- AsterNiveau 6
Oui ! Je crois qu'on a réussi !
Mais... sujet inversé ? plutôt apposition, non ?
Mais... sujet inversé ? plutôt apposition, non ?
- AsterNiveau 6
Nous avons une autre occurrence du verbe à la page 113 : " Le curé lui conta [...] ; de quoi la Rappinière verbalisa amplement." Et l'adverbe ici nous permet de lire encore une fois une syllepse.
- calistaNiveau 8
Alors je suis encore en peine, cette fois au chapitre 7, page 55. Au moment où le départ pour midi d'un brancard se met en place pour chercher l'Etoile une information étonnante à mes yeux survient :
" La Rappinière se chargea d'obtenir du lieutenant général permission de jouer; et, sur le midi etc..."
Pourquoi donc une permission de jouer? De qui, de quoi, où???
Merci d'avance...si vous voyez...
" La Rappinière se chargea d'obtenir du lieutenant général permission de jouer; et, sur le midi etc..."
Pourquoi donc une permission de jouer? De qui, de quoi, où???
Merci d'avance...si vous voyez...
- TziporaExpert
Tu me fais culpabiliser Calista, je ne m'étais jamais posé la question !
J'avais tout simplement imaginé, sans trop m'arrêter dessus, que La Rappinière s'était chargé de trouver un lieu où la troupe de comédiens pourrait donner une représentation, "jouer" donc. Au chapitre 16, les comédiens se préparent en effet à aller jouer dans un tripot, et comme cette action se passe le surlendemain de l'épisode des brancards (à vérifier quand même, mais c'est maxi 3 jours plus tard, même si on se trouve presque 10 chapitres plus loin), je me suis dit que c'était grâce à la Rappinière qu'ils avaient obtenu la "permission de jouer" (voir 1re phrase du chap 16, p.141, puis plus loin fin de la p.143 et p.144).
Mais je me trompe peut-être complètement...
J'avais tout simplement imaginé, sans trop m'arrêter dessus, que La Rappinière s'était chargé de trouver un lieu où la troupe de comédiens pourrait donner une représentation, "jouer" donc. Au chapitre 16, les comédiens se préparent en effet à aller jouer dans un tripot, et comme cette action se passe le surlendemain de l'épisode des brancards (à vérifier quand même, mais c'est maxi 3 jours plus tard, même si on se trouve presque 10 chapitres plus loin), je me suis dit que c'était grâce à la Rappinière qu'ils avaient obtenu la "permission de jouer" (voir 1re phrase du chap 16, p.141, puis plus loin fin de la p.143 et p.144).
Mais je me trompe peut-être complètement...
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Mon blog lecture : www.la-tete-ailleurs.over-blog.fr
- calistaNiveau 8
Bonjour, c'est toujours moi!!
P.61: "Il avait fait voir par ses livrées de noir et de blanc qu'il n'était point amoureux"
Si par hasard quelqu'un a compris...
P.61: "Il avait fait voir par ses livrées de noir et de blanc qu'il n'était point amoureux"
Si par hasard quelqu'un a compris...
- tannatHabitué du forum
Bonjour,calista a écrit:Bonjour, c'est toujours moi!!
P.61: "Il avait fait voir par ses livrées de noir et de blanc qu'il n'était point amoureux"
Si par hasard quelqu'un a compris...
Les couleurs sont normalement celle de la dame (usage médiéval) mais le blanc et noir n'appartiennent à personne... On retrouve ce lien avec les couleurs dans La Princesse de Clèves. Dans les tournois et les carrousels, les chevaliers exprimaient leurs pensées et leurs sentiments par le moyen de livrées, de chiffres, d'armoiries ou de devises. On lit dans le père Ménestrier, qui a donné la signification des diverses couleurs en usage: «Le noir signifiait la douleur, le désespoir, etc.; le blanc signifiait la pureté, la sincérité, l'innocence et l'indifférence, la simplicité, la candeur, etc.» (Traité des carrousels et tournois.) voir ici
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- tannatHabitué du forum
calista a écrit:Alors je suis encore en peine, cette fois au chapitre 7, page 55. Au moment où le départ pour midi d'un brancard se met en place pour chercher l'Etoile une information étonnante à mes yeux survient :
" La Rappinière se chargea d'obtenir du lieutenant général permission de jouer; et, sur le midi etc..."
Pourquoi donc une permission de jouer? De qui, de quoi, où???
Merci d'avance...si vous voyez...
Tzipora a écrit:Tu me fais culpabiliser Calista, je ne m'étais jamais posé la question !
J'avais tout simplement imaginé, sans trop m'arrêter dessus, que La Rappinière s'était chargé de trouver un lieu où la troupe de comédiens pourrait donner une représentation, "jouer" donc. Au chapitre 16, les comédiens se préparent en effet à aller jouer dans un tripot, et comme cette action se passe le surlendemain de l'épisode des brancards (à vérifier quand même, mais c'est maxi 3 jours plus tard, même si on se trouve presque 10 chapitres plus loin), je me suis dit que c'était grâce à la Rappinière qu'ils avaient obtenu la "permission de jouer" (voir 1re phrase du chap 16, p.141, puis plus loin fin de la p.143 et p.144).
Mais je me trompe peut-être complètement...
Il me semble qu'il faut une permission pour jouer au moins à Paris. voir ici
En outre, les tripots et les jeux sont très mal vus (de même que les spectacles hors du cadre religieux, comme ceux par exemple que donnaient les élèves du collège de La Flèche) parce qu'ils sont sources de désordre et entraînent les fidèles vers le péché...
Pour ce que j'ai compris, les jésuites considèrent le théâtre comme un moyen d'apprendre tandis que les jansénistes considèrent que le théâtre détourne les fidèles de la foi...
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- calistaNiveau 8
Bonjour,
Je n'ai pas bien compris le passage ci-dessous: pour empêcher La Rancune de parler, Roquebrune lui donne-t-il 100 pistoles? Ou est-ce une provocation, un défi, pour 100 pistoles, Roquebrune est sûr que La Rancune n'a pas d'histoire vraie sur lui?
Au ch.16 "Dans la cour de la reine Marguerite... » Ce beau commencement d'histoire attira auprès de la Rancune tous ceux qui étaient dans la chambre, qui savaient bien qu'il avait des mémoires contre tout le genre humain. Le poète, qui le redoutait extrêmement, l'interrompit en lui disant: «Je gage cent pistoles que non.» Ce défi de gager fait si à propos fit rire toute la compagnie et le fit sortir hors de la chambre. C'etait toujours ainsi par des gageures de sommes considérables que le pauvre homme defendait ses hyperboles quotidiennes, qui pouvaient bien monter chaque semaine à la somme de mille ou douze cents impertinences, sans y comprendre les menteries."
Merci d'avance!
Je n'ai pas bien compris le passage ci-dessous: pour empêcher La Rancune de parler, Roquebrune lui donne-t-il 100 pistoles? Ou est-ce une provocation, un défi, pour 100 pistoles, Roquebrune est sûr que La Rancune n'a pas d'histoire vraie sur lui?
Au ch.16 "Dans la cour de la reine Marguerite... » Ce beau commencement d'histoire attira auprès de la Rancune tous ceux qui étaient dans la chambre, qui savaient bien qu'il avait des mémoires contre tout le genre humain. Le poète, qui le redoutait extrêmement, l'interrompit en lui disant: «Je gage cent pistoles que non.» Ce défi de gager fait si à propos fit rire toute la compagnie et le fit sortir hors de la chambre. C'etait toujours ainsi par des gageures de sommes considérables que le pauvre homme defendait ses hyperboles quotidiennes, qui pouvaient bien monter chaque semaine à la somme de mille ou douze cents impertinences, sans y comprendre les menteries."
Merci d'avance!
- calistaNiveau 8
Bonsoir,
Ch 7 de la 2ème partie, qui perd ses chausses Ragotin ou L'Olive P.230-231?
En lisant le ch.9, j'ai l'impression qu'il s'agit de L'Olive...
Merci d'avance, la p.230 n'est pas hyper claire, si?
Ch 7 de la 2ème partie, qui perd ses chausses Ragotin ou L'Olive P.230-231?
En lisant le ch.9, j'ai l'impression qu'il s'agit de L'Olive...
Merci d'avance, la p.230 n'est pas hyper claire, si?
- ernyaFidèle du forum
C'est Ragotin qui perd ses chausses, d'où son énervement contre l'Olive qui lui donne alors une fessée.
- calistaNiveau 8
Merci Ernya. Je pensais comme toi, la p.237 m'a fait douter. Mais sans doute L'Olive a perdu quelques plumes dans la bataille donc...
- ernyaFidèle du forum
Oui mais Scarron me semble nous expliquer à la page 237 que Ragotin parvient toujours à déchirer des habits quand il s'attaque à quelqu'un, ce qui ôte le doute.
