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- alprechac2Expert
C'est la 2e année que je fais les déclinaisons cas par cas (nominatif / accusatif en premier, pour rosa et dominus ; vocatif / génitif ensuite, toujours pour rosa et dominus ; puis j'introduis templum ; je finis avec le datif et ablatif de rosa / dominus / templum, ce que je vais faire à partir de la semaine prochaine). Néanmoins, en parallèle, je leur fais réciter les 6 cas dans l'ordre, avec la fonction correspondante. Dès que j'aborde le voc et le gén, je leur fais apprendre les 4 premiers cas dans l'ordre, pour qu'ils fixent rapidement l'ordre des terminaisons. L'introduction de templum ne pose pas de souci, une fois expliqué le fait que les trois premiers cas sont semblables au nominatif, et les trois suivants identiques au masculin.
Pour les conjugaisons, je commence par "SUM" et ses composés, puis je vois les 5 conjugaisons et les temps primitifs, puis le présent. Je vais voir vite fait l'imparfait en juin.
Je commence par les conjugaisons et n'attaque les déclinaisons que vers janvier ; je trouve que ça passe mieux.
Pour les conjugaisons, je commence par "SUM" et ses composés, puis je vois les 5 conjugaisons et les temps primitifs, puis le présent. Je vais voir vite fait l'imparfait en juin.
Je commence par les conjugaisons et n'attaque les déclinaisons que vers janvier ; je trouve que ça passe mieux.
- marjoDoyen
alprechac2 a écrit:C'est la 2e année que je fais les déclinaisons cas par cas (nominatif / accusatif en premier, pour rosa et dominus ; vocatif / génitif ensuite, toujours pour rosa et dominus ; puis j'introduis templum ; je finis avec le datif et ablatif de rosa / dominus / templum, ce que je vais faire à partir de la semaine prochaine). Néanmoins, en parallèle, je leur fais réciter les 6 cas dans l'ordre, avec la fonction correspondante. Dès que j'aborde le voc et le gén, je leur fais apprendre les 4 premiers cas dans l'ordre, pour qu'ils fixent rapidement l'ordre des terminaisons. L'introduction de templum ne pose pas de souci, une fois expliqué le fait que les trois premiers cas sont semblables au nominatif, et les trois suivants identiques au masculin.
Pour les conjugaisons, je commence par "SUM" et ses composés, puis je vois les 5 conjugaisons et les temps primitifs, puis le présent. Je vais voir vite fait l'imparfait en juin.
Je commence par les conjugaisons et n'attaque les déclinaisons que vers janvier ; je trouve que ça passe mieux.
Oui, moi aussi j'ai commencé par la conjugaison et je trouve ça plus logique.
- alprechac2Expert
marjo a écrit:alprechac2 a écrit:C'est la 2e année que je fais les déclinaisons cas par cas (nominatif / accusatif en premier, pour rosa et dominus ; vocatif / génitif ensuite, toujours pour rosa et dominus ; puis j'introduis templum ; je finis avec le datif et ablatif de rosa / dominus / templum, ce que je vais faire à partir de la semaine prochaine). Néanmoins, en parallèle, je leur fais réciter les 6 cas dans l'ordre, avec la fonction correspondante. Dès que j'aborde le voc et le gén, je leur fais apprendre les 4 premiers cas dans l'ordre, pour qu'ils fixent rapidement l'ordre des terminaisons. L'introduction de templum ne pose pas de souci, une fois expliqué le fait que les trois premiers cas sont semblables au nominatif, et les trois suivants identiques au masculin.
Pour les conjugaisons, je commence par "SUM" et ses composés, puis je vois les 5 conjugaisons et les temps primitifs, puis le présent. Je vais voir vite fait l'imparfait en juin.
Je commence par les conjugaisons et n'attaque les déclinaisons que vers janvier ; je trouve que ça passe mieux.
Oui, moi aussi j'ai commencé par la conjugaison et je trouve ça plus logique.
Le système des conjugaisons est proche de celui des groupes en français (et s'ils font italien, encore plus proche, puisque les groupes s'appellent conjugaison aussi), donc les élèves se repèrent vite.
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- NLM76Grand Maître
Ce que tu dis, @Marjo, tend à confirmer ce que j'en pensais à priori. A mon avis, tu vas trop vite. Il vaut mieux en faire moins, mais en prenant le temps de faire version, thème et vocabulaire. Avec une heure par semaine, je pense qu'il faut faire nominatif sujet, accusatif objet et génitif de possession. Et puis c'est tout. Et c'est déjà pas mal. Il me semble que connaître les déclinaisons sans être capable de les utiliser en traduction, c'est un peu vain.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- marjoDoyen
NLM76 a écrit:Ce que tu dis, @Marjo, tend à confirmer ce que j'en pensais à priori. A mon avis, tu vas trop vite. Il vaut mieux en faire moins, mais en prenant le temps de faire version, thème et vocabulaire. Avec une heure par semaine, je pense qu'il faut faire nominatif sujet, accusatif objet et génitif de possession. Et puis c'est tout. Et c'est déjà pas mal. Il me semble que connaître les déclinaisons sans être capable de les utiliser en traduction, c'est un peu vain.
