- MalacaEsprit éclairé
Volubilys, on a la même Psy RASED ! ?
Inclusion : ma fille a dans sa classe 4 AESH ! (heureusement pas toutes en même temps ... mais toutes non formées et interchangeables) qui dit mieux ?
- Spoiler:
- Sauf qu'ici le dossier est monté avec bilans ortho et on a eu 6 équipes éducatives depuis la GS, 3 ans après la maman est maintenant d'accord pour demander une orientation ULIS mais la Psy a émis un avis négatif dans son bilan, enfin délivré après l'avoir vu 2 fois 20 minutes en individuel, et avec le même genre d'arguments. j'hallucine
Inclusion : ma fille a dans sa classe 4 AESH ! (heureusement pas toutes en même temps ... mais toutes non formées et interchangeables) qui dit mieux ?
- VerduretteModérateur
Il y en a sûrement un ou une bien ici ou là, mais toutes celles à qui j'ai eu affaire (je n'ai rencontré que des femmes) étaient prétentieuses, très sûres d'elles, peu compétentes, hors sol et n'aidaient vraiment pas les élèves, ni les parents, ni les enseignants.
Et en plus elles avaient un melon surdimensionné !! Comment peut-on se permettre d'aller ainsi infirmer le bilan d'une orthophoniste ?
Et en plus elles avaient un melon surdimensionné !! Comment peut-on se permettre d'aller ainsi infirmer le bilan d'une orthophoniste ?
- CathEnchanteur
Là où j'hallucine, c'est sur les témoignages de LP : normalement, les élèves passent devant le médecin scolaire qui confirme les capacités physiques de l'élève quant à l’orientation qu'il a choisi : les vôtres ne l'ont jamais vu ?
Nous avions eu, il y a quelques années, un élèves daltonien en électricité : le prof collait des petits papiers avec la couleur du fil pour que l'élève se repère ! Le médecin scolaire ne l'a pas déclaré apte, il a été réorienté.
Nous avions eu, il y a quelques années, un élèves daltonien en électricité : le prof collait des petits papiers avec la couleur du fil pour que l'élève se repère ! Le médecin scolaire ne l'a pas déclaré apte, il a été réorienté.
- VolubilysGrand sage
Oui, visiblement on a la même!Malaca a écrit:Volubilys, on a la même Psy RASED ! ?
Tu fais le portrait exacte de ma psy sco, tu la connais?Verdurette a écrit:Il y en a sûrement un ou une bien ici ou là, mais toutes celles à qui j'ai eu affaire (je n'ai rencontré que des femmes) étaient prétentieuses, très sûres d'elles, peu compétentes, hors sol et n'aidaient vraiment pas les élèves, ni les parents, ni les enseignants.
Et en plus elles avaient un melon surdimensionné !! Comment peut-on se permettre d'aller ainsi infirmer le bilan d'une orthophoniste ?
J'ai connu un homme psy sco, lui il n'en avait que foutre de mon avis, il a fait redoublé un élève de GS sans même m'en informer, alors que j'étais contre et qu'il n'avait vu le gosse qu'un quart d'heure en observation en classe...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Pat BÉrudit
J'ai connu un homme psy sco très malfaisant, qui faisait de la psychanalyse à deux balles et mettait tout sur le compte de la relation mère-enfant.
Donc la dyspraxie - dysphasie - TDAH - limite retard mental de ma fille, c'était uniquement ma faute. Ce qui m'agaçait, c'était que je ne pouvais pas totalement infirmer ses observations : ma fille étant adoptée, elle a effectivement, comme la majorité des enfants adoptés, quelques petites séquelles en termes d'angoisses d'abandon. Mais ce n'était pas ma faute, et il y avait bien un handicap en plus...
J'ai vraiment craint que son rapport me pourrisse mon dossier MDPH et qu'on me refuse l'IME (il ne le jugeait pas justifié et remettait en cause le diagnostic du neuropsy) ou qu'on révise le taux de handicap et donc les aides financières... (j'ai compris plus tard à demi-mots qu'il était connu pour ça, mais parce que je suis prof et que je sais décrypter les sous-entendus... bref, on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que son avis n'aurait pas de poids).
