- DanskaProphète
Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
- CasparProphète
Lord Steven a écrit:Après lecture dudit article, je suis ébaubi par l'argument selon lequel on ne peut pas caser les spés en juin à cause du grand oral. Jusqu'il y a peu le bac ne se passait il pas en juin??? Quant à l'argument du lycéen sur l'épouvantable pression de tout passer en juin, comment dire....
En tant que linguistique, j'ai enseigné dans une académie où l'on avait chacun une soixantaine de copies de bac à corriger, plus 3 jours d'oral (Daphné a dû connaître!!!) donc l'histoire du calendrier ne tient pas debout.
C'est exactement mon avis...
- CasparProphète
cassiopella a écrit:Les notes des épreuves au mois de mars seront intégré dans parcoursup.Caspar a écrit:Encore une fois ce serait tout à fait faisable au mois de juin en termes d'organisation: combien y avait-il d'épreuves au moisn de juin avec l'ancien bac ?
Ces épreuves au mois de mars sont une aberration même sur le plan psychologique: je me demande ce qui se passe dans la tête d'un élève qui passe ses examens aux deux tiers de l'année et doit se coltiner encore trois mois de cours...
Argument qu'on m'a avancé cent fois mais qui ne m'a toujours pas convaincu.
- PrezboGrand Maître
Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
- DanskaProphète
Prezbo a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
- CasparProphète
Danska a écrit:Prezbo a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
Décidément nous sommes souvent d'accord Danska. Que Blanquer ne veuille pas céder, ok, on commence à le connaître, mais je suis estomaqué que des collègues défendent ce calendrier comme si on ne pouvait pas faire autrement, que c'était comme ça (depuis la nuit des temps...alors que ce serait la premier année), que le mois de juin est trop chargé parce que vous comprenez le grand oral...les bras m'en tombent.
- regis74Niveau 5
Danska a écrit:Prezbo a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
Une organisation de Lycéens (dont j'ai zappé le nom) semblait aussi tenir le même discours de l'utilité de la note pour parcoursup.
On pourrait bien se diriger vers un doublement des sujets, ce qui perso, m'irait très bien, en attendant qu'on arrête définitivement de mettre ces épreuves en mars (oui, je rêve).
- BalthazaardVénérable
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".Caspar a écrit:Lord Steven a écrit:Après lecture dudit article, je suis ébaubi par l'argument selon lequel on ne peut pas caser les spés en juin à cause du grand oral. Jusqu'il y a peu le bac ne se passait il pas en juin??? Quant à l'argument du lycéen sur l'épouvantable pression de tout passer en juin, comment dire....
En tant que linguistique, j'ai enseigné dans une académie où l'on avait chacun une soixantaine de copies de bac à corriger, plus 3 jours d'oral (Daphné a dû connaître!!!) donc l'histoire du calendrier ne tient pas debout.
C'est exactement mon avis...
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
- PrezboGrand Maître
Balthazaard a écrit:
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
Tu oublies ceux qui, dans le contexte actuel, ont eu quelques absences. (En ce qui me concerne : covid début décembre, quelques problèmes de garde d'enfant liés à des fermetures de classe -maîtresse devant garder ses propres gamins, puis positive à son tour à la rentrée de janvier-, et depuis cette semaine une gamine covid+ à son tour et que l'on garde à la maison à tour de rôle. On fait au mieux mais ça commence à être délicat de tout rattraper.)
De toute façon, à l'époque pas si lointaine où l'épreuve était en juin, on était parfois charrette pour finir, mais pas au point de compter à l'heure près depuis le début d'année comme beaucoup de collègues actuellement. Le manque de souplesse et de temps de révision nous oblige à envoyer les élèves à l'épreuve avec une préparation du type "vous avez tout vu une fois, je suis dans les clous". Pédagogiquement c'est très mauvais.
- ZybulkaHabitué du forum
Une pétition intersyndicale pour le report des épreuves (et contre la réforme Blanquer du bac) :
https://lespetitions.eu/petition/org/intersyndicales/petition-bac2022
https://lespetitions.eu/petition/org/intersyndicales/petition-bac2022
- DanskaProphète
Balthazaard a écrit:Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars.Caspar a écrit:Lord Steven a écrit:Après lecture dudit article, je suis ébaubi par l'argument selon lequel on ne peut pas caser les spés en juin à cause du grand oral. Jusqu'il y a peu le bac ne se passait il pas en juin??? Quant à l'argument du lycéen sur l'épouvantable pression de tout passer en juin, comment dire....
