- ShingolaNiveau 4
Le fait est que l'enseignement du fait religieux a créé 20 ans de débat et qu'il a été décidé de mener cet enseignement en pluridisciplinarité. Ce n'est pas au départ le rôle du cours de français et je trouve plus raisonnable le choix des autres pays européens pour lesquels c'est une matière à part, sans compter la possibilité de dispense.
Je débat sur le fait d'exclure systématiquement le roman d'aventure au profit des textes religieux. Je n'ai jamais prôné de virer la littérature classique. Je déplore que ce thème prenne la place d'un style qui plait aux gamins.
Et non la première page du fil est assez méprisante pour la collègue qui choisit deux romans d'aventures.
Les lectures cursives demandent de l'accompagnement.
Le niveau de français écrit apparemment est désastreux. Le niveau des questions pour le brevet (quand même, transformer une phrase avec un sujet singulier qui passe au pluriel, à l'imparfait, et que ça rapporte 10 points..) entre ça et manquer l'interprétation religieuse d'un épisode de Robinson, franchement....
Le roman de Renart, les collegues ne le font plus. Pour ce que tu appelles une argumentation, sois attentive à ça. Lire un épisode des anguilles au Cm2 oui d'accord. Super. Pas sûr que ce soit plus nourrissant que lire une LC.
Je débat sur le fait d'exclure systématiquement le roman d'aventure au profit des textes religieux. Je n'ai jamais prôné de virer la littérature classique. Je déplore que ce thème prenne la place d'un style qui plait aux gamins.
Et non la première page du fil est assez méprisante pour la collègue qui choisit deux romans d'aventures.
Les lectures cursives demandent de l'accompagnement.
Le niveau de français écrit apparemment est désastreux. Le niveau des questions pour le brevet (quand même, transformer une phrase avec un sujet singulier qui passe au pluriel, à l'imparfait, et que ça rapporte 10 points..) entre ça et manquer l'interprétation religieuse d'un épisode de Robinson, franchement....
Le roman de Renart, les collegues ne le font plus. Pour ce que tu appelles une argumentation, sois attentive à ça. Lire un épisode des anguilles au Cm2 oui d'accord. Super. Pas sûr que ce soit plus nourrissant que lire une LC.
- ShingolaNiveau 4
Je suis navrée mais je ai eu aucun cours sur des textes religieux quels qu'ils soient en cours de français au cours de ma scolarité. "
Cultive toi un peu' parce que tu es cultivé, toi? Et donc cette immense majorité d'élèves qui un mois après le cours l'aura oublié, n'est pas cultivé, tandis que tu l'es? Comme tu as de la chance. Au lycée ce discours me semblerait normal, pas au collège. Le.cours de Bible n'a rien a faire dans le cours de Français. C'est par défaut qu'il y est et il n'y est pas dans les autres pays européens.
Je trouve plus intéressant quand tu dis que tu ne t'immices pas dans leurs lectures. Qu'est ce qu'ils lisent?
Cultive toi un peu' parce que tu es cultivé, toi? Et donc cette immense majorité d'élèves qui un mois après le cours l'aura oublié, n'est pas cultivé, tandis que tu l'es? Comme tu as de la chance. Au lycée ce discours me semblerait normal, pas au collège. Le.cours de Bible n'a rien a faire dans le cours de Français. C'est par défaut qu'il y est et il n'y est pas dans les autres pays européens.
Je trouve plus intéressant quand tu dis que tu ne t'immices pas dans leurs lectures. Qu'est ce qu'ils lisent?
- TangledingGrand Maître
Mais il y a deux composantes s'agissant du français en collège : la langue et la littérature. C'est comme ça. On essaie tous de faire aux mieux dans les deux domaines.
S'agissant du roman d'aventures, on est confronté à des programmes mal boutiqués depuis 2016, il n'y avait pas de problème avant cela.
Actuellement on est censé voir le roman d'aventures en 6e et en 5e, et les élèves sont censés l'avoir abordé en CM2.
Or les contenus des programmes sont pléthoriques, donc les collègues en 6e ont tendance à reporter le récit d'aventures en 5e. Sauf qu'en 5e on doit voir les récits de voyage.
Sur néo et dans mon bahut, tout le monde sait que je suis dingue de romans d'aventures, mais de fait je dois envisager de faire sauter une étude de l'Île au trésor l'an prochain, après avoir vu Vendredi... Et si j'aborde la roman d'aventures en 5e, c'est de facto en acceptant de sacrifier les récits de voyage.
Le roman d'aventures était parfaitement à sa place en 5e, j'ai étudié des trucs balèzes en 5e dans le cadre de l'étude du roman d'aventures, avant la réforme des programmes. Je ne pourrai pas facilement faire la même chose actuellement en 6e vu la masse de contenus très denses des programmes actuels.
Mais si je dois faire un choix, ce qui ne devrait pas être le cas, j'essaie de sacrifier ce qui pénalisera le moins les élèves en termes de manque culturel. Donc clairement je ne vais pas sacrifier l'étude de la Genèse.
Enfin c'est une erreur en français on n'étudie pas le fait religieux, on étudie la dimension littéraire de textes qui par ailleurs sont des textes sacrés pour des croyants. Mais ce n'est pas mon sujet quand j'aborde la Bible ou un extrait du Coran.
Dans tous les cas, je ne me permets pas de justifier des coupes par mes convictions personnelles.
S'agissant du roman d'aventures, on est confronté à des programmes mal boutiqués depuis 2016, il n'y avait pas de problème avant cela.
Actuellement on est censé voir le roman d'aventures en 6e et en 5e, et les élèves sont censés l'avoir abordé en CM2.
Or les contenus des programmes sont pléthoriques, donc les collègues en 6e ont tendance à reporter le récit d'aventures en 5e. Sauf qu'en 5e on doit voir les récits de voyage.
Sur néo et dans mon bahut, tout le monde sait que je suis dingue de romans d'aventures, mais de fait je dois envisager de faire sauter une étude de l'Île au trésor l'an prochain, après avoir vu Vendredi... Et si j'aborde la roman d'aventures en 5e, c'est de facto en acceptant de sacrifier les récits de voyage.
Le roman d'aventures était parfaitement à sa place en 5e, j'ai étudié des trucs balèzes en 5e dans le cadre de l'étude du roman d'aventures, avant la réforme des programmes. Je ne pourrai pas facilement faire la même chose actuellement en 6e vu la masse de contenus très denses des programmes actuels.
Mais si je dois faire un choix, ce qui ne devrait pas être le cas, j'essaie de sacrifier ce qui pénalisera le moins les élèves en termes de manque culturel. Donc clairement je ne vais pas sacrifier l'étude de la Genèse.
