- roxanneOracle
Ce que vont chercher, et que visiblement, trouvent les personnes (notamment des collègues plutôt attachés à l'enseignement public) dans le privé, c'est de la réactivité face aux problèmes , que lorsque leurs enfants se font insulter, harceler (ce qui arrive aussi) on ne laisse pas tomber en disant qu'on n'y peut rien.
- PofekkoNiveau 7
Elaïna a écrit:Ben moi ça me gave de lire "on ne peut pas laisser un enfant sur la route" en disant à des gens qui n'ont rien demandé de le faire à la place d'une institution. Les gosses terrorisés, les PE à bout, ça, ce n'est pas laisser des gens sur la route peut-être ? Et quand bien même les parents du gosse sont dans le déni, ça reste aux autres parents de prendre sur eux (et aux autres gamins d'encaisser les gnons) ? Non mais on marche sur la tête là.
Totalement d'accord!!!! Les gamins ont pris trois mois de retard et ils ont peur. Comment en est-on arrivé à ne pas maîtriser des gosses de 7 ans!!
- kaktus65Niveau 10
Clecle78 a écrit:Le privé aussi inclut. Deux classes dans l'établissement de ma soeur
J’y ai eu le droit l’année dernière dans mes deux classes de 5èmes : 3 élèves très agréables mais avec un niveau au mieux CE2, toujours accompagnés d’une AVS (quand elle n’était pas là, c’était retour dans leur classe, je n’ai jamais cédé). Je leur donnai le cours photocopié. Les évaluations étaient faites dans leur classe aussi ( je fournissais le corrigé aux collègues ).
Le bilan a été nul, ils n’ont rien pu apprendre (logique) et ont perdu leur temps. Je ne m’en suis jamais occupé (pas le temps), des classes de 30 élèves en plus relativement faibles étaient bien suffisantes.
L’inclusion pour tous est une utopie, ne rêvons pas
- kaktus65Niveau 10
Pofekko a écrit:Elaïna a écrit:Ben moi ça me gave de lire "on ne peut pas laisser un enfant sur la route" en disant à des gens qui n'ont rien demandé de le faire à la place d'une institution. Les gosses terrorisés, les PE à bout, ça, ce n'est pas laisser des gens sur la route peut-être ? Et quand bien même les parents du gosse sont dans le déni, ça reste aux autres parents de prendre sur eux (et aux autres gamins d'encaisser les gnons) ? Non mais on marche sur la tête là.
Totalement d'accord!!!! Les gamins ont pris trois mois de retard et ils ont peur. Comment en est-on arrivé à ne pas maîtriser des gosses de 7 ans!!
Je suis sûr que notre collègue n’a pas été assez formée. :dehors2:
- Padre P. LucasNiveau 10
Pofekko a écrit: Comment en est-on arrivé à ne pas maîtriser des gosses de 7 ans!!
Ceux qui ont émis des doutes sur la loi Monchamp, en 2005 étaient considérés comme d'horribles réactionnaires et les premiers collègues qui l'ont subie n'ont pas reçu un soutien massif, vous vous souvenez de l' affaire Guigui ?
Eh bien voilà.
- CeladonDemi-dieu
Osons le terme : c'est une maltraitance. C'est sans doute sur cette base qu'il faudrait se battre.kaktus65 a écrit:Clecle78 a écrit:Le privé aussi inclut. Deux classes dans l'établissement de ma soeur
J’y ai eu le droit l’année dernière dans mes deux classes de 5èmes : 3 élèves très agréables mais avec un niveau au mieux CE2, toujours accompagnés d’une AVS (quand elle n’était pas là, c’était retour dans leur classe, je n’ai jamais cédé). Je leur donnai le cours photocopié. Les évaluations étaient faites dans leur classe aussi ( je fournissais le corrigé aux collègues ).
Le bilan a été nul, ils n’ont rien pu apprendre (logique) et ont perdu leur temps. Je ne m’en suis jamais occupé (pas le temps), des classes de 30 élèves en plus relativement faibles étaient bien suffisantes.
