- GlaskassaNiveau 6
Bonsoir,
Je vous propose de partager nos questions concernant Le Roman comique de Scarron. A nous tous, nous devrions parvenir à résoudre tous les petits soucis de ce beau mais bien vaste roman.
J’arrive bientôt à la fin de la première partie (retenir tout cela sera une gageure !) et voici tous les problèmes que j’ai rencontrés :
(je mets en vert les questions auxquelles les copains ont apporté une réponse).
p. 39 : n’en a pas pour un : l’expression revient plus loin. Je ne suis pas sûre de la comprendre. Je l’interprète comme notre actuel : si je n’en as pas eu N dans la journée, je n’en ai eu aucun ». Et vous ?
p. 42 : ils avaient négligé de se faire frotter… : kesako ?
p. 45 : il dit qu’il en avait sujet = il dit qu’il avait une raison de le faire ?
p. 82 : je ne sais que c’est que de flatter : je ne comprends pas la tournure de ce membre de phrase.
Autour des pages 110 et sq : pourquoi est-il régulièrement question de « l’enlèvement » du curé de Domfront ? il n’a pas été enlevé ! A peine une tentative échouée.
p.112 : qui sont ces « gendarmes » (4 lignes avant la fin de la page) ?
p. 124 : expression : « fut ouï chanter sur le degré ». Je ne comprends pas ce « sur le degré ».
p. 159 : comment comprenez-vous « cet avant-coureur du bourreau » ?
D'autres choses ont dû m'échapper, mais je trouve que j'ai déjà beaucoup de questions. J'espère que vous serez plus avisés que moi et que vous aurez des réponses !
Question subsidiaire : comment allons-nous faire pour mémoriser la trame narrative de ce roman, ses personnages, etc. ?
Je vous propose de partager nos questions concernant Le Roman comique de Scarron. A nous tous, nous devrions parvenir à résoudre tous les petits soucis de ce beau mais bien vaste roman.
J’arrive bientôt à la fin de la première partie (retenir tout cela sera une gageure !) et voici tous les problèmes que j’ai rencontrés :
(je mets en vert les questions auxquelles les copains ont apporté une réponse).
p. 39 : n’en a pas pour un : l’expression revient plus loin. Je ne suis pas sûre de la comprendre. Je l’interprète comme notre actuel : si je n’en as pas eu N dans la journée, je n’en ai eu aucun ». Et vous ?
p. 42 : ils avaient négligé de se faire frotter… : kesako ?
p. 45 : il dit qu’il en avait sujet = il dit qu’il avait une raison de le faire ?
p. 82 : je ne sais que c’est que de flatter : je ne comprends pas la tournure de ce membre de phrase.
Autour des pages 110 et sq : pourquoi est-il régulièrement question de « l’enlèvement » du curé de Domfront ? il n’a pas été enlevé ! A peine une tentative échouée.
p.112 : qui sont ces « gendarmes » (4 lignes avant la fin de la page) ?
p. 124 : expression : « fut ouï chanter sur le degré ». Je ne comprends pas ce « sur le degré ».
p. 159 : comment comprenez-vous « cet avant-coureur du bourreau » ?
D'autres choses ont dû m'échapper, mais je trouve que j'ai déjà beaucoup de questions. J'espère que vous serez plus avisés que moi et que vous aurez des réponses !
Question subsidiaire : comment allons-nous faire pour mémoriser la trame narrative de ce roman, ses personnages, etc. ?
- Aurélie DelaveauNiveau 2
Salut Glaskassa,
Très bonne idée ce fil sur Scarron
- Concernant l'expression p. 39, je ne comprends pour ma part pas du tout ça ; je pense qu'il faut prendre en compte la suite de la phrase : "Il n'y a point de petite ville qui n'ait son Rieur. La ville de Paris n'en a pas pour un, elle en a dans chaque quartier ". Je comprends pour ma part : "Chaque ville a son rieur ; Paris (qui est une grande ville) n'en a pas qu'un seul par quartier (ou en tout cas, n'en a pas qu'un seul), elle en a à foison...
- "Se faire frotter pour venir entendre la comédie" : je suppose que cela signifie "se frotter à l'aide d'un linge mouillé" pour "se laver" et "être propre" , comme cela se faisait au XVIIème, pour aller voir la pièce.
- p.45 : je comprends la même chose.
- p. 82 : Je suppose que c'est une sorte de patois ou alors, la Rancune étant ivre, il a peut-être du mal à formuler des phrases correctes ?!?
Pour la suite, je ne peux t'aider, je n'y suis pas encore
Très bonne idée ce fil sur Scarron
- Concernant l'expression p. 39, je ne comprends pour ma part pas du tout ça ; je pense qu'il faut prendre en compte la suite de la phrase : "Il n'y a point de petite ville qui n'ait son Rieur. La ville de Paris n'en a pas pour un, elle en a dans chaque quartier ". Je comprends pour ma part : "Chaque ville a son rieur ; Paris (qui est une grande ville) n'en a pas qu'un seul par quartier (ou en tout cas, n'en a pas qu'un seul), elle en a à foison...
- "Se faire frotter pour venir entendre la comédie" : je suppose que cela signifie "se frotter à l'aide d'un linge mouillé" pour "se laver" et "être propre" , comme cela se faisait au XVIIème, pour aller voir la pièce.
- p.45 : je comprends la même chose.
- p. 82 : Je suppose que c'est une sorte de patois ou alors, la Rancune étant ivre, il a peut-être du mal à formuler des phrases correctes ?!?
Pour la suite, je ne peux t'aider, je n'y suis pas encore
- GlaskassaNiveau 6
Merci Aurélie !
Pour la page 39, c'est ce que je voulais dire, et que j'ai mal formulé. Je ne savais pas comment le dire, ta formulation est claire !
p.42 : se faire frotter : je ne connaissais pas cette "coutume", cool, merci !
p. 82 : ça m'étonnerait... je me demande s'il n'y a pas une explication grammaticale...
En tout cas, MERCI !
Pour la page 39, c'est ce que je voulais dire, et que j'ai mal formulé. Je ne savais pas comment le dire, ta formulation est claire !
p.42 : se faire frotter : je ne connaissais pas cette "coutume", cool, merci !
p. 82 : ça m'étonnerait... je me demande s'il n'y a pas une explication grammaticale...
En tout cas, MERCI !
- Aurélie DelaveauNiveau 2
Tu dois avoir raison pour la page 82, mais je me disais qu'elle était aussi liée au niveau de langue, qu'il veut changeant. Mais j'avoue que je n'en sais rien
Pour le fait de "se faire frotter", c'était en tout cas l'habitude de Louis XIV qui évitait au maximum de prendre un bain, comme toute la population à cette époque ; à vérifier si c'est bien ce que sous-entend ici l'expression...
Pour le fait de "se faire frotter", c'était en tout cas l'habitude de Louis XIV qui évitait au maximum de prendre un bain, comme toute la population à cette époque ; à vérifier si c'est bien ce que sous-entend ici l'expression...
- OudemiaBon génie
Je ne retrouve pas mon édition...
p.124 : c'est très certainement sur l'escalier
Edit : la toilette sèche, en se frottant, était habituelle, mais Louis XIV aimait les bains (et il avait une pièce pour cela à Versailles).
p.124 : c'est très certainement sur l'escalier
Edit : la toilette sèche, en se frottant, était habituelle, mais Louis XIV aimait les bains (et il avait une pièce pour cela à Versailles).
- Spoiler:
N'oublions pas que sans eau courante ni chauffe-eau c'était une affaire compliquée (au début du XXe s. il y avait encore des "baigneurs" qui venaient avec leur matériel dans les appartements...)
- JPhMMDemi-dieu
Je confirme pour le degré = escalier.
Pour gendarme : voir http://www.micmap.org/dicfro/search/dictionnaire-lacurne/gendarme
Pour gendarme : voir http://www.micmap.org/dicfro/search/dictionnaire-lacurne/gendarme
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- GlaskassaNiveau 6
Vous êtes super forts ! Un immense merci à vous trois !
Je mettrai ma fierté de côté et poserai mes questions sur la suite quand je l'aurai lue.
Je mettrai ma fierté de côté et poserai mes questions sur la suite quand je l'aurai lue.
- JPhMMDemi-dieu
Le dictionnaire numérisé de La Curne (lien dans mon post précédent) peut sans doute t'être d'une aide précieuse.
http://www.micmap.org/dicfro/introduction/dictionnaire-lacurneLe dictionnaire historique de l'ancien langage françois contient « sous un même point de vue dans l'ordre alphabétique, les vieux mots épars dans un grand nombre d'auteurs de tous les âges depuis son origine jusqu'au siècle de Louis XIV ». La Curne de Sainte-Palaye « prend chaque mot de notre ancien français à son origine, il en donne l'étymologie, l'histoire, l'explication, et le fait suivre de nombreux extraits d'anciens auteurs, poètes ou prosateurs qui l'ont employé. »
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SodaNiveau 2
"se faire frotter" p 42: "Les joueurs de paume se font frotter par les marqueurs pour se nettoyer quand ils ont sué" (Furetière). L'édition GF est très bien pour le vocabulaire, je n'ai pas encore acheté celle qui est au programme pour comparer.