Enfin c'est une erreur en français on n'étudie pas le fait religieux, on étudie la dimension littéraire de textes qui par ailleurs sont des textes sacrés pour des croyants. Mais ce n'est pas mon sujet quand j'aborde la Bible ou un extrait du Coran.
Dans tous les cas, je ne me permets pas de justifier des coupes par mes convictions personnelles.
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"Never complain, just fight."
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- Philomène87Grand sage
@Shingola, ce n'est pas parce que tes professeurs de français ne suivaient pas les programmes (ou alors, ça n'y était pas encore, mais bref) qu'il faut en faire de même.
Non, l'étude du fait religieux n'est pas "par défaut" dans le cours de français, puisqu'on le fait aussi en histoire.
Qu'on le veuille ou non, notre héritage est judéo-chrétien et même si on est athée, on en est issu. Pendant qu'on y est, détruisons les églises...
Comment les élèves, plus tard, pourront-ils comprendre certains textes, certaines peintures, et même l'actualité, si on ne leur donne pas les clefs de cette compréhension ?
Non, l'étude du fait religieux n'est pas "par défaut" dans le cours de français, puisqu'on le fait aussi en histoire.
Qu'on le veuille ou non, notre héritage est judéo-chrétien et même si on est athée, on en est issu. Pendant qu'on y est, détruisons les églises...
Comment les élèves, plus tard, pourront-ils comprendre certains textes, certaines peintures, et même l'actualité, si on ne leur donne pas les clefs de cette compréhension ?
- TangledingGrand Maître
J'ai dû étudier les religions monothéistes en histoire au collège, j'ai de très vagues souvenirs.Shingola a écrit:Je suis navrée mais je ai eu aucun cours sur des textes religieux quels qu'ils soient en cours de français au cours de ma scolarité. "
Cultive toi un peu' parce que tu es cultivé, toi? Et donc cette immense majorité d'élèves qui un mois après le cours l'aura oublié, n'est pas cultivé, tandis que tu l'es? Comme tu as de la chance. Au lycée ce discours me semblerait normal, pas au collège. Le.cours de Bible n'a rien a faire dans le cours de Français. C'est par défaut qu'il y est et il n'y est pas dans les autres pays européens.
Je trouve plus intéressant quand tu dis que tu ne t'immices pas dans leurs lectures. Qu'est ce qu'ils lisent?
La Bible je ne pense pas l'avoir étudiée, et je n'ai pas fait de caté, etc.
Mais on a besoin d'avoir étudié la Bible comme un exégète pour faire observer le système anaphorique dans le récit de Création ???
L'intertexte biblique est très important dans une foule de textes tout à fait profanes qu'un collégien (généralement futur lycéen) sera amené à étudier. Ca ne se cantonne pas à un extrait de Vendredi ou la vie sauvage, ce n'était qu'un exemple.
Je sais plus ou moins ce que lisent les bons lecteurs, mais je me tiens à distance respectueuse. S'ils me demandaient ce que j'en pense je serais très embêté car le plus souvent ça n'a pas grande valeur littéraire. Ca tend à nourrir leur imaginaire de clichés, alors que je constate en étudiant avec eux des oeuvres littéraires que leur sensibilité les rend aptes à accueillir des styles bien plus riches, travaillés et que leur imaginaire se déploie infiniment mieux lorsqu'on leur rend accessible ces trésors.
C'est notre rôle, notre responsabilité.
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- NitaEmpereur
La présentation de Shingola explique (à défaut de le justifier) sa désinvolture vis-à-vis des programmes du collège. N'étant pas fonctionnaire, elle s'affranchit des règles qui la dérangent.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- IphigénieProphète
Il y a dans ce fil une bonne démonstration de la nécessité absolue de la formation disciplinaire.
Qu’on ne parle pas de « bienveillance pour les élèves » en la mettant au second plan, comme dans le nouveau capes.
Sur un autre fil, un neo s’inquiétait qu’un parent puisse lire un fil sur les divergences de méthodes: mais celui-ci bat des records, haut la main.
Qu’on ne parle pas de « bienveillance pour les élèves » en la mettant au second plan, comme dans le nouveau capes.
Sur un autre fil, un neo s’inquiétait qu’un parent puisse lire un fil sur les divergences de méthodes: mais celui-ci bat des records, haut la main.
- TangledingGrand Maître
Tout à fait @Iphigénie , la seule chose rassurante, c'est que la position de @Shingola ou "Beckett -je-ne-sais-plus-combien" est extrêmement minoritaire ici et dans la profession pour ce que j'ai pu voir en 15 ans. Mais la réforme des concours de recrutement nous prépare un désastre peu concevable.
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- IphigénieProphète
Sinon c’est assez fascinant ce saut contemporain en quelques années, impensable pour ma génération, qui finalement sous couvert de modernité, fait un grand saut en arrière par-delà les Lumières et même la Réforme avec ce retour à l’idée que les textes de la Bible ou du Coran sont uniquement des textes sacrés qui ne peuvent être lus que comme tels.
Dire qu’on met Genet à l’agrégation de lettres: y’a du boulot
Dire qu’on met Genet à l’agrégation de lettres: y’a du boulot
- *Ombre*Grand sage
Je ne comprends pas pourquoi tu parles d'enseignement du fait religieux, Shingola. Ce n'est pas notre partie. Notre travail à nous, c'est de faire connaître des textes, des récits célèbres, des expressions. Et cela ne date pas de l'introduction de l'enseignement du fait religieux à l'école. J'ai personnellement connu ce programme (c'est drôle, d'ailleurs, de voir comme, finalement, malgré l'accumulation des réformes, le coeur du programme de 6e a peu changé, centré sur les textes fondateurs et l'Antiquité) et c'était il y a (oh ! à peine...) plus de vingt ans.
On transmet ces textes parce qu'ils font partie de la culture, tout simplement, de l'héritage commun qui nous permet de comprendre le monde et les oeuvres qui nous entourent. Quand j'étudie la mythologie, je ne cherche pas à convertir mes élèves au polythéisme, je ne parle pas religion (même s'il peut m'arriver d'expliquer, en lien avec les textes, certains rites des Grecs anciens) : je chercher à faire connaître des histoires célèbres, celle de Kronos dévorant ses enfants, de Prométhée, d'Icare, de Phaéton..., faire connaître des personnages, les dieux, la Gorgone, Hercule, Orphée, Oedipe, parce qu'on comprend mieux le monde et les oeuvres en connaissant Orphée, Oedipe, Aphrodite et Athéna. De même, on comprend mieux le monde en connaissant le mythe du jardin d'Eden et du péché originel, David et Goliath, le déluge, le décalogue, "Que la lumière soit", Judas, et Ponce Pilate qui s'en lave les mains...