L’inclusion pour tous est une utopie, ne rêvons pas
En fait cette tendance de fond à l'inclusion à marche forcée est extrêmement perverse car elle se donne tous les atours d'une bonne action alors qu'elle contribue non seulement à enfoncer davantage les enfants concernés dans leurs difficultés sans rien résoudre, mais aussi à handicaper lourdement l'apprentissage de classes entières.
Si les parents concernés se constituaient en associations pour agir en justice, auraient-ils une chance ?
- MalacaEsprit éclairé
Pofekko a écrit: (...) Comment en est-on arrivé à ne pas maîtriser des gosses de 7 ans!!
Juste parce que ces gamins ne sont pas maîtrisables ? il ne s'agit là pas seulement "d'éducation" mais bien de troubles comportementaux ingérables.
- Spoiler:
- J'en ai un dans ma classe, c'est lourd au quotidien, deux ans qu'on demande une orientation pour le bien de tous (arf, je me rends compte avec l'affaire Guigui qu'on est dans la "maltraitance" ). Repéré dès la maternelle, il est accompagné par une AESH à mi-temps, avec la volonté de le maintenir coûte que coûte dans le système scolaire standard (il n'a même pas été maintenu en maternelle parce qu'il était physiquement trop grand, la maman ne veut pas le sortir de l'école de quartier, les rares classes ULIS sont bondées ...). En grandissant il devient de plus en plus agressif en classe et de plus en plus dangereux dans la cour ...
Et des gamins comme ça j'en vois (de plus en plus) quand je suis en visite dans les classes de maternelle : le gamin qui est un électron libre, qui grimpe partout, se sauve du rang lors des déplacements, ne veut pas sortir des toilettes, se déshabille, ne participe à rien, qui hurle, mord, griffe, balance des trucs à la tête de l'enseignante/ATSEM si elle essaie de le contraindre ou de ses camarades s'ils ont le malheur de le contrarier ... des gamins de 3 ou 4 ans qu'on n'arrive pas à maitriser, cela ne relève pas de l'éducation, on est sur du handicap.
L'intégration du handicap, oui, mais pas à n'importe quel prix.
L'école inclusive, sur papier c'est bien, comme le dit Céladon on se donne bonne conscience et le commun des mortels y croit; dans la réalité on nous demande/oblige à gérer l'ingérable, et toujours au détriment des autres élèves (et de notre santé !). Et, pour le moment, ce sont les enseignants qui passent pour des affreux s'ils osent émettre des doutes ...
Et effectivement cela répond à une pure logique économique, comme toutes les réformes engagées ces dernières années (collège unique, 2d indifférenciée, bac pro en 3 ans, mutation à 1 tour, formation des enseignants ... ).
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Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- zigmag17Guide spirituel
L'inclusion c'est (exemple de mon ancien lycée): passer de classes à effectifs réduits (maximum 12) pour élèves en situation de handicap physique plus ou moins lourd (avec salles, matériel et soins hors temps scolaire adapté) à l'inscription à marche forcée dans des classes à 35 . Faut-il être grand clerc pour anticiper les événements? Mal-être des élèves, fatigue, décrochage, recherche de solutions (adaptation de l'edt, plages horaires dédiées au repos à l'infirmerie), au bout de la chaîne institution ou démission.
Le gouvernement est content: il a "inclus". Et surtout il a économisé.
Tant que le profit sera au coeur de la réflexion politique au détriment de l'humain, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer avec nos élèves et les parents démunis et révoltés.
Le gouvernement est content: il a "inclus". Et surtout il a économisé.
