- eliamEsprit éclairé
Moi non plus, je n'ai pas rencontré de problème majeur mais pour les élèves cela a été vraiment problématique. Or, nous travaillons avec eux...
- LDRNiveau 6
berzeko a écrit:Eh bien c'est votre cas, moi ça c'est très bien passé comme quoi.
Merci pour cette argumentation très éclairante.
Penser aux autres, c'est bien aussi. Je dis ça...
- JeanB.Niveau 6
Pour certains, cela a justement été l'occasion de briller à l'oral, et de faire des efforts assez impressionnants à l'écrit.
- berzekoNiveau 8
LDR a écrit:berzeko a écrit:Eh bien c'est votre cas, moi ça c'est très bien passé comme quoi.
Merci pour cette argumentation très éclairante.
Penser aux autres, c'est bien aussi. Je dis ça...
Je ne pense pas être le seul. Le télétravail va devenir la norme dans quelques temps il va falloir vous y faire et on est là pour les préparer aussi. J'ai eu des élèves timides qui participaient en demi groupe, des gens à l'oral qui m'ont franchement étonné avec de grosses difficultés à l'écrit, mais j'ai joué sur l'aspect récompense pour ceux qui jouent le jeu. Les cours à distance permettent de donner aussi de l'autonomie chose qui me semble indispensable dans le futur de leur travail. Si vous en faites trop pour rien c'est une autre histoire.
On est dans un monde où il faudra s'adapter c'est comme ça regardez le futur qui nous attend. La vie d'avant elle est derrière, je comprends que cela vous perturbe cependant.
- eliamEsprit éclairé
Et pour d'autres, qui n'avaient pas les mêmes conditions de travail, cela a ruiné les chances qu'ils auraient eu en présentiel.
Édit : je répondais au message de Jean B
Édit : je répondais au message de Jean B
- JeanB.Niveau 6
Exact, donc le constat est à nuancer.
D'autant plus que, les problèmes inhérents à ces élèves et à leurs familles ne datent pas d'hier, et plusieurs CdE ont essayé de les accompagner au mieux.
D'autant plus que, les problèmes inhérents à ces élèves et à leurs familles ne datent pas d'hier, et plusieurs CdE ont essayé de les accompagner au mieux.
- berzekoNiveau 8
JeanB. a écrit:Exact, donc le constat est à nuancer.
D'autant plus que, les problèmes inhérents à ces élèves et à leurs familles ne datent pas d'hier, et plusieurs CdE ont essayé de les accompagner au mieux.
Exact, un élève décrocheur en physique le sera à distance et inversement. Cela ne change rien à mes yeux il ne faut pas se leurrer comme certains semblent le faire.
- BalthamosDoyen
LDR a écrit:Clecle78 a écrit:Pourquoi pas si la situation l'exige ?berzeko a écrit:Et pourquoi pas ? Tout le monde se sert d'un PC maintenant et on a de résultats corrects avec.
Mais comment peut-on décemment dire ça? :lol: Comment peut-on défendre l'enseignement hybride? Sérieux, si le contact humain avec les élèves ne vous manque pas, changez de métier.
Parce que, personnellement, Novembre-Juillet en hybride pour moi ça a donné:
-Des heures ni calculées ni calculables à retaper à l'ordinateur avec graphisme "ludique" tous mes cours écrits à la main ;
-Un foie bousillé par les médicaments avalés suite aux innombrables migraines à cause du temps devant l'ordinateur ;
-Une telle charge de travail en Lettres en Première avec les épreuves maintenues du bac en fin d'année ; idem pour les collègues préparant au GO ou ceux de Philosophie en Terminale ;
-Des copies jamais rendues en même temps: ordinateur soit disant en panne, élèves décrocheurs, ENT soit disant dysfonctionnel ;
-Des élèves en complet décrochage, surtout dans les zones très difficiles, comme la mienne où 80% du public vient de collèges REP/+ ;
-Des innombrables coups de téléphone aux parents pour raccrocher les élèves ;
-Des élèves complètement épuisés par le décalage, certains devant servir de nourrice ou de cuisinier.ère dans les familles les plus défavorisées ;
-Une baisse considérable du niveau scolaire ;
-Une hausse des conflits entre élèves qui ne se voient plus que par réseaux ;
-Des élèves complètement esseulés, déjà fragilisés par la réforme du lycée qui a brisé le système des classes et où des élèves ne se retrouvent jamais avec les mêmes personnes en tronc commun, spécialité ou option ;
-Une ouverture culturelle et.ou sportive complètement brisée (je sais de quoi je parle avec les huit spectacles qui devaient être vus par les élèves d'options Théâtre ;
-Tous les projets inter-degrés annulés ;
-Une orientation des futurs Seconde complètement bâclée ;
-Des heures de cours à devoir être à la fois en présence, et à la fois en distance, avec un matériel numérique (caméra/micro) qui ne fonctionne pas, des élèves en zone blanche, d'autres qui en jouent, d'autres terrorisés ;
-Des boîtes mails ENT surchargées d'élèves qui, au moindre au problème à distance, envoient un message ;
-Par-dessus des parents qui râlent parce qu'on ne répond pas ;
-ETC.