On n'a pas plus besoin, pour mener un tel travail, de formation en théologie ou en histoire des religions que de formation à la religion grecque ancienne pour parler d'Athéna ou de Prométhée. Il faut juste connaître la postérité des différents motifs, personnages, symboles convoqués, savoir les mettre en lumière, être capable de susciter la curiosité à travers les nombreuses expressions issues de la bible passées dans le langage courant (tout comme, là encore, avec la matière mythologique). Et non seulement cela passe très bien (et je parle avec 17 ans de REP derrière moi) mais cela intéresse beaucoup les élèves, comme tous les textes fondateurs.
Je pense que le refus de certains collègues d'aborder ces textes, aux programmes depuis Mathusalem (...), renvoie soit à une mauvaise interprétation de ce qu'est la laïcité, confondue avec l'ignorance, l'absence de toute culture religieuse, soit à sa propre difficulté à aborder ces textes de façon laïque - mais ce n'est alors qu'un problème individuel, qui ne saurait ni jeter le discrédit sur un pan entier du programme, ni justifier qu'on en prive les élèves.
On transmet ces textes parce qu'ils font partie de la culture, tout simplement, de l'héritage commun qui nous permet de comprendre le monde et les oeuvres qui nous entourent. Quand j'étudie la mythologie, je ne cherche pas à convertir mes élèves au polythéisme, je ne parle pas religion (même s'il peut m'arriver d'expliquer, en lien avec les textes, certains rites des Grecs anciens) : je chercher à faire connaître des histoires célèbres, celle de Kronos dévorant ses enfants, de Prométhée, d'Icare, de Phaéton..., faire connaître des personnages, les dieux, la Gorgone, Hercule, Orphée, Oedipe, parce qu'on comprend mieux le monde et les oeuvres en connaissant Orphée, Oedipe, Aphrodite et Athéna. De même, on comprend mieux le monde en connaissant le mythe du jardin d'Eden et du péché originel, David et Goliath, le déluge, le décalogue, "Que la lumière soit", Judas, et Ponce Pilate qui s'en lave les mains...
On n'a pas plus besoin, pour mener un tel travail, de formation en théologie ou en histoire des religions que de formation à la religion grecque ancienne pour parler d'Athéna ou de Prométhée. Il faut juste connaître la postérité des différents motifs, personnages, symboles convoqués, savoir les mettre en lumière, être capable de susciter la curiosité à travers les nombreuses expressions issues de la bible passées dans le langage courant (tout comme, là encore, avec la matière mythologique). Et non seulement cela passe très bien (et je parle avec 17 ans de REP derrière moi) mais cela intéresse beaucoup les élèves, comme tous les textes fondateurs.
Je pense que le refus de certains collègues d'aborder ces textes, aux programmes depuis Mathusalem (...), renvoie soit à une mauvaise interprétation de ce qu'est la laïcité, confondue avec l'ignorance, l'absence de toute culture religieuse, soit à sa propre difficulté à aborder ces textes de façon laïque - mais ce n'est alors qu'un problème individuel, qui ne saurait ni jeter le discrédit sur un pan entier du programme, ni justifier qu'on en prive les élèves.
- Une passanteEsprit éclairé
Il y en a environ 25 ans, en première année de faculté de Lettres Modernes, parmi les lectures indispensables à faire : la Bible, tant ses mythes nourrissent la littérature française.
- PetraPortoNiveau 10
C'est tellement intéressant de comprendre d'où viennent certains intertextes dans les séries ou films reprenant la Bible. Je pense à Desperate Housewives, rien que le generique de début est rempli de connotations bibliques intéressantes à comprendre et interpréter.
- IphigénieProphète
Moi je dis que*Ombre est une vraie pédagogue , au très bon sens du terme s’entend!
- TangledingGrand Maître
On aimerait parfois redevenir un-e élève de 6e, avec certain-es collègues pour enseignant-es...
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- AmaliahEmpereur
Shingola, ce qui me frappe dans ce que tu dis, c'est d'une part tes incohérences (les élèves ne comprennent plus Renart ici; là, la recommandation (que je partage) de l'avoir en BD dans les CDI par exemple) et ton raisonnement qu'on ne suit pas aisément et d'autre part tes assertions péremptoires ("La religion n'est pas la culture", "les profs de français n'ont pas de culture religieuse", "les profs de français ne font plus Renart"...) alors que tu débutes dans l'enseignement.
Que veux-tu dire?
Dire que Renart est un grand succès auprès de mes élèves moyens faibles n'est pas présenter un tableau idyllique, c'est décrire la situation que je rencontre depuis quelques années (et de manière générale, Renart marque beaucoup plus mes élèves moyens que mes bons élèves). Et je ne dois pas être la seule.
J'ai toujours dit que je lisais un extrait du Coran (le déluge) si j'avais le temps et que je montrais que certains personnages apparaissent dans les trois religions, faire des liens plutôt qu'opposer. Je ne fais pas l'Islam qui est au programme d'histoire en 5e, ce n'est pas le propos de ce pan du programme de 6e qui s'attache à l'Antiquité et vise à mettre en lumière l'héritage judéo-chrétien. Et je peux t'assurer que ça ne gêne personne. Maintenant tu peux en douter. Beaucoup. Libre à toi.
Quant au passage en italique, ta façon d'interpréter les choses me laisse sidérée : j'ai dit qu'un élève en difficultés avec la lecture ne deviendrait pas un bon lecteur parce qu'on lui imposerait des lectures cursives en litté jeunesse car un élève en délicatesse avec la lecture est un élève qui a du mal à lire. Et dans ta pensée, ça devient "les jeunes lisent mais détestent le français (à cause de leurs profs de français qui les en dégoûtent)." Ce genre de raccourci et d'interprétation est effrayant.
La religion n'est pas la culture, mais en fait partie, comme te l'explique patiemment et intelligemment Ombre. Et comme le souligne Tangleding, dans les programmes, on ne peut tout faire vu nos horaires et les besoins de nos élèves, on fait donc des choix : voir en priorité ce qui ne sera pas revu l'année suivante, l'Antiquité en 6e par exemple, surtout quand on sait que le roman d'aventures sera étudié par les collègues en 5e.
Mais quel rapport entre le niveau de français et le programme culturel? Tu mélanges tout...
Je ne comprends rien à ce que tu racontes (cf. phrase en gras).
Je ne vois pas en quoi ce discours serait plus normal au lycée qu'au collège.
