- DanskaProphète
- roxanneOracle
- DanskaProphète
En bien je t'invite à en parler à mon proviseur, hein, je ne suis pas responsable de la situation ni des délais de mise en place, et pour ma part je trouve qu'il a bien géré la situation.
Si la situation était tellement urgente, c'était au gouvernement de prendre ses responsabilités en fermant tout le temps qu'une organisation se mette en place. Je ne vois pas l'intérêt de s'en prendre aux équipes de direction qui pour la plupart font ce qu'elles peuvent avec les infos qu'elles reçoivent et sont dans la même galère que nous.
- Clecle78Bon génie
Nous ça s'est fait en douze heures! Hier matin les élèves avaient déjà leur nouvel emploi du temps pour lundi. Ordre alphabétique. Je ne comprends pas qu'il faille huit jours pour faire ça . On ajustera peut être mais en attendant on n'aura plus cette foule effrayante massée dans des couloirs minuscules et une cantine riquiqui.Pas mal de chefs ont je pense du mal à mettre en place une organisation qui déplaît si visiblement au ministre.Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
- celitianSage
Nous, la direction va élaborer un document présentant la proposition du lycée et attendre ensuite de la réponse avant la mise en place donc la direction a prévu une semaine prochaine ordinaire.
- micaschisteMonarque
Je ne sais pas si les recteurs n'ont pas exigé des cde ou interdit aux cde de réfléchir aux hypothèses alternatives depuis la rentrée. Du coup, des/les cde n'ont pas envisagé/engagé une réflexion sur le fonctionnement hybride. En tout cas, tout était en ligne depuis la rentrée. C'est clair que cela aurait dû être mis en place plus tôt. Il manquait l'autorisation du gouvernement.Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
Dans mon établissement, la réflexion s'est engagée en catastrophe hier. Rien n'avait été réfléchi. La nouvelle organisation commence jeudi.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- volnyNiveau 7
+1 de plus tout dépend des régions.Danska a écrit:
En bien je t'invite à en parler à mon proviseur, hein, je ne suis pas responsable de la situation ni des délais de mise en place, et pour ma part je trouve qu'il a bien géré la situation.
Si la situation était tellement urgente, c'était au gouvernement de prendre ses responsabilités en fermant tout le temps qu'une organisation se mette en place. Je ne vois pas l'intérêt de s'en prendre aux équipes de direction qui pour la plupart font ce qu'elles peuvent avec les infos qu'elles reçoivent et sont dans la même galère que nous.
Dans mon lycée, on a eu seulement 3 cas jusqu'à la Toussaint et actuellement 2 cas sur 600 élèves.
Urgence? j'en doute.....Sinon, les Etablissements seraient fermés.
- DanskaProphète
celitian a écrit:Les proviseurs qui ont agi rapidement n'ont peut-être pas envoyé un document écrit et attendu une réponse officielle du rectorat.
Nous, la direction va élaborer un document présentant la proposition du lycée et attendre ensuite de la réponse avant la mise en place donc la direction a prévu une semaine prochaine ordinaire.
Ben voilà, pareil... La demande vient d'être déposée au rectorat, le temps de l'avoir ça repousse à la semaine suivante.
Franchement je ne voudrais pas être proviseur en ce moment, quoi qu'ils fassent tout semble critiquable !
- RogerMartinBon génie
Je ne te serai d'aucune aide : pour mon seul enseignement où j'étais dans une salle avec des fenêtres qui entrouvrent, elles restaient ouvertes en permanence. Les étudiants portaient leurs manteaux et flûte.laMiss a écrit:Pareil.
Et chez moi, on me dit que je me trompe et qu'il n'est pas obligatoire d'aérer à l'intercours. C'est pour cela que je vous demandais si j'étais stupide. Ce n'est pas ce que je comprends à la lecture du protocole.
Le mieux est de faire ce qui est préconisé en Allemagne : ouvrir en grand quelques minutes toutes les 20 minutes...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- PicoNiveau 4
Ceci dit, je ne sais pas si cela a déjà été posté ici, mais je viens de tomber sur une lettre aux parents et personnels de la part d'un proviseur d'un lycée de Rhones-Alpes Auvergne. Datée du 4 novembre.
Là, c'est juste du mensonge assumé pour bien se faire voir.
- JacqGuide spirituel
Dinimip! a écrit:Prenons un peu de recul.
Les dernières pages montrent que dans de nombreux établissements la grande majorité des enseignants souhaitent pouvoir continuer à faire cours en présentiel (opinion également largement majoritaire dans ma salle des profs).
Pour autant, dès qu'un collègue exprime cette opinion sur ce forum, il reçoit une volée de bois vert.
