abord ici la question de l'ampleur du changement à venir que je trouve passionnante mais à laquelle je ne vois pas sur la base de quoi il serait possible de répondre au-delà de simple impressions ou convictions personnelles.
Et puis ensuite, il y a pour moi le problème plus fondamental de cette question à laquelle je suis pour moi incapable de répondre. Je suis totalement adepte d'offrir aux élèves les meilleurs outils pour avoir un avenir, ce qui inclut la maîtrise d'outils et de pratiques qui leur seront utiles à l'avenir. Mais en parallèle, je ne crois pas du tout à l'idée de mettre l'école au service de la société (ou pire de l'économie). Il me semble que la force de l'école et de rester un monde préservé des vents de l'utilitarisme actuel, ou l'on peut faire certaines choses pour préparer les élèves à être non-seulement des travailleurs mais aussi des individus et des citoyens. En bref, je vois ici une idée intéressante mais motivée d'une manière qui me dérange profondément.
Au final, je suis bien embêté et ça me confirme qu'autant il est facile de se poser des questions, autant apporter des réponses qui tiennent est ardu. "Puissiez-vous vivre dans un monde intéressant." disait la malédiction.
D'un côté, je lis que faire l'école telle qu'on la faisait est impossible à distance. Dans plusieurs exemples proposés, c'est exact mais au fond on me semble se limiter à une sorte de lamarckisme scolaire : on défend un exercice qu'on a créé parce que c'était possible et pertinent en classe mais ça semble en rester un peu à une défense de l'exercice pour l'exercice. Toutefois, au-delà de la question de pouvoir ou ne pas faire certaines choses, je lis peu de réflexions sur pourquoi on le fait et pourquoi il serait impossible d'atteindre ce but avec un enseignement à distance. Le seul élément concrètement abordé et qui me semble effectivement devoir faire l'objet d'une réflexion est celui d'un problème matériel (équipement, disponibilité d'un lieu calme...).
D'autre part, je vois des gens qui pensent que tout va changer et qu'il faut accompagner ce changement. Il y a d'abord ici la question de l'ampleur du changement à venir que je trouve passionnante mais à laquelle je ne vois pas sur la base de quoi il serait possible de répondre au-delà de simple impressions ou convictions personnelles.
Et puis ensuite, il y a pour moi le problème plus fondamental de cette question à laquelle je suis pour moi incapable de répondre. Je suis totalement adepte d'offrir aux élèves les meilleurs outils pour avoir un avenir, ce qui inclut la maîtrise d'outils et de pratiques qui leur seront utiles à l'avenir. Mais en parallèle, je ne crois pas du tout à l'idée de mettre l'école au service de la société (ou pire de l'économie). Il me semble que la force de l'école et de rester un monde préservé des vents de l'utilitarisme actuel, ou l'on peut faire certaines choses pour préparer les élèves à être non-seulement des travailleurs mais aussi des individus et des citoyens. En bref, je vois ici une idée intéressante mais motivée d'une manière qui me dérange profondément.
Au final, je suis bien embêté et ça me confirme qu'autant il est facile de se poser des questions, autant apporter des réponses qui tiennent est ardu. "Puissiez-vous vivre dans un monde intéressant." disait la malédiction.
- henrietteMédiateur
Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LDRNiveau 6
henriette a écrit:Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
Cela semble être très compliqué par avance.
Il faut un lien rapide et direct entre la Sécurité sociale, le rectorat et l'établissement.
- magdaleneNiveau 3
henriette a écrit:Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
J'avais naïvement pensé que les parents devraient transmettre la preuve de la vaccination à l'établissement à la rentrée (ou dès que cela serait fait), comme cela se fait dans le primaire pour les vaccins obligatoires (non?), et que par défaut tout élève dont le justificatif n'aurait pas été reçu serait considéré comme étant non vacciné.
Mais j'avoue ne rien avoir vu à ce sujet, et je crains que tout cela relève de "l'initiative locale", car j'imagine que l'organisation pratico-pratique n'a pas été réfléchie au niveau national... Si un membre d'une équipe de direction passe par là, il ou elle aura peut-être plus d'informations à ce sujet ?