En tant que linguistique, j'ai enseigné dans une académie où l'on avait chacun une soixantaine de copies de bac à corriger, plus 3 jours d'oral (Daphné a dû connaître!!!) donc l'histoire du calendrier ne tient pas debout.
C'est exactement mon avis...
Sur le papier je suis parfaitement dans les clous. En pratique je fais cours avec la moitié des effectifs, comme pas mal de collègues... On avance vite, c'est chouette, mais je ne me fais aucune illusion sur ce qui m'attend quand on va attaquer les révisions une semaine avant les épreuves (et pourtant j'ai des élèves qui font vraiment ce qu'ils peuvent pour rattraper).
Et pour les collègues qui ont des enfants ou qui ont eu la malchance de tomber malades, ou même simplement d'être cas contacts plusieurs fois, c'est quasi impossible d'être encore "dans les clous" vu le peu de marge qu'on a pour boucler le programme avant mars.
- Une passanteEsprit éclairé
Prezbo a écrit:Balthazaard a écrit:
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
Tu oublies ceux qui, dans le contexte actuel, ont eu quelques absences. (En ce qui me concerne : covid début décembre, quelques problèmes de garde d'enfant liés à des fermetures de classe -maîtresse devant garder ses propres gamins, puis positive à son tour à la rentrée de janvier-, et depuis cette semaine une gamine covid+ à son tour et que l'on garde à la maison à tour de rôle. On fait au mieux mais ça commence à être délicat de tout rattraper.)
De toute façon, à l'époque pas si lointaine où l'épreuve était en juin, on était parfois charrette pour finir, mais pas au point de compter à l'heure près depuis le début d'année comme beaucoup de collègues actuellement. Le manque de souplesse et de temps de révision nous oblige à envoyer les élèves à l'épreuve avec une préparation du type "vous avez tout vu une fois, je suis dans les clous". Pédagogiquement c'est très mauvais.
Merci Prezbo, j'allais poster un message similaire. En début d'année, j'ai compté consciencieusement le (peu) d'heures que j'avais pour boucler le programme, j'ai dû élaguer ce qui était prévu au fur et à mesure des difficultés des élèves, des cours qui sautaient. Mais mon arrêt Covid vient définitivement tout mettre par terre. Pour la mi-mars, si l'épreuve est maintenue, mes élèves auraient donc étudié "au pas de course" une moitié du programme, et survolé la seconde moitié pour être dans les temps. Est-ce satisfaisant pour une épreuve du bac ?....
- BalthazaardVénérable
Prezbo a écrit:Balthazaard a écrit:
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
Tu oublies ceux qui, dans le contexte actuel, ont eu quelques absences. (En ce qui me concerne : covid début décembre, quelques problèmes de garde d'enfant liés à des fermetures de classe -maîtresse devant garder ses propres gamins, puis positive à son tour à la rentrée de janvier-, et depuis cette semaine une gamine covid+ à son tour et que l'on garde à la maison à tour de rôle. On fait au mieux mais ça commence à être délicat de tout rattraper.)
De toute façon, à l'époque pas si lointaine où l'épreuve était en juin, on était parfois charrette pour finir, mais pas au point de compter à l'heure près depuis le début d'année comme beaucoup de collègues actuellement. Le manque de souplesse et de temps de révision nous oblige à envoyer les élèves à l'épreuve avec une préparation du type "vous avez tout vu une fois, je suis dans les clous". Pédagogiquement c'est très mauvais.
Euh...pas convaincu du tout..on commençait à compter en mai pour les plus retardataires mais je n'ai jamais vu de collègue (moi compris) à l'aise
- BalthazaardVénérable
Une passante a écrit:Prezbo a écrit:Balthazaard a écrit:
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
Tu oublies ceux qui, dans le contexte actuel, ont eu quelques absences. (En ce qui me concerne : covid début décembre, quelques problèmes de garde d'enfant liés à des fermetures de classe -maîtresse devant garder ses propres gamins, puis positive à son tour à la rentrée de janvier-, et depuis cette semaine une gamine covid+ à son tour et que l'on garde à la maison à tour de rôle. On fait au mieux mais ça commence à être délicat de tout rattraper.)
De toute façon, à l'époque pas si lointaine où l'épreuve était en juin, on était parfois charrette pour finir, mais pas au point de compter à l'heure près depuis le début d'année comme beaucoup de collègues actuellement. Le manque de souplesse et de temps de révision nous oblige à envoyer les élèves à l'épreuve avec une préparation du type "vous avez tout vu une fois, je suis dans les clous". Pédagogiquement c'est très mauvais.
Merci Prezbo, j'allais poster un message similaire. En début d'année, j'ai compté consciencieusement le (peu) d'heures que j'avais pour boucler le programme, j'ai dû élaguer ce qui était prévu au fur et à mesure des difficultés des élèves, des cours qui sautaient. Mais mon arrêt Covid vient définitivement tout mettre par terre. Pour la mi-mars, si l'épreuve est maintenue, mes élèves auraient donc étudié "au pas de course" une moitié du programme, et survolé la seconde moitié pour être dans les temps. Est-ce satisfaisant pour une épreuve du bac ?....
Sans doute pas mais si tu en es à ce point il n'y a aucune chance que tu récupères le retard et que tu fasses les chapitres supplémentaires dans le temps, ou alors je compte vraiment très mal et ce qui reste doit être vraiment facile. De toute façon, je ne cherche à convaincre personne, je ne sais même pas ce que je préfère vraiment, mais le "c'est évident que..." je ne trouve pas.
Quand à l'aspect pédagogique, laisser enfin, un peu tomber le bachotage et pouvoir peut-être prendre un peu de hauteur ou de recul pour aborder de vraies questions (logique, fondements...) et accepter de perdre un peu de temps sur de vrais problèmes sans perspective de l'examen, je n'y vois que du profit
- CleroliDoyen
Au hasard, Avenir lycéen ? :lol: Non, c'est vrai ils sont occupés par l'enquête pour détournement de biens publics.regis74 a écrit:Danska a écrit:Prezbo a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
Une organisation de Lycéens (dont j'ai zappé le nom) semblait aussi tenir le même discours de l'utilité de la note pour parcoursup.
On pourrait bien se diriger vers un doublement des sujets, ce qui perso, m'irait très bien, en attendant qu'on arrête définitivement de mettre ces épreuves en mars (oui, je rêve).
- regis74Niveau 5
Cleroli a écrit:Au hasard, Avenir lycéen ? :lol: Non, c'est vrai ils sont occupés par l'enquête pour détournement de biens publics.regis74 a écrit:Danska a écrit:Prezbo a écrit:
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
Une organisation de Lycéens (dont j'ai zappé le nom) semblait aussi tenir le même discours de l'utilité de la note pour parcoursup.
On pourrait bien se diriger vers un doublement des sujets, ce qui perso, m'irait très bien, en attendant qu'on arrête définitivement de mettre ces épreuves en mars (oui, je rêve).
c'est possible, oui (je suis à l'étranger, je ne connais pas trop les organisations en dehors de l'UNL et FIDEL, mais je viens d'aller voir, et effectivement, rien de surprenant, du coup :lol:
- ProtonExpert
Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Les notes de CC étaient moins surgonflées, les groupes de maths n'étaient pas aussi déséquilibrés. Les notes étaient plus objectives selon moi.
- TFSFidèle du forum
Proton a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Les notes de CC étaient moins surgonflées, les groupes de maths n'étaient pas aussi déséquilibrés. Les notes étaient plus objectives selon moi.
Les notes trimestrielles de Terminale de cette année, expressement hors PEL, sont surement bien moins surgonflées cette année... et surement très três hétérogènes selon les collègues, les lycées et les spécialités...
- VinZTDoyen
On est passé de
« le bac Blanquer et la suppression des épreuves terminales anonymes en juin, c'est nul »
à
« bah, pourquoi pas du contrôle continu, et puis comment qu'on va faire pour organiser des épreuve en juin ? »
very quickly, je trouve…
Décidément, il aura tout ravagé …
« le bac Blanquer et la suppression des épreuves terminales anonymes en juin, c'est nul »
à
« bah, pourquoi pas du contrôle continu, et puis comment qu'on va faire pour organiser des épreuve en juin ? »
very quickly, je trouve…
Décidément, il aura tout ravagé …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- BalthazaardVénérable
Pas d'accord avec toi...l'abandon des épreuves terminales anonymes à sonné le glas du bac! Grand oral, épreuves en mars, contrôle continu...que de la foutaise, alors que ça se passe en juin ou en mars ou fin septembre, rien à cirer, si certains peuvent encore se passionner pour ce truc tant mieux pour eux. Seul compte mon confort et ce que je pense pouvoir apporter aux élèves qui désirent travailler et cela ne concerne que de très loin tous ces exercices Blanquériens. Quant à rater le bac, à part manquer les trois quart de l'année et encore, je ne vois plus comment on peut faire, en tous cas depuis 3 ans chez nous, à part les cas particuliers de ce genre tout le monde l'a de manière tout à fait indépendante du niveau ou du travail estimé.
- chmarmottineGuide spirituel
Pour les épreuves pratiques de NSI, ce n'est pas gagné :
Aux collègues de NSI de terminale, est-ce que quelqu'un a des nouvelles des épreuves pratiques ? Est-ce qu'il y a des changements dans les sujets de l'année passée ? Sur eduscol, c'est toujours "Les contenus seront disponibles début 2022.", les épreuves sont bien en mars ?
— Choyéenlycée (@mathachaba) January 17, 2022
- MoonchildSage
Danska a écrit:Prezbo a écrit:Danska a écrit:Et avant, on faisait comment ? A une lointaine époque avant réforme, il y a quoi, trois ans maintenant ? Les notes n'étaient pas intégrées, et alors ?
Et alors, renoncer à les intégrer cette année (pour le deuxième fois consécutive) serait acter que la réforme Blanquer est inapplicable, d'où le refus de céder.
Ca oui, sur le plan politique c'est certain ; mais je ne comprends pas en revanche quand j'entends des collègues qui avancent le même argument (pas forcément sur ce topic d'ailleurs mais aussi IRL).
Je ne défends pas du tout ce calendrier avec des épreuves en mars mais je dois reconnaître que, même si c'est pédagogiquement absurde, il y a une réelle cohérence administrative à les placer si tôt pour pouvoir intégrer leurs notes à Parcoursup qui est désormais le véritable pivot de l'année de terminale.
L'expérience de l'an dernier a mis en évidence une dérive qui était parfaitement prévisible, à savoir que le contrôle continu induit un gonflage des notes débridé par rapport à la situation antérieure où une épreuve nationale dans chaque matière, même de piètre niveau et avec des consignes de correction extrêmement complaisantes, avait un effet de garde-fou sur la notation en cours d'année (un enseignant ne peut pas rester crédible si ses moyennes trimestrielles sont totalement discordantes avec celles de l'examen et que ses élèves sont massivement déçus au moment des résultats) ; les dossiers Parcoursup qui étaient auparavant déjà un peu opaques (la mention du lycée d'origine aidant à les interpréter) sont alors devenus complètement indéchiffrables. Avec la réforme, les épreuves de spécialités conservent encore un effet résiduel de garde-fou mais limité aux disciplines de spécialité et amoindri car les enseignants de spécialité se retrouvent malgré eux embarqués dans le mouvement général inflationniste (surtout quand il faut gérer un hétérogénéité croissante) ; l'intégration de leurs notes à Parcoursup permet donc d'avoir un indicateur externe pour mesurer la dérive des dossiers scolaires sur l'ensemble des matières, ce qui est indispensable au "bon" fonctionnement de cette grande machinerie de triage.
Prezbo a écrit:Balthazaard a écrit:
Disons que l'on a pas mal fait la course et que bien ou mal, je suppose qu'on est dans les clous pour mars. Si on remet en juin avec le même programme pas de pb...si on ajoute les chapitres qui manquent+ le Go qui va quand même sucrer un peu de temps, cela risque d'être "reculer pour mieux sauter".
Être à la bourre tout de suite ou en juin...bof...bof autant être quitte et faire le reste du programme décontracté en insistant sur ce qui est important et en laissant de côté les gadgets (ce que je comptais faire)
Pour ma part je compte à l'heure près depuis septembre, la perspective d'un peu de relâche me plaisait bien, même si je reste opposé au principe d'un exam en cours d'année.
Tu peux être ébahi mais, je ne pense pas qu'on puisse balayer ce que je dis d'un geste de la main
Tu oublies ceux qui, dans le contexte actuel, ont eu quelques absences. (En ce qui me concerne : covid début décembre, quelques problèmes de garde d'enfant liés à des fermetures de classe -maîtresse devant garder ses propres gamins, puis positive à son tour à la rentrée de janvier-, et depuis cette semaine une gamine covid+ à son tour et que l'on garde à la maison à tour de rôle. On fait au mieux mais ça commence à être délicat de tout rattraper.)
De toute façon, à l'époque pas si lointaine où l'épreuve était en juin, on était parfois charrette pour finir, mais pas au point de compter à l'heure près depuis le début d'année comme beaucoup de collègues actuellement. Le manque de souplesse et de temps de révision nous oblige à envoyer les élèves à l'épreuve avec une préparation du type "vous avez tout vu une fois, je suis dans les clous". Pédagogiquement c'est très mauvais.
Même sans absences significatives de profs, en maths, dans mon lycée, on n'arrivera pas à tenir les délais et, avec des épreuves à la mi-mars, la question n'est pas de savoir s'il y aura du temps pour des révisions mais plutôt quels seront les chapitres qu'on n'aura pas eu le temps d'aborder. Le problème n'est pas nouveau car, dans les dernières années de l'ancienne mouture du Bac, on ne bouclait le programme pour juin que grâce à une heure d'AP qu'on avait réussi à glaner à force de jérémiades (et qui a disparu avec la réforme) mais il y a maintenant une différence fondamentale avec la situation antérieure : bien que la majorité de nos élèves soient tellement largués que mars ou juin ne changera pas grand chose à l'affaire, nos quelques bons éléments se retrouvent encore plus fortement pénalisés d'être scolarisés dans des classes au rythme tellement lent (il faut sans cesse reprendre des notions des années précédentes) qu'ils n'auront pas pu être complètement préparés à l'examen alors que, dans un contexte plus porteur ou avec un calendrier plus large, ils avaient les capacités d'atteindre cet objectif ; il y a aussi le cas des élèves moyens et sérieux qui pouvaient de justesse surnager dans l'ancienne configuration mais se retrouvent maintenant noyés par l'accélération imposée par le nouveau calendrier (évidemment, on peut se demander ce qu'ils font en spécialité maths, mais ça c'est une autre histoire...).
Balthazaard a écrit:Pas d'accord avec toi...l'abandon des épreuves terminales anonymes à sonné le glas du bac! Grand oral, épreuves en mars, contrôle continu...que de la foutaise, alors que ça se passe en juin ou en mars ou fin septembre, rien à cirer, si certains peuvent encore se passionner pour ce truc tant mieux pour eux. Seul compte mon confort et ce que je pense pouvoir apporter aux élèves qui désirent travailler et cela ne concerne que de très loin tous ces exercices Blanquériens. Quant à rater le bac, à part manquer les trois quart de l'année et encore, je ne vois plus comment on peut faire, en tous cas depuis 3 ans chez nous, à part les cas particuliers de ce genre tout le monde l'a de manière tout à fait indépendante du niveau ou du travail estimé.
Certes ce sont des foutaises (à l'exception toutefois des notes des épreuves de spécialité qui risquent de jouer un rôle crucial dans l'orientation des élèves alors que les conditions de préparation sont structurellement - et conjoncturellement pour cette session - dégradées), cependant ces foutaises ont un impact direct sur l'organisation de mon travail et donc aussi sur mon (in)confort et, comme j'ai tenté de l'expliquer plus haut, elles ont aussi un effet délétère sur ce que j'essaie d'apporter aux élèves qui désirent travailler (mais, encore une fois, je suis conscient que le problème est bien plus profond).
- Spoiler:
- Quant à rater le bac, je vois tout-à-fait comment on peut faire car, dans mon lycée, lors des dernières sessions où il y a eu des épreuves, on était régulièrement tombé en dessous des 75% de taux de réussite dans la voie générale.
- AORESpresNiveau 3
Moonchild a écrit:
Je ne défends pas du tout ce calendrier avec des épreuves en mars mais je dois reconnaître que, même si c'est pédagogiquement absurde, il y a une réelle cohérence administrative à les placer si tôt pour pouvoir intégrer leurs notes à Parcoursup qui est désormais le véritable pivot de l'année de terminale.
Il y a quand même une donnée que beaucoup considèrent comme tabou mais qui est parfaitement discutable, c'est le calendrier de Parcoursup et notamment la clôture des dossiers début avril.
Ce démarrage très tôt est rendu indispensable par l'absence de hiérarchisation des voeux. Mais, avec l'algorithme d'APB et en englobant la totalité ou presque des formations comme le fait actuellement Parcoursup, l'affectation des élèves serait réalisée en à peine une semaine, permettant par exemple de rendre les résultats d'affectation à la toute fin du mois de juin : c'est largement suffisant pour organiser le logement des futurs étudiants.
Alors, certes le lancement des commissions d'examen des dossiers en avril présente aussi quelques avantages (dans les prépas, c'est le moment où les professeurs de spéciales lâchent leurs élèves pour partir réviser les écrits de concours) mais on pourrait fort bien reculer tout cela de 3 bonnes semaines sans que cela pose de problème insurmontable. Et si la date des vacances pose un problème, on pourrait même accepter de faire des épreuves avec des dates différentes par académie (rappelons qu'avant 1995 les sujets étaient académiques et non nationaux, et que dans le "bac Blanquer" il y a deux sujets pour chaque discipline...).
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- Une passanteEsprit éclairé
AORESpres a écrit:Moonchild a écrit:
Je ne défends pas du tout ce calendrier avec des épreuves en mars mais je dois reconnaître que, même si c'est pédagogiquement absurde, il y a une réelle cohérence administrative à les placer si tôt pour pouvoir intégrer leurs notes à Parcoursup qui est désormais le véritable pivot de l'année de terminale.
Il y a quand même une donnée que beaucoup considèrent comme tabou mais qui est parfaitement discutable, c'est le calendrier de Parcoursup et notamment la clôture des dossiers début avril.
Ce démarrage très tôt est rendu indispensable par l'absence de hiérarchisation des voeux. Mais, avec l'algorithme d'APB et en englobant la totalité ou presque des formations comme le fait actuellement Parcoursup, l'affectation des élèves serait réalisée en à peine une semaine, permettant par exemple de rendre les résultats d'affectation à la toute fin du mois de juin : c'est largement suffisant pour organiser le logement des futurs étudiants.
Alors, certes le lancement des commissions d'examen des dossiers en avril présente aussi quelques avantages (dans les prépas, c'est le moment où les professeurs de spéciales lâchent leurs élèves pour partir réviser les écrits de concours) mais on pourrait fort bien reculer tout cela de 3 bonnes semaines sans que cela pose de problème insurmontable. Et si la date des vacances pose un problème, on pourrait même accepter de faire des épreuves avec des dates différentes par académie (rappelons qu'avant 1995 les sujets étaient académiques et non nationaux, et que dans le "bac Blanquer" il y a deux sujets pour chaque discipline...).
Ce fut une mesure transitoire l'an passé pour compenser l'enseignement hybride, ce n'est pas dans le texte, et pour l'instant, rien n'annonce qu'il en sera de même cette année.
- AORESpresNiveau 3
Je croyais au contraire que c'était dû au fait que les possibilités de couplages nécessitent qu'il y ait deux créneaux différents pour chaque discipline de spécialité...
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- CleroliDoyen
Il est effectivement prévu deux jours d'épreuve par spé et donc des sujets différents par jour. L'an dernier nous avons eu en plus 2 jeux de sujets par jour d'examen. Cette mesure transitoire était destinée à "compenser" les difficultés rencontrées dans l'avancement du programme (dit plus clairement, elle actait le fait qu'on n'avait pas pu traiter tous les chapitres attendus, ou de façon superficielle).
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