Paradoxal, non ? Il semble y avoir un biais sur ce forum, qui peut avoir plusieurs interprétations : peut-être que beaucoup d'utilisateurs du forum se sont montés la tête au fil des mois sur le risque de contagion dans la salle des classes, ou que ceux qui ont une opinion différente n'osent plus intervenir ? Je n'ai pas la réponse...
Dans ma SDP tout le monde souhaite continuer en présentiel. Un ou deux collègues pensent que cela ne va pas tenir, pas seulement pour l'école, mais pour l'ensemble de la société et qu'un re-confinement comme en mars sera imposé, ou une fermeture. Mais cela ne veut pas dire qu'ils le souhaitent, ils le redoutent.
Aucun de nos enseignants, même à risque, n'a demandé à enseigner à distance parce que notre boulot c'est d'être devant les élèves, donc ils viennent.
Cela n''empêche pas les mêmes enseignants de constater qu'en classe, sauf à petits effectifs, les distances demandées (dans la mesure du possible, merci l'EN qui se couvre ainsi ) par le protocole sanitaire ne peuvent être respectées. Si on nous demande un mètre ou plus de distance, c'est totalement impossible.
En fait nous ne voulons pas retourner en distanciel parce que le travail est difficile, surtout parce que ce n'est pas notre vrai travail, parce que l'interaction doit être directe, parce qu'on ne peut faire la même chose ou aider les élèves de la même façon. Les élèves d'ailleurs à leur écrasante majorité n'en veulent pas non plus. Lundi lorsque les élèves, inquiets, nous ont demandé si nous allions devoir fermer nous leur avons demandé en retour ce qu'ils en pensaient. Un élève un peu bravache à dit "ah oui je veux retourner en confinement", les autres ont tous dit que non, sans hésitation et le "bravache" a avoué qu'il préférait aussi venir en cours.
Maintenant le 1/2 groupe permet tout de même de les éloigner les uns des autres. Mais il demeure que leur attitude à l'extérieur est la plus contaminante, pas de masque, bises devant le lycée, on se passe les clopes etc. Et ensuite il peut y avoir du coup contamination en plus grand nombre dans l'établissement, mais c'est surtout l'extérieur qui pose problème. Et puis il y a les incohérences. Comment peut-on me dire que je ne peux aller dans la librairie dans laquelle il y a environ une vingtaine de personne dans un large espace mais que je dois enseigner à 32 élèves dans un espace confiné et presque pas aéré où il peut y avoir 7 heures de cours de suite sans possibilité de nettoyage ?
Ce qui rassure maintenant les collègues c'est que chez nous les heures non dédoublées qui deviennent dédoublées sont minoritaires (c'est aussi pour cela que nous sentions peut-être moins le besoin de ce groupe 1/semaine A groupe 2/semaine B), donc les élèves "perdent" peu d'heures. Donc, pas de distanciel, un peu moins d'élèves (même si le problème de la cantine demeure). Les collègues d'EPS sont les plus soulagés.
Ma première inquiétude hier, lorsque j'ai vu mon CDE a été : on passe en semaine A et B pour tout ? Ca je n'en voulais pas, surtout s'il fallait faire du distanciel. Lorsqu'il m'a indiqué que c'était seulement pour les quelques heures en classe entière, je me suis dit : "ça va". Ce que les élèves perdent en heures on va en regagner un peu efficacité (puisque le travail en groupe permet d'avancer plus vite et mieux).
Ce que je ne veux pas, enfin, plutôt ce que je n'espère pas (parce que vouloir ça ne veut rien dire en ce moment), c'est la fermeture et le travail à distance. S'il faut y passer, il faudra, mais tout ce qui peut donner une toute petit chance d'y échapper me convient.
- PicoNiveau 4
micaschiste a écrit:Je ne sais pas si les recteurs n'ont pas exigé des cde ou interdit aux cde de réfléchir aux hypothèses alternatives depuis la rentrée. Du coup, des/les cde n'ont pas envisagé/engagé une réflexion sur le fonctionnement hybride. En tout cas, tout était en ligne depuis la rentrée. C'est clair que cela aurait dû être mis en place plus tôt. Il manquait l'autorisation du gouvernement.Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
Dans mon établissement, la réflexion s'est engagée en catastrophe hier. Rien n'avait été réfléchi. La nouvelle organisation commence jeudi.
Nous avions proposé jeudi à 15h30 au proviseur le passage aux demi-groupes pour lundi, il nous a été répondu que lui n'était pas contre, mais que le rectorat lui répondait que ce n'était "absolument pas envisageable, et illégal", et qu'il suivrait sa hiérarchie.
À 19h, il demandait la convocation d'un CP exceptionnel et expliquait que c'était "impératif, à mettre en place pour lundi".
