- Louise100Niveau 5
A Tuin a écrit:
Moi si j'étais dans ton cas, je ne laisserais pas tomber la filière où tu es. Tu peux faire en sorte de te diriger pour devenir orthophoniste par exemple, qui permet d'aider tout en ayant aussi un regard extérieur. Je ne partirais pas dans l'enseignement pur jus. Vois ce qu'il y a comme branches possibles en lien avec ce que tu fais. Regarde pour orthophoniste, sérieusement. Je te verrais bien t'épanouir là dedans. Il y a le challenge d'aider autrui à progresser en trouvant la bonne méthode, et tout en ne reniant pas l'estime de tes parents qui malgré tout, semble compter à tes yeux. On ne peut pas occulter totalement ce paramètre non plus. Des gens le peuvent, mais après avoir réalisé le souhait des parents. Après coup avec la maturité, ils ont fait l'action pour faire plaisir, et après ils finissent toujours ou souvent par changer, pour se faire plaisir juste à eux, à leur tour.
Ben du coup si je décide de me réorienter vers de l'orthophonie, je laisse tomber médecine (c'est pas du tout les mêmes filières ni les mêmes études).
Concernant ce métier d'orthophoniste, je t'avoue que d'apparence il m'attire pas du tout.... Régler des problèmes de dyslexie, ce qui touche à la rééducation tout ça, je pense pas que ça m'épanouirait (encore une fois c'est trop dans le soin et quitte à rester dans le soin je préfère médecine). Après si ça se trouve tu as raison c'est peut-être ma voie !
- MathadorEmpereur
As-tu regardé les recrutements de la fonction publique hors EN ? Je pense par exemple au ministère de la Santé, à la DGCCRF ou au ministère de l'Agriculture.
L'aspect pratique des concours c'est que l'on ne regarde souvent que le niveau de diplôme, et que tu pourrais donc par exemple candidater au concours d'inspecteur de la DGCCRF (pour lequel il y a deux options liées à la biologie) avec une 3e année de médecine validée.
Du côté de l'enseignement, t'es-tu renseignée sur les concours en biochimie-génie biologique (CAPET et agrégation) ?
L'aspect pratique des concours c'est que l'on ne regarde souvent que le niveau de diplôme, et que tu pourrais donc par exemple candidater au concours d'inspecteur de la DGCCRF (pour lequel il y a deux options liées à la biologie) avec une 3e année de médecine validée.
Du côté de l'enseignement, t'es-tu renseignée sur les concours en biochimie-génie biologique (CAPET et agrégation) ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElaïnaDevin
Jenny a écrit:pseudo-intello a écrit:Il y a une dizaine d'années, ma sœur et son mec payaient 130 euros de loyer pour leur T2 parisien...
Ça me surprend. Ou alors je me faisais vraiment arnaquer quand j’étais étudiante.
Même chose, parce qu'il y a 10 ans, on payait pour notre T2 parisien (pas du tout au centre) 800 euros de loyer !!
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ElaïnaDevin
Louise100 a écrit:
D'accord, merci pour ta franchise. Je t'avoue que c'est un peu déprimant de lire ça, même si je suis habituée, dans le sens où j'ai l'impression que je n'ai pas d'issue finalement... Soit je reste en médecine et je continue de vivre un enfer, soit je deviens prof et je me prends un mur et je vis un enfer différent. Je suis peut-être juste destinée au malheur après tout...
Non mais quand même faut pas exagérer non plus...
Bien sûr tu peux être prof, certifiée avec dess heures sup imposées dont tu ne veux pas en étant à une heure et demie de transports de chez toi sur deux établissements avec des élèves affreux et une hiérarchie atroce, mais tu peux aussi avoir un établissement sympa, réussir l'agrégation, trouver un truc pas trop loin de chez toi et, certes, bien bosser tes cours au début puis ensuite gagner du temps et avoir une vie correcte.
Et puis, heu, bon, après avoir testé les petits boulot ouvriers, franchement, moi, prof, ça me va.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- Clecle78Bon génie
Je confirme, à mon avis c'est dix fois plus ! Les collègues se ruinaient pour des surfaces minuscules et beaucoup finissaient par repartir en banlieue pour avoir un meilleur confort.Elaïna a écrit:Jenny a écrit:pseudo-intello a écrit:Il y a une dizaine d'années, ma sœur et son mec payaient 130 euros de loyer pour leur T2 parisien...