- fanetteFidèle du forum
En Polynésie, les fermetures de classes et d'établissements se multiplient : https://www.tntv.pf/tntvnews/infospratiques/covid-19-les-etablissements-scolaires-fermes-en-polynesie/?fbclid=IwAR3REq0FWMoEaqypEhdxVxv28SRcWN4LnMP5fdi0BoDknv2BBg7g__9ojwM
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- henrietteMédiateur
Cette partie de la loi a été retoquée. Les pages de vaccination et fiches "Infirmerie" etant des données médicales, le CDE n'en a pas connaissance : la RGPD veut même, en théorie, que ce soit transmis sous pli fermé à l'infirmier scolaire.magdalene a écrit:henriette a écrit:Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
J'avais naïvement pensé que les parents devraient transmettre la preuve de la vaccination à l'établissement à la rentrée (ou dès que cela serait fait), comme cela se fait dans le primaire pour les vaccins obligatoires (non?), et que par défaut tout élève dont le justificatif n'aurait pas été reçu serait considéré comme étant non vacciné.
Mais j'avoue ne rien avoir vu à ce sujet, et je crains que tout cela relève de "l'initiative locale", car j'imagine que l'organisation pratico-pratique n'a pas été réfléchie au niveau national... Si un membre d'une équipe de direction passe par là, il ou elle aura peut-être plus d'informations à ce sujet ?
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- ben2510Expert spécialisé
henriette a écrit:Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
Présenter un pass sanitaire semble être une solution plutôt simple, non ?
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- henrietteMédiateur
Un passe sanitaire n'est pas une preuve de vaccination.
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- fanetteFidèle du forum
Dans mon collège, (et je pensais que c'était pareil ailleurs), lors d'une annonce d'un cas covid, la situation était gérée à la fois par le CDE, la CPE et l'infirmière. Ils auront donc les informations nécessaires, je suppose... (l'infirmière n'est bien sûr pas à temps plein chez nous, mais elle demeure joignable à tout moment).henriette a écrit:
Cette partie de la loi a été retoquée. Les pages de vaccination et fiches "Infirmerie" etant des données médicales, le CDE n'en a pas connaissance : la RGPD veut même, en théorie, que ce soit transmis sous pli fermé à l'infirmier scolaire.
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- JennyMédiateur
Pas de pass sanitaire à l’école selon JM Blanquer.
- henrietteMédiateur
Jusqu'à présent l'annonce d'un cas COVID ne nécessitait pas de savoir qui était vacciné ou pas.fanette a écrit:Dans mon collège, (et je pensais que c'était pareil ailleurs), lors d'une annonce d'un cas covid, la situation était gérée à la fois par le CDE, la CPE et l'infirmière. Ils auront donc les informations nécessaires, je suppose... (l'infirmière n'est bien sûr pas à temps plein chez nous, mais elle demeure joignable à tout moment).henriette a écrit:
Cette partie de la loi a été retoquée. Les pages de vaccination et fiches "Infirmerie" etant des données médicales, le CDE n'en a pas connaissance : la RGPD veut même, en théorie, que ce soit transmis sous pli fermé à l'infirmier scolaire.
Mon collège compte plus de 900 élèves, l'infirmière scolaire est là 1,5 jour. Les autres jours, elle est dans d'autres collèges avec plein d'autres élèves aussi (enfin en théorie, car en pratique notre infirmière scolaire, en burn out depuis novembre dernier, n'a jamais été remplacée de l'année...).
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- eliamEsprit éclairé
Une telle organisation serait ingérable pour l'infirmière. La nôtre excède déjà largement son horaire habituellement.
- magdaleneNiveau 3
henriette a écrit:Cette partie de la loi a été retoquée. Les pages de vaccination et fiches "Infirmerie" etant des données médicales, le CDE n'en a pas connaissance : la RGPD veut même, en théorie, que ce soit transmis sous pli fermé à l'infirmier scolaire.magdalene a écrit:henriette a écrit:Quelqu'un a-t-il compris comment concrètement un établissement saura quel élève est cas contact car non vacciné, et quel élève peut rester car vacciné ?