J'ai aussi l'impression d'aller un peu vite, mais je ne suis pas seule dans mon établissement et ma collègue va nettement plus vite que moi (je ne sais vraiment pas comment elle fait). Je me sens donc un peu obligée de voir au moins tous les cas en cinquième. Et puis mes élèves ont déjà zyeuté les cours de leurs copains qui ont ma collègue et ne cessent de me demander quand est-ce qu'on va faire l'ablatif. Il y a quinze jours ils me demandaient quand est-ce qu'on allait faire le datif.
Je poste aussi et remonte cette question pour savoir où en sont d'autres qui, comme moi, n'ont qu'une heure par semaine.
- AsarteLilithBon génie
Je n'ai qu'une 1h / semaine dans bahut 2 (2h à bahut 1 et je confirme qu'on va plus loin), mais je travaille en chapitres et pas selon ton système, il me sera donc compliqué de t'aider. Nous avons fait: alphabet / prononciation du latin , système cas / fonction, les temps primitifs + les groupes, déclinaison 1, parfait indicatif actif. Pour bahut 1, ça + présent indicatif, déclinaison 2 et adjectifs de 1ere classe.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
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- NLM76Grand Maître
marjo a écrit:NLM76 a écrit:Ce que tu dis, @Marjo, tend à confirmer ce que j'en pensais à priori. A mon avis, tu vas trop vite. Il vaut mieux en faire moins, mais en prenant le temps de faire version, thème et vocabulaire. Avec une heure par semaine, je pense qu'il faut faire nominatif sujet, accusatif objet et génitif de possession. Et puis c'est tout. Et c'est déjà pas mal. Il me semble que connaître les déclinaisons sans être capable de les utiliser en traduction, c'est un peu vain.
J'ai aussi l'impression d'aller un peu vite, mais je ne suis pas seule dans mon établissement et ma collègue va nettement plus vite que moi (je ne sais vraiment pas comment elle fait). Je me sens donc un peu obligée de voir au moins tous les cas en cinquième. Et puis mes élèves ont déjà zyeuté les cours de leurs copains qui ont ma collègue et ne cessent de me demander quand est-ce qu'on va faire l'ablatif. Il y a quinze jours ils me demandaient quand est-ce qu'on allait faire le datif.
Je poste aussi et remonte cette question pour savoir où en sont d'autres qui, comme moi, n'ont qu'une heure par semaine.
D'accord. Je vois. Ne serait-ce pas une occasion de faire bosser ? "Vous voulez qu'on fasse le datif ? Super ! Vous me faites les exercices tant à tant pour la semaine prochaine. On fait contrôle sur le datif dans quinze jours."
Non ?
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- InvitéInvité
Pour l'identification des cas, les exercices de rapidité m'ont semblé assez utiles (une série de phrases, un objectif de repérage comme "trouvez l'action", "trouvez celui qui fait l'action", etc. En couplant avec le vocabulaire appris au fur et à mesure) et en complexifiant très progressivement.
- alprechac2Expert
@Marjo, je ne sais pas trop comment fait ta collègue avec une heure par semaine pour avoir déjà fait datif et ablatif ... (en conjugaison aussi, elle a fait autant de choses que toi ?).
Moi, j'ai 2h / semaine et j'attaque le datif / ablatif la semaine prochaine. Par contre, comme j'ai le luxe d'avoir 2h, je peux faire aussi un peu de civilisation, d'histoire. Comme Henriette (je crois), j'écris des phrases ultra simples sur les thèmes abordés, de sorte qu'on fasse de la traduction à chaque heure de cours.
Moi, j'ai 2h / semaine et j'attaque le datif / ablatif la semaine prochaine. Par contre, comme j'ai le luxe d'avoir 2h, je peux faire aussi un peu de civilisation, d'histoire. Comme Henriette (je crois), j'écris des phrases ultra simples sur les thèmes abordés, de sorte qu'on fasse de la traduction à chaque heure de cours.
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- marjoDoyen
alprechac2 a écrit:@Marjo, je ne sais pas trop comment fait ta collègue avec une heure par semaine pour avoir déjà fait datif et ablatif ... (en conjugaison aussi, elle a fait autant de choses que toi ?).