Un peu de décence, quoi. On lit parfois sur ce fil des propos révoltants. C'est à se demander si, ce qu'il y a de pire dans l'Education Nationale, ce ne sont pas ceux qui, justement, permettent à l'administration ministérielle de réduire le rôle du prof à peau de chagrin, grâce notamment au numérique.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
MERCI MERCI MERCI ! Enfin quelqu'un de sensé.
C'est vrai que ce témoignage (et non argumentation) semble excessif...
Déjà personne ne dit que le distanciel est souhaitable. Mais ca reste une option dans certains cas particuliers, comme l'arrivée d'un variant incontrôlé. Personne ne nie les problèmes que cela pose pour certains élèves et c'est d'ailleurs dramatique que l'institution n'investisse pas pour les aider.
Le distanciel pose aussi des problèmes aux familles, c'est d'ailleurs surtout pour ça que le ministère a tout fait pour ne pas y avoir recours. Le problème dans cette démarche c'est qu'il n'a rien fait d'autre à part refuser cette option.
Pour les travailleurs, c'est autre chose, et à mon sens plus un problème d'adaptation au métier. A nous de dire non, de se ménager, de ne pas faire des horaires démentiels, de s'avoir maitriser l'outil informatique, etc.
Enfin avec une formulation telle, c'est compliqué de répondre sereinement (car soit on est dans le camps des gentils et compétents enseignants dévoués qui veulent du présentiel, soit on est un horrible prof insensé voulant l'hybride et qui doit changer de métier).
- eliamEsprit éclairé
Il y a aussi tous ceux qui se sont angoissés en pensant que leurs résultats auraient moins de valeurs. Une minorité a progressé à l'écrit mais rien ne dit qu'ils ne l'auraient pas fait de toute manière. La participation à l'oral n'a pas vraiment changé dans mes classes quel que soit l'effectif. Mais je suppose que nous ne serons pas d'accord puisque chacun envisage la situation suivant des critères personnels plutôt que pédagogiques.
- clapNeoprof expérimenté
MERCI pour ce message plein de bon sens, enfin! Certains ici donnent vraiment l'impression de ne rien en avoir à faire des élèves, c'est assez déstabilisant.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
- LaotziSage
Mais la situation est bien différente de l'an dernier, où il n'y avait pas le vaccin non ? C'étaient les lycées qui étaient avant tout concernés. Or, ce sont les lycéens qui seront certainement le plus vaccinés (même si pas assez probablement encore). Plutôt que de s'attarder sur un plan bureaucratique avec quatre couleurs, le ministère aurait mieux fait de travailler avec les collectivités locales pour améliorer la sécurisation des locaux, prévoir un protocole clair pour l'utilisation de capteurs de CO2 etc.
A moins d'un variant échappant fortement aux vaccins, j'espère que l'on restera à 100 % également. D'un côté, en classe, cela a été très confortable de n'avoir que la moitié des élèves, mais clairement, cela a des conséquences sur l'apprentissage.
Après, je ne crois pas avoir lu quiconque ici demandant à fermer les écoles à la rentrée qui vient.
A moins d'un variant échappant fortement aux vaccins, j'espère que l'on restera à 100 % également. D'un côté, en classe, cela a été très confortable de n'avoir que la moitié des élèves, mais clairement, cela a des conséquences sur l'apprentissage.