Mais je tiens à dire que sa collègue, qui était à ce poste avant lui, faisait, elle, du super boulot, en terme de travail sur la confiance en soi notamment.
Pour revenir sur le sujet : je plains vraiment les PE. Les cas les plus lourds sont heureusement, bon gré mal gré, évacués vers d'autres structures au fil des années, et on en voit moins dans le secondaire (j'ai quelques souvenirs, cependant, d'un ou deux cas bien gratinés qui relevaient d'ITEP mais dont les parents refusaient toute orientation)
Donc la dyspraxie - dysphasie - TDAH - limite retard mental de ma fille, c'était uniquement ma faute. Ce qui m'agaçait, c'était que je ne pouvais pas totalement infirmer ses observations : ma fille étant adoptée, elle a effectivement, comme la majorité des enfants adoptés, quelques petites séquelles en termes d'angoisses d'abandon. Mais ce n'était pas ma faute, et il y avait bien un handicap en plus...
J'ai vraiment craint que son rapport me pourrisse mon dossier MDPH et qu'on me refuse l'IME (il ne le jugeait pas justifié et remettait en cause le diagnostic du neuropsy) ou qu'on révise le taux de handicap et donc les aides financières... (j'ai compris plus tard à demi-mots qu'il était connu pour ça, mais parce que je suis prof et que je sais décrypter les sous-entendus... bref, on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que son avis n'aurait pas de poids).
Mais je tiens à dire que sa collègue, qui était à ce poste avant lui, faisait, elle, du super boulot, en terme de travail sur la confiance en soi notamment.
Pour revenir sur le sujet : je plains vraiment les PE. Les cas les plus lourds sont heureusement, bon gré mal gré, évacués vers d'autres structures au fil des années, et on en voit moins dans le secondaire (j'ai quelques souvenirs, cependant, d'un ou deux cas bien gratinés qui relevaient d'ITEP mais dont les parents refusaient toute orientation)
- CassandrineNiveau 10
Pat B a écrit:J'ai connu un homme psy sco très malfaisant, qui faisait de la psychanalyse à deux balles et mettait tout sur le compte de la relation mère-enfant.
Donc la dyspraxie - dysphasie - TDAH - limite retard mental de ma fille, c'était uniquement ma faute. Ce qui m'agaçait, c'était que je ne pouvais pas totalement infirmer ses observations : ma fille étant adoptée, elle a effectivement, comme la majorité des enfants adoptés, quelques petites séquelles en termes d'angoisses d'abandon. Mais ce n'était pas ma faute, et il y avait bien un handicap en plus...
J'ai vraiment craint que son rapport me pourrisse mon dossier MDPH et qu'on me refuse l'IME (il ne le jugeait pas justifié et remettait en cause le diagnostic du neuropsy) ou qu'on révise le taux de handicap et donc les aides financières... (j'ai compris plus tard à demi-mots qu'il était connu pour ça, mais parce que je suis prof et que je sais décrypter les sous-entendus... bref, on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que son avis n'aurait pas de poids).
Mais je tiens à dire que sa collègue, qui était à ce poste avant lui, faisait, elle, du super boulot, en terme de travail sur la confiance en soi notamment.
Pour revenir sur le sujet : je plains vraiment les PE. Les cas les plus lourds sont heureusement, bon gré mal gré, évacués vers d'autres structures au fil des années, et on en voit moins dans le secondaire (j'ai quelques souvenirs, cependant, d'un ou deux cas bien gratinés qui relevaient d'ITEP mais dont les parents refusaient toute orientation)
@Pat B ,
Je ne suis pas totalement d'accord avec la phrase graissée. Dans mon établissement, je vois de plus en plus d'enfants "difficiles". Je ne dis pas que tu as tort, je pense que cela dépend des structures possibles (du nombre de places mais aussi de la distance à faire pour la famille) et de la posture des parents (qui acceptent ou pas).