- RogerMartinBon génie
Ah mais attends, tu veux dire que le MEN aurait pu prévoir qu'il y aurait une reprise de l'épidémie, et organiser une alternative qui pourrait même acter que les profs eux-mêmes viennent moins dans les établissements ??? Alors que de brillants journalistes sportifs ou scientifiques marseillais expliquaient que les profs étaient des feignasses et que la gripette était finie ?Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
Voyons, sois raisonnable...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- ysabelDevin
laMiss a écrit:Enaeco a écrit:laMiss a écrit:Je dois être totalement stupide...Je pensais qu'il fallait aérer aux intercours. Apparemment j'ai tout faux.
Aidez-moi à comprendre le protocole...
L’aération des locaux est la plus fréquente possible et dure au moins 15 minutes à chaque fois. Les
salles de classe ainsi que tous les autres locaux occupés pendant la journée sont aérés le matin avant
l’arrivée des élèves, pendant les intercours, pendant chaque récréation, au moment du déjeuner (en
l’absence de personnes) et pendant le nettoyage des locaux. Cette aération doit avoir lieu au
minimum toutes les 2 heures.
La plus fréquente possible.
Que faut il expliquer de plus ?
On me dit que l'aération pendant l'intercours n'est pas obligatoire.
Dans mon lycée, on a reçu hier le "protocole renforcé" pour tous les lieux (CDI, VS etc.
je vous colle ce qui est dit pour les salles de classe que je trouve très bien (+1/2 classes évidemment)
Chaque matin, avant l’arrivée des élèves et du professeur, en plus du nettoyage habituel, les poignées de porte et fenêtres sont désinfectées ainsi que les interrupteurs. Les fenêtres sont toutes ouvertes (une en grand et les autres en oscillo-battant), les bureaux sont nettoyés tous les jours et désinfectés toutes les semaines.
Dans chaque salle, un « kit de désinfection » est mis à la disposition du professeur et des élèves : pulvérisateur de solution hydroalcoolique, gel hydroalcoolique et essuie tout.
L’accès à la salle s’effectue par une des deux portes, sans cohue et dans le respect de la distance d’un mètre entre chaque élève.
En entrant dans la salle, le professeur ou le premier élève distribue du gel hydroalcoolique à chaque élève ainsi qu’un essuie tout imprégné de solution hydroalcoolique pour nettoyer sa table.
Le port du masque est obligatoire en permanence.
La fenêtre la plus proche du bureau du professeur est déverrouillée pour l’ouvrir en grand. Une table est mise devant la fenêtre afin de ne pas pouvoir s’en approcher. Les autres fenêtres de la salle de classe s’ouvrent en oscillo battant.
Chaque professeur aère la salle de classe au minimum 10 minutes au début de chaque séance et laisse les fenêtres ouvertes en oscillo battant en quittant la salle.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JacqGuide spirituel
Clecle78 a écrit:Nous ça s'est fait en douze heures! Hier matin les élèves avaient déjà leur nouvel emploi du temps pour lundi. Ordre alphabétique. Je ne comprends pas qu'il faille huit jours pour faire ça . On ajustera peut être mais en attendant on n'aura plus cette foule effrayante massée dans des couloirs minuscules et une cantine riquiqui.Pas mal de chefs ont je pense du mal à mettre en place une organisation qui déplaît si visiblement au ministre.Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
celitian a écrit:Les proviseurs qui ont agi rapidement n'ont peut-être pas envoyé un document écrit et attendu une réponse officielle du rectorat.
Nous, la direction va élaborer un document présentant la proposition du lycée et attendre ensuite de la réponse avant la mise en place donc la direction a prévu une semaine prochaine ordinaire.
Lorsqu'un ministre annonce le matin qu'il n'est pas question de... et que le soir il annonce l'inverse (bon, avec Blanquer, on commence à avoir l'habitude), on peut comprendre que cela soit le bastringue pour nos CDE. C'était une possibilité depuis la rentrée selon les circonstances, l'annonce de jeudi soir de Blanquer a fait que le lendemain certains se sont engouffrés dedans. Je pense que c'est ce qu'a fait le mien. Peut-être aussi a-t-il eu des consignes rectorales ou que le rectorat a indiqué qu'ils étaient libres, chacun se défaussant sur l’échelon inférieur, donc celui des CDE. Nous voyons comment les consignes sont tombées du ministère pour l'hommage à Samuel Paty, jusqu'au dernier moment les annonces étaient contradictoires. La position de nos CDE étaient intenables. Communiquer une chose aux parents le jeudi ou le vendredi, et une autre durant le weekend. Le navire n'a plus de capitaine, le second prend la barre. A ce sujet notre chef n'a pas suivi les consignes du ministère pour le lundi de la rentrée, restant sur les consignes de fin de semaine (rentrée des élèves à dix heures) et pas sur celles du weekend qui imposaient l'inverse.