Après, je ne crois pas avoir lu quiconque ici demandant à fermer les écoles à la rentrée qui vient.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- eleonore69Érudit
Certes, il y aura plus d'enseignants et d'élèves vaccinés mais apparemment cela ne suffit pas pour lutter contre le variant delta (cf Israël avec un taux de vaccination supérieur). il y a fort à parier que les énormes taux enregistrés sur le littoral vont se retrouver dans les grandes agglos avec le retour des vacances et que la situation va être compliquée dans les établissements très rapidement. On est déjà à plus de 300 à Lyon alors avec le retour des vacanciers...
- Clecle78Bon génie
Nous rattrapons Israël qui a atteint un plateau de vaccination et surtout là bas des franges entières de la population ne sont pas vaccinées, arabes et ultra religieux notamment. Or ces populations se regroupent énormément.J'ai lu un article dessus mais impossible de le retrouver.
- ElyasEsprit sacré
Il y a une marge entre fermer les établissements d'enseignement et notre situation actuelle.
Il eut fallu réfléchir à une scolarisation en période de pandémie, cela aurait pu passer par la baisse des effectifs, le recrutement de professeurs, l'augmentation des plages d'ouverture pour pouvoir gérer les demi-groupes (sur la journée, sur la semaine, sur les vacances), équiper les salles et mettre du pognon !
A la place, on a un beau papier coloré donnant des scénarios de protocole et un ministre qui a laissé pousser sa barbe. Côté pognon : 0 euro (voire même on nous a enlevé du pognon).
Est-on crédible avec des plans sanitaires à 0 euro ?
Il eut fallu réfléchir à une scolarisation en période de pandémie, cela aurait pu passer par la baisse des effectifs, le recrutement de professeurs, l'augmentation des plages d'ouverture pour pouvoir gérer les demi-groupes (sur la journée, sur la semaine, sur les vacances), équiper les salles et mettre du pognon !
A la place, on a un beau papier coloré donnant des scénarios de protocole et un ministre qui a laissé pousser sa barbe. Côté pognon : 0 euro (voire même on nous a enlevé du pognon).
Est-on crédible avec des plans sanitaires à 0 euro ?
- JeanB.Niveau 6
eleonore69 a écrit:Certes, il y aura plus d'enseignants et d'élèves vaccinés mais apparemment cela ne suffit pas pour lutter contre le variant delta (cf Israël avec un taux de vaccination supérieur). il y a fort à parier que les énormes taux enregistrés sur le littoral vont se retrouver dans les grandes agglos avec le retour des vacances et que la situation va être compliquée dans les établissements très rapidement. On est déjà à plus de 300 à Lyon alors avec le retour des vacanciers...
Absolument, surtout qu'après des vacances où l'on (surtout nos élèves et leurs familles) s'est relâchés (mais vraiment !) sur le respect des gestes barrières, les retrouvailles entre élèves seront chaleureuses et le port du masque difficile à faire respect - au moins dans un premier temps.
- LDRNiveau 6
Balthamos a écrit:
C'est vrai que ce témoignage (et non argumentation) semble excessif...
Depuis quand un témoignage peut-il être excessif? C'est le constat très neutre d'une réalité professionnelle. Désolé si elle ne colle pas à celle d'autres ici.
De même, en quoi ce témoignage ne vaut-il pas argumentation? Je vais remodeler le propos, dans ce cas.
Argument 1: l'enseignement hybride complique voire met en souffrance les professeurs, ce qui nuit à la qualité de leur travail et leur vie personnelle ; exemple 1: de nombreuses heures à taper numériquement des cours écrits à la main (ça n'a rien d'un excès de zèle: quand les caméras ne fonctionnent pas, il faut bien que les élèves aient un cours, surtout l'année du bac avec deux épreuves qui valent ensemble un coefficient 10) ; exemple 2: ces heures de travail devant écran peuvent provoquer des souffrances personnelles, notamment des migraines ;
Argument 2: l'enseignement hybride creuse les inégalités sociales ; exemple 1: dans mon lycée, où 80% du public vient d'éducation prioritaire, de nombreux cas d'élèves ne pouvant travailler sereinement ou dans de bonnes conditions matérielles à la maison - ce n'est pas pour rien que l'école existe et qu'elle représente, tant comme lieu que comme institution, une ouverture voire un échappatoire ; exemple 2: l'enseignement hybride a compliqué voire mis fin à certaines options rares pourtant proposées dans des lycées situées dans des zones d'éducation prioritaire ;
Argument 3: l'enseignement hybride ne permet pas réellement l'autonomie ni l'organisation ; exemple 1: le rendu des devoirs, avec le numérique, n'est pas cadré puisque le média de communication n'est pas entre les mains de la communauté éducative: connexion internet, lourdeur de fichiers, zones blanches, etc. ;
Argument 4: l'enseignement hybride a contribué à mettre plus d'élèves en difficulté ; exemple: 12 de moyenne générale au bac blanc généralement, à peine 8 cette année ;
Argument 5: l'enseignement hybride a compliqué les relations entre élèves ; exemple 1: prenons une classe de 35 élèves de Première générale: l'enseignement en présence, depuis la réforme du lycée, avait déjà provoqué des disparités relationnelles à cause de la multiplicité des groupes: cours de tronc commun, cours d'enseignement de spécialité et cours d'enseignement optionnel. De fait, de nombreux élèves n'ont pas su trouver de l'aide auprès de leur camarade, en raison notamment d'une impossibilité de se voir ; exemple 2: de nombreux conflits ont éclaté de manière exponentielle, en raison d'une absence totale de groupe-classe collectif en présence physique (certes les conflits existent, ils font partie de toute société - mais une société à distance, fragmentaire et numérique n'a pas permis de les résoudre voire les a accentués) ;
Argument 6: l'enseignement hybride ne s'est appuyé sur aucune voie d'accès égale et stable: exemple 1: ordinateurs plus ou moins fonctionnels ; exemple 2: connexions Internet plus ou moins fonctionnelles ; exemple 3: situations familiales très diverses qui ne garantissent pas le même accès à un cours à distance qu'en étant en classe ;
Argument 7: l'enseignement hybride a considérablement alourdi le travail des professeurs principaux ; exemple: les élèves décrocheurs ont fait l'objet, et c'est normal, d'une surveillance importante de la communauté éducative ; de fait, le professeur principal est devenu le principal relai ;
Argument 8: l'enseignement hybride a éloigné l'humain ; exemples inutiles, je pense.
Balthamos a écrit:
Enfin avec une formulation telle, c'est compliqué de répondre sereinement (car soit on est dans le camps des gentils et compétents enseignants dévoués qui veulent du présentiel, soit on est un horrible prof insensé voulant l'hybride et qui doit changé de métier).
Alors, non.
Mon propos faisait suite non pas à des invitations à la nuance, mais à une défense pure et simple et de l'enseignement hybride. Et les messages qui ont suivi l'ont largement prouvé. Je crois avoir cité ces messages, et j'y répondais directement ; c'est le principe de la citation-réponse.
Donc, oui, je réitère, de manière absolument pas excessive: le métier de professeur consiste, depuis toujours, à être face à des êtres humains. Défendre l'enseignement "en télétravail" (comme dit plus haut) me semble, en effet, complètement ubuesque et à-côté de ce qu'est ce métier.
Du reste, si certains se sentent moralement appréciés ("les gentils") ou dépréciés ("horrible prof") par un propos qui, comme je l'ai prouvé à l'instant, consistait à faire une liste d'arguments, c'est leur problème. C'est usant cette réduction du débat à des éléments d'appréciation ou de caractère: "excessif" ; absence de "calme"; "gentils" ; "horrible". Je me contrefiche de savoir si ici certains ont l'impression que mon message fait d'eux des bons/gentils ou méchants/horrible[s] profs.
berzeko a écrit:
Je ne pense pas être le seul. Le télétravail va devenir la norme dans quelques temps il va falloir vous y faire et on est là pour les préparer aussi. J'ai eu des élèves timides qui participaient en demi groupe, des gens à l'oral qui m'ont franchement étonné avec de grosses difficultés à l'écrit, mais j'ai joué sur l'aspect récompense pour ceux qui jouent le jeu. Les cours à distance permettent de donner aussi de l'autonomie chose qui me semble indispensable dans le futur de leur travail. Si vous en faites trop pour rien c'est une autre histoire.