Ça me surprend. Ou alors je me faisais vraiment arnaquer quand j’étais étudiante.
Même chose, parce qu'il y a 10 ans, on payait pour notre T2 parisien (pas du tout au centre) 800 euros de loyer !!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Louise100 a écrit:A Tuin a écrit:
Moi si j'étais dans ton cas, je ne laisserais pas tomber la filière où tu es. Tu peux faire en sorte de te diriger pour devenir orthophoniste par exemple, qui permet d'aider tout en ayant aussi un regard extérieur. Je ne partirais pas dans l'enseignement pur jus. Vois ce qu'il y a comme branches possibles en lien avec ce que tu fais. Regarde pour orthophoniste, sérieusement. Je te verrais bien t'épanouir là dedans. Il y a le challenge d'aider autrui à progresser en trouvant la bonne méthode, et tout en ne reniant pas l'estime de tes parents qui malgré tout, semble compter à tes yeux. On ne peut pas occulter totalement ce paramètre non plus. Des gens le peuvent, mais après avoir réalisé le souhait des parents. Après coup avec la maturité, ils ont fait l'action pour faire plaisir, et après ils finissent toujours ou souvent par changer, pour se faire plaisir juste à eux, à leur tour.
Ben du coup si je décide de me réorienter vers de l'orthophonie, je laisse tomber médecine (c'est pas du tout les mêmes filières ni les mêmes études).
Concernant ce métier d'orthophoniste, je t'avoue que d'apparence il m'attire pas du tout.... Régler des problèmes de dyslexie, ce qui touche à la rééducation tout ça, je pense pas que ça m'épanouirait (encore une fois c'est trop dans le soin et quitte à rester dans le soin je préfère médecine). Après si ça se trouve tu as raison c'est peut-être ma voie !
Tu peux aussi faire de l’orthophonie en milieu hospitalier. Mon ortho travaille à l’UNV du CHU de Bordeaux, à l’Institut des Maladies Neuro Dégénératives, et en libéral.
Elle sait analyser les situations neuro, les IRM, elle m’a orientée vers des spécialistes pour mes troubles. Elle travaille avec mon médecin qui est PU PH, il a entièrement confiance en elle même si elle « n’est pas médecin ».
C’est du soin mais du soin différent.
Après, c’est vrai que les filières sont différentes et qu’il y a un concours.
Dans mon parcours de soin, je travaille avec des Ortho qui font leur stage au CHU et certaines font en parallèle des thèses de sciences. Une que j’adore (et qui est toute jeune, 24 ans) est en plein dans sa thèse sur la rééducation post AVC sur le rôle de l’orthophonie associé à la stimulation magnétique trans crânienne. Elle utilise les machines, sait décoder les IRM etc.
Ce n’est pas de l’orthophonie pour la dyslexie ou autres, c’est un pan que je dirais plus médical.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- SolgaNiveau 6
Il me semble que le salaire d'un orthophoniste, ce n'est pas Byzance, non ? En tout cas, la grille salariale ne fait pas spécialement envie. Sans compter que (pas taper...) l'orthophonie est aujourd'hui très à la mode avec le "traitement" des dys, mais je me demande si cela sera encore le cas dans les prochaines décennies sur ce créneau là.
- Louise100Niveau 5
Solga a écrit:Il me semble que le salaire d'un orthophoniste, ce n'est pas Byzance, non ? En tout cas, la grille salariale ne fait pas spécialement envie. Sans compter que (pas taper...) l'orthophonie est aujourd'hui très à la mode avec le "traitement" des dys, mais je me demande si cela sera encore le cas dans les prochaines décennies sur ce créneau là.
J'avoue que je me faisais la même réflexion. Le salaire est quasi identique à celui de prof. Pour prof, je suis prête à me lancer malgré tout car ça me motive, mais orthophoniste c'est une autre histoire...
- Louise100Niveau 5
Marcelle Duchamp a écrit:
Dans mon parcours de soin, je travaille avec des Ortho qui font leur stage au CHU et certaines font en parallèle des thèses de sciences. Une que j’adore (et qui est toute jeune, 24 ans) est en plein dans sa thèse sur la rééducation post AVC sur le rôle de l’orthophonie associé à la stimulation magnétique trans crânienne. Elle utilise les machines, sait décoder les IRM etc.
Ce n’est pas de l’orthophonie pour la dyslexie ou autres, c’est un pan que je dirais plus médical.
Effectivement ça peut être intéressant, je ne le nie pas, mais je trouve que quitte à rester dans le soin autant faire médecine. Je préfère le côté scientifique très poussé qui permet d'exercer beaucoup de spécialités différentes, le fait de poser un diagnostic, être justement moins en contact avec le patient (tout ce qui est rééducation etc, c'est vraiment quelque chose qui m'épanouirait pas j'en suis sûre).
Mais je garde l'idée dans un coin, merci
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Louise100 a écrit:Solga a écrit:Il me semble que le salaire d'un orthophoniste, ce n'est pas Byzance, non ? En tout cas, la grille salariale ne fait pas spécialement envie. Sans compter que (pas taper...) l'orthophonie est aujourd'hui très à la mode avec le "traitement" des dys, mais je me demande si cela sera encore le cas dans les prochaines décennies sur ce créneau là.
J'avoue que je me faisais la même réflexion. Le salaire est quasi identique à celui de prof. Pour prof, je suis prête à me lancer malgré tout car ça me motive, mais orthophoniste c'est une autre histoire...
Mon orthophoniste en centre de rééducation gagnait environ 1700€ je crois et les revalorisations salariales du Grenelle n’ont pas pris en compte les orthos et leur qualification (tjs considérés comme bac +3 alors qu’il y a 5 ans d’études).
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- celitianSage
La fille d'une collègue fait des études pour devenir orthophoniste, le concours d'entrée est très difficile (je me souviens des listes de mots à apprendre par cœur) et, pourtant excellent élève, elle a dû suivre une école pour le préparer (dans les 5000€ l'année).
Elle a ensuite passé le concours dans beaucoup d'écoles pour assurer, cela a représenté un investissement financier très important pour ma collègue (déplacements, hôtels, plus l'inscription pour les concours).
Effectivement, ma collègue nous expliquait que le salaire n'avait rien de bien merveilleux, c'est visiblement un peu mieux avec son propre cabinet.
Elle a ensuite passé le concours dans beaucoup d'écoles pour assurer, cela a représenté un investissement financier très important pour ma collègue (déplacements, hôtels, plus l'inscription pour les concours).
Effectivement, ma collègue nous expliquait que le salaire n'avait rien de bien merveilleux, c'est visiblement un peu mieux avec son propre cabinet.
- pailleauquebecFidèle du forum
Ayant moi aussi passé des concours, souvent l'année d'après on déprime.
Du coup c'est difficile d'avoir les idées claires et de faire un bon choix.
Je crois qu'il faut attendre de retrouver le moral.
La médecine est aussi un monde très vaste offrant de nombreuses possibilités, y compris d'enseigner si c'est ce qui te botte (à la fac ce qui est une très bonne place d'enseignant, voire d'enseignant chercheur).
Du coup je commencerais par prendre le temps de remonter la pente, profiter de la vie,... avant de décider quoi que ce soit.
Donc je finirais tranquillement P2 avant de décider en fin d'année : Courage !
Du coup c'est difficile d'avoir les idées claires et de faire un bon choix.
Je crois qu'il faut attendre de retrouver le moral.
La médecine est aussi un monde très vaste offrant de nombreuses possibilités, y compris d'enseigner si c'est ce qui te botte (à la fac ce qui est une très bonne place d'enseignant, voire d'enseignant chercheur).
Du coup je commencerais par prendre le temps de remonter la pente, profiter de la vie,... avant de décider quoi que ce soit.
Donc je finirais tranquillement P2 avant de décider en fin d'année : Courage !
- VicomteDeValmontGrand sage
Il faut tout de même rappeler (je ne crois pas que ça a été fait), que passer les concours enseignants, c'est passer un concours à affectation nationale et donc accepter d'être affecté là où il y a des besoins. Donc potentiellement quitter sa région pour plusieurs années.
Souvent, c'est se retrouver en Île-de-France avec un salaire qui ne permet pas d'y vivre correctement (1450 euros l'année de stage, 1800 euros après 5 ans).
Souvent, c'est se retrouver en Île-de-France avec un salaire qui ne permet pas d'y vivre correctement (1450 euros l'année de stage, 1800 euros après 5 ans).