- SisypheHabitué du forum
Cath a écrit:Là où j'hallucine, c'est sur les témoignages de LP : normalement, les élèves passent devant le médecin scolaire qui confirme les capacités physiques de l'élève quant à l’orientation qu'il a choisi : les vôtres ne l'ont jamais vu ?
Mais si ! Ils avaient vu le médecin scolaire. Il était parfois même présent dans les réunions de suivi (j'ai oublié le nom de ces réunions). Il y avait le médecin scolaire, le CDE, quelques membres de l'équipe pédagogique, le PE ULIS, les parents, un psy, un référent inclusion, souvent un éducateur spécialisé... Beaucoup de monde pour peu d'avancées. On exposait nos difficultés. Par exemple, nous demandions de l'aide pour placer certains élèves en stage en CAT mais la réponse était toujours la même. Il fallait inclure l'élève dans le milieu professionnel ordinaire. Charge à nous les profs de trouver des patrons ouverts au handicap. Et cela année après année.
Je me rappelle avoir dû venir d'urgence sur un chantier. Le patron était au bord de la crise de nerf. Il avait dit à deux de nos élèves : "Vous repeignez cette pièce en blanc". C'étaient des CAP peinture. Ils ont tout peint. Y compris les vitres. Inutile de dire qu'il ne nous a plus pris d'élèves, même non handicapés.
Quand nous arrivions avec des exemples précis (photos des réalisations, cahiers d'élèves) et le référentiel CAP ou BEP pour mettre en évidence la distance, on nous disait : il faut valider les compétences que les élèves possèdent. Vous êtes encouragés à créer vos propres référentiels."
La première année, on nous a dit que l'objectif était seulement que ces élèves handicapés rencontrent les autres quelques heures par semaine, puis qu'ils iraient en classe ULIS quelques heures par semaine, puis qu'il fallait valider ce qu'ils avaient acquis par rapport au référentiel métier et enfin de créer des référentiels adaptés.
Le LP est souvent la chambre d'expérimentation de l'EN.
Je suis persuadée qu'on demandera de créer des livrets de compétences adaptés pour le BAC, le BTS...
- VolubilysGrand sage
Si si, arrivé dans le secondaire, il y a déjà eu un paquet d'orientation, vous êtes loin d'avoir le même public que dans le primaire, vous n'avez pas la moindre idée de ce que l'on peut voir en maternelle (avant les premières orientations) puis dans l'élémentaire (2e phase d'orientation)...Cassandrine a écrit:Pat B a écrit:J'ai connu un homme psy sco très malfaisant, qui faisait de la psychanalyse à deux balles et mettait tout sur le compte de la relation mère-enfant.
Donc la dyspraxie - dysphasie - TDAH - limite retard mental de ma fille, c'était uniquement ma faute. Ce qui m'agaçait, c'était que je ne pouvais pas totalement infirmer ses observations : ma fille étant adoptée, elle a effectivement, comme la majorité des enfants adoptés, quelques petites séquelles en termes d'angoisses d'abandon. Mais ce n'était pas ma faute, et il y avait bien un handicap en plus...
J'ai vraiment craint que son rapport me pourrisse mon dossier MDPH et qu'on me refuse l'IME (il ne le jugeait pas justifié et remettait en cause le diagnostic du neuropsy) ou qu'on révise le taux de handicap et donc les aides financières... (j'ai compris plus tard à demi-mots qu'il était connu pour ça, mais parce que je suis prof et que je sais décrypter les sous-entendus... bref, on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que son avis n'aurait pas de poids).
Mais je tiens à dire que sa collègue, qui était à ce poste avant lui, faisait, elle, du super boulot, en terme de travail sur la confiance en soi notamment.