- chmarmottineGuide spirituel
Les établissements scolaires peuvent accueillir du public dans les salles multi usage déclare un nouveau décret publié ce matin https://t.co/6dQRuAlI6i
— Café pédagogique (@cafepedagogique) November 7, 2020
: les réunions de parents sont sauvées...
J'ai du mal à décoder le décret en question : le café pédagogique a-t-il raison quant aux réunions de parents ?
- kaktus65Niveau 10
RogerMartin a écrit:Ah mais attends, tu veux dire que le MEN aurait pu prévoir qu'il y aurait une reprise de l'épidémie, et organiser une alternative qui pourrait même acter que les profs eux-mêmes viennent moins dans les établissements ??? Alors que de brillants journalistes sportifs ou scientifiques marseillais expliquaient que les profs étaient des feignasses et que la gripette était finie ?Danska a écrit:Pour le coup on ne peut pas en vouloir aux proviseurs, ni aux enseignants : le passage à 50 % aurait dû être anticipé depuis mai dernier par le gouvernement, histoire qu'on puisse préparer un plan B dans les établissements, et mis en place dès que la situation s'est dégradée, c'est-à-dire au retour des vacances de la Toussaint.
Voyons, sois raisonnable...
Les cas sont repartis à la hausse (doucement mais sûrement comme toute progression exponentielle) dès la fin des vacances d’été (à cause -je le rappelle- des autochtones qui faisaient des barbecues en famille mais pas du tout des touristes ). Cela aurait dû être prévu d’autant que beaucoup alertaient sur une reprise (conseil scientifique y compris).
Il suffit de reprendre le fil du forum début septembre, on était déjà un certain nombre de collègues à s’en inquiéter.
Mais bon, on ne peut pas faire du kayak, suivre le Tour de France (prioritaire !) et s’occuper des profs dont tout le monde se fiche.
- JacqGuide spirituel
RogerMartin a écrit: Alors que de brillants journalistes sportifs ou scientifiques marseillais expliquaient que les profs étaient des feignasses et que la gripette était finie ?
Voyons, sois raisonnable...
- VerduretteModérateur
L'arrogant "on est prêt, on a envisagé toutes les solutions" était donc totalement faux, un peu de modestie de messiérait point à not' bon maître.
Et on voit bien aujourd'hui à quel point tout avait été envisagé dans les moindres détails ...
Poupoutch j'adhère totalement à ton discours.
Toutefois, je me pose une question : on dit que le regain de contaminations montre que le confinement ne fonctionne pas, mais le confinement est trop récent pour qu'on en voit déjà les effets. Ce regain de contaminations ne proviendrait-il pas surtout de ces vacances où "on" a encouragé tout le monde à partir s'aérer et retrouver sa famille ? (ce disant je ne dédouane pas les écoles, les photos des cantines et couloirs des lycées ou collèges sont proprement affolantes).
Enfin on compare des chiffres incomparables : en mars-avril, on n'avait que la vision des personnes malades arrivant à l'hôpital, on ne testait pas, donc dire que le nombre de cas positifs ou des personnes contaminées est "beaucoup plus importante" qu'au printemps n'a aucun sens. C'est peut-être vrai, mais c'est impossible à prouver, sauf en faisant des simulations à partir des pourcentages de gens positifs asymptomatiques, peu malades, malades, très malades, en réa, et décès, désormais connus à partir des tests. Mais ces tests eux-mêmes ne donnent pas une vision exacte, pour cela il faudrait que tout le monde se teste quotidiennement, ce qui est matériellement impossible pour le moment. cela serait envisageable si on améliorait l'auto-test salivaire, mais il ne fonctionne que pour les gens porteurs de symptômes.
micaschiste a écrit:Un couple d'Orléanais saisit la justice contre le port du masque pour les enfants de plus de 6 ans #masques #justice #confinementhttps://t.co/Gaz8sZ6Ugb
— La République du Centre (@larep_fr) November 6, 2020
Y'a vraiment des gens qui ont du temps et de l'énergie à perdre...
J'ai lu l'article de la République du Centre cité plus haut , où le père offusqué conclut en parlant du masque qu'on doit porter le plus possible :
"C'est un modèle de société qui ne me convient pas."
Mais on s'en tape, coco, que ça ne TE convienne pas. L'idée c'est d'essayer de protéger tout le monde, ton fils en CE2, ses frères et sœurs collégiens, ta femme et toi, les grands parents, et le reste de votre entourage. On peut faire un protocole parfait (si tant est que ça existe) tant qu'on se heurtera aux adeptes du déni (cf quelques pages plus haut) et à ce genre d'individualistes, on n'avancera pas. Le régime chinois ne me fait pas rêver, mais un poil d'esprit de collectivité ne nous ferait pas de mal. (Je parle de la société dans son ensemble, pas de la communauté enseignante).
- ysabelDevin
chmarmottine a écrit:Les établissements scolaires peuvