Neo défi lecture 2021 - Ici, on papote !

*Ombre* a écrit:Merci, Lulu, je me sens moins seule.
Bon, d'après ce que tu dis de Zulma, comme il faut aussi cocher cet item, je vais peut-être faire glisser ce titre vers ce défi et trouver un autre auteur dont les initiales sont des voyelles, car je n'ai pas envie de relire un livre du même style.
Tu avais choisi quoi, toi, pour ce défi, si tu l'as déjà relevé ? Je demande, car nous avons souvent les mêmes goûts.

Ne voulant pas investir à l'aveugle (acheter chat en sac comme on dit), comme à la bibli du coin ils n'ont pas l'autre maison d'édition, j'ai lu L'A26 de Pascal Garnier qui ne m'a pas trop emballée non plus.
Désolée, je ne t'aide guère !

Amaliah, je note ton titre car je n'avais pas d'idées pour cette entrée du défi.
J'ai lu Chanson douce à sa sortie, à part le sentiment d'horreur qu'il m'a laissé je n'en garde rien.

Pardon, Ombre, mais tu m'as fait rire.

Violet, ça me fait très plaisir de lire que tu as découvert et aimé ce récit d'Hélène Gestern ! D'elle, j'ai aussi lu L'Eau qui dort, assez différent car c'est un roman plus long mais que j'ai beaucoup aimé également (le thème pricnipal en est la disparition volontaire d'adultes).

De mon côté, comme j'ai du mal à comprendre le défi 20 "merveille", j'ai bien envie d'y mettre un album que j'ai lu aujourd'hui et que je trouve très beau tant dans le récit que dans l'illustration : il s'agit de la réécriture du Magicien d'Oz par Sébastien Pérez, illustré par Benjamin Lacombe. Je n'ai jamais lu le roman original mais j'ai vu plusieurs fois le film de Fleming avec Judy Garland. Là, Sébastien Pérez a pris le parti de raconter l'histoire du point de vue de l'épouvantail qui rêve d'avoir un cerveau et j'ai beaucoup aimé cela, le récit en est d'autant plus émouvant car ce personnage doute beaucoup de ce qu'il est et il découvre tout ce qui l'entoure comme un enfant. J'ai toujours aimé cette histoire car la rencontre avec le magicien d'Oz s'avère décevante ce qui, rétrospectivement, donne toute sa saveur et toute sa valeur au chemin qui a mené nos improbables personnages jusqu'à lui, c'est une belle philosophie de vie. Evidemment les illustrations de Benjamin Lacombe, sombres et poétiques, enrichissent aussi beaucoup ce beau récit et lui donnent un petit côté steampunk.

Merci Amaliah et Eloah de votre réponse ! Je finissais par croire que personne n'avait lu mon post...

Amaliah, j'avais acheté Les gens dans l'enveloppe mais je n'ai pas accroché et ne l'ai jamais fini...

Je vais attaquer Portrait après blessure et si j'aime, je lirai tous les autres.

Encore merci pour vos conseils.

Et voilà, mon 1er livre est terminé !
Mélusine ou la Noble histoire de Lusignan, de Jean d'Arras, écrit en 1393 (défi : Œuvre publiée avant 1600).
Je remercie Ancolie, si elle passe par là, de m'avoir offert ce livre, car je ne crois pas que j'aurais décidé de le lire sans ce petit coup de pouce. Et ça aurait été dommage, parce que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire.
Le livre retrace l'histoire de la lignée des Lusignan, issus du mariage de la fée Mélusine avec le jeune chevalier Raymondin. Le récit oscille entre un récit merveilleux (l'histoire de Mélusine et de ses deux sœurs, leur malédiction, les merveilles accomplies par Mélusine qui bâtit des châteaux plus vite que son ombre et assure gloire et prospérité à son mari et ses enfants) et des récits guerriers sanglants qui n'ont rien à envier aux plus grands blockbusters. C'est varié, le sang coule à flots, on voyage de l'écosse à la Syrie en passant par le Poitou et le Luxembourg, l'Allemagne ou Prague... Et l'on découvre "les cris de la fée" découverte et désespérée.
Édition bilingue avec, en prime, la possibilité, quand on est motivé, de lire quelques passages en ancien français, mais aussi une belle traduction.