Pour revenir sur le sujet : je plains vraiment les PE. Les cas les plus lourds sont heureusement, bon gré mal gré, évacués vers d'autres structures au fil des années, et on en voit moins dans le secondaire (j'ai quelques souvenirs, cependant, d'un ou deux cas bien gratinés qui relevaient d'ITEP mais dont les parents refusaient toute orientation)
@Pat B ,
Je ne suis pas totalement d'accord avec la phrase graissée. Dans mon établissement, je vois de plus en plus d'enfants "difficiles". Je ne dis pas que tu as tord, je pense que cela dépend des structures possibles (du nombre de places mais aussi de la distance à faire pour la famille) et de la posture des parents (qui acceptent ou pas).
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- roxanneOracle
Mais ça existe déjà. On a eu des élèves validant un bac littéraire sans passer d'épreuves de langue..Sisyphe a écrit:Cath a écrit:Là où j'hallucine, c'est sur les témoignages de LP : normalement, les élèves passent devant le médecin scolaire qui confirme les capacités physiques de l'élève quant à l’orientation qu'il a choisi : les vôtres ne l'ont jamais vu ?
Mais si ! Ils avaient vu le médecin scolaire. Il était parfois même présent dans les réunions de suivi (j'ai oublié le nom de ces réunions). Il y avait le médecin scolaire, le CDE, quelques membres de l'équipe pédagogique, le PE ULIS, les parents, un psy, un référent inclusion, souvent un éducateur spécialisé... Beaucoup de monde pour peu d'avancées. On exposait nos difficultés. Par exemple, nous demandions de l'aide pour placer certains élèves en stage en CAT mais la réponse était toujours la même. Il fallait inclure l'élève dans le milieu professionnel ordinaire. Charge à nous les profs de trouver des patrons ouverts au handicap. Et cela année après année.
Je me rappelle avoir dû venir d'urgence sur un chantier. Le patron était au bord de la crise de nerf. Il avait dit à deux de nos élèves : "Vous repeignez cette pièce en blanc". C'étaient des CAP peinture. Ils ont tout peint. Y compris les vitres. Inutile de dire qu'il ne nous a plus pris d'élèves, même non handicapés.
Quand nous arrivions avec des exemples précis (photos des réalisations, cahiers d'élèves) et le référentiel CAP ou BEP pour mettre en évidence la distance, on nous disait : il faut valider les compétences que les élèves possèdent. Vous êtes encouragés à créer vos propres référentiels."
La première année, on nous a dit que l'objectif était seulement que ces élèves handicapés rencontrent les autres quelques heures par semaine, puis qu'ils iraient en classe ULIS quelques heures par semaine, puis qu'il fallait valider ce qu'ils avaient acquis par rapport au référentiel métier et enfin de créer des référentiels adaptés.
Le LP est souvent la chambre d'expérimentation de l'EN.
Je suis persuadée qu'on demandera de créer des livrets de compétences adaptés pour le BAC, le BTS...
- NasopiBon génie
Sisyphe a écrit:Par exemple, nous demandions de l'aide pour placer certains élèves en stage en CAT mais la réponse était toujours la même. Il fallait inclure l'élève dans le milieu professionnel ordinaire.
Mais alors, qui va dans les CAT (maintenant, ça s'appelle ESAT) ??? Il y a quelques années, encore toute naïve, j'avais demandé au chef de service de ma fille si cette orientation était possible pour elle. Il avait rigolé et il m'avait répondu que les ESAT ne prenaient que des gens avec un handicap ultra léger et qu'aucun enfant de l'IME n'était ensuite orienté en ESAT. Du coup, je pensais que les ESAT recrutaient chez les jeunes handicapés qui avaient pu faire une scolarité en milieu ordinaire ; mais manifestement, ce n'est pas le cas non plus.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- zigmag17Guide spirituel
Tout à fait d'accord avec Sisyphe
Autre témoignage de LP: quid de l'élève très lourdement handicapée sanglée dans un fauteuil adapté en position quasi allongée, dont rien ne bouge dans son corps que les yeux et un index qui ne peut l'aider à communiquer qu'en le pointant sur une feuille fabriquée façon mosaïque avec des petits carrés exprimant un besoin particulier du type "je n'ai pas compris", "j'ai la réponse", "j'ai froid", "j'ai mal", "je dois sortir"..., qui ne peut pas articuler... et que l'on inscrit en bac pro GA?