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Patience et raisonFidèle du forum
@Louise100: tu peux aussi faire (avant les "ECN") une année de césure: une de mes cousine l'a fait après sa 4ème année pour faire de la musique (elle est harpiste par ailleurs). Elle a repris médecine, sans regret et s'oriente vers de la médecine générale.
En 2ème année, je ne me souviens pas si les stages ont commencé en hôpitaux mais les carabins et jeunes médecins que je connais ont mis plusieurs stage à trouver ce qu'il leur plaisait comme "métier de sortie" après l'internet: entre la médecine clinique, la "chir'", la médecine interne, la médecine légale...
En 2ème année, je ne me souviens pas si les stages ont commencé en hôpitaux mais les carabins et jeunes médecins que je connais ont mis plusieurs stage à trouver ce qu'il leur plaisait comme "métier de sortie" après l'internet: entre la médecine clinique, la "chir'", la médecine interne, la médecine légale...
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- Louise100Niveau 5
celitian a écrit:La fille d'une collègue fait des études pour devenir orthophoniste, le concours d'entrée est très difficile (je me souviens des listes de mots à apprendre par cœur) et, pourtant excellent élève, elle a dû suivre une école pour le préparer (dans les 5000€ l'année).
Elle a ensuite passé le concours dans beaucoup d'écoles pour assurer, cela a représenté un investissement financier très important pour ma collègue (déplacements, hôtels, plus l'inscription pour les concours).
Effectivement, ma collègue nous expliquait que le salaire n'avait rien de bien merveilleux, c'est visiblement un peu mieux avec son propre cabinet.
Je t'avoue qu'après avoir passé le concours de P1, certainement le plus sélectif en bac+1, les concours me font plus très peur. ^^ (à part celui de l'agrégation où je pense pas avoir le niveau tellement les exigences sont hautes et le nombre de places bas)
J'ai dû moi aussi investir 8000€ en tout pour préparer correctement et c'est quelque chose qui me reste malheureusement en travers de la gorge haha
- Louise100Niveau 5
pailleauquebec a écrit:Ayant moi aussi passé des concours, souvent l'année d'après on déprime.
Du coup c'est difficile d'avoir les idées claires et de faire un bon choix.
Je crois qu'il faut attendre de retrouver le moral.
La médecine est aussi un monde très vaste offrant de nombreuses possibilités, y compris d'enseigner si c'est ce qui te botte (à la fac ce qui est une très bonne place d'enseignant, voire d'enseignant chercheur).
Du coup je commencerais par prendre le temps de remonter la pente, profiter de la vie,... avant de décider quoi que ce soit.
Donc je finirais tranquillement P2 avant de décider en fin d'année : Courage !
Bah le problème, c'est que je suis dans cet état d'esprit depuis deux ans et demi quand même... ça fait 6 mois que la P1 est derrière moi et je n'ai toujours pas réussi à retrouver goût à la vie :/
Après, le covid n'aide pas, je suis isolée et je manque toutes les activités de P2 qui auraient pu m'aider un tant soit peu...
- Louise100Niveau 5
VicomteDeValmont a écrit:Il faut tout de même rappeler (je ne crois pas que ça a été fait), que passer les concours enseignants, c'est passer un concours à affectation nationale et donc accepter d'être affecté là où il y a des besoins. Donc potentiellement quitter sa région pour plusieurs années.
Souvent, c'est se retrouver en Île-de-France avec un salaire qui ne permet pas d'y vivre correctement (1450 euros l'année de stage, 1800 euros après 5 ans).
Pour cet aspect, j'ai la chance d'être en IDF et attachée à une académie où il manque énormément de profs, donc même si j'aurai du trajet je n'aurai pas besoin de changer de région normalement...
- Louise100Niveau 5
Patience et raison a écrit:@Louise100: tu peux aussi faire (avant les "ECN") une année de césure: une de mes cousine l'a fait après sa 4ème année pour faire de la musique (elle est harpiste par ailleurs). Elle a repris médecine, sans regret et s'oriente vers de la médecine générale.
En 2ème année, je ne me souviens pas si les stages ont commencé en hôpitaux mais les carabins et jeunes médecins que je connais ont mis plusieurs stage à trouver ce qu'il leur plaisait comme "métier de sortie" après l'internet: entre la médecine clinique, la "chir'", la médecine interne, la médecine légale...