On est dans un monde où il faudra s'adapter c'est comme ça regardez le futur qui nous attend. La vie d'avant elle est derrière, je comprends que cela vous perturbe cependant.
Mais d'où cela va devenir une norme?
De nombreux métiers l'exigeaient déjà, ne serait-ce que le nôtre. Et, au regard des constatations des collègues du supérieur, je n'ai pas l'impression qu'entre Mars 2020 et juillet 2021, les ex-élèves devenus étudiants aient gagné en autonomie.
Être autonome, c'est nécessairement au regard d'un groupe. L'individu s'identifie par rapport à ce groupe en même temps qu'il cherche cette autonomie. Je vais pas refaire Hegel ni les copains Existentialistes, mais on ne peut se construire que grâce à l'Autre. Or, l'Autre, derrière un ordinateur, seul dans une chambre (au mieux), n'existe pas de manière physique. Que fait un élève qui lève la main en classe et n'a pas automatiquement de répondant parce que le professeur est avec un autre élève en train l'aider? Il attend, du moins, il apprend à attendre et à essayer de trouver la solution en autonomie. C'est par le groupe qu'il l'apprend, pas toujours facilement et quiconque a déjà eu des collégiens, et des écoliers, le sait. L'autonomie s'apprend progressivement, dans un groupe physique et présent.
C'est également parce qu'un élève a fait l'expérience de l'explication et du travail en classe qu'il trouve du sens à creuser, seul, chez lui, des éléments pour s'en sortir individuellement. C'est donc un va et vient entre solitude à la maison et présence entière en classe. On appelle ça la vie sociale: de la solitude et de la vie en communauté.
- berzekoNiveau 8
clap a écrit:MERCI pour ce message plein de bon sens, enfin! Certains ici donnent vraiment l'impression de ne rien en avoir à faire des élèves, c'est assez déstabilisant.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
Justement j'en ai quelque chose à faire j'ai vu les avantages et inconvénients de chaque côté. On va partir de plus en plus dans le télétravail dans le futur et ils ne sauront même pas faire une visio ... ça me fait rigoler quand je lis "mais je me suis vacciné pour la vie d'avant quand même !". Quelle vie d'avant ? Il n'y aura jamais de retour je pensais que c'était clair. Alors oui le changement est brutal, mais il faudra s'y adapter et le plus vite sera le mieux pour notre métier.
Vous avez du reste une vision hyper angélique des élèves le regard de l'autre et tout ... ils s'en fichent complètement. La plupart des élèves que j'avais (faible) m'ont tous dit qu'ils ont préféré ce système ils ont même fait pression sur le lycée. Je ne fais que constater. Plein de métiers vont se faire à distance, les entreprises ont trop à y gagner et maîtriser l'informatique (et pas word hein, mais comprendre une adresse IP, transférer des fichiers lourds ect...) va devenir indispensable. C'est fini le temps des classes qu'en présentiel avec un maître au tableau. On est là pour éduquer oui, mais aussi préparer à l'avenir on le voit avec parcoursup. Il y a ceux qui veulent voir les choses en face et les autres qui se raccrochent à un passé avant le covid qui ne reviendra JAMAIS vu le virus en question.
- TangledingGrand Maître
Tant qu'ils sauront faire la différence entre "ÊTRE" et "SAVOIR"...berzeko a écrit:clap a écrit:MERCI pour ce message plein de bon sens, enfin! Certains ici donnent vraiment l'impression de ne rien en avoir à faire des élèves, c'est assez déstabilisant.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
Justement j'en ai quelque chose à faire j'ai vu les avantages et inconvénients de chaque côté. On va partir de plus en plus dans le télétravail dans le futur et ils ne seront même pas faire une visio ... ça me fait rigoler quand je lis "mais je me suis vacciné pour la vie d'avant quand même !". Quelle vie d'avant ? Il n'y aura jamais de retour je pensais que c'était clair. Alors oui le changement est brutal, mais il faudra s'y adapter et le plus vite sera le mieux pour notre métier.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- eliamEsprit éclairé
D'où peux-tu penser cela ? Il n'est pas possible de contraindre les gens définitivement
- berzekoNiveau 8
Tangleding a écrit:Tant qu'ils sauront faire la différence entre "ÊTRE" et "SAVOIR"...berzeko a écrit:clap a écrit:MERCI pour ce message plein de bon sens, enfin! Certains ici donnent vraiment l'impression de ne rien en avoir à faire des élèves, c'est assez déstabilisant.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
Justement j'en ai quelque chose à faire j'ai vu les avantages et inconvénients de chaque côté. On va partir de plus en plus dans le télétravail dans le futur et ils ne seront même pas faire une visio ... ça me fait rigoler quand je lis "mais je me suis vacciné pour la vie d'avant quand même !". Quelle vie d'avant ? Il n'y aura jamais de retour je pensais que c'était clair. Alors oui le changement est brutal, mais il faudra s'y adapter et le plus vite sera le mieux pour notre métier.
merci je fais 3 choses en même temps et je me relis pas j'ai corrigé !
- choup78Habitué du forum
LDR a écrit:Clecle78 a écrit:Pourquoi pas si la situation l'exige ?berzeko a écrit:Et pourquoi pas ? Tout le monde se sert d'un PC maintenant et on a de résultats corrects avec.
Mais comment peut-on décemment dire ça? :lol: Comment peut-on défendre l'enseignement hybride? Sérieux, si le contact humain avec les élèves ne vous manque pas, changez de métier.
Parce que, personnellement, Novembre-Juillet en hybride pour moi ça a donné:
-Des heures ni calculées ni calculables à retaper à l'ordinateur avec graphisme "ludique" tous mes cours écrits à la main ;
-Un foie bousillé par les médicaments avalés suite aux innombrables migraines à cause du temps devant l'ordinateur ;
-Une telle charge de travail en Lettres en Première avec les épreuves maintenues du bac en fin d'année ; idem pour les collègues préparant au GO ou ceux de Philosophie en Terminale ;
-Des copies jamais rendues en même temps: ordinateur soit disant en panne, élèves décrocheurs, ENT soit disant dysfonctionnel ;
-Des élèves en complet décrochage, surtout dans les zones très difficiles, comme la mienne où 80% du public vient de collèges REP/+ ;
-Des innombrables coups de téléphone aux parents pour raccrocher les élèves ;
-Des élèves complètement épuisés par le décalage, certains devant servir de nourrice ou de cuisinier.ère dans les familles les plus défavorisées ;
-Une baisse considérable du niveau scolaire ;
-Une hausse des conflits entre élèves qui ne se voient plus que par réseaux ;
-Des élèves complètement esseulés, déjà fragilisés par la réforme du lycée qui a brisé le système des classes et où des élèves ne se retrouvent jamais avec les mêmes personnes en tronc commun, spécialité ou option ;
-Une ouverture culturelle et.ou sportive complètement brisée (je sais de quoi je parle avec les huit spectacles qui devaient être vus par les élèves d'options Théâtre ;
-Tous les projets inter-degrés annulés ;
-Une orientation des futurs Seconde complètement bâclée ;
-Des heures de cours à devoir être à la fois en présence, et à la fois en distance, avec un matériel numérique (caméra/micro) qui ne fonctionne pas, des élèves en zone blanche, d'autres qui en jouent, d'autres terrorisés ;
-Des boîtes mails ENT surchargées d'élèves qui, au moindre au problème à distance, envoient un message ;
-Par-dessus des parents qui râlent parce qu'on ne répond pas ;
-ETC.
Un peu de décence, quoi. On lit parfois sur ce fil des propos révoltants. C'est à se demander si, ce qu'il y a de pire dans l'Education Nationale, ce ne sont pas ceux qui, justement, permettent à l'administration ministérielle de réduire le rôle du prof à peau de chagrin, grâce notamment au numérique.roxanne a écrit:Ecoutez, toute l'année dernière, ça a été le même mantra sur ce fil "il faut fermer les écoles". Je pense même que pour certains, il n'aurait pas fallu les rouvrir depuis mars 2020. Là, on aura encore les masques, plus beaucoup d'enseignants vaccinés ainsi qu'un certain nombre d'élèves. Donc, j'espère vraiment qu'on va les laisser ouvertes (avec fermeture de classes en maternelle/primaire pour un cas). Et dire que "bon, ça marche bien avec un Pc", c'est quand même nier beaucoup de souffrances d'élèves, de décrochages et aussi nier ce qu'est notre métier : être face à des élèves. Après, l'année va être longue, tout peut arriver, mais laissons quand même une possibilité à ce qu'on puisse travailler le plus normalement possible. J'avoue que ce refrain inlassablement répété ici m'agace fortement.