Autre témoignage de LP: quid de l'élève très lourdement handicapée sanglée dans un fauteuil adapté en position quasi allongée, dont rien ne bouge dans son corps que les yeux et un index qui ne peut l'aider à communiquer qu'en le pointant sur une feuille fabriquée façon mosaïque avec des petits carrés exprimant un besoin particulier du type "je n'ai pas compris", "j'ai la réponse", "j'ai froid", "j'ai mal", "je dois sortir"..., qui ne peut pas articuler... et que l'on inscrit en bac pro GA?
- SisypheHabitué du forum
Ils pouvaient trouver du travail en CAT (ESAT, on voit que mon expérience date !) ensuite. Mais là je parlais des stages. L'objectif était qu'ils effectuent ces stages en milieu ordinaire. Ce qui était extrêmement compliqué pour nous.
- NasopiBon génie
Sisyphe a écrit:Ils pouvaient trouver du travail en CAT (ESAT, on voit que mon expérience date !) ensuite. Mais là je parlais des stages. L'objectif était qu'ils effectuent ces stages en milieu ordinaire. Ce qui était extrêmement compliqué pour nous.
Ah oui, d'accord. Je comprends mieux.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- SisypheHabitué du forum
zigmag17 a écrit:quid de l'élève très lourdement handicapée sanglée dans un fauteuil adapté en position quasi allongée, dont rien ne bouge dans son corps que les yeux et un index qui ne peut l'aider à communiquer qu'en le pointant sur une feuille fabriquée façon mosaïque avec des petits carrés exprimant un besoin particulier du type "je n'ai pas compris", "j'ai la réponse", "j'ai froid", "j'ai mal", "je dois sortir"..., qui ne peut pas articuler... et que l'on inscrit en bac pro GA?
Bac pro GA ? Rien que cela signifie que le seul objectif est de pouvoir dire que l'élève est scolarisé. La section GA se meurt. Les élèves doivent nécessairement poursuivre après le bac pro pour espérer trouver un travail.
- zigmag17Guide spirituel
Sisyphe a écrit:zigmag17 a écrit:quid de l'élève très lourdement handicapée sanglée dans un fauteuil adapté en position quasi allongée, dont rien ne bouge dans son corps que les yeux et un index qui ne peut l'aider à communiquer qu'en le pointant sur une feuille fabriquée façon mosaïque avec des petits carrés exprimant un besoin particulier du type "je n'ai pas compris", "j'ai la réponse", "j'ai froid", "j'ai mal", "je dois sortir"..., qui ne peut pas articuler... et que l'on inscrit en bac pro GA?
Bac pro GA ? Rien que cela signifie que le seul objectif est de pouvoir dire que l'élève est scolarisé. La section GA se meurt. Les élèves doivent nécessairement poursuivre après le bac pro pour espérer trouver un travail.
L'objectif était la socialisation. Mais ce système est aberrant, qui rend malheureux les élèves, démunis les enseignants et dans ce cas précis, vindicatifs les parents qui ne comprennent pas qu'une fois l'élève inscrit, les apprentissages sont une souffrance et demandent ensuite une obligation de résultats (or, obtenir ne serait-ce qu'une PFMP dans ces conditions, comment dire...)
- CathEnchanteur
Je suis abasourdie. Normalement, ces élèves sont recalés par le médecin scolaire, au moment de la visite médicale...pourquoi le sont-ils chez nous et pas chez vous ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Ma petite cousine a un retard mental, elle travaille en ESAT mais avant a été scolarisée dans une institution (IME???). Elle est la "meilleure" de l'ESAT, à savoir qu'elle sait lire, écrire et doit pouvoir faire quelques calculs je suppose. Mais on voit immédiatement qu'elle est handicapée, c'est certes très léger par rapport à d'autres déficiences, mais en aucun cas elle n'aurait pu être scolarisée normalement. J'hallucine des témoignages apportés ici.
- zigmag17Guide spirituel
Cath a écrit:Je suis abasourdie. Normalement, ces élèves sont recalés par le médecin scolaire, au moment de la visite médicale...pourquoi le sont-ils chez nous et pas chez vous ?
Les sections adaptées proposées par le lycée présupposaient l'accueil et l'adaptation de l'élève avec un edt aménagé. Le lycée avait l'habitude d'accueillir des élèves en situation de handicap. Mais là c'était de l'ordre de la maltraitance pour l'élève. La pression des parents a joué pour beaucoup dans son inscription je crois. Je ne sais pas quel rôle a joué le médecin scolaire dans ce cas précis. En effet hormis la socialisation, pas grand-chose n'était pertinent.
- Ajonc35Sage
Au tout debut de ma carriere, il y a longtemps j'avais des élèves eleves en bep " laboratoire", le medecin scolaire passait et faisait un bilan et j'ai eu un d'entre eux, daltonien qui a dû se reorienter vite fait.Cath a écrit:Là où j'hallucine, c'est sur les témoignages de LP : normalement, les élèves passent devant le médecin scolaire qui confirme les capacités physiques de l'élève quant à l’orientation qu'il a choisi : les vôtres ne l'ont jamais vu ?
Nous avions eu, il y a quelques années, un élèves daltonien en électricité : le prof collait des petits papiers avec la couleur du fil pour que l'élève se repère ! Le médecin scolaire ne l'a pas déclaré apte, il a été réorienté.
Non pas de medecin, c'est ainsi que nous avons des eleves qui ont des problemes de dos, ne sontdispenses ou encore qui sont en fauteuil et qui font leur stage en ehpad, ou pour des eleves qui font le choix de l'horticulture ou du paysage et qui ont des allergies. Pour les paysagistes, je raprappele quque le dos est leur premier outil. Les parents te disent qu'ils travailleront dans un bureau à la fin de leur cursus ( ils veulent tous travailler dans un bureau alors que la majorite, y compris les plus motives, les plus competents seront d'abord sur le terrain et rares sont les postes 100 % bureau)
Desert medical et paramedical.
- VerduretteModérateur
Ma collègue de maternelle (PS MS) a un élève très problématique depuis la PS l'an dernier, en MS donc cette année. Il jette des cailloux sur les autres, mord, frappe... quotidiennement. Quelques semaines avant les vacances de Noël,ma collègue a été opérée en urgence et arrêtée plusieurs semaines, manque de chance au même moment l'ATSEM a eu le Covid et a dû s'arrêter aussi. Il y a donc eu une maîtresse remplaçante et une ATSEM remplaçante, livrées à elles-mêmes dans cette école inconnue puisqu'il n'y a qu'une classe. Nous sommes dans le bâtiment d'à côté, donc on ne peut pas les aider à tout instant.
Durant cette période, ledit gamin a obligé un autre gamin de PS a lui sucer le zizi dans les toilettes, le plus jeune en a été si visiblement perturbé que sa famille a réagi, et ma collègue a dû gérer ce dossier délicat en rentrant à l'école. La psy sco assure que ce n'est ps grave, que cela fait partie de la "découverte", et passe totalement sous silence les autres actes (il continue à jeter des cailloux, frapper, mordre, montrer son zizi en classe etc ...)
La mère reconnait qu'il est ingérable à la maison, qu'il menace régulièrement et explicitement de tuer le petit frère à naître, elle était à deux doigts de recourir au CAMSP, mais maintenant que la psy lui a dit que son gamin allait très bien, pourquoi voulez-vous qu'elle y aille ?
Durant cette période, ledit gamin a obligé un autre gamin de PS a lui sucer le zizi dans les toilettes, le plus jeune en a été si visiblement perturbé que sa famille a réagi, et ma collègue a dû gérer ce dossier délicat en rentrant à l'école. La psy sco assure que ce n'est ps grave, que cela fait partie de la "découverte", et passe totalement sous silence les autres actes (il continue à jeter des cailloux, frapper, mordre, montrer son zizi en classe etc ...)
La mère reconnait qu'il est ingérable à la maison, qu'il menace régulièrement et explicitement de tuer le petit frère à naître, elle était à deux doigts de recourir au CAMSP, mais maintenant que la psy lui a dit que son gamin allait très bien, pourquoi voulez-vous qu'elle y aille ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis désolée, mais il me semble que cet enfant a été soumis à des images ou des actes sexuels... Quelle horreur. Je pèterais un plomb à la place des parents de l'élève agressé sexuellement.
- SeiGrand Maître
La découverte ? ? ? ? ? ? ? Mais au secours ! ! ! ! ! Je n'en reviens pas.
Et comment est pris en charge le petit qui a été agressé ?
Vous avez fait un signalement ?
Et comment est pris en charge le petit qui a été agressé ?
Vous avez fait un signalement ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- maikreeeesseGrand sage
Verdurette, il faut au minimum le signaler à l IEN. Le psy scolaire a émis un avis (hummm), un parmi d'autres mais il faut, je pense, faire un signalement. L' ien peut et se doit d'être de bon conseil. L'affaire ne peut pas en rester là.
- yseultFidèle du forum
Et les parents, ils ne portent pas plainte? Pour qu'au moins il y ait une enquête sur l'encadrement familial?
Quelle réaction vis-à-vis de l'institution ? Le pas de vague semble bien installé...
Quelle réaction vis-à-vis de l'institution ? Le pas de vague semble bien installé...
- InvitéInvité
Pardon ?! C'est une agression sexuelle, l'autre petit a de quoi en être traumatisé et ce n'est pas grave ?Verdurette a écrit:Ma collègue de maternelle (PS MS) a un élève très problématique depuis la PS l'an dernier, en MS donc cette année. Il jette des cailloux sur les autres, mord, frappe... quotidiennement. Quelques semaines avant les vacances de Noël,ma collègue a été opérée en urgence et arrêtée plusieurs semaines, manque de chance au même moment l'ATSEM a eu le Covid et a dû s'arrêter aussi. Il y a donc eu une maîtresse remplaçante et une ATSEM remplaçante, livrées à elles-mêmes dans cette école inconnue puisqu'il n'y a qu'une classe. Nous sommes dans le bâtiment d'à côté, donc on ne peut pas les aider à tout instant.
Durant cette période, ledit gamin a obligé un autre gamin de PS a lui sucer le zizi dans les toilettes, le plus jeune en a été si visiblement perturbé que sa famille a réagi, et ma collègue a dû gérer ce dossier délicat en rentrant à l'école. La psy sco assure que ce n'est ps grave, que cela fait partie de la "découverte", et passe totalement sous silence les autres actes (il continue à jeter des cailloux, frapper, mordre, montrer son zizi en classe etc ...)
La mère reconnait qu'il est ingérable à la maison, qu'il menace régulièrement et explicitement de tuer le petit frère à naître, elle était à deux doigts de recourir au CAMSP, mais maintenant que la psy lui a dit que son gamin allait très bien, pourquoi voulez-vous qu'elle y aille ?
Au-delà de ça, je n'ai pas d'enfants dans mon entourage mais c'est "normal" qu'un enfant de cet âge ait eu de lui même une idée pareil ? Il y a de quoi s'inquiété pour cet enfant, non ?
- VerduretteModérateur
Cela NOUS paraît grave,bien évidemment l'IEN est au courant, la famille de l'enfant agressé a songé à la plainte mais je ne sais pas si cela a été fait, nous avons fait une IP ... mais pour la famille de l'agresseur tout va bien ....
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