Enfin, je reviens sur la formation spécifique : ma formation spécifique vient d'abord de mes années de collège et de lycée où j'ai eu la chance d'avoir la plupart du temps des professeurs de français exigeants qui m'ont fait découvrir la littérature, chacun avec ses marottes; puis de mes années de prépa qui ont élargi de manière considérable mon horizon; des années d'agrég qui m'ont donné des méthodes de travail imparables; (pas de l'IUFM ); des discussions avec mes collègues plus expérimentés ; de ma formation personnelle sur telle ou telle oeuvre que je voulais étudier en classe sans l'avoir jamais rencontrée au cours de toutes ces années d'étude (et en écrivant cela, je pense aux collègues de lycée qui se voient imposer des oeuvres renouvelables et qui doivent perpétuellement se former!) ; des discussions sur Neo qui m'ont fait évoluer au fil des années; des situations de classe qui obligent régulièrement à se remettre en question car l'étude d'une oeuvre se passe rarement de la même manière avec toutes les classes... Bref, un professeur continue à évoluer et à se former tout au long de sa carrière.
Shingola a écrit:J'ai du mal à te suivre sur la fin du message Amaliah, tu peux être plus claire?
Ce n'est pas toi qui m'a répondu mais le contraire, puisque tu avais des résultats mirobolants avec les 6eme qui étudient le roman de Renart. Ce dont je doute. Beaucoup. Et oui, la religion, je m'en lave les mains et puisqu'il faut couper, c'est là que je coupe.
Tu présentes un tableau idyllique auquel j'ai du mal à souscrire. La religion n'est pas la culture, il n'y a pas une culture et les profs de français n'ont pas de culture religieuse (vous avez suivi des cours de Bible ? Vous êtes au point sur Jésus dans l'Histoire? Vous avez donc lu la Bible, c'est bien naturel. Amaliah tu ne fais pas l'Islam et ça ne gêne personne ? C'est un peu too much comme tableau. Et les bons lecteurs qui seraient rares en ne lisant que des LC, il y en a plein les bibliothèques. Des jeunes qui lisent et qui ont horreur du français au collège. Sans parler de ceux qui en sont definivement dégoûtés.
Que veux-tu dire?
Dire que Renart est un grand succès auprès de mes élèves moyens faibles n'est pas présenter un tableau idyllique, c'est décrire la situation que je rencontre depuis quelques années (et de manière générale, Renart marque beaucoup plus mes élèves moyens que mes bons élèves). Et je ne dois pas être la seule.
J'ai toujours dit que je lisais un extrait du Coran (le déluge) si j'avais le temps et que je montrais que certains personnages apparaissent dans les trois religions, faire des liens plutôt qu'opposer. Je ne fais pas l'Islam qui est au programme d'histoire en 5e, ce n'est pas le propos de ce pan du programme de 6e qui s'attache à l'Antiquité et vise à mettre en lumière l'héritage judéo-chrétien. Et je peux t'assurer que ça ne gêne personne. Maintenant tu peux en douter. Beaucoup. Libre à toi.
Quant au passage en italique, ta façon d'interpréter les choses me laisse sidérée : j'ai dit qu'un élève en difficultés avec la lecture ne deviendrait pas un bon lecteur parce qu'on lui imposerait des lectures cursives en litté jeunesse car un élève en délicatesse avec la lecture est un élève qui a du mal à lire. Et dans ta pensée, ça devient "les jeunes lisent mais détestent le français (à cause de leurs profs de français qui les en dégoûtent)." Ce genre de raccourci et d'interprétation est effrayant.
La religion n'est pas la culture, mais en fait partie, comme te l'explique patiemment et intelligemment Ombre. Et comme le souligne Tangleding, dans les programmes, on ne peut tout faire vu nos horaires et les besoins de nos élèves, on fait donc des choix : voir en priorité ce qui ne sera pas revu l'année suivante, l'Antiquité en 6e par exemple, surtout quand on sait que le roman d'aventures sera étudié par les collègues en 5e.
Shingola a écrit: Le niveau de français écrit apparemment est désastreux. Le niveau des questions pour le brevet (quand même, transformer une phrase avec un sujet singulier qui passe au pluriel, à l'imparfait, et que ça rapporte 10 points..) entre ça et manquer l'interprétation religieuse d'un épisode de Robinson, franchement....
Le roman de Renart, les collegues ne le font plus. Pour ce que tu appelles une argumentation, sois attentive à ça. Lire un épisode des anguilles au Cm2 oui d'accord. Super. Pas sûr que ce soit plus nourrissant que lire une LC.
Mais quel rapport entre le niveau de français et le programme culturel? Tu mélanges tout...
Je ne comprends rien à ce que tu racontes (cf. phrase en gras).
Shingola a écrit:Je suis navrée mais je ai eu aucun cours sur des textes religieux quels qu'ils soient en cours de français au cours de ma scolarité. "
Cultive toi un peu' parce que tu es cultivé, toi? Et donc cette immense majorité d'élèves qui un mois après le cours l'aura oublié, n'est pas cultivé, tandis que tu l'es? Comme tu as de la chance. Au lycée ce discours me semblerait normal, pas au collège. Le.cours de Bible n'a rien a faire dans le cours de Français. C'est par défaut qu'il y est et il n'y est pas dans les autres pays européens.
Je trouve plus intéressant quand tu dis que tu ne t'immices pas dans leurs lectures. Qu'est ce qu'ils lisent?
Je ne vois pas en quoi ce discours serait plus normal au lycée qu'au collège.
Enfin, je reviens sur la formation spécifique : ma formation spécifique vient d'abord de mes années de collège et de lycée où j'ai eu la chance d'avoir la plupart du temps des professeurs de français exigeants qui m'ont fait découvrir la littérature, chacun avec ses marottes; puis de mes années de prépa qui ont élargi de manière considérable mon horizon; des années d'agrég qui m'ont donné des méthodes de travail imparables; (pas de l'IUFM ); des discussions avec mes collègues plus expérimentés ; de ma formation personnelle sur telle ou telle oeuvre que je voulais étudier en classe sans l'avoir jamais rencontrée au cours de toutes ces années d'étude (et en écrivant cela, je pense aux collègues de lycée qui se voient imposer des oeuvres renouvelables et qui doivent perpétuellement se former!) ; des discussions sur Neo qui m'ont fait évoluer au fil des années; des situations de classe qui obligent régulièrement à se remettre en question car l'étude d'une oeuvre se passe rarement de la même manière avec toutes les classes... Bref, un professeur continue à évoluer et à se former tout au long de sa carrière.
- *Ombre*Grand sage
J'avoue que je ne comprends pas non plus certains liens pour le moins hasardeux dans les raisonnements conduits par Shingola.
Sinon, pour en revenir à la question des programmations, pourquoi dis-tu que tu ne fais pas le roman d'aventures, Tang ? Si Vendredi n'en est pas un, c'est quoi ? En fait, notre débat n'a pas lieu d'être. Soit je lis mal, soit tu parviens effectivement à traiter toutes les entrées du programme. Et, ma foi (si je puis hasarder cette expression...), si tu ne peux pas mettre en évidence le cheminement de chute inversée de Robinson à la première étude, ce n'est pas grave : tu y reviendras après avoir travaillé sur la Bible.