- ernyaFidèle du forum
Juste pour être sûre (je planche sur le sujet de dissert de Sévigné), p 162 la périphrase "en un endroit où jamais éperon n'avait touché" désigne bien le pénis du cheval ?
- calistaNiveau 8
Je pense que oui; l'adjectif "gaiement" qui suit laisse peu de doute.
- calistaNiveau 8
Bonsoir,
Pour ne pas changer, encore une question: p290, ch 15
"enfin il avoua son mauvais dessein, et en fit de mauvaises excuses au Destin, qui avait eu besoin de toute sa sagesse pour ne se pas faire raison d'un homme qui l’avait voulu offenser si cruellement, après lui être obligé de la vie, comme l'on a pu voir au commencement de ces aventures comiques. "
Pour être sûre, dans ce passage, il faut comprendre "après lui être obligé de la vie" comme une circonstance aggravante du méfait de La Rappinière, car le prévôt, lui, n'a jamais sauvé la vie de Destin, n'est-ce pas?
Merci pour l'aide.
Pour ne pas changer, encore une question: p290, ch 15
"enfin il avoua son mauvais dessein, et en fit de mauvaises excuses au Destin, qui avait eu besoin de toute sa sagesse pour ne se pas faire raison d'un homme qui l’avait voulu offenser si cruellement, après lui être obligé de la vie, comme l'on a pu voir au commencement de ces aventures comiques. "
Pour être sûre, dans ce passage, il faut comprendre "après lui être obligé de la vie" comme une circonstance aggravante du méfait de La Rappinière, car le prévôt, lui, n'a jamais sauvé la vie de Destin, n'est-ce pas?
Merci pour l'aide.
- SaloumHabitué du forum
C'est le Destin qui a sauvé la vie de La Rappinière, ce dernier est donc d'autant plus coupable de l'avoir volé.
- SaloumHabitué du forum
calista a écrit:Bonjour,
Je n'ai pas bien compris le passage ci-dessous: pour empêcher La Rancune de parler, Roquebrune lui donne-t-il 100 pistoles? Ou est-ce une provocation, un défi, pour 100 pistoles, Roquebrune est sûr que La Rancune n'a pas d'histoire vraie sur lui?
Au ch.16 "Dans la cour de la reine Marguerite... » Ce beau commencement d'histoire attira auprès de la Rancune tous ceux qui étaient dans la chambre, qui savaient bien qu'il avait des mémoires contre tout le genre humain. Le poète, qui le redoutait extrêmement, l'interrompit en lui disant: «Je gage cent pistoles que non.» Ce défi de gager fait si à propos fit rire toute la compagnie et le fit sortir hors de la chambre. C'etait toujours ainsi par des gageures de sommes considérables que le pauvre homme defendait ses hyperboles quotidiennes, qui pouvaient bien monter chaque semaine à la somme de mille ou douze cents impertinences, sans y comprendre les menteries."
Merci d'avance!
J'ai trouvé un élément de réponse dans mon cours : Roquebrune achèterait le silence de la Rancune, sachant bien que ses révélations le ridiculiseraient devant tout le monde (ce qui sous-entend qu'il passe son temps à débiter des sornettes).
- EmeraldiaÉrudit
Franchement, pour vous lire depuis plusieurs semaines, et pour être allée en cours de préparation ce matin pour l'agrég, notamment pour Scarron, je trouve que vous vous bornez sur des détails... C'est très louable en soi, je ne juge pas du tout, mais pour la dissertation, il y a déjà tellement à faire avec les grands axes qui pourraient tomber : il faut éplucher toute l'oeuvre en ce sens et noter des citations... Vous perdez beaucoup de temps à analyser des mots en particulier alors qu'il y a un travail de Titan à côté...
- AsterNiveau 6
Bonjour Emeraldia,
Je comprends ton coup de stress, mais les détails sur lesquels se développent les échanges contribuent à la compréhension littérale de l'oeuvre, et celle-ci, pour l'oral, est incontournable.
Bonne poursuite !
Je comprends ton coup de stress, mais les détails sur lesquels se développent les échanges contribuent à la compréhension littérale de l'oeuvre, et celle-ci, pour l'oral, est incontournable.
Bonne poursuite !
- FiatLuxFidèle du forum
P 316 une partie du texte est centrée, en italique "Ils se dirent en peu de temps ... maître de nos sens." Pourquoi ?
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