Moi, j'ai 2h / semaine et j'attaque le datif / ablatif la semaine prochaine. Par contre, comme j'ai le luxe d'avoir 2h, je peux faire aussi un peu de civilisation, d'histoire. Comme Henriette (je crois), j'écris des phrases ultra simples sur les thèmes abordés, de sorte qu'on fasse de la traduction à chaque heure de cours.
Ma collègue a fait le présent, l'imparfait, le parfait et là elle commence la 3e déclinaison Je verrai bien en septembre ce que ses élèves ont retenu.
- NLM76Grand Maître
Nizab a écrit:Pour l'identification des cas, les exercices de rapidité m'ont semblé assez utiles (une série de phrases, un objectif de repérage comme "trouvez l'action", "trouvez celui qui fait l'action", etc. En couplant avec le vocabulaire appris au fur et à mesure) et en complexifiant très progressivement.
Très intéressant, cela. J'ai en effet constaté qu'il fallait se battre pour qu'ils se demandent quel était le verbe, quel était le nom sujet, dans des phrases latines composées seulement d'un verbe et d'un sujet : certains traduisent au pifomètre, en prenant le verbe pour le sujet et vice-versa. L'exercice permet de travailler le lien entre sémantique (action) et forme (verbe; désinence personnelle). Je prends.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Hier, une Terminale sur un exercice de thème en était encore à se demander “nous écoutons qui ?”… et bloquait parce qu’elle sentait bien que “sujet” n’était pas la bonne analyse !
Étonnamment, j’ai réussi à la débloquer en lui faisant mettre la phrase au passif : qui est écouté ?
Étonnamment, j’ai réussi à la débloquer en lui faisant mettre la phrase au passif : qui est écouté ?
- IphigénieProphète
uneodyssée a écrit:Hier, une Terminale sur un exercice de thème en était encore à se demander “nous écoutons qui ?”… et bloquait parce qu’elle sentait bien que “sujet” n’était pas la bonne analyse !
Étonnamment, j’ai réussi à la débloquer en lui faisant mettre la phrase au passif : qui est écouté ?
latiniste terminale qui ne trouve pas un COD, y a vraiment à s'interroger sur l'enseignement de la grammaire et les interrogations byzantines sur les déplacements et autres joyeusetés pour distinguer les CC, les C.essentiels et les COI de lieu.....
c'est désespérant, les gar-ce-s !
- marjoDoyen
Iphigénie a écrit:uneodyssée a écrit:Hier, une Terminale sur un exercice de thème en était encore à se demander “nous écoutons qui ?”… et bloquait parce qu’elle sentait bien que “sujet” n’était pas la bonne analyse !
Étonnamment, j’ai réussi à la débloquer en lui faisant mettre la phrase au passif : qui est écouté ?
latiniste terminale qui ne trouve pas un COD, y a vraiment à s'interroger sur l'enseignement de la grammaire et les interrogations byzantines sur les déplacements et autres joyeusetés pour distinguer les CC, les C.essentiels et les COI de lieu.....
c'est désespérant, les gar-ce-s !
C'est ça : on essaie de construire sur du sable.
A l'inverse de la question initiale, je serais également curieuse de savoir jusqu'où vous arrivez avec vos troisièmes. Je ne suis pas du tout satisfaite de moi. Déjà, j'ai trop cloisonné langue et histoire (je ne fais plus de "civilisation", les élèves passent leur temps à poser des questions sur des détails sans importance, on s'enlise et c'est pénible) et je pense que j'ai eu tort. En langue, j'ai toujours la moitié de la classe qui traduit mal ou ne voit même pas les ablatifs absolus dans les phrases, et toujours les mêmes erreurs sur les temps verbaux (plus-que-parfait pas repérés, voix passive non plus). Et les cas, n'en parlons pas : ils ne les observent même pas et traduisent "comme ça". Ma collègue m'a suggéré de noter les analyses de phrases en évaluation : c'est vrai que je ne le fais pas et je devrais peut-être m'y mettre. Par ailleurs, j'ai essayé de mettre en place un système de code-couleur pour le repérage des cas. Je pensais que ça faciliterait l'analyse et en fait non. Bref, bilan franchement mitigé pour les troisièmes.
- AsarteLilithBon génie
Le code couleur aide un peu.
Je fais une éval séparée pour grammaire/ traduction, ou je note l'analyse plus que la traduction.
Je fais une éval séparée pour grammaire/ traduction, ou je note l'analyse plus que la traduction.
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- marjoDoyen
AsarteLilith a écrit:Le code couleur aide un peu.
Je fais une éval séparée pour grammaire/ traduction, ou je note l'analyse plus que la traduction.
Moi je fais l'inverse, et ça n'incite pas les élèves à faire une analyse correcte. Est-ce que tu aurais un exemple de barème/évaluation à me montrer (en mp si tu préfères) ? Je n'ai jamais trop aimé le niveau 3e en latin, c'est l'année où ils en ont marre la plupart du temps et où beaucoup ne font plus d'efforts parce qu'ils savent qu'ils ne vont pas continuer et/ou sont perdus parce qu'ils ne sont pas rigoureux dans l'analyse des cas. Dès lors qu'il y a plus de deux déclinaisons à l'oeuvre dans la phrase à traduire, j'ai remarqué que ça commençait à devenir du grand n'importe quoi parce qu'il y a trop de terminaisons, trop de possibilités et que beaucoup ne veulent pas faire l'effort de réfléchir en prenant les choses dans l'ordre (c'est quelle déclinaison ? donc c'est quel modèle ? ça peut être quel(s) cas ? etc.)
@NLM76 : Je ne sais pas où tu en es du Libellus, mais as-tu déterminé la progression grammaticale à l'oeuvre dans le deuxième tome ?
- AsarteLilithBon génie
Je t'envoie ça quand j'allume mon ordi, avec grand plaisir. Je préfère te prévenir toutefois que c'est modeste et que ça reste des phrases simples.
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- NLM76Grand Maître
marjo a écrit:@NLM76 : Je ne sais pas où tu en es du Libellus, mais as-tu déterminé la progression grammaticale à l'oeuvre dans le deuxième tome ?
La progression a changé 18 fois. Celle-là ne m'a pas l'air mal. La grosse interrogation porte sur le fait d'avoir reporté au 3e volume l'ablatif absolu et la proposition infinitive.
- Programme 2e année Libellus
- Programme 3e année
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- marjoDoyen
J'ai croisé ma collègue de latin aujourd'hui (à temps partiel, je la vois peu, nos EDT ne concordent pas vraiment). Elle m'a dit que ce serait bien qu'on se voie pour qu'on fasse un point sur nos progressions respectives en 5e. On ne travaille pas du tout de la même façon pour l'apprentissage des cas et des déclinaisons : moi je fonctionne au cas par cas en faisant apprendre les deux premières déclinaisons en même temps (on a juste abordé nominatif et accusatif la semaine dernière) ; elle fait les déclinaisons les unes après les autres après avoir donné tous les cas d'un coup en une séance.
On n'a pas eu le temps d'approfondir la discussion, mais elle me dit qu'elle est incapable de suivre une progression comme la mienne, et elle a même sous-entendu que ce n'était pas une bonne façon de procéder en disant que ça risquait de perdre les élèves. J'ai compris qu'elle parlait des tableaux de déclinaison, qu'elle ressent le besoin de faire apprendre en entier dès le départ à ses élèves. Moi aussi ça me gênait un peu au début de donner le tableau de déclinaison par petits morceaux, mais l'année dernière en fin de 5e j'ai dit aux élèves que maintenant il fallait savoir le tableau en entier, et ça n'a pas posé problème. En mai-juin, ils étaient capables de me le réciter sans problème et moi qui ai tous les quatrièmes cette année, je ne vois pas de différence entre les élèves que j'ai formés et ceux qu'a formés ma collègue. Cela dit, je pense la même chose de sa progression, à savoir que je serais incapable de la mener. Là, elle a déjà vu tout le tableau des cas et des fonctions, la première déclinaison en entier et elle va aborder la deuxième. Moi j'ai appris aux élèves à différencier les deux premières déclinaisons, ce qu'était un cas et je leur ai expliqué à quoi correspondaient le nominatif et l'accusatif, en passant un long moment sur la notion d'attribut du sujet. Demain, je leur donnerai les terminaisons correspondantes et on fera des exercices. J'aimerais leur faire faire des phrases de version pour qu'ils comprennent l'importance de l'analyse des cas avant de voir le vocatif, puis le génitif.
L'année dernière, elle a "fait" avec ses 5e le parfait et la 3e déclinaison, et quand je sonde les élèves, je vois qu'ils ont tout oublié et que tout est à refaire. Je ne dis pas que c'est de la faute de ma collègue, les élèves oublient de toute façon, mais à quoi bon vouloir aller aussi vite avec une heure par semaine en 5e puisqu'il faudra refaire la moitié des leçons de façon approfondie parce que tout sera tombé aux oubliettes ?
On n'a pas eu le temps d'approfondir la discussion, mais elle me dit qu'elle est incapable de suivre une progression comme la mienne, et elle a même sous-entendu que ce n'était pas une bonne façon de procéder en disant que ça risquait de perdre les élèves. J'ai compris qu'elle parlait des tableaux de déclinaison, qu'elle ressent le besoin de faire apprendre en entier dès le départ à ses élèves. Moi aussi ça me gênait un peu au début de donner le tableau de déclinaison par petits morceaux, mais l'année dernière en fin de 5e j'ai dit aux élèves que maintenant il fallait savoir le tableau en entier, et ça n'a pas posé problème. En mai-juin, ils étaient capables de me le réciter sans problème et moi qui ai tous les quatrièmes cette année, je ne vois pas de différence entre les élèves que j'ai formés et ceux qu'a formés ma collègue. Cela dit, je pense la même chose de sa progression, à savoir que je serais incapable de la mener. Là, elle a déjà vu tout le tableau des cas et des fonctions, la première déclinaison en entier et elle va aborder la deuxième. Moi j'ai appris aux élèves à différencier les deux premières déclinaisons, ce qu'était un cas et je leur ai expliqué à quoi correspondaient le nominatif et l'accusatif, en passant un long moment sur la notion d'attribut du sujet. Demain, je leur donnerai les terminaisons correspondantes et on fera des exercices. J'aimerais leur faire faire des phrases de version pour qu'ils comprennent l'importance de l'analyse des cas avant de voir le vocatif, puis le génitif.
L'année dernière, elle a "fait" avec ses 5e le parfait et la 3e déclinaison, et quand je sonde les élèves, je vois qu'ils ont tout oublié et que tout est à refaire. Je ne dis pas que c'est de la faute de ma collègue, les élèves oublient de toute façon, mais à quoi bon vouloir aller aussi vite avec une heure par semaine en 5e puisqu'il faudra refaire la moitié des leçons de façon approfondie parce que tout sera tombé aux oubliettes ?
- marjoDoyen
Bon ça y est, je suis à nouveau en train de patauger en latin avec mes 5e (que je vois une heure par semaine). Ce qui me "rassure", c'est que ma collègue aussi. L'attrait de la nouveauté est passé, je sens que les élèves se lassent, et ce d'autant plus qu'on ne fait pas forcément ce qu'il a de plus funky : notre objectif à ma collègue et à moi, c'est que les élèves arrivent en 4e en ayant vu tous les cas, les deux premières déclinaisons, un peu de conjugaison (présent, imparfait, infinitif), mais ça nous laisse finalement peu de temps pour faire de la "civilisation". Même pour l'étymologie on manque de temps. Le moindre exercice d'analyse de fonctions en français, de manipulation des déclinaisons prend un temps fou, et on n'avance pas d'une semaine sur l'autre. Je pensais pourtant avoir bâti une progression convaincante, que j'ai d'ailleurs remaniée en fin d'année dernière, et je m'aperçois en la mettant en pratique cette année que ça ne colle toujours pas.
Ce que j'ai fait d'un peu idiot, c'est de scinder en deux temps l'étude de la conjugaison du présent, comme dans le manuel de NLM : j'ai vu à part le présent des 1ère, 2e et 4e conjugaison, et là je viens de revenir là-dessus pour compléter avec le présent des verbes de la 3e et de la 3e mixte. Je me dis qu'on aurait pu tout voir d'un coup, ça aurait semblé moins étrange aux élèves. Je m'interroge aussi sur l'intérêt de passer du temps sur la questions des voyelles au présent : franchement, vu la vitesse à laquelle on avance, je ne vois pas quand on pourrait avoir l'occasion de faire du thème ou de travailler le futur (j'avoue ne travailler que le présent et les temps du passé).
De la même façon, en fonctionnant "cas par cas", ça fait plus d'un mois que j'ai laissé en suspens l'étude des cas (il ne me reste à voir que l'ablatif) et je trouve ça un peu idiot, mais je ne voyais comment faire autrement au vu du calendrier.
Si quelqu'un a trouvé une "formule" efficace pour mettre en oeuvre une progression en 5e (sans faire semblant de faire du latin), qu'il n'hésite pas à me le dire !
En ce qui concerne la "civilisation", je donne aux élèves de courtes lectures à faire d'une semaine sur l'autre, et on fait un point en début d'heure en 5 minutes à l'oral, ou un quizz rapide. Sinon ma progression grammaticale passerait totalement à la trappe.
Ce que j'ai fait d'un peu idiot, c'est de scinder en deux temps l'étude de la conjugaison du présent, comme dans le manuel de NLM : j'ai vu à part le présent des 1ère, 2e et 4e conjugaison, et là je viens de revenir là-dessus pour compléter avec le présent des verbes de la 3e et de la 3e mixte. Je me dis qu'on aurait pu tout voir d'un coup, ça aurait semblé moins étrange aux élèves. Je m'interroge aussi sur l'intérêt de passer du temps sur la questions des voyelles au présent : franchement, vu la vitesse à laquelle on avance, je ne vois pas quand on pourrait avoir l'occasion de faire du thème ou de travailler le futur (j'avoue ne travailler que le présent et les temps du passé).