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- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
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Mon vide dressing femme grossesse et 42/44:https://www.neoprofs.org/t129142-vide-dressing-femme-grossesse-et-42-44-maj-le-25-07#5019820
"Wether we fall by ambition, blood, or lust,
Like diamonds, we are cut in our own dust." J. Webster
- TrucOuBiduleHabitué du forum
zigmag17 a écrit:L'inclusion c'est (exemple de mon ancien lycée): passer de classes à effectifs réduits (maximum 12) pour élèves en situation de handicap physique plus ou moins lourd (avec salles, matériel et soins hors temps scolaire adapté) à l'inscription à marche forcée dans des classes à 35 . Faut-il être grand clerc pour anticiper les événements? Mal-être des élèves, fatigue, décrochage, recherche de solutions (adaptation de l'edt, plages horaires dédiées au repos à l'infirmerie), au bout de la chaîne institution ou démission.
Le gouvernement est content: il a "inclus". Et surtout il a économisé.
Tant que le profit sera au coeur de la réflexion politique au détriment de l'humain, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer avec nos élèves et les parents démunis et révoltés.
Bonjour,Lyra-Lollys a écrit:Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
c'est pour cela que la question des effectifs par classe est essentielle.
TrucOuBidule
- frimoussette77Guide spirituel
Spécialistes qui voient la chose de loin, qui donnent de nombreux conseils inapplicables en classe entière et qui critiquent parfois les enseignants mais aussi les parents en les culpabilisant. Jusqu'à quel degré de violence, de perturbation faut-il essayer de laisser la chance ? Tout le monde est perdant et malheureux.Lyra-Lollys a écrit:Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
- VoltaireNiveau 10
Tant que j'ai eu un seul élève EBEP (Elève à Besoins Educatifs Particuliers) par classe (de 35, en lycée), c'est passé crème, y compris avec des élèves scolarisés de jour et en HP de nuit. Mais quand on a augmenté le nombre (mon record perso était de 7 sur 35), avec des troubles différents nécessitant des adaptations différentes, parfois incompatibles, c'est devenu ingérable. Il faut écrire plus gros, lire à haute voix, reformuler les consignes, laisser l'élève au fond de la classe ou le mettre devant, le laisser sortir de la classe à la demande, le réveiller (ou non), lui laisser un temps supplémentaire, un ordinateur, corriger sur clé USB, utiliser des pointillés au lieu de couleurs, ... et j'en passe. Et encore, je n'ai eu que fort rarement des troubles de comportement ingérables (par contre des défauts de bonne éducation, ça oui j'en ai eu).
- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
frimoussette77 a écrit:Spécialistes qui voient la chose de loin, qui donnent de nombreux conseils inapplicables en classe entière et qui critiquent parfois les enseignants mais aussi les parents en les culpabilisant. Jusqu'à quel degré de violence, de perturbation faut-il essayer de laisser la chance ? Tout le monde est perdant et malheureux.Lyra-Lollys a écrit:Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
Ben du coup, si les spécialistes ne servent à rien, on fait quoi en tant que parents? Je me pose réellement la question.
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- angelxxxÉrudit
Un seul peut suffire amplement : j'ai eu un élève qui faisait le chien : à quatre pattes, une trousse dans la bouche, à grogner ou aboyer. Vous me voyez lui dire d'aller au coin (ou à la niche...), Ou à essayer de lui prendre la trousse qu'il a voler à son voisin et qui de retrouve dans sa bouche ?
Bon, c'était mon cas le plus gratiné. Les autres à côté c'est presque de la rigolade !
Bon, c'était mon cas le plus gratiné. Les autres à côté c'est presque de la rigolade !
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- VerduretteModérateur
A se demander si tu n'enseignes pas dans le collège de secteur de mon ancienne école ... l'élève qu fait le chien, aboie et mord les autres, chien ou guépard à tour de rôle ...
Lyra-Lollys, il n'est pas question de "jeter" ceux qui ne sont pas dans le rang. Mais lorsqu'un enfant est en difficulté, il y a généralement deux grands cas de figures :
1/ La famille est consciente du problème, le connait, il y a un suivi, une communication famille-école-intervenants spécialisés, ce n'est pas toujours facile, mais la plupart du temps, on avance. L'idée de l'inclusion, c'est que l'élève aille au mieux de ses possibilités, et c'est souvent le cas.