MERCI MERCI MERCI ! Enfin quelqu'un de sensé.
Merci à toi aussi! Certains de nos collègues préfèrent vraisemblablement faire classe derrière un ordi (dans mmon bahut certains ne s'en cachent pas) oubliant effectivement que notre métier est un métier de contact direct...
- LDRNiveau 6
berzeko a écrit:
Eh bien c'est votre cas, moi ça c'est très bien passé comme quoi. Si vous ne pouvez pas tenir devant un écran franchement je ne sais pas quoi vous dire, la plupart de vos propos me semblent totalement amplifiés et exagérés.
Tant mieux que vous n'ayez rien à me dire, je n'en attends rien.
Ah, parce qu'une webcam qui ne fonctionne pas c'est "exagéré"? Il faudra m'expliquer ce concept, alors. J'ai déjà hâte de pouvoir l'utiliser.
Du reste, oui, je suis désolé de vous annoncer qu'il existe des lycées situés dans des zones d'éducation prioritaire déjà très fragilisés par leur contexte économique et social et que l'enseignement hybride a contribué à déstabiliser, sinon plus.
Donc on peut tout à fait dire qu'il faut s'adapter et faire de l'école publique une petite entreprise en télétravail et en refusant de prendre en considération l'expérience de ses collègues, ou nuancer son propos et comprendre que si dans certains lycées cela s'est bien passé, dans d'autres non.
- magdaleneNiveau 3
berzeko a écrit:Plein de métiers vont se faire à distance, les entreprises ont trop à y gagner et maîtriser l'informatique (et pas word hein, mais comprendre une adresse IP, transférer des fichiers lourds ect...) va devenir indispensable. C'est fini le temps des classes qu'en présentiel avec un maître au tableau. On est là pour éduquer oui, mais aussi préparer à l'avenir on le voit avec parcoursup. Il y a ceux qui veulent voir les choses en face et les autres qui se raccrochent à un passé avant le covid qui ne reviendra JAMAIS vu le virus en question.
Sans rentrer dans le débat "faut-il ou non garder les écoles ouvertes à la rentrée?", je trouve effarant qu'après plus d'un an de pandémie, on en soit toujours au même point de non-préparation. Qu'on n'ai pas su comment réagir sur la fin de l'année 2020, je le comprends totalement, mais que l'on en soit encore à ce "au jour le jour"-isme de soit ouvrir, soit fermer (/soit faire un hybride) après deux étés et une année scolaire complète me désespère.
Comme y fait allusion l'article du monde, plutôt que de se demander éternellement "va fermer ou va pas fermer?", nous aurions pu prendre ce temps pour investir dans des purificateurs d'air, dans du personnel supplémentaire pour réduire les effectifs... Nous aurions aussi pu investir dans la construction (là où c'était possible, au moins) de pré-fabriqués pour dédoubler des classes ou des cantines surchargées, réfléchir à l'aménagement des transports scolaires et des horaires pour permettre à plus d'élèves de rentrer manger chez eux, et je ne sais quoi d'autre encore. Et effectivement, ce que dit berzeko ci-dessus à du sens: le travail à distance va se généraliser (sans parler des deux générations d'élèves que nous avons envoyé dans le supérieur ces deux dernières années, où là aussi l'hybride/distanciel risque de perdurer un moment) et nous aurions pu en profiter pour y préparer les élèves plutôt que de simplement leur dire du jour au lendemain "voila un PC, maintenant va étudier à distance!". Encore une fois, cela aurait nécessité un investissement pour que des formations soient dispensées aux élèves ainsi qu'aux professeurs (je ne parle même pas de l'investissement dans le matériel...). En parallèle, il aurait fallu qu'ils réfléchissent depuis longtemps à un aménagement général des programmes pour diminuer la charge de travail (des professeurs et des élèves), lorsque cela était rendu nécessaire par la situation (horaires aménagés pour les pauses déjeuner, temps destiné aux formations, à des campagnes de dépistage ou vaccinale, temps "perdu" du fait d'un enseignement en distanciel moins efficient, etc.).
Enfin bref, il y avait 50000 choses à tenter, quitte à ce qu'elles ne fonctionnent pas toutes (et certainement pas parfaitement) pour au moins essayer d'améliorer la situation, et à part sortir de vagues plans irréalisables et irréalisés, rien n'a été fait, et nous revoilà en conséquence une nouvelle fois à nous demander: ouverture, hybride, fermeture? sans qu'aucune réponse ne soit satisfaisante.
- berzekoNiveau 8
LDR a écrit:berzeko a écrit:
Eh bien c'est votre cas, moi ça c'est très bien passé comme quoi. Si vous ne pouvez pas tenir devant un écran franchement je ne sais pas quoi vous dire, la plupart de vos propos me semblent totalement amplifiés et exagérés.
Tant mieux que vous n'ayez rien à me dire, je n'en attends rien.
Ah, parce qu'une webcam qui ne fonctionne pas c'est "exagéré"? Il faudra m'expliquer ce concept, alors. J'ai déjà hâte de pouvoir l'utiliser.
Du reste, oui, je suis désolé de vous annoncer qu'il existe des lycées situés dans des zones d'éducation prioritaire déjà très fragilisés par leur contexte économique et social et que l'enseignement hybride a contribué à déstabiliser, sinon plus.
Donc on peut tout à fait dire qu'il faut s'adapter et faire de l'école publique une petite entreprise en télétravail et en refusant de prendre en considération l'expérience de ses collègues, ou nuancer son propos et comprendre que si dans certains lycées cela s'est bien passé, dans d'autres non.
Vous connaissez sans doute la citation de Voltaire en tant que prof de lettres "je ne suis pas d'accord avec vous et c'est pour cela que je ferai tout pour que vous soyez entendu".
Je le comprends bien, mais ça va vous faire tout drôle quand cette année il faudra encore faire de l'hybride. Des lycées difficiles restent des lycées difficiles, présentiel ou pas pour moi ça ne change rien. Faites distanciel à Louis le Grand et ça ne changera rien à leur niveau, pour moi c'est utopique de croire que cela change absolument tout. Certains seront plus à l'aise comme ça et d'autres non. Cependant, c'est le futur qui se dessine, demandez à vos amis et familles ou intéressez vous au monde économique vous verrez bien. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je regarde la réalité.
- LDRNiveau 6
berzeko a écrit:Vous connaissez sans doute la citation de Voltaire en tant que prof de lettres "je ne suis pas d'accord avec vous et c'est pour cela que je ferai tout pour que vous soyez entendu".
Je le comprends bien, mais ça va vous faire tout drôle quand cette année il faudra encore faire de l'hybride. Des lycées difficiles restent des lycées difficiles, présentiel ou pas pour moi ça ne change rien. Faites distanciel à Louis le Grand et ça ne changera rien à leur niveau, pour moi c'est utopique de croire que cela change absolument tout. Certains seront plus à l'aise comme ça et d'autres non. Cependant, c'est le futur qui se dessine, demandez à vos amis et familles ou intéressez vous au monde économique vous verrez bien. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je regarde la réalité.
Amen. :lol:
- berzekoNiveau 8
LDR a écrit:berzeko a écrit:Vous connaissez sans doute la citation de Voltaire en tant que prof de lettres "je ne suis pas d'accord avec vous et c'est pour cela que je ferai tout pour que vous soyez entendu".
Je le comprends bien, mais ça va vous faire tout drôle quand cette année il faudra encore faire de l'hybride. Des lycées difficiles restent des lycées difficiles, présentiel ou pas pour moi ça ne change rien. Faites distanciel à Louis le Grand et ça ne changera rien à leur niveau, pour moi c'est utopique de croire que cela change absolument tout. Certains seront plus à l'aise comme ça et d'autres non. Cependant, c'est le futur qui se dessine, demandez à vos amis et familles ou intéressez vous au monde économique vous verrez bien. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je regarde la réalité.
Amen. :lol:
Sans doute de l'ironie, bon courage pour cette année vous en aurez besoin .
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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