"enlèvement" = peut-être juste le fait de le lever et de le transporter sur un brancard?
gendarme = homme armé à cheval (d'après GF)
"enlèvement" = peut-être juste le fait de le lever et de le transporter sur un brancard?
gendarme = homme armé à cheval (d'après GF)
- OudemiaBon génie
J'avais l'édition GF, mais je ne remets pas la main dessus ; j'ai trouvé une édition en ligne, pourrais-tu dire dans quels chapitres se trouvent tes citations ?
- zouzou34Niveau 1
Je trouve ce fil plus sympa. Pas de Dropbox (payant au bout d'un certain temps!)où il faut s'inscrire, s'aliéner à la publication de docs pompés sur internet, et être soumis à la surveillance voire l'exclusion si l'on ne correspond pas aux attentes d'un(e) d'un meneur. Cela me rappelle de mauvais souvenirs de l'IUFM lorsque le directeur avait placardé la photo des élèves officiels et qu'il nous avait invité à dénoncer les autres.
Je n'ai pas encore reçu le roman de Scarron mais je travaille sur Beauvoir, là aussi, elle utilise parfois des expressions, des périphrases qui n'ont plus cours aujourd'hui.
Je n'ai pas encore reçu le roman de Scarron mais je travaille sur Beauvoir, là aussi, elle utilise parfois des expressions, des périphrases qui n'ont plus cours aujourd'hui.
- OudemiaBon génie
On peut parfaitement résister aux injonctions de payer de Dropbox !
Il y a quand même une énorme différence entre Scarron et Beauvoir, et si des expressions (lesquelles ? ) vous posent problème chez elle, il est facile d'ouvrir un autre fil.
Il y a quand même une énorme différence entre Scarron et Beauvoir, et si des expressions (lesquelles ? ) vous posent problème chez elle, il est facile d'ouvrir un autre fil.
- GlaskassaNiveau 6
@Oudemia : les voici les voilà !! Enfin, pour les questions qui n'ont pas trouvé de réponse !
p. 82 : je ne sais que c’est que de flatter : je ne comprends pas la tournure de ce membre de phrase. (I, 11)
Autour des pages 110 et sq : pourquoi est-il régulièrement question de « l’enlèvement » du curé de Domfront ? il n’a pas été enlevé ! A peine une tentative échouée. (I, 14)
p. 159 : comment comprenez-vous « cet avant-coureur du bourreau » ? (I,19)
J'ajoute une question : quel traitement faut-il réserver aux dernières pages (339-371) intitulées "Suites et fins" ? Les lire, certes, mais sont-elles selon vous à étudier autant que le roman en lui-même ? Si ceux qui auront la chance d'assister à des cours en présentiel peuvent poser la question à leurs professeurs, je leur en serais reconnaissants.
@zouzou34 : contente que ce fil t'intéresse, n'hésite pas à y participer. On peut y mettre infos, questions, tout ce que l'on veut ;-)
p. 82 : je ne sais que c’est que de flatter : je ne comprends pas la tournure de ce membre de phrase. (I, 11)
Autour des pages 110 et sq : pourquoi est-il régulièrement question de « l’enlèvement » du curé de Domfront ? il n’a pas été enlevé ! A peine une tentative échouée. (I, 14)
p. 159 : comment comprenez-vous « cet avant-coureur du bourreau » ? (I,19)
J'ajoute une question : quel traitement faut-il réserver aux dernières pages (339-371) intitulées "Suites et fins" ? Les lire, certes, mais sont-elles selon vous à étudier autant que le roman en lui-même ? Si ceux qui auront la chance d'assister à des cours en présentiel peuvent poser la question à leurs professeurs, je leur en serais reconnaissants.
@zouzou34 : contente que ce fil t'intéresse, n'hésite pas à y participer. On peut y mettre infos, questions, tout ce que l'on veut ;-)
- OudemiaBon génie
I 11 - Es-tu certaine de ta citation ? parce que là (collection "les meilleurs romans" édition Desrez 1835) je lis, tout à fait normalement : je ne sais ce que c’est que de flatter.