De la même façon, en fonctionnant "cas par cas", ça fait plus d'un mois que j'ai laissé en suspens l'étude des cas (il ne me reste à voir que l'ablatif) et je trouve ça un peu idiot, mais je ne voyais comment faire autrement au vu du calendrier.
Si quelqu'un a trouvé une "formule" efficace pour mettre en oeuvre une progression en 5e (sans faire semblant de faire du latin), qu'il n'hésite pas à me le dire !
En ce qui concerne la "civilisation", je donne aux élèves de courtes lectures à faire d'une semaine sur l'autre, et on fait un point en début d'heure en 5 minutes à l'oral, ou un quizz rapide. Sinon ma progression grammaticale passerait totalement à la trappe.
- NLM76Grand Maître
Oui. J'aimerais bien savoir ce qu'il en est : est-il des collègues qui avec une heure par semaine , et les élèves qui ont subi l'enseignement grammatical que l'on sait, arrivent, quelle que soit la méthode, à atteindre réellement de tels objectifs ? J'en doute fortement. Mais je me précipiterais sur les méthodes de ceux qui y parviennent.
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- sensiferNiveau 5
Je vais digresser, mais répondre à @NLM76
Je suis un cas particulier: j'ai un master de lettres modernes, un capes de lettres modernes, neotit et TZR. Suite à un souci dans la mise en place des classes, quelques élèves de 4e et toute la classe de 3e d'un de mes établissements n'avaient pas de professeur de latin - les 5e et les 4e sont assurés par un contractuel tout à fait compétent.
Je me propose, pour dépanner pour les quelques 4e: ce sont mes élèves en français, elles aiment les cours de langue en classe et on m'assure qu'au fond, si ce n'est pas moi qui m'en charge, personne ne le fera - et c'est hors de question que l'on retire le latin. Du reste, lors de mes tentatives à l'agrégation de lettres modernes, je m'en étais tiré avec 15 et 14 en latin. Ma chef me colle les 4e et la classe de 3e (terrible erreur pour ces derniers: ils sont ingérables), l'IPR est content de l'arrangement, tout va bien pour le meilleur des mondes… jusqu'à ce que je réalise que les 3e n'ont aucune connaissance de la première déclinaison. Pour les 4e, c'est le néant. J'en fais part à ma CDE, elle m'explique que l'intérêt pour les 3e n'est pas de terminer le programme, mais de rassurer les parents.
Pour chaque classe, j'ai une seule heure - parfois, lors d'une absence d'un collègue, j'essaye d'en grappiller une autre, mais les élèves me font bien sentir leur déception. Si avec les 4e on avance un petit peu, les 3e, eux, sont totalement démobilisés.
Pour les 4e. je leur explique un point de langue en 15 minutes, leur file un polycopié à coller, on fait deux-trois exercices et on finit par lire à toute vitesse un texte, à en parler et c'est déjà terminé. Je profite des intercours de français pour vérifier qu'elles ont bien saisi l'affaire de Lucrèce et la seconde déclinaison, je parle un peu de Cicéron dans ma classe entière de français…
Pour les 3e, les élèves ne viennent pas. S'ils viennent, ils font tout pour dynamiter le cours. Certains m'expliquent qu'ils ont pris le latin pour avoir des points pour le brevet et plaire aux parents sans jamais en avoir ressenti ni l'intérêt ni l'envie. De toute façon ils ont réussi à faire craquer leur prof de 5e et de 4e des années passées, alors bon, cela devrait être bientôt mon cas selon eux…
En tout cas, bon courage à mes collègues de LCA. J'espère sincèrement qu'on revalorisera sincèrement le grec et le latin dans l'institution scolaire…
Je suis un cas particulier: j'ai un master de lettres modernes, un capes de lettres modernes, neotit et TZR. Suite à un souci dans la mise en place des classes, quelques élèves de 4e et toute la classe de 3e d'un de mes établissements n'avaient pas de professeur de latin - les 5e et les 4e sont assurés par un contractuel tout à fait compétent.
Je me propose, pour dépanner pour les quelques 4e: ce sont mes élèves en français, elles aiment les cours de langue en classe et on m'assure qu'au fond, si ce n'est pas moi qui m'en charge, personne ne le fera - et c'est hors de question que l'on retire le latin. Du reste, lors de mes tentatives à l'agrégation de lettres modernes, je m'en étais tiré avec 15 et 14 en latin. Ma chef me colle les 4e et la classe de 3e (terrible erreur pour ces derniers: ils sont ingérables), l'IPR est content de l'arrangement, tout va bien pour le meilleur des mondes… jusqu'à ce que je réalise que les 3e n'ont aucune connaissance de la première déclinaison. Pour les 4e, c'est le néant. J'en fais part à ma CDE, elle m'explique que l'intérêt pour les 3e n'est pas de terminer le programme, mais de rassurer les parents.
Pour chaque classe, j'ai une seule heure - parfois, lors d'une absence d'un collègue, j'essaye d'en grappiller une autre, mais les élèves me font bien sentir leur déception. Si avec les 4e on avance un petit peu, les 3e, eux, sont totalement démobilisés.
Pour les 4e. je leur explique un point de langue en 15 minutes, leur file un polycopié à coller, on fait deux-trois exercices et on finit par lire à toute vitesse un texte, à en parler et c'est déjà terminé. Je profite des intercours de français pour vérifier qu'elles ont bien saisi l'affaire de Lucrèce et la seconde déclinaison, je parle un peu de Cicéron dans ma classe entière de français…
Pour les 3e, les élèves ne viennent pas. S'ils viennent, ils font tout pour dynamiter le cours. Certains m'expliquent qu'ils ont pris le latin pour avoir des points pour le brevet et plaire aux parents sans jamais en avoir ressenti ni l'intérêt ni l'envie. De toute façon ils ont réussi à faire craquer leur prof de 5e et de 4e des années passées, alors bon, cela devrait être bientôt mon cas selon eux…
En tout cas, bon courage à mes collègues de LCA. J'espère sincèrement qu'on revalorisera sincèrement le grec et le latin dans l'institution scolaire…
- henrietteMédiateur
À une heure par semaine, il faut choisir : soit tu fais de la langue, soit tu fais histoire-civi, mais les deux c'est impossible car tu ne feras au final correctement ni l'un ni l'autre, tu saupoudres et les élèves n'assimilent pas grand chose.
En 5e je tente depuis deux ans de partir du thème pour mettre en place des automatismes d'analyse grammaticale d'abord en français puis en latin, et je trouve que ça marche plutôt pas mal.
Dans les grandes lignes ça donne ça. Au départ j'étudie du vocabulaire thématique pour travailler la pronociation, l'étymologie, quelques mythes ou éléments de civilisation.
On apprend à utiliser la 2e forme du lexique pour mettre ensemble les mots de la même déclinaison (1 à 3 seulement).
Ensuite je donne quelques verbes transparents et j'introduits sujet/COD avec les terminaisons de l'accusatif des 3 premières déclinaisons et on fabrique tout un tas de petites phrases sujet - verbe - COD en privilégiant les mots sans changement de radical.
Lorsque c'est au point, j'introduis la fonction complément du nom en travaillant particulièrement sur la recomposition du radical modifié des noms de la 3e. J'introduis alors les terminaisons N/AccG pluriel.
Puis on fait à nouveau plein de petits exercices de thème : d'abord au niveau du GN pour faire nom noyau + cdn, puis dans des phrases de forme sujet = nom noyau+cdn - verbe - COD ou sujet - verbe - COD = nom noyau+cdn.
Et lorsque c'est en place, alors je donne de petites phrases de version.
Et on continue ainsi pour aborder les autres cas.
Là, je viens de terminer le vocabulaire de l'habitation et on voit donc l'ablatif + la différence lieu où on est / d'où on vient / où on va.
En 5e je tente depuis deux ans de partir du thème pour mettre en place des automatismes d'analyse grammaticale d'abord en français puis en latin, et je trouve que ça marche plutôt pas mal.
Dans les grandes lignes ça donne ça. Au départ j'étudie du vocabulaire thématique pour travailler la pronociation, l'étymologie, quelques mythes ou éléments de civilisation.
On apprend à utiliser la 2e forme du lexique pour mettre ensemble les mots de la même déclinaison (1 à 3 seulement).
Ensuite je donne quelques verbes transparents et j'introduits sujet/COD avec les terminaisons de l'accusatif des 3 premières déclinaisons et on fabrique tout un tas de petites phrases sujet - verbe - COD en privilégiant les mots sans changement de radical.
Lorsque c'est au point, j'introduis la fonction complément du nom en travaillant particulièrement sur la recomposition du radical modifié des noms de la 3e. J'introduis alors les terminaisons N/AccG pluriel.
Puis on fait à nouveau plein de petits exercices de thème : d'abord au niveau du GN pour faire nom noyau + cdn, puis dans des phrases de forme sujet = nom noyau+cdn - verbe - COD ou sujet - verbe - COD = nom noyau+cdn.
Et lorsque c'est en place, alors je donne de petites phrases de version.
Et on continue ainsi pour aborder les autres cas.
Là, je viens de terminer le vocabulaire de l'habitation et on voit donc l'ablatif + la différence lieu où on est / d'où on vient / où on va.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- marjoDoyen
henriette a écrit:À une heure par semaine, il faut choisir : soit tu fais de la langue, soit tu fais histoire-civi, mais les deux c'est impossible car tu ne feras au final correctement ni l'un ni l'autre, tu saupoudres et les élèves n'assimilent pas grand chose.
En 5e je tente depuis deux ans de partir du thème pour mettre en place des automatismes d'analyse grammaticale d'abord en français puis en latin, et je trouve que ça marche plutôt pas mal.
Dans les grandes lignes ça donne ça. Au départ j'étudie du vocabulaire thématique pour travailler la pronociation, l'étymologie, quelques mythes ou éléments de civilisation.
On apprend à utiliser la 2e forme du lexique pour mettre ensemble les mots de la même déclinaison (1 à 3 seulement).
Ensuite je donne quelques verbes transparents et j'introduits sujet/COD avec les terminaisons de l'accusatif des 3 premières déclinaisons et on fabrique tout un tas de petites phrases sujet - verbe - COD en privilégiant les mots sans changement de radical.
Lorsque c'est au point, j'introduis la fonction complément du nom en travaillant particulièrement sur la recomposition du radical modifié des noms de la 3e. J'introduis alors les terminaisons N/AccG pluriel.
Puis on fait à nouveau plein de petits exercices de thème : d'abord au niveau du GN pour faire nom noyau + cdn, puis dans des phrases de forme sujet = nom noyau+cdn - verbe - COD ou sujet - verbe - COD = nom noyau+cdn.
Et lorsque c'est en place, alors je donne de petites phrases de version.
Et on continue ainsi pour aborder les autres cas.
Là, je viens de terminer le vocabulaire de l'habitation et on voit donc l'ablatif + la différence lieu où on est / d'où on vient / où on va.
Je suis d'accord avec ta première remarque.
Ton fonctionnement est intéressant. Je vais y réfléchir. C'est vraiment une gageure de faire quelque chose de satisfaisant en une heure. En 4e avec deux heures, c'est déjà plus simple. Et ce qui me rassure c'est qu'en un gros mois en début de 4e cette année, on a réussi à réviser toutes les bases vues laborieusement en 5e, et finalement ce n'était pas si mal assimilé que ça. Et ce que j'ai constaté aussi, c'est que tout ce que ma collègue avait vu à toute vitesse avec pour seul objectif d'avancer (la 3e déclinaison, le parfait), j'ai dû le refaire de foot en comble. Les élèves avaient tout oublié.
- trompettemarineMonarque
Pour la civilisation, je fais lire Orvieto.
Pour chaque séquence, il y a un peu de civilisation.
Lorsque je fais le nominatif, les phrases concernent les dieux. Lorsque je fais l'accusatif et d'autres cas, les phrases concernent la fondation de Rome.
Bref, je ne fais quasiment que de la grammaire et de la traduction de phrases simples, de l'étymologie et les chiffres romains.
N'étant pas historienne, je suis toujours très gênée pour l'étude des realia et l'histoire proprement dite (en quatrième et troisième).
Pour chaque séquence, il y a un peu de civilisation.
Lorsque je fais le nominatif, les phrases concernent les dieux. Lorsque je fais l'accusatif et d'autres cas, les phrases concernent la fondation de Rome.
Bref, je ne fais quasiment que de la grammaire et de la traduction de phrases simples, de l'étymologie et les chiffres romains.
N'étant pas historienne, je suis toujours très gênée pour l'étude des realia et l'histoire proprement dite (en quatrième et troisième).
- marjoDoyen
trompettemarine a écrit:Pour la civilisation, je fais lire Orvieto.
Pour chaque séquence, il y a un peu de civilisation.
Lorsque je fais le nominatif, les phrases concernent les dieux. Lorsque je fais l'accusatif et d'autres cas, les phrases concernent la fondation de Rome.
Bref, je ne fais quasiment que de la grammaire et de la traduction de phrases simples, de l'étymologie et les chiffres romains.
N'étant pas historienne, je suis toujours très gênée pour l'étude des realia et l'histoire proprement dite (en quatrième et troisième).
Ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à travailler comme cela. En 4e/3e, en histoire/civi, quand le thème s'y prête et que je trouve un support adapté je fais traduire. J'utilise soit les textes des manuels invitation au latin (que je réécris souvent pour les simplifier), soit plus récemment les petits latins ou le manuel de Maria Aguilar (Via Latina). Ça résout le problème dont tu parles @trompettemarine.
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