Je vais à présent me (re)lancer dans Les furtifs de Damasio. Non que je n'aie pas aimé ce livre l'an dernier, mais j'ai interrompu ma lecture pour travailler mes cours et j'ai un peu oublié de m'y remettre. Comme il semble que j'aie enfin surmonté mon overdose de livres (après l'agreg, j'avais perdu tout plaisir de lire), je vais me remettre dans la dernière dystopie de cet auteur que j'affectionne beaucoup.

Violet a écrit:Merci Amaliah et Eloah de votre réponse ! Je finissais par croire que personne n'avait lu mon post...

Amaliah, j'avais acheté Les gens dans l'enveloppe mais je n'ai pas accroché et ne l'ai jamais fini...

Je vais attaquer Portrait après blessure et si j'aime, je lirai tous les autres.

Encore merci pour vos conseils.

Je comprends tout à fait et je ne sais pas pourquoi cette lecture m'a tant marquée à vrai dire, ce n'est pas sensationnel, ce n'est pas bien écrit, mais ça m'a émue aux larmes par moments.

J'ai lu L'Odeur de la forêt d'Hélène Gestern et c'était vraiment trop long, il aurait fallu élaguer l'ensemble pour que ça gagne en densité. Dommage parce que j'aime bien l'écriture de cet auteur.

Moi c'est Eux sur la photo qui m'a émue aux larmes.

Du coup, je crois que je réessaierai de lire Les gens dans l'enveloppe, je ne l'ai peut-être pas lu au bon moment.

Jenny a écrit:Le garçon de Marcus Malte chez Zulma sinon ?

Chez Zulma, c'est aussi celui que je recommanderais. Je l'ai lu l'année dernière et j'ai énormément aimé.

Merci pour vos conseils. Je vais voir selon l'évolution de mes lectures. Pour l'instant, j'ai d'autres titres dans ma PAL qui correspondent à d'autres défis, et j'ai emprunté Le Roi Lear, que je n'ai jamais lu, à la bibliothèque.

Pour le défi 2 (un recueil de contes), j'ai lu Mes contes de Perrault de Tahar Ben Jelloun que j'ai beaucoup aimé ! Les contes les plus célèbres sont réécrits à la sauce orientale et c'est vraiment très réussi. Mention spéciale à la Barbe bleue et à "La petite à la burqa rouge". A la croisée de Perrault et des Mille et une nuits, ces histoires enchantées et cruelles à la fois sont une réussite. Une belle surprise, je suis ravie.
Peut tout à fait convenir pour le défi 40 (réécriture).

Eloah a écrit:Pardon, Ombre, mais tu m'as fait rire.

moi aussi

Tremere, merci pour ta réponse.
A toi aussi, Lulucastagnette. Je vais rajouter Le dernier des justes à ma liste.

Je viens de terminer mon troisième livre pour le défi : Des jours sauvages de Xabi Molia.

Spoiler:

"Tandis qu’une grippe foudroyante ravage l’Europe, une centaine de personnes montent à bord d’un ferry pour fuir le continent. Pris dans une tempête, les passagers font naufrage sur une île inconnue. Il faut construire un radeau pour repartir. Mais certains prennent goût à cette vie nouvelle. Ils veulent rester, et protéger à tout prix le secret de leur présence ici. Un conflit couve, les passions s’exacerbent. Alors que sera bientôt commis l’irréparable, le ciel et l’horizon demeurent vides : sont-ils les derniers survivants ?
Épique et envoûtant, un magnifique roman sur la fuite hors du monde et le désir d’une autre vie." (www.seuil.com)

En le choisissant, je n'imaginais pas du tout que le conflit entre "les partants" (les naufragés souhaitant quitter l'île) et "les basques" (ceux souhaitant rester sur l'île) allait prendre une telle place dans le roman. Et pourtant, c'est bien ce qui est au centre de l'intrigue. J'espérais une réflexion plus poussée sur "[cette] fuite hors du monde et [ce] désir d'une autre vie" évoqués en 4ème de couverture, mais même si les dissidents décident de créer une nouvelle communauté, proche de la nature, très animale, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Je n'ai pas vraiment apprécié le style non plus et j'ai souvent eu envie d'arrêter ma lecture mais l'envie de savoir comment tout se terminait, encouragée par le procédé narratif m'ont fait continuer. J'ai trouvé la 3ème et dernière partie plus à mon goût et la fin plutôt réussie. Si vous avez aimé la série Lost et Sa majesté des mouches de Golding alors peut-être que cela pourrait vous plaire. Autrement, franchement, bof.

Je l'avais d'abord choisi pour le défi numéro 24 (une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir) mais je vais finalement l'utiliser pour valider le défi numéro 8 (résister / se soumettre) car la résistance et la soumission (aux autres, aux lois, à la nature...) sont finalement deux thèmes prépondérants qui vont jusqu'à s'entremêler au travers du personnage d'Ariel.
Il convient aussi pour le défi 43 ("enfer ou paradis") et peut-être pour les défis 32 (remèdes et poisons) et 39 (c'est la guerre !), selon l'interprétation qu'on en fait.

Voilà pour mon premier compte rendu de l'année 2021 ! J'en ai deux autres à faire... et un prochain livre à choisir

Bonsoir à tous,
Lulu, je note l'idée des contes de Perrault par Tahar ben Jelloun, j'aime beaucoup cet auteur.

Je viens de lire Judas, d'Amos OZ, qui peut convenir pour l'auteur dont les initiales sont des voyelles, mais que sa première phrase "L'histoire se déroule en hiver, entre fin 1959 et début 1960. On y parle d'une erreur, de désir, d'un amour malheureux et d'une question théologique inexpliquée." me permet de placer dans le défi n°28 "une histoire qui se passe en hiver".
Cette histoire se passe à Jérusalem, c'est celle de Schmuel Asch dont les parents ne peuvent plus financer les études. Après avoir annoncé à son directeur de recherches qu'il ne poursuivra pas sa maîtrise sur "Jésus dans la tradition juive", il répond à une petite annonce trouvée sur le campus cherchant une jeune homme pour tenir compagnie à un homme âgé, lui faire la conversation en fin de journée et lui servir son dîner, en échange du gîte, du couvert et d'une somme modeste. Un huis clos commence alors entre Schmuel, le vieux Gershom Wald et l'énigmatique Atalia Abravanel vivant tous sous le même toit. Il y est beaucoup question de traîtres, à commencer par Judas dans les recherches de Shmuel, était-il le traître que tout le monde pense aujourd'hui, ou bien le premier et unique chrétien ? Est-il aussi un traître l'homme juif qui, à Jérusalem, fréquente des Arabes ? Et celui qui renie sa famille ? L'histoire pourtant limpide de ces trois personnages pendant trois mois conduit à des réflexions intéressantes sur Jésus et Judas, sur Ben Gourion et l'Etat d'Israël, sur la bonté et la cruauté, et sur l'amour impossible.
Une lecture surprise inattendue. J'avais emprunté le livre à la médiathèque il y a plusieurs semaines, bien avant le défi, en cherchant autre chose que je n'avais finalement pas pris.

lulucastagnette a écrit:Pour le défi 2 (un recueil de contes), j'ai lu Mes contes de Perrault de Tahar Ben Jelloun que j'ai beaucoup aimé ! Les contes les plus célèbres sont réécrits à la sauce orientale et c'est vraiment très réussi. Mention spéciale à la Barbe bleue et à "La petite à la burqa rouge". A la croisée de Perrault et des Mille et une nuits, ces histoires enchantées et cruelles à la fois sont une réussite. Une belle surprise, je suis ravie.
Peut tout à fait convenir pour le défi 40 (réécriture).

Je ne connaissais pas et ça me tente beaucoup, merci !
C'est drôle car cette année justement j'ai pour projet de relire des œuvres qui ont marqué mon adolescence et mes années d'étudiantes et Tahar Ben Jelloun en fait partie.

Pour la pièce de théâtre élisabéthain, j'ai lu une pièce de Shakespeare fort célèbre mais dont le texte m'était encore inconnu : Le Roi Lear. Je ne sais si c'est la fatigue (euh... oui, déjà) mais j'ai eu du mal à apprécier cette histoire foisonnante, avec des intrigues dans l'intrigue, des renversements, un déferlement de violence. Je ne sais si c'est ma traduction (livre emprunté à la bibli : j'ai pris ce que j'ai trouvé), la fatigue, ou autre chose, mais j'ai trouvé le texte parfois obscur, sans parler des longs délires du fou et du fou (l'autre). Je devais parfois relire pour bien comprendre (en plus, je me mélangeais dans les personnages, confondant les deux soeurs, les deux frères, les deux ducs, les deux comtes - oui, tout va par deux, dans cette pièce, même les fous). Je suis un peu frustrée, avec le sentiment d'être passée à côté d'un chef d'oeuvre alors que tout en peinant sur la lecture, je me disais que, sur scène, bien joué, ce doit être du grand spectacle, parce que, tout de même, côté action, on est servi : complots, trahisons, meurtres, tortures, grandes figures sacrificielles, ambition sans scrupules, infidélité, vengeance... Que n'y a-t-il pas dans cette pièce ?
Bref, à relire à tête reposée ou à voir sur scène.