Il y a une faute quelque part, si c'est dans le texte de Folio ce ne serait pas la première fois qu'une édition pour le programme n'est pas satisfaisante.
Je n'ai pas le temps pour le reste ce soir, en tout cas c'est un livre très plaisant, que j'avais bien aimé lire et que je vais relire avec plaisir et attention.
Il y a une faute quelque part, si c'est dans le texte de Folio ce ne serait pas la première fois qu'une édition pour le programme n'est pas satisfaisante.
Je n'ai pas le temps pour le reste ce soir, en tout cas c'est un livre très plaisant, que j'avais bien aimé lire et que je vais relire avec plaisir et attention.
- GlaskassaNiveau 6
Oui, Oudemia, je suis certaine de la citation du Folio. S'il s'agit d'une erreur éditoriale, tout va bien ! Merci d'avoir regardé !
Soda, quelle formule as-tu dans le GF ? (je crois que je possède cette édition, mais où est-elle ??)
Comme toi, j'adore ce roman, mais il m'inquiète fortement dans le cadre du concours...
Soda, quelle formule as-tu dans le GF ? (je crois que je possède cette édition, mais où est-elle ??)
Comme toi, j'adore ce roman, mais il m'inquiète fortement dans le cadre du concours...
- ernyaFidèle du forum
Faute ou pas, je pense effectivement que le sens est bien "ce que c'est que".Oudemia a écrit:I 11 - Es-tu certaine de ta citation ? parce que là (collection "les meilleurs romans" édition Desrez 1835) je lis, tout à fait normalement : je ne sais ce que c’est que de flatter.
Il y a une faute quelque part, si c'est dans le texte de Folio ce ne serait pas la première fois qu'une édition pour le programme n'est pas satisfaisante.
Je n'ai pas le temps pour le reste ce soir, en tout cas c'est un livre très plaisant, que j'avais bien aimé lire et que je vais relire avec plaisir et attention.
Quant à la question sur les suites, je pense qu'il faut les étudier comme le roman. Ca peut parfaitement tomber à l'oral, en sujet de leçon, je pense.
N'ayant pas encore lu le roman; je ne peux rien dire pour les autres citations. La question de l'enlèvement n'est-elle pas un sujet comique ? Dans ce cas, on aurait une sorte d'exagération ?
- GlaskassaNiveau 6
ernya a écrit:Faute ou pas, je pense effectivement que le sens est bien "ce que c'est que".Oudemia a écrit:I 11 - Es-tu certaine de ta citation ? parce que là (collection "les meilleurs romans" édition Desrez 1835) je lis, tout à fait normalement : je ne sais ce que c’est que de flatter.
Il y a une faute quelque part, si c'est dans le texte de Folio ce ne serait pas la première fois qu'une édition pour le programme n'est pas satisfaisante.
Je n'ai pas le temps pour le reste ce soir, en tout cas c'est un livre très plaisant, que j'avais bien aimé lire et que je vais relire avec plaisir et attention.
Quant à la question sur les suites, je pense qu'il faut les étudier comme le roman. Ca peut parfaitement tomber à l'oral, en sujet de leçon, je pense.
N'ayant pas encore lu le roman; je ne peux rien dire pour les autres citations. La question de l'enlèvement n'est-elle pas un sujet comique ? Dans ce cas, on aurait une sorte d'exagération ?
Ernya, j'ai mis en gras les points auxquels j'apporte une réponse :
- le sens est bien celui-ci, c'est évident. Mais comme ce n'est pas écrit comme tel dans l'édition au programme, je me demande s'il s'agit d'une erreur d'édition (ce qui serait cool), ou une tournure avérée au XVIIe, et là, j'imagine une question de grammaire... panique à bord !
- pour les suites, j'espère que tu te trompes. Je pensais comme toi au début, mais certaines ne semblent pas être de lui (je n'en suis pas encore là dans ma lecture). Donc.... ???
- Pour l'enlèvement, bien sûr, la scène est comique comme beaucoup d'autres, je me régale. Mais là, il n'y a pas d'enlèvement à proprement parler. Tu reviens me donner ton avis quand tu auras lu ?
- ValorNiveau 9
Dans l'édition Classiques Garnier, il est écrit "Je ne sais que c'est que de flatter".
Je ne peux répondre aux autres questions n'ayant pas encore lu et travaillé l'œuvre de Scarron.
Je ne peux répondre aux autres questions n'ayant pas encore lu et travaillé l'œuvre de Scarron.
- GlaskassaNiveau 6
Merci Valor, comme dans l'édition au programme. Sructure à réfléchir.