J'y ai pensé, mais franchement vu la longueur des études + le fait d'avoir déjà redoublé, me rajouter une année de césure je sais pas si c'est une bonne idée...
En 2ème année on a 10 semaines de stage de sémio à valider dans deux services, mais avec le covid ça risque d'être réduit voire annulé :/
- bobdomNiveau 8
Louise, si tu lâches le métier de médecin pour l'enseignement, je te conseille vraiment de viser l'agrégation et non le CAPES. Même si cela est bien sûr beaucoup plus difficile, les conditions d'exercice du métier seront meilleures. Surtout en région parisienne où le coût de la vie est important.
Courage pour cette période pénible ! Espérons qu'on respire un peu mieux au printemps, l'hiver est très très dur.
Courage pour cette période pénible ! Espérons qu'on respire un peu mieux au printemps, l'hiver est très très dur.
- Lowpow29Fidèle du forum
Louise100 a écrit:celitian a écrit:La fille d'une collègue fait des études pour devenir orthophoniste, le concours d'entrée est très difficile (je me souviens des listes de mots à apprendre par cœur) et, pourtant excellent élève, elle a dû suivre une école pour le préparer (dans les 5000€ l'année).
Elle a ensuite passé le concours dans beaucoup d'écoles pour assurer, cela a représenté un investissement financier très important pour ma collègue (déplacements, hôtels, plus l'inscription pour les concours).
Effectivement, ma collègue nous expliquait que le salaire n'avait rien de bien merveilleux, c'est visiblement un peu mieux avec son propre cabinet.
Je t'avoue qu'après avoir passé le concours de P1, certainement le plus sélectif en bac+1, les concours me font plus très peur. ^^ (à part celui de l'agrégation où je pense pas avoir le niveau tellement les exigences sont hautes et le nombre de places bas)
J'ai dû moi aussi investir 8000€ en tout pour préparer correctement et c'est quelque chose qui me reste malheureusement en travers de la gorge haha
Vise l'agrégation, vraiment. Les conditions de travail (volume horaire, salaire, et souvent - selon mon ressenti - respect aussi de la hiérarchie et de l'inspection etc) sont bien meilleures voire sont les conditions nécessaires à un exercice correct du métier.
(Oups je vois que c'est ce qui vient d'être écrit !! Je plussoie !! )
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- A TuinVénérable
Marcelle Duchamp a écrit:Louise100 a écrit:Solga a écrit:Il me semble que le salaire d'un orthophoniste, ce n'est pas Byzance, non ? En tout cas, la grille salariale ne fait pas spécialement envie. Sans compter que (pas taper...) l'orthophonie est aujourd'hui très à la mode avec le "traitement" des dys, mais je me demande si cela sera encore le cas dans les prochaines décennies sur ce créneau là.
J'avoue que je me faisais la même réflexion. Le salaire est quasi identique à celui de prof. Pour prof, je suis prête à me lancer malgré tout car ça me motive, mais orthophoniste c'est une autre histoire...
Mon orthophoniste en centre de rééducation gagnait environ 1700€ je crois et les revalorisations salariales du Grenelle n’ont pas pris en compte les orthos et leur qualification (tjs considérés comme bac +3 alors qu’il y a 5 ans d’études).
Oula, c'est tout ? Il faut aussi 5 ans d'études et passer un concours. Je pensais que ça gagnait mieux !
- pseudo-intelloSage
Louise100 a écrit:
Je t'avoue qu'après avoir passé le concours de P1, certainement le plus sélectif en bac+1, les concours me font plus très peur. ^^ (à part celui de l'agrégation où je pense pas avoir le niveau tellement les exigences sont hautes et le nombre de places bas)
J'ai dû moi aussi investir 8000€ en tout pour préparer correctement et c'est quelque chose qui me reste malheureusement en travers de la gorge haha
Pour ma part, aujourd'hui, une probabilité haute d'obtenir l'agreg serait le critère.
Surtout quand on pense à la retraite. Tu n'as as choisi la voie la plus courte, tu ne seras donc pas non plus la première à pouvoir partir. Ça paraît loin, mais c'est important.
Aujourd'hui, pour les gens qui s'organisent et surtout, qui ne font pas partie des collègues qui ont toujours peur de ne pas travailler assez, 15 heures de cours, ça va. Avec une classe très difficile, une heure est un calvaire. Mon premier job d'étudiante impliquait de marcher 15 à 20 bornes par jour sur le macadam pendant la canicule de 2003, et j'étais lessivais en rentrant, mais ce n'était "que" de la fatigue physique, pas psychologique et émotionnelle, et sans la souffrance d'avoir été traitée comme un gros étron.