Je l'ai lu en hypokhâgne, il y a donc un certain temps. J'ai bien aimé, dans mon souvenir! Mais à part Cordelia, le fou et le roi, je n'en ai pas grand souvenir. "Life is a tale told by an idiot" je crois bien (à moins que je confonde).
J'ai presque fini mon roman islandais. Je ne sais pas si j'arriverai à faire un compte-rendu, tant c'est... étrange.

J'ai fini Les Choses humaines de Karine Tuil qui valide le défi 4. Un livre avec un journaliste ou qui se passe dans le milieu de la presse.

C'est un roman dérangeant. Le récit d'une accusation de viol. Il nie : elle n'a pas refusé. Elle justifie : elle était paralysée par la peur. Un des personnages étant lié à des personnes connues, l'affaire retentit dans les médias. Lors du procès, la vie des personnages est interrogée puis exhibée pour mener le jury à une vérité à laquelle les versions des personnages ne permettent pas d'aboutir. Pour elle, ça a été un viol et elle restera traumatisée. Pour lui, c'était un rapport consenti et c'est l'accusation qui ruine sa vie. L'autrice ne se mouille pas, notamment quand le roman prend un tournant judiciaire et qu'elle nous livre tels quels les procès verbaux, les interrogatoires dans le prétoire, les plaidoiries des avocats, nous laissant responsables de notre intime conviction.

C'est un roman de société : ça commence par les agressions du nouvel an à Cologne, non, ça commence avec les attentats de l'école juive Ozar Hatorah à Toulouse et ça se poursuit avec Mee Too. D'ailleurs, l'histoire a été inspirée d'un fait divers. Le personnage de Claire, intellectuelle, qui voit ses convictions féministes ébranlées quand elle est touchée de près par le drame résume parfaitement nos failles. Le livre évoque longuement le monde médiatique, le poids du pouvoir et du paraître dans les relations amoureuses. Et la fin conclut le tout de façon inattendue et glaçante, même si, en y repensant, j'ai trouvé que finalement l'autrice ne faisait que reprendre des idées maintes fois évoquées (au café du commerce), ce qui n'est pas dérangeant en soi, mais le côté "moralité de l'histoire", accentué par le changement brutal de registre, m'a un peu gênée.

Ça reste un livre qui m'a beaucoup plu, qui m'a fait réfléchir, ébranlée parfois. L'autrice a su s'effacer pour laisser ses personnages exposer leurs failles et leurs contradictions et cette retenue contraste avec la violence du déchaînement médiatique et de la violence judiciaire.

J'ai lu Ann Granger Fantômes, cottage et guet-apens que j'ai classé dans enfer/paradis car le personnage qui possède la grange où est trouvée la victime vit avec chez lui les fantomes de tous les gens morts de sa famille (et la nouvelle victime qui vient également le rejoindre).
Résumé: Lucas Burton déteste la campagne. En se rendant pour affaires dans une ferme abandonnée au milieu de nulle part, il tombe sur le cadavre d’une jeune fille. Ses ennuis ne font que commencer : Penny Gower, qui travaille au centre équestre du coin, a vu sa Mercedes grise quitter les lieux du crime. L’inspectrice Jess Campbell est chargée de l’enquête, mais entre l’absence de piste solide et son nouveau commissaire, Ian Carter qui la surveille en permanence, elle est sous pression. C’est alors qu’on découvre un nouveau cadavre…

C'est de la lecture tranquille, reposante.

Pour le défi 19 (un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif), j'ai lu A crier dans les ruines d'Alexandra Koszelyk.
Tchernobyl, 1986. Ivan et Léna sont inséparables depuis l'enfance. A 13 ans, ils vivent dans un pays merveilleux, entre modernité et nature. C'est alors que tout bascule. Léna part avec sa famille en France mais Ivan reste. Léna, déracinée, grandit dans un pays qui n'est pas le sien et devient professeur d'histoire. Jusqu'au jour où elle trouve le courage de rentrer "chez elle".
Une histoire émouvante. L'autrice est prof de LC alors le texte regorge de références à la mythologie. Un roman plutôt réussi.

Tremere, c'est amusant, j'ai justement commencé la lecture de ce roman hier. Pour le moment, cela me plaît beaucoup !

Je l'ai repéré aussi : Il vient d'avoir le Goncourt des lycéens, prix qui est généralement un vrai gage de qualité. Du coup, je note le titre, car je n'avais pas d'idées pour ce défi (je m'étais dit que je lirais peut-être les articles et chroniques de Colette, tant son style est vif, même dans ses écrits journalistiques).

Les Choses humaines je l'ai lu l'an dernier pour le défi 2020. Je n'ai pas été totalement conquise, je l'ai trouvé assez répétitif.
En parlant du Goncourt des Lycéens (prix que j'affectionne, comme beaucoup d'entre vous), j'ai emprunté cet aprèm Les Impatientes

Pour le défi 4. Un livre avec un journaliste ou qui se passe dans le milieu de la presse, j'ai lu Les animaux dénaturés de Vercors.
Je connaissais la pièce Zoo ou l''assassin philanthrope qui en est la réécriture. C'est un chouette roman qui propose de trouver une définition de l'homme, puisqu'il s'avère qu'il n'y en a pas.
Le personnage principal, Doug. Templemore, journaliste, accompagne une expédition en Nouvelle-Guinée. Les explorateurs découvrent le Paranthropus, le chainon manquant, espèce dont il faut définir si elle est humaine ou simienne.
C'est un roman humaniste, bien écrit, agréable à lire et accessible à des élèves de 1e HLP: ça tombe bien, je vais le faire lire aux miens.

Il me semble qu'il pourrait convenir pour Quelle cuisine !, cuisine parlementaire et juridico-judiciaire, et pour le peuple autochtone opprimé même si celui-ci est fictif et qu'il s'agit surtout d'éviter qu'il soit opprimé.

J'ai fini Lumières d'été puis vient la nuit pour Grand Nord. Euuuuuuuuh. En gros je n'ai rien compris. La narration est originale, c'est un "nous" que l'auteur utilise pour parler des habitants d'un village islandais. Un village comme les autres, si ce n'est qu'il ne possède ni église, ni cimetière.
On suit les histoires intimes de plusieurs personnages. Chaque chapitre est très différent, ce sont de mini nouvelles, même si les mêmes personnages se croisent tout le long du roman. Il y a un début, un événement "étrange" qui va modifier la vie d'un personnage et par là celle de tout le village. Mais il n'y a pas de fin, en tout cas je n'ai pas compris le choix de la fin, qui sort de nulle part et me semble d'une noirceur extrême alors que le roman oscillait entre espoir fragile et nostalgie.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, j'ai eu du mal à lire ce roman. Bref, si quelqu'un l'a lu, on peut croiser nos avis!!!!

Bonsoir ! Pour le défi 3 un livre appartenant à un grand cycle littéraire j'ai lu La Fortune des Rougon d'Emile Zola et je me suis régalée. C'est le premier roman du cycle et il met donc en place les origines de cette famille à la fois légitime (la branche Rougon) et illégitime (la branche Macquart), les deux branches étant composées d'êtres vils, corrompus, qui n'hésitent pas à servir leurs intérêts quitte à avoir du sang sur les mains ou à nuire à leur propre fratrie. Parallèlement, ce roman témoigne de la confusion qui a entouré l'avènement du Second Empire, la manière dont les plus naïfs ont été trompés et dont les plus roublards comme les Rougon ont tiré profit du coup d'Etat de 1851. Enfin et surtout pour moi, la Fortune des Rougon raconte l'une des plus belles histoires d'amour qui soit en littérature entre deux adolescents, Miette et Silvère.

Je l'ai lu il y a longtemps, quand j'avais 15 ans. J'ai lu presque tous les Rougon-Macquart à l'époque. Il ne m'en manque que quelques uns. Mais les derniers ne me tentent pas plus que ça.