2/ La famille ne reconnaît pas le problème, et c'est souvent le cas des troubles envahissants du comportement, et là on part le plus souvent dans un cercle vicieux : la famille accuse l'école, l'école accuse la famille, on ne cherche pas la vraie cause, et donc on ne trouve pas la bonne solution.
Mais quoi qu'il arrive, l'élève doit rester scolarisé, à tout prix, même n'importe comment, alors que la loi de 2005 précise que l'inclusion ne doit se faire que si elle est bénéfique à l'enfant. Et le pire ce sont les nombreux enfants sans diagnostic qui doivent rester scolarisés à tout prix aussi, sans aide, sans aménagements.
Bien sûr que la thérapie est un temps long, comme celui de l'éducation; Mais six mois de souffrance quotidienne, pour les autres élèves de la classe, ce n'est pas acceptable.
J'ai eu une année trois élèves (dans la même classe) avec des troubles envahissants du comportement. L'un est parti en ITEP assez vite (c'était prévu). Pour les deux autres , l'un (celui qui aboyait, Angelxxx) a été suivi par le CMP et ça s'est arrangé peu à peu avec de petits aménagements de délestage (même si c'était parfois lourd), pour l'autre, la famille était dans le déni et accusait l'école de tous les maux (alors qu'il y avait très clairement maltraitance familiale, des assistantes sociales mobilisées suite à des signalements dans leur immeuble et non dans l'école ont été littéralement jetées dehors) et cela n'a fait qu'empirer pendant les cinq années d'élémentaire.
Et la collègue qui l'a eu en CM1 a fait une grave dépression et démissionné après quinze ans de carrière, devant le peu de soutien de la hiérarchie.
C'est top non ?
Lyra-Lollys, il n'est pas question de "jeter" ceux qui ne sont pas dans le rang. Mais lorsqu'un enfant est en difficulté, il y a généralement deux grands cas de figures :
1/ La famille est consciente du problème, le connait, il y a un suivi, une communication famille-école-intervenants spécialisés, ce n'est pas toujours facile, mais la plupart du temps, on avance. L'idée de l'inclusion, c'est que l'élève aille au mieux de ses possibilités, et c'est souvent le cas.
2/ La famille ne reconnaît pas le problème, et c'est souvent le cas des troubles envahissants du comportement, et là on part le plus souvent dans un cercle vicieux : la famille accuse l'école, l'école accuse la famille, on ne cherche pas la vraie cause, et donc on ne trouve pas la bonne solution.
Mais quoi qu'il arrive, l'élève doit rester scolarisé, à tout prix, même n'importe comment, alors que la loi de 2005 précise que l'inclusion ne doit se faire que si elle est bénéfique à l'enfant. Et le pire ce sont les nombreux enfants sans diagnostic qui doivent rester scolarisés à tout prix aussi, sans aide, sans aménagements.
Bien sûr que la thérapie est un temps long, comme celui de l'éducation; Mais six mois de souffrance quotidienne, pour les autres élèves de la classe, ce n'est pas acceptable.
J'ai eu une année trois élèves (dans la même classe) avec des troubles envahissants du comportement. L'un est parti en ITEP assez vite (c'était prévu). Pour les deux autres , l'un (celui qui aboyait, Angelxxx) a été suivi par le CMP et ça s'est arrangé peu à peu avec de petits aménagements de délestage (même si c'était parfois lourd), pour l'autre, la famille était dans le déni et accusait l'école de tous les maux (alors qu'il y avait très clairement maltraitance familiale, des assistantes sociales mobilisées suite à des signalements dans leur immeuble et non dans l'école ont été littéralement jetées dehors) et cela n'a fait qu'empirer pendant les cinq années d'élémentaire.
Et la collègue qui l'a eu en CM1 a fait une grave dépression et démissionné après quinze ans de carrière, devant le peu de soutien de la hiérarchie.
C'est top non ?
- SisypheHabitué du forum
Un de mes élèves faisait de la moto en classe. Je lui disais de se garer et de couper le moteur et il se calmait 5 minutes. Un collègue qui l'avait l'année passée me l'avait conseillé et c'était la phrase qui fonctionnait... pour 5 minutes. Si je lui disais de se calmer ou de s'asseoir (sa moto faisait le tour de la classe et renversait une partie des affaires des camarades en raison de l'espacement des tables), cela n'avait aucun effet.
Mais comme il était en CAP, c'était hyper courant. Les 3/4 de mes élèves étaient également en dispositif ULIS. La majorité avait des problèmes mnésiques lourds. Ils ne savaient pas si on était le matin ou l'après-midi par exemple et allaient au lycée en taxi.
C'était il y a plus de 15 ans. Nous aussi, nous étions les horribles profs intolérants qui refusions de regarder l'inclusion comme une chance pour tous. Mais 1/4 de la classe souffrait beaucoup de la situation. C'est difficile pour un prof de tenir une heure avec celui qui fait des bruits de moto mais eux les supportent toute la journée, comme nos collègues PE.
On avait aussi un élève en fauteuil roulant et sourd. C'était une section de CAP carrelage. Quand nous avons souligné l'impossibilité pour lui d'exercer ce métier, on nous a répondu : "C'est son rêve. Il vit des choses difficiles. Vous allez aussi lui briser son rêve ?" Comme nous insistions sur l'impossibilité physique de poser du carrelage en fauteuil roulant, on nous a répondu : "Il pourra faire de la mosaïque d'art ou poser des carreaux en hauteur dans les salles de bains que les collègues lui tendront" C'était ahurissant.
Mais comme il était en CAP, c'était hyper courant. Les 3/4 de mes élèves étaient également en dispositif ULIS. La majorité avait des problèmes mnésiques lourds. Ils ne savaient pas si on était le matin ou l'après-midi par exemple et allaient au lycée en taxi.
C'était il y a plus de 15 ans. Nous aussi, nous étions les horribles profs intolérants qui refusions de regarder l'inclusion comme une chance pour tous. Mais 1/4 de la classe souffrait beaucoup de la situation. C'est difficile pour un prof de tenir une heure avec celui qui fait des bruits de moto mais eux les supportent toute la journée, comme nos collègues PE.
On avait aussi un élève en fauteuil roulant et sourd. C'était une section de CAP carrelage. Quand nous avons souligné l'impossibilité pour lui d'exercer ce métier, on nous a répondu : "C'est son rêve. Il vit des choses difficiles. Vous allez aussi lui briser son rêve ?" Comme nous insistions sur l'impossibilité physique de poser du carrelage en fauteuil roulant, on nous a répondu : "Il pourra faire de la mosaïque d'art ou poser des carreaux en hauteur dans les salles de bains que les collègues lui tendront" C'était ahurissant.
- ditaNeoprof expérimenté
Pour l'élève à troubles comportementaux relevant du handicap, il est peut-être mauvais pour lui d'être dans une classe avec des élèves lambda. Il se voit différent (ou il voit les autres différents), cela peut l'inciter à faire de la surenchère dans les comportements inadaptés.
- faustine62Érudit
Sisyphe, tout ce que tu écris semble surréaliste...
- SisypheHabitué du forum
Le LP, dans le 93, il y a 15 ans, était assez surréaliste. L'avantage est que ces 7 années passées là-bas m'ont fourni assez d'anecdotes pour une vie entière. Mais j'en garde étrangement un bon souvenir. Une solidarité sans faille entre collègues et l'argent qui coulait à flot. J'ai pu monter tous les projets que je voulais et je ne m'occupais pas de la partie pratique des réservations et autres devis comme aujourd'hui. De très chouettes projets qui ont immanquablement échoué. Je me souviens avoir dû appeler la police pour une tentative de meurtre avec des ciseaux lors d'une sortie théâtre par exemple. Mais j'y ai cru chaque fois.
- HonchampDoyen
Sisyphe a écrit:Un de mes élèves faisait de la moto en classe. Je lui disais de se garer et de couper le moteur et il se calmait 5 minutes. Un collègue qui l'avait l'année passée me l'avait conseillé et c'était la phrase qui fonctionnait... pour 5 minutes. Si je lui disais de se calmer ou de s'asseoir (sa moto faisait le tour de la classe et renversait une partie des affaires des camarades en raison de l'espacement des tables), cela n'avait aucun effet.
Mais comme il était en CAP, c'était hyper courant. Les 3/4 de mes élèves étaient également en dispositif ULIS. La majorité avait des problèmes mnésiques lourds. Ils ne savaient pas si on était le matin ou l'après-midi par exemple et allaient au lycée en taxi.
C'était il y a plus de 15 ans. Nous aussi, nous étions les horribles profs intolérants qui refusions de regarder l'inclusion comme une chance pour tous. Mais 1/4 de la classe souffrait beaucoup de la situation. C'est difficile pour un prof de tenir une heure avec celui qui fait des bruits de moto mais eux les supportent toute la journée, comme nos collègues PE.
On avait aussi un élève en fauteuil roulant et sourd. C'était une section de CAP carrelage. Quand nous avons souligné l'impossibilité pour lui d'exercer ce métier, on nous a répondu : "C'est son rêve. Il vit des choses difficiles. Vous allez aussi lui briser son rêve ?" Comme nous insistions sur l'impossibilité physique de poser du carrelage en fauteuil roulant, on nous a répondu : "Il pourra faire de la mosaïque d'art ou poser des carreaux en hauteur dans les salles de bains que les collègues lui tendront" C'était ahurissant.
Ce témoignage confirme ce que je pense :
on pense souvent que l'inclusion sert à réduire les classes spécialisées. Donc les coûts. Motif économique.
Je pense que c'est aussi par idéologie. Comme il y a les idéologues des compétences, des îlots...
Sauf que les idéologues de l'inclusion sont encore plus "habités".
Et contre une idéologie, c'est difficile d'argumenter.
Je suis dans un département où on n'applique pas l'inclusion à marche forcée, pour des raisons que mon copain m'a expliquées l'autre jour, partagées par les structures, et que je retrouve en vous lisant.
Mais il suffit de changements dans l'appareil de l'Education Nationale, ou de quelqu'un de très activiste à la direction de la MDPH.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ElaïnaDevin
Lyra-Lollys a écrit:Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
En fait je pense qu'on fait tous très bien la différence entre le gamin ingérable et le gamin relou mais géré. Maman d'un casse-noix de compétition, je suis bien placée pour savoir ce que c'est que d'aller chercher le gosse la boule au ventre en se demandant "qu'est-ce que la maîtresse va encore me raconter de farfelu voire franchement gênant ?".
Néanmoins mon casse-noix de compétition, s'il a pu être bourrin lors de ses moments les moins glorieux, est suivi (par ses parents et par ses profs), et se calme petit à petit. Il n'est d'ailleurs pas ingérable et ne met pas en danger permanent ses camarades.
Dans l'école des mes gamins, il y en a en revanche un qui terrorise tout le monde. Il a un an de retard, des déjà très grand et massif, et comme la directrice le dit, "il ne cherche qu'à donner libre cours à sa violence". Violence qui s'abat sur des petits terrifiés mais même aussi sur des plus grands à qui il peut faire vraiment mal. C'est comme ça depuis la maternelle. C'est un gamin porteur de handicap et a priori en carence éducative et affective, soit. A un moment, il s'en prenait à mon fils (il l'a notamment attrapé par les jambes alors qu'il était assis sur un banc, mon fils s'est violemment cogné l'arrière de la tête). Eh bien j'ai dit à mon fils de se défendre par tous les moyens (on lui a expliqué où frapper et faire mal) et au bout d'un moment on a signalé qu'au prochain acte de violence contre nos enfants on portait plainte. Handicap, carence, c'est plus mon problème. Et non ce n'est pas à moi de devoir me coltiner les démarches pour aller dans le privé, merci mais non merci, l'école est à 5 minutes à pieds de chez moi, le privé à 20 minutes en bagnole, s'il y en a un qui doit dégager c'est celui qui sème la terreur, pas les autres. Curieusement, ça a dû se savoir qu'on porterait plainte, parce que le gamin a arrêté de s'en prendre aux miens. Il s'en prend à d'autres (mais là aussi, c'est plus mon problème en fait : si les parents préfèrent attendre qu'il se calme par la magie des fleurs ou préfèrent se coltiner les démarches pour le privé, grand bien leur fasse). Jusqu'où cela ira-t-il, je n'en ai aucune idée, mais il y a actuellement peu de chances que ça évolue dans le bon sens.
Quand je le dis aux parents qui se plaignent dudit gamin, je suis la méchante intolérante. "Il faut comprendre". Ben oui mais en fait je veux bien inclure les gens, je ne veux pas mettre en danger mes gosses, et non, je ne comprends pas, et non, ce n'est pas à l'école de jouer l'assistante sociale ou le psychiatre pour un gamin.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
Je comprends bien ce que vous dites et si je regarde ça du point de vue prof, effectivement c'est difficilement gérable et ça pourri la vie de tout le monde. Le problème étant de savoir quoi faire de ces enfants qui empêchent les autres de travailler correctement, ou simplement d'être sereins. On peut comprendre que ça prenne parfois du temps, les diagnostiques sont longs et puis encore faut-il aller les faire ces diagnostiques, et donc accepter qu'il y a un problème, etc. Ça me parait dans ce cas assez 'logique' qu'on trouve encore en début de primaire des élèves qui n'y ont pas leur place. Bon, par contre, quand je vois les exemples plus haut en CAP, ça me pose réellement question. Comment en arrive-t'on là??
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Mon vide dressing femme grossesse et 42/44:https://www.neoprofs.org/t129142-vide-dressing-femme-grossesse-et-42-44-maj-le-25-07#5019820
"Wether we fall by ambition, blood, or lust,
Like diamonds, we are cut in our own dust." J. Webster
- angelxxxÉrudit
Exactement avec la même logique que la tienne...
On pourrait faire simple, si l'enseignant et l'infirmière scolaire par exemple détectent un problème, test obligatoire et décision dans la foulée. Mais c'est beaucoup trop simple, et ça coûte de l'argent, et aussi du courage politique. Autant dire qu'il n'y a plus aucun des deux chez nous pour le moment
On pourrait faire simple, si l'enseignant et l'infirmière scolaire par exemple détectent un problème, test obligatoire et décision dans la foulée. Mais c'est beaucoup trop simple, et ça coûte de l'argent, et aussi du courage politique. Autant dire qu'il n'y a plus aucun des deux chez nous pour le moment
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- ElaïnaDevin
Personnellement j'ai un avis très égoïste sur la question : certains enfants (ceux qui sont dangereux pour les autres) ne peuvent pas être scolarisés dans une école normale et oui il y a des enfants qui doivent être évacués. Inclure oui, mettre en danger non.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- pseudo-intelloSage
Elaïna a écrit:Lyra-Lollys a écrit:Bon, je vais me placer du coté parent là mais qui vous dit que les parents ne font rien pour essayer de rectifier le tire? L'enfant problématique est peut être suivi par des spécialistes depuis la maternelle pour essayer de changer les choses et peut être que les parents ont préféré laisser leur chance à ces suivis avant de faire autre chose?
Ton spoiler résonne assez mal en moi malais car mon fils de 4 ans en maternelle se sauve du rang lors des déplacements, refuse de faire les activités régulièrement, se cachait sous les tables en PS, ça lui ai déjà arriver de mordre un camarade. Et pourtant on est pas laxistes, il se fait gronder, punir, expliquer à chaque problème. Il est suivi aussi. Mais alors j'en fais quoi? Les parents aussi sont souvent démunis quand leur enfant ne entre pas dans les rangs...
En fait je pense qu'on fait tous très bien la différence entre le gamin ingérable et le gamin relou mais géré. Maman d'un casse-noix de compétition, je suis bien placée pour savoir ce que c'est que d'aller chercher le gosse la boule au ventre en se demandant "qu'est-ce que la maîtresse va encore me raconter de farfelu voire franchement gênant ?".
Néanmoins mon casse-noix de compétition, s'il a pu être bourrin lors de ses moments les moins glorieux, est suivi (par ses parents et par ses profs), et se calme petit à petit. Il n'est d'ailleurs pas ingérable et ne met pas en danger permanent ses camarades.
Dans l'école des mes gamins, il y en a en revanche un qui terrorise tout le monde. Il a un an de retard, des déjà très grand et massif, et comme la directrice le dit, "il ne cherche qu'à donner libre cours à sa violence". Violence qui s'abat sur des petits terrifiés mais même aussi sur des plus grands à qui il peut faire vraiment mal. C'est comme ça depuis la maternelle. C'est un gamin porteur de handicap et a priori en carence éducative et affective, soit. A un moment, il s'en prenait à mon fils (il l'a notamment attrapé par les jambes alors qu'il était assis sur un banc, mon fils s'est violemment cogné l'arrière de la tête). Eh bien j'ai dit à mon fils de se défendre par tous les moyens (on lui a expliqué où frapper et faire mal) et au bout d'un moment on a signalé qu'au prochain acte de violence contre nos enfants on portait plainte. Handicap, carence, c'est plus mon problème. Et non ce n'est pas à moi de devoir me coltiner les démarches pour aller dans le privé, merci mais non merci, l'école est à 5 minutes à pieds de chez moi, le privé à 20 minutes en bagnole, s'il y en a un qui doit dégager c'est celui qui sème la terreur, pas les autres. Curieusement, ça a dû se savoir qu'on porterait plainte, parce que le gamin a arrêté de s'en prendre aux miens. Il s'en prend à d'autres (mais là aussi, c'est plus mon problème en fait : si les parents préfèrent attendre qu'il se calme par la magie des fleurs ou préfèrent se coltiner les démarches pour le privé, grand bien leur fasse). Jusqu'où cela ira-t-il, je n'en ai aucune idée, mais il y a actuellement peu de chances que ça évolue dans le bon sens.
Quand je le dis aux parents qui se plaignent dudit gamin, je suis la méchante intolérante. "Il faut comprendre". Ben oui mais en fait je veux bien inclure les gens, je ne veux pas mettre en danger mes gosses, et non, je ne comprends pas, et non, ce n'est pas à l'école de jouer l'assistante sociale ou le psychiatre pour un gamin.
Je plussoie.
Mais ça me rappelle le jour où j'ai parlé de "carence éducative" à ma principale. Je me suis fait rabrouer vertement : je ne suis pas psy, donc pas en mesure de décréter qu'un enfant est en carence éducative... ben au bout d'un moment, si.
- CeladonDemi-dieu
C'est grâce au "il faut comprendre" que l'inclusion des cas problématiques pour les autres va se faire de plus en plus. Si les parents des autres enfants avaient râlé dès les premiers pets, on n'en serait peut-être pas là et les structures auraient dû être conservées. Puisque les pouvoirs publics par leurs décisions aussi délirantes qu'inadaptées pourvu qu'elles génèrent des "économies" (comme s'il n'y avait pas à en faire ailleurs...) se moquent des conséquences sur les enfants handicapés inclus de force comme sur les autres qui subissent, il faut bien qu'une instance quelle qu'elle soit s'agite pour que ce scandale prenne fin.
Ca n'en prend visiblement pas le chemin.
Ca n'en prend visiblement pas le chemin.
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