J'avais naïvement pensé que les parents devraient transmettre la preuve de la vaccination à l'établissement à la rentrée (ou dès que cela serait fait), comme cela se fait dans le primaire pour les vaccins obligatoires (non?), et que par défaut tout élève dont le justificatif n'aurait pas été reçu serait considéré comme étant non vacciné.
Mais j'avoue ne rien avoir vu à ce sujet, et je crains que tout cela relève de "l'initiative locale", car j'imagine que l'organisation pratico-pratique n'a pas été réfléchie au niveau national... Si un membre d'une équipe de direction passe par là, il ou elle aura peut-être plus d'informations à ce sujet ?
Ah, merci henriette, j'avais loupé cette information !
Mais du coup si seule l'infirmière peut être au courant, le seul moyen serait qu'elle ait la main sur Pronote pour indiquer quel élève passe en distanciel ou non en cas de covid? Et si elle n'est pas là tous les jours ou ne peut pas gérer ça au quotidien (parce que clairement ça me paraît très très compliqué), le seul moyen serait donc qu'elle établisse une base de données des élèves autorisés à rester en cas de fermeture de classe, et qu'en parallèle Pronote soit programmé pour qu'en cas de fermeture de classe/groupe pour cas de covid, l'ensemble des élèves concernés soient automatiquement marqués comme étant en distanciel, mais pas ceux de la base de données ? Dans tous les cas c'est juste ingérable !
eliam a écrit:Une telle organisation serait ingérable pour l'infirmière. La nôtre excède déjà largement son horaire habituellement.
Totalement d'accord, eliam. L'année dernière la nôtre n'avait certains jours même pas le temps de s'occuper d'autre chose que de la gestion des potentiels cas covid qui arrivaient continuellement à l'infirmerie.
- henrietteMédiateur
J'en arrive à cette conclusion aussi, d'où ma question initiale de savoir si le MEN avait communiqué à ce sujet. Il me semblerait très extraordinaire que not'bon ministre ait annoncé cette mesure sans avoir prévu comment la mettre en oeuvre.
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- eliamEsprit éclairé
C'est ironique ? La seule chose qu'il semble avoir prévu depuis le début de la crise est justement de ne rien prévoir.
- lilith888Grand sage
berzeko a écrit:LDR a écrit:berzeko a écrit:Eh bien c'est votre cas, moi ça c'est très bien passé comme quoi.
Merci pour cette argumentation très éclairante.
Penser aux autres, c'est bien aussi. Je dis ça...
Je ne pense pas être le seul. Le télétravail va devenir la norme dans quelques temps il va falloir vous y faire et on est là pour les préparer aussi. J'ai eu des élèves timides qui participaient en demi groupe, des gens à l'oral qui m'ont franchement étonné avec de grosses difficultés à l'écrit, mais j'ai joué sur l'aspect récompense pour ceux qui jouent le jeu. Les cours à distance permettent de donner aussi de l'autonomie chose qui me semble indispensable dans le futur de leur travail. Si vous en faites trop pour rien c'est une autre histoire.
On est dans un monde où il faudra s'adapter c'est comme ça regardez le futur qui nous attend. La vie d'avant elle est derrière, je comprends que cela vous perturbe cependant.
Je conseille fortement la lecture de "La fabrique du crétin digital". Personnellement, si le futur de mon métier consiste à rester les fesses sur une chaise derrière un ordi, je pense qu'il sera temps pour moi de démissionner. Et, je dois être un peu rebelle, je refuse tout ce qui est numérique dans ma classe. Chez moi, on a un stylo, des feuilles et on écrit. Un truc de fou en somme !
- fanetteFidèle du forum
magdalene a écrit:en cas de fermeture de classe/groupe pour cas de covid (...)
Sauf erreur, le protocole ne prévoit plus de fermeture de classe au secondaire, mais uniquement l'éviction des cas contacts non vaccinés de l'élève positif. Le masque protégeant à 100% dans le monde magique de l'EN, les cas contacts se limiteront aux élèves ayant mangé à la cantine avec le cas positif (donc pas de cas contacts si élève externe). En demandant aux élèves de toujours manger à la même table, cela se limitera aux voisins immédiats (chez nous, tables de quatre, il faudra donc vérifier le statut vaccinal de 3 élèves tout au plus).
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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