- Kenibas10Niveau 2
Bonsoir, Je pense retenter l'agrégation interne pour la dernière fois, et sérieusement. Je pensais commencer par Simone mais votre conversation m'intéresse. J'ai l'édition dans la pléiade. Je débute ma lecture dès demain et regarderai vos questions. Je réponds des que possible. Bon travail. Et bon courage à tous.
- OudemiaBon génie
Tu as fait une lecture très attentive, Glaskassa, je ne sais si j'aurais relevé cette construction (dont la forme a sans doute été rétablie dans l'édition que j'ai consultée). Il y a donc de la grammaire là dessous.
Dans ma vieille Syntaxe du XVIIe de Haase on trouve en effet l'emploi de que (ou qui) à la place de ce que/ce qui pour amener une interrogation indirecte, §42 avec de nombreux exemples et commentaires que je ne reproduis pas ce soir.
Un exemple trouvé personnellement : chez un poète du début du siècle, Jean Godard (1564-1630) : Vous qui voulez savoir que c'est que de l'amour, Je le vous vais ici tout maintenant décrire.
Dans ma vieille Syntaxe du XVIIe de Haase on trouve en effet l'emploi de que (ou qui) à la place de ce que/ce qui pour amener une interrogation indirecte, §42 avec de nombreux exemples et commentaires que je ne reproduis pas ce soir.
Un exemple trouvé personnellement : chez un poète du début du siècle, Jean Godard (1564-1630) : Vous qui voulez savoir que c'est que de l'amour, Je le vous vais ici tout maintenant décrire.
- GlaskassaNiveau 6
@kenibas10 : formidable ! Je n'ai pas le Pléiade de Scarron, dis-moi si tu trouves des réponses intéressantes ! (comme toi, c'est ma dernière tentative ! et encore, je ne suis pas sûre d'aller au bout)
@Oudemia : merciiiiii ! Ta grammaire éclaire tout, c'est super ! Je vais chercher à me la procurer. Je fais une lecture attentive, en effet. Le roman est complexe, je ne fais pas de lecture "plaisir" en amont. J'ai attaqué crayon en main dès le début. J'avance lentement. La 2ème partie est, pour l'instant, plus rapide à lire/résumer, j'espère que ça va durer. J'adore ce roman !
@Oudemia : merciiiiii ! Ta grammaire éclaire tout, c'est super ! Je vais chercher à me la procurer. Je fais une lecture attentive, en effet. Le roman est complexe, je ne fais pas de lecture "plaisir" en amont. J'ai attaqué crayon en main dès le début. J'avance lentement. La 2ème partie est, pour l'instant, plus rapide à lire/résumer, j'espère que ça va durer. J'adore ce roman !
- ernyaFidèle du forum
J'imagine que le "ce" est facultatif à l'époque.Glaskassa a écrit:
- le sens est bien celui-ci, c'est évident. Mais comme ce n'est pas écrit comme tel dans l'édition au programme, je me demande s'il s'agit d'une erreur d'édition (ce qui serait cool), ou une tournure avérée au XVIIe, et là, j'imagine une question de grammaire... panique à bord !
J'aimerais bien savoir comment analyser cette structure, je me souviens avoir assisté à un oral d'agreg interne où une formule semblable était tombée (je ne sais ce que c'est que l'amour", un truc dans le genre, chez Musset).
Je suis tombé sur ça :
https://www.littre.org/definition/que
La formule de Guez de Balzac (même époque) resemble fortement à celle de Scarron donc je penche pour cette option.Littré a écrit:7Ce que c'est, quelle chose c'est.
Il ne sait que par ouï dire Ce que c'est que la cour, la mer, et ton empire, Fortune…, [La Fontaine, Fabl. VII, 12]
Je ne sais point, seigneur, ce que c'est que d'aimer, [Regnard, Démocr. III, 3]
Familièrement. Ce que c'est que de nous ! voyez quelle est la condition des humains.
Ce que c'est que de nous ! moi, cela me confond, [Regnard, le Légat. V, 7]
Archaïquement on supprimait ce.
Je ne sais que c'est de flatter personne, [Guez de Balzac, liv. I, lett. 3]
edit : grillée par Oudemia. On a enfin une réponse !
- OudemiaBon génie
Littré, bien sûr, j'aurais pu commencer par là !
Haase explique longuement tout ça, il y apeut-être sûrement un ouvrage plus récent, mais celui-là est très bien.
Haase explique longuement tout ça, il y a
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