Sinon, pour en revenir à la question des programmations, pourquoi dis-tu que tu ne fais pas le roman d'aventures, Tang ? Si Vendredi n'en est pas un, c'est quoi ? En fait, notre débat n'a pas lieu d'être. Soit je lis mal, soit tu parviens effectivement à traiter toutes les entrées du programme. Et, ma foi (si je puis hasarder cette expression...), si tu ne peux pas mettre en évidence le cheminement de chute inversée de Robinson à la première étude, ce n'est pas grave : tu y reviendras après avoir travaillé sur la Bible.
- TangledingGrand Maître
A vrai dire pour moi Vendredi n'est pas un roman d'aventures, mais la réécriture d'un roman d'aventures.*Ombre* a écrit:J'avoue que je ne comprends pas non plus certains liens pour le moins hasardeux dans les raisonnements conduits par Shingola.
Sinon, pour en revenir à la question des programmations, pourquoi dis-tu que tu ne fais pas le roman d'aventures, Tang ? Si Vendredi n'en est pas un, c'est quoi ? En fait, notre débat n'a pas lieu d'être. Soit je lis mal, soit tu parviens effectivement à traiter toutes les entrées du programme. Et, ma foi (si je puis hasarder cette expression...), si tu ne peux pas mettre en évidence le cheminement de chute inversée de Robinson à la première étude, ce n'est pas grave : tu y reviendras après avoir travaillé sur la Bible.
Il n'y a pas vraiment de suspense dans Vendredi, le roman ne fait même pas comme si l'enjeu était là. C'est intéressant (en fin de compte), mais je ne rattache pas cette oeuvre au roman d'aventures.
Pour la chute inversée dans Vendredi ça ne me dérange pas de revenir sur l'extrait après avoir travaillé sur la Bible. Ce n'est pas le fonctionnement que j'aurais choisi dans l'absolu, mais je peux m'y faire.
Je trouve dommage de ne pas pouvoir offrir aux 6e mon étude de l'ïle au trésor à travers le thème du spectacle et du "voyeurisme", je vais préparer cette mini "séquence" et si je vois que j'ai le temps de l'aborder avant les vacances d'automne, je la proposerai.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- capucine42Érudit
Pour moi, si tu fais Vendredi, tu fais le roman d'aventures, de même l'Odyssée pourrait être vu comme un récit d'aventures...
Tu peux toujours proposer une lecture suivie de L'île au trésor en guise de lecture cursive et l'exploiter dans ta mini- séquence.
Ce serait dommage que tes élèves passent à côté de quelque chose qui te passionne, qui est au programme, et que tu vas leur faire aimer.
Pour ma part ce sera: 1/GT sur le roman d'aventures autour du mythe de Robinson, 2/ "Réécriture"de Robinson Crusoé : Vendredi, 3/( c'est la nouveauté après lecture intégrale de ce fil): cursive: Les Vacances de la Comtesse de Ségur.
J'adore Les malheurs de Sophie, j'ai vu que certains pensaient le proposer en intégrale pour le roman d'aventures. Ce qui me poserait souci est la manière dont les dialogues sont présentés et le fait que pour moi, c'est un bon niveau primaire. Le livre, comme Les Vacances, est conseillé à partir de 8 ans. Ma fille de 7 ans a lu la trilogie en début de vacances et effectivement il y a du vocabulaire ( C'est savoureux de l'entendre me reprocher de n'être" guère charitable") mais pour moi c'est plus une cursive qu'une intégrale. Et, du coup, pour rejoindre le débat, je ne vois pas comment on peut l'étudier sans mettre en perspective sa dimension chrétienne. Ah le cabinet de pénitence, ah le rêve de Sophie...Et je crois que ça me gênerait un peu en sixième, dans mon établissement dans lequel les élèves ont une heure de caté par semaine, d'envisager le roman d'aventures sous cet angle, malgré tout mon amour pour la comtesse de Ségur.
Tu peux toujours proposer une lecture suivie de L'île au trésor en guise de lecture cursive et l'exploiter dans ta mini- séquence.
Ce serait dommage que tes élèves passent à côté de quelque chose qui te passionne, qui est au programme, et que tu vas leur faire aimer.
Pour ma part ce sera: 1/GT sur le roman d'aventures autour du mythe de Robinson, 2/ "Réécriture"de Robinson Crusoé : Vendredi, 3/( c'est la nouveauté après lecture intégrale de ce fil): cursive: Les Vacances de la Comtesse de Ségur.
J'adore Les malheurs de Sophie, j'ai vu que certains pensaient le proposer en intégrale pour le roman d'aventures. Ce qui me poserait souci est la manière dont les dialogues sont présentés et le fait que pour moi, c'est un bon niveau primaire. Le livre, comme Les Vacances, est conseillé à partir de 8 ans. Ma fille de 7 ans a lu la trilogie en début de vacances et effectivement il y a du vocabulaire ( C'est savoureux de l'entendre me reprocher de n'être" guère charitable") mais pour moi c'est plus une cursive qu'une intégrale. Et, du coup, pour rejoindre le débat, je ne vois pas comment on peut l'étudier sans mettre en perspective sa dimension chrétienne. Ah le cabinet de pénitence, ah le rêve de Sophie...Et je crois que ça me gênerait un peu en sixième, dans mon établissement dans lequel les élèves ont une heure de caté par semaine, d'envisager le roman d'aventures sous cet angle, malgré tout mon amour pour la comtesse de Ségur.
- AmaliahEmpereur
Capucine, est-ce qu'il y a quelque chose que tu fais passer à la trappe si tu proposes deux séquences sur le roman d'aventures?
Je te rejoins sur le fait que je trouve que Les Malheurs de Sophie sont davantage une LC qu'une OI. Je serais bien en peine d'en faire une OI pour ma part.
Je te rejoins sur le fait que je trouve que Les Malheurs de Sophie sont davantage une LC qu'une OI. Je serais bien en peine d'en faire une OI pour ma part.
- capucine42Érudit
Amaliah, tu es trop forte de lire entre les lignes à ce point, je n'osais pas dire que le Roman de Renart et moi, ça fait deux. Je ne dis pas que c'est infaisable, d'ailleurs je lis quelques extraits de Renart en complément des Fables mais ce n'est pas du tout approfondi.
Quand il était en cinquième et qu'on avait le temps, ok, je l'avais même mis en scène dans un atelier théâtre, mais en sixième, non, il y a trop à faire, et d'un point de vue purement littéraire, bof, surtout en comparaison des textes de l'Antiquité, des fables et du reste. Mais c'est personnel.
Ceci dit je ne fais pas deux romans d'aventures car je ne mets pas l'odyssée dans ce thème mais dans Les monstres.
Si tu parles de mon GT autour du mythe de Robinson, c'est vraiment rapide pour qu'ils puissent comprendre la dimension réécriture de Vendredi et ses enjeux.
Edit: Voilà ce que je fais
Thème 1 : Le monstre, aux frontières de l'humain
ALe conte : Une histoire de tous les temps :
Que représente la figure du monstre dans le conte ?
Lecture intégrale : La belle et la bête, Mme Leprince de Beaumont (dans manuel)
en parallèle avec le film : La Belle et la Bête, Jean Cocteau
Lecture cursive : La Barbe bleue, Charles Perrault.
Comment le conte moral définit-il la monstruosité ?
A quels moyens le cinéma a-t-il recours pour mettre en scène le merveilleux ?
B) Le loup :
Le petit chaperon rouge, Perrault (dans le manuel)
Le loup et l'agneau, La Fontaine (dans le manuel)
Lycaon, Ovide
C) Oeuvre intégrale :Odyssée, Homère-A acheter édition bibliocollège
Comment les figures monstrueuses de l'Odyssée d'Homère incarnent-elles les peurs de l'être humain ?
Lecture cursive : Les monstres et l'humain, librio
D)Les métamorphoses monstrueuses : extraits des Métamorphoses d'Ovide.
Persée et Méduse, Callisto, Arachné( issus de la lecture cursive Les monstres et l’humain et du manuel)
THEME 2 : LE RECIT D'AVENTURES
Comment le roman d'aventures tient-il le lecteur en haleine ?
A Court GT autour du mythe de Robinson
B Oeuvre intégrale :
Vendredi ou la vie sauvage, Michel Tournier.
Classicocollège, Belin Gallimard.
Lecture cursive :
Les vacances, la comtesse de Ségur(édition au choix mais texte intégral)
B Etude d'un film d'animation : Le Voyage de Chihiro, Hayao Miyazaki (en classe)/ Veille de vacances
En quoi l'aventure est-elle liée à une quête sur son identité ?
En quoi la monstruosité est -elle symbolique et ambigüe ?
THEME 3 : RAPPORTS DE FORCE ET RUSES
A L'animal comme masque et révélateur de l'Homme :
Groupement de textes Les Fables de La Fontaine (dans le manuel + photocopies) et Esope
Comment les fables sont-elles fondées sur des jeux de ruses et de pouvoir ?
Le Lion amoureux,Le loup et la cigogne, le loup et le Renard, Le corbeau et le renard, Le lion et le rat, La Colombe et la fourmi.
Etude en parallèle de La mise en scène de Bob Wilson par la Comédie Française. (en classe)
Comment Bob Wilson, à travers les symboles, le décor et la mise en scène, donne t-il à voir la ruse et le rapport de force ?
B) Oeuvre intégrale : Le Médecin malgré lui, Molière ( dans le manuel)
Dans quelle mesure la ruse et les rapports de force sont-ils le moteur de cette comédie ?
Etudier les ressorts du comique, comprendre l’apport d’une mise en scène, découvrir les premières notions théâtrales, jouer quelques scènes.
THEME 4 : RECITS DE CREATION, CREATION POETIQUE
A Lire et comprendre des récits de création dans différentes cultures (dans le manuel)
Extraits de le Genèse et d’ Hésiode, Théogonie.
B Poésies de création du monde
(dans le manuel)
Comment le poète, spectateur du monde et amoureux des mots, célèbre-t-il la beauté de la nature ?
Activité : Je fabrique une anthologie poétique.
Lecture cursive : : La grammaire est une chanson douce, E. Orsenna (Le livre de poche)
Quand il était en cinquième et qu'on avait le temps, ok, je l'avais même mis en scène dans un atelier théâtre, mais en sixième, non, il y a trop à faire, et d'un point de vue purement littéraire, bof, surtout en comparaison des textes de l'Antiquité, des fables et du reste. Mais c'est personnel.
Ceci dit je ne fais pas deux romans d'aventures car je ne mets pas l'odyssée dans ce thème mais dans Les monstres.
Si tu parles de mon GT autour du mythe de Robinson, c'est vraiment rapide pour qu'ils puissent comprendre la dimension réécriture de Vendredi et ses enjeux.
Edit: Voilà ce que je fais
Thème 1 : Le monstre, aux frontières de l'humain
ALe conte : Une histoire de tous les temps :
Que représente la figure du monstre dans le conte ?
Lecture intégrale : La belle et la bête, Mme Leprince de Beaumont (dans manuel)
en parallèle avec le film : La Belle et la Bête, Jean Cocteau
Lecture cursive : La Barbe bleue, Charles Perrault.
Comment le conte moral définit-il la monstruosité ?
A quels moyens le cinéma a-t-il recours pour mettre en scène le merveilleux ?
B) Le loup :
Le petit chaperon rouge, Perrault (dans le manuel)
Le loup et l'agneau, La Fontaine (dans le manuel)
Lycaon, Ovide
C) Oeuvre intégrale :Odyssée, Homère-A acheter édition bibliocollège
Comment les figures monstrueuses de l'Odyssée d'Homère incarnent-elles les peurs de l'être humain ?
Lecture cursive : Les monstres et l'humain, librio
D)Les métamorphoses monstrueuses : extraits des Métamorphoses d'Ovide.
Persée et Méduse, Callisto, Arachné( issus de la lecture cursive Les monstres et l’humain et du manuel)
THEME 2 : LE RECIT D'AVENTURES
Comment le roman d'aventures tient-il le lecteur en haleine ?
A Court GT autour du mythe de Robinson
B Oeuvre intégrale :
Vendredi ou la vie sauvage, Michel Tournier.
Classicocollège, Belin Gallimard.
Lecture cursive :
Les vacances, la comtesse de Ségur(édition au choix mais texte intégral)
B Etude d'un film d'animation : Le Voyage de Chihiro, Hayao Miyazaki (en classe)/ Veille de vacances
En quoi l'aventure est-elle liée à une quête sur son identité ?
En quoi la monstruosité est -elle symbolique et ambigüe ?
THEME 3 : RAPPORTS DE FORCE ET RUSES
A L'animal comme masque et révélateur de l'Homme :
Groupement de textes Les Fables de La Fontaine (dans le manuel + photocopies) et Esope
Comment les fables sont-elles fondées sur des jeux de ruses et de pouvoir ?
Le Lion amoureux,Le loup et la cigogne, le loup et le Renard, Le corbeau et le renard, Le lion et le rat, La Colombe et la fourmi.
Etude en parallèle de La mise en scène de Bob Wilson par la Comédie Française. (en classe)
Comment Bob Wilson, à travers les symboles, le décor et la mise en scène, donne t-il à voir la ruse et le rapport de force ?
B) Oeuvre intégrale : Le Médecin malgré lui, Molière ( dans le manuel)
Dans quelle mesure la ruse et les rapports de force sont-ils le moteur de cette comédie ?
Etudier les ressorts du comique, comprendre l’apport d’une mise en scène, découvrir les premières notions théâtrales, jouer quelques scènes.
THEME 4 : RECITS DE CREATION, CREATION POETIQUE
A Lire et comprendre des récits de création dans différentes cultures (dans le manuel)
Extraits de le Genèse et d’ Hésiode, Théogonie.
B Poésies de création du monde
(dans le manuel)
Comment le poète, spectateur du monde et amoureux des mots, célèbre-t-il la beauté de la nature ?
Activité : Je fabrique une anthologie poétique.
Lecture cursive : : La grammaire est une chanson douce, E. Orsenna (Le livre de poche)
- Hardy-LaclosNiveau 9
Capucine : j'ai proposé le texte de la Comtesse en OI et c'est passé comme une lettre à la poste. J'avais moi-même lu cette œuvre en CE1, je m'en souviens très bien. La donner en 6e pourrait sembler bébé à certains mais je trouve qu'il s'agit d'une œuvre très riche occasionnant de nombreux débats notamment sur l'idée éminemment chrétienne de faute (il faut dire aussi que le fils de la Comtesse, haut placé dans l'Église, a fortement influencé sa mère) Fort pouvoir d'identification des élèves avec les bêtises de petite.
L'unité avait été abordée de manière très rapide (une semaine et demi) mais nous avions eu le temps d'étudier en profondeur quatre extraits tout de même. Pour moi, il s'agit vraiment d'un classique et peu de jeunes enfants des générations présentes ont lu Sophie finalement.. Le texte est très bien écrit du point de vue du style, du vocabulaire... Je force un peu l'entrée du thème roman d'aventures mais n'empêche : Sophie se construit en vivant des aventures riches en rebondissements qui ne dépassent certes pas le cadre de la maison ou du jardin (sauf quand elle s'embarque pour l'Amérique bien sûr). Je rangeais plutôt l'œuvre dans le thème de la ruse et du mensonge. En tout cas, je suis ravi de mon choix car l'œuvre a eu beaucoup de succès auprès des élèves. Je réitère l'année prochaine.
Concernant Les Vacances en LC, j'aurais pu être séduit mais j'ai été très gêné par le récit de Paul. Il faut bien sûr replacer le texte dans son époque mais il y a des relents nauséabonds sur la représentation de l'étranger avec le mythe du bon sauvage qui ne m'ont pas plu du tout.
Sinon Capucine, chapeau pour ta progression littéraire qui me plait beaucoup mais je ne sais pas comment tu parviens à tenir le calendrier...
L'unité avait été abordée de manière très rapide (une semaine et demi) mais nous avions eu le temps d'étudier en profondeur quatre extraits tout de même. Pour moi, il s'agit vraiment d'un classique et peu de jeunes enfants des générations présentes ont lu Sophie finalement.. Le texte est très bien écrit du point de vue du style, du vocabulaire... Je force un peu l'entrée du thème roman d'aventures mais n'empêche : Sophie se construit en vivant des aventures riches en rebondissements qui ne dépassent certes pas le cadre de la maison ou du jardin (sauf quand elle s'embarque pour l'Amérique bien sûr). Je rangeais plutôt l'œuvre dans le thème de la ruse et du mensonge. En tout cas, je suis ravi de mon choix car l'œuvre a eu beaucoup de succès auprès des élèves. Je réitère l'année prochaine.
Concernant Les Vacances en LC, j'aurais pu être séduit mais j'ai été très gêné par le récit de Paul. Il faut bien sûr replacer le texte dans son époque mais il y a des relents nauséabonds sur la représentation de l'étranger avec le mythe du bon sauvage qui ne m'ont pas plu du tout.
Sinon Capucine, chapeau pour ta progression littéraire qui me plait beaucoup mais je ne sais pas comment tu parviens à tenir le calendrier...
_________________
- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- capucine42Érudit
Je trouve justement l'œuvre passionnante de ce point de vue moi aussi, à condition de vraiment l'aborder, ce qui ne m'avait pas semblé être le cas dans le doc en fichier lu sur ce fil. Tu as raison de le faire entrer dans ruses et mensonges.
Il y a tout un imaginaire 19 ème siècle dans Les Petites filles modèles et les Malheurs qui est très riche et me parle personnellement beaucoup, j'adore cette œuvre depuis mon plus jeune âge mais quels extraits aborder et qu'en faire en sixième ?
Justement pour moi il s'agirait de faire ressortir sa dimension chrétienne et l'évolution de Sophie qui s'amende dans Les Vacances après avoir subi les châtiments suprêmes ( la mort de ses parents) pour son mauvais caractère. Du moins je le lis ainsi. Mais du coup il faut étudier la trilogie. Or c'est finalement complexe. Le film n'est pas fidèle à ce message chrétien, la mère de Sophie apparaît comme défaillante d'emblée, ce qui pourrait expliquer l'attitude transgressive de Sophie. Bref j'aime beaucoup mais je ne saurais peut-être pas m'y prendre.
Effectivement pour le récit de Paul, mais justement la placer après le GT sur Robinson et surtout l'œuvre intégrale de Tournier permet de recontextualiser et de discuter autour du mythe du bon sauvage...et puis en cursive c'est différent. Ça me gêne moins qu'en intégrale.
Pour tenir le calendrier, je fais vite sur certaines séquences ( ex Le loup qui est un accompagnement de cursive avec docs complémentaires), mes gros morceaux sont La belle et la bête, L'odyssée, Vendredi, les principaux récits de créations, les fables, le théâtre( et franchement quand j'ai étudié les fables on va dire que la poésie est abordée, donc le chapitre poésie est rapide : D'ailleurs à la fin dans l'anthologie de la classe, il y a des fables ainsi que des poèmes.)
Il y a tout un imaginaire 19 ème siècle dans Les Petites filles modèles et les Malheurs qui est très riche et me parle personnellement beaucoup, j'adore cette œuvre depuis mon plus jeune âge mais quels extraits aborder et qu'en faire en sixième ?
Justement pour moi il s'agirait de faire ressortir sa dimension chrétienne et l'évolution de Sophie qui s'amende dans Les Vacances après avoir subi les châtiments suprêmes ( la mort de ses parents) pour son mauvais caractère. Du moins je le lis ainsi. Mais du coup il faut étudier la trilogie. Or c'est finalement complexe. Le film n'est pas fidèle à ce message chrétien, la mère de Sophie apparaît comme défaillante d'emblée, ce qui pourrait expliquer l'attitude transgressive de Sophie. Bref j'aime beaucoup mais je ne saurais peut-être pas m'y prendre.
Effectivement pour le récit de Paul, mais justement la placer après le GT sur Robinson et surtout l'œuvre intégrale de Tournier permet de recontextualiser et de discuter autour du mythe du bon sauvage...et puis en cursive c'est différent. Ça me gêne moins qu'en intégrale.
Pour tenir le calendrier, je fais vite sur certaines séquences ( ex Le loup qui est un accompagnement de cursive avec docs complémentaires), mes gros morceaux sont La belle et la bête, L'odyssée, Vendredi, les principaux récits de créations, les fables, le théâtre( et franchement quand j'ai étudié les fables on va dire que la poésie est abordée, donc le chapitre poésie est rapide : D'ailleurs à la fin dans l'anthologie de la classe, il y a des fables ainsi que des poèmes.)
- Hardy-LaclosNiveau 9
Capucine : il me semble avoir posté mon unité ici. Si c'est mon doc que tu as lu, j'avais pourtant l'impression d'avoir abordé l'œuvre de manière assez fouillée. Ma problématique était la suivante : Sophie, ange ou démon ? J'ai fait exprès de choisir quatre extraits bien différents pour cerner les différentes facettes de la petite fille.
1)Les poissons rouges : sadisme involontaire, mensonge puis aveu devant injustice de la situation (domestique risquant d'être renvoyé)
2)Les loups : technique du suspens, danger, atmosphère effrayante. Mise en valeur de la bravoure de Paul VS gourmandise et inconscience de Sophie
3)Le chat et le bouvreuil : bonté de Sophie qui se transforme en petite maman. Mise en retrait de l'héroïne au profit des héros animaliers.
4)La boîte à ouvrage. Obstination de Sophie à mentir et punition sévère de la mère qui lève la main sur sa fille.
Je laisse de côté Les Petites filles modèles en 6e, bien plus dark avec l'horrible Fichini.
Concernant la mise en regard des Vacances avec Vendredi pourquoi pas oui. Mais je trouve Vendredi bien plus subtil dans le renversement de paradigme maître/élève suite à l'explosion alors que chez la Comtesse, la vision est bien plus unilatérale.
D'accord pour tes séquences. Tu fais beaucoup sur le monstre par ex. Je traite Ovide en LC car je n'aurais jamais le temps sinon. Les Fables pareil avec Ésope. Pourtant, je donne quand même quatre OI pour ce niveau. Et je fais beaucoup de langue, ils en ont tellement besoin...
1)Les poissons rouges : sadisme involontaire, mensonge puis aveu devant injustice de la situation (domestique risquant d'être renvoyé)
2)Les loups : technique du suspens, danger, atmosphère effrayante. Mise en valeur de la bravoure de Paul VS gourmandise et inconscience de Sophie
3)Le chat et le bouvreuil : bonté de Sophie qui se transforme en petite maman. Mise en retrait de l'héroïne au profit des héros animaliers.
4)La boîte à ouvrage. Obstination de Sophie à mentir et punition sévère de la mère qui lève la main sur sa fille.
Je laisse de côté Les Petites filles modèles en 6e, bien plus dark avec l'horrible Fichini.
Concernant la mise en regard des Vacances avec Vendredi pourquoi pas oui. Mais je trouve Vendredi bien plus subtil dans le renversement de paradigme maître/élève suite à l'explosion alors que chez la Comtesse, la vision est bien plus unilatérale.
D'accord pour tes séquences. Tu fais beaucoup sur le monstre par ex. Je traite Ovide en LC car je n'aurais jamais le temps sinon. Les Fables pareil avec Ésope. Pourtant, je donne quand même quatre OI pour ce niveau. Et je fais beaucoup de langue, ils en ont tellement besoin...
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- capucine42Érudit
Ok, je n'arrive plus à ouvrir ton fichier. Merci pour l'éclairage.
- TangledingGrand Maître
Je ne suis pas vraiment convaincu que Vendredi soit vraiment un roman d'aventures. Pour moi c'est la réécriture d'un roman d'aventures, en autre chose. L'enjeu a été déplacé, par rapport à Robinson Crusoé, et il est pour moi d'un autre ordre, qui ne relève plus du tout du roman d'aventures.capucine42 a écrit:Pour moi, si tu fais Vendredi, tu fais le roman d'aventures, de même l'Odyssée pourrait être vu comme un récit d'aventures...
Tu peux toujours proposer une lecture suivie de L'île au trésor en guise de lecture cursive et l'exploiter dans ta mini- séquence.
Ce serait dommage que tes élèves passent à côté de quelque chose qui te passionne, qui est au programme, et que tu vas leur faire aimer.
[...]
Le roman d'aventures étant censé reposer sur le suspense, il ne devrait pas pouvoir être une réécriture explicite...
Stevenson a écrit:
« Le danger est la matière de ce genre de roman ; la peur la passion dont il se moque. Et les personnages ne sont dessinés que dans le seul but de rendre le sens du danger et de provoquer l'attrait de la peur. »
R. L. STEVENSON, « Une humble remontrance », in Essais sur l'art de la fiction (p. 235)Traduit de l'anglais (Écosse) par F.M. Watkins & M. Le Bris
Bon merci en tout cas, je vais y réfléchir à mon retour.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- sensiferNiveau 5
Bonjour,
Je suis stagiaire en renouvellement et je bute un peu sur le programme de 6eme. Le fil donne des idées, mais ayant une très mauvaise expérience de Vendredi lorsque j'étais moi-mème collégien, je suis assez récalcitrant à l'idée de le proposer à mes élèves dans une année où je suis évalué.
À votre avis, Le hobbit de Tolkien pourrait avoir sa place? Je me dis qu'on a des petites scènes de ruse qui peuvent faire un pont vers «Résister au plus fort»... mais n'est-ce pas couper le pied aux collègues qui feront la thématique des héros et héroïnes en cinquième? Et en même temps, proposer des petites comparaisons avec l'Odyssée serait vraiment intéressant...
Bref, si vous avez des idées, je prends!
Je suis stagiaire en renouvellement et je bute un peu sur le programme de 6eme. Le fil donne des idées, mais ayant une très mauvaise expérience de Vendredi lorsque j'étais moi-mème collégien, je suis assez récalcitrant à l'idée de le proposer à mes élèves dans une année où je suis évalué.
À votre avis, Le hobbit de Tolkien pourrait avoir sa place? Je me dis qu'on a des petites scènes de ruse qui peuvent faire un pont vers «Résister au plus fort»... mais n'est-ce pas couper le pied aux collègues qui feront la thématique des héros et héroïnes en cinquième? Et en même temps, proposer des petites comparaisons avec l'Odyssée serait vraiment intéressant...
Bref, si vous avez des idées, je prends!
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