Depuis, les années aidant, j'ai des classes moins balèzes, mais pour la stimulation intellectuelle, on repassera (après, je suis en collège).
Je peux bosser quand mes mômes sont à la maison, ce qui ne m'oblige ni à travailler la nuit, ni à cravacher sur mes créneaux libres, les seuls où j'ai la maison pour moi. De même, mes enfants ne se lèvent pas la nuit et me laissent dormir le matin, donc je peux récupérer. Mais ça, c'est une loterie.
Le dernier point que je vais évoquer et qui est méconnu (après j'arrête, promis), c'est la souffrance potentielle d'être constamment empêché de faire son boulot. L'impression de devoir constamment batailler pour juste travailler. L'aspect connu, c'est typiquement la classe difficile : tu passes un temps incroyable à faire la police, ton cours est réduit à peau de chagrinn, tu es mal à l'aise en pensant aux quelques élèves volontaires qui n'ont pas bénéficié d'enseignement pendant tout ce temps perdu.
Ta direction décide qu'elle ne veut plus entendre parler de bavardages sur les bulletins et/ou t'impose de surveiller toi-même tes heures de colle (ce dernier point, pas chez moi mais ça arrive), décide de démonter le principe du conseil de classe et vous perdrez du emps et de l'énergie à faire annuler leurs projets, ton chef d'établissement qui n'y connaît rien t'apprend ton métier et essaie de te vendre des activités proches de l'occupationnel et qui ne servent à rien, et/ou te dit de ne pas chercher à avoir le silence dans la classe parce qu'on est au XXIe siècle (alors que tu sais que les élèves en ont besoin), te descend quand tu fais cours parce que vu "le niveau ridicule exigé au brevet", y'a pas besoin de trop pousser, mais qu'en revanche, il faut les préparer au "monde de demain" et le "monde de demain", ce qu'il veut, ce sont des personnes capables de gérer un projet en équipe, on peut vite sen sentir comme une Pénélope qui met tout son cœur à l'ouvrage dans la journée, mais dont l'iPR le chef d'établissement et le DASEN viennent détisser l'ouvrage au fur et à mesure pendant la nuit (alors que les élèves et leur parents étaient déjà à l'ouvre et te donnaient déjà assez de fil à
Ça joue forcément. Je ne pense pas que ce soit le meilleur moment pour prendre une décision.Louise100 a écrit:
Bah le problème, c'est que je suis dans cet état d'esprit depuis deux ans et demi quand même... ça fait 6 mois que la P1 est derrière moi et je n'ai toujours pas réussi à retrouver goût à la vie :/
Après, le covid n'aide pas, je suis isolée et je manque toutes les activités de P2 qui auraient pu m'aider un tant soit peu...
Repose-toi, regarde bien tous les métiers que ton cursus peut t'offrir (je rois que tu avais l'air plutôt intéressée quand une néo te parlait de légiste).
Quoiqu'il en soit, quoi que tu fasses, le Capes, si tu le veux, tu l'auras. Dans un nombre croissant de disciplines, tous les postes ne sont pas pourvus, car le niveau global des aspirants profs est faible (et une fois admis, les stagiaires sont de lus en plus nombreux à démissionner ( le chiffre a triplé ces dernière années).
Médecine, ça ne se rattrape pas, ça ne se prend pas en cours.
- bobdomNiveau 8
Lowpow29 a écrit:Vise l'agrégation, vraiment. Les conditions de travail (volume horaire, salaire, et souvent - selon mon ressenti - respect aussi de la hiérarchie et de l'inspection etc) sont bien meilleures voire sont les conditions nécessaires à un exercice correct du métier.
(Oups je vois que c'est ce qui vient d'être écrit !! Je plussoie !! )
Lowpow
- MathadorEmpereur
pseudo-intello a écrit:Le dernier point que je vais évoquer et qui est méconnu (après j'arrête, promis), c'est la souffrance potentielle d'être constamment empêché de faire son boulot. L'impression de devoir constamment batailler pour juste travailler. L'aspect connu, c'est typiquement la classe difficile : tu passes un temps incroyable à faire la police, ton cours est réduit à peau de chagrinn, tu es mal à l'aise en pensant aux quelques élèves volontaires qui n'ont pas bénéficié d'enseignement pendant tout ce temps perdu.
Ta direction décide qu'elle ne veut plus entendre parler de bavardages sur les bulletins et/ou t'impose de surveiller toi-même tes heures de colle (ce dernier point, pas chez moi mais ça arrive), décide de démonter le principe du conseil de classe et vous perdrez du emps et de l'énergie à faire annuler leurs projets, ton chef d'établissement qui n'y connaît rien t'apprend ton métier et essaie de te vendre des activités proches de l'occupationnel et qui ne servent à rien, et/ou te dit de ne pas chercher à avoir le silence dans la classe parce qu'on est au XXIe siècle (alors que tu sais que les élèves en ont besoin), te descend quand tu fais cours parce que vu "le niveau ridicule exigé au brevet", y'a pas besoin de trop pousser, mais qu'en revanche, il faut les préparer au "monde de demain" et le "monde de demain", ce qu'il veut, ce sont des personnes capables de gérer un projet en équipe, on peut vite sen sentir comme une Pénélope qui met tout son cœur à l'ouvrage dans la journée, mais dont l'iPR le chef d'établissement et le DASEN viennent détisser l'ouvrage au fur et à mesure pendant la nuit (alors que les élèves et leur parents étaient déjà à l'ouvre et te donnaient déjà assez de fil àretordreretisser).
Effectivement. De plus, si j'ai bien suivi le cursus de médecine fournit désormais les grades de licence et de master après le nombre d'années correspondant, ce qui facilite les réorientations.pseudo-intello a écrit:Repose-toi, regarde bien tous les métiers que ton cursus peut t'offrir (je rois que tu avais l'air plutôt intéressée quand une néo te parlait de légiste).
Quoiqu'il en soit, quoi que tu fasses, le Capes, si tu le veux, tu l'auras. Dans un nombre croissant de disciplines, tous les postes ne sont pas pourvus, car le niveau global des aspirants profs est faible (et une fois admis, les stagiaires sont de lus en plus nombreux à démissionner ( le chiffre a triplé ces dernière années).
Médecine, ça ne se rattrape pas, ça ne se prend pas en cours.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Patience et raisonFidèle du forum
Si tu songes sérieusement à une réorientation, ne peux tu pas voir avec ton université? ou m'envoyer un MP j'ai à titre pro suivi la question des réorientation PACES dans une des académies franciliennes.
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- CleroliDoyen
J'ai l'impression, à te lire, que ta décision est prise depuis un petit moment déjà. Tu devrais peut-être te renseigner sur les équivalences pour rejoindre un cursus classique (en demandant une année de césure en Médecine pour assurer tes arrières en cas de regret).Louise100 a écrit:pailleauquebec a écrit:Ayant moi aussi passé des concours, souvent l'année d'après on déprime.
Du coup c'est difficile d'avoir les idées claires et de faire un bon choix.
Je crois qu'il faut attendre de retrouver le moral.
La médecine est aussi un monde très vaste offrant de nombreuses possibilités, y compris d'enseigner si c'est ce qui te botte (à la fac ce qui est une très bonne place d'enseignant, voire d'enseignant chercheur).
Du coup je commencerais par prendre le temps de remonter la pente, profiter de la vie,... avant de décider quoi que ce soit.
Donc je finirais tranquillement P2 avant de décider en fin d'année : Courage !
Bah le problème, c'est que je suis dans cet état d'esprit depuis deux ans et demi quand même... ça fait 6 mois que la P1 est derrière moi et je n'ai toujours pas réussi à retrouver goût à la vie :/
Après, le covid n'aide pas, je suis isolée et je manque toutes les activités de P2 qui auraient pu m'aider un tant soit peu...
PS : As-tu réussi à nouer des relations amicales avec certains de tes camarades de promo ? Je doute fort que tu sois la seule à ressentir cette lassitude après un travail acharné de 2 ans pour décrocher ta place en P2. Plusieurs copines de ma fille ont préféré bifurquer en fin de 1re année, malgré un classement qui leur permettait raisonnablement de penser qu'elles réussiraient en doublant, car elles ne supportaient pas les modalités de travail. Tu as fait le choix de persévérer, ce n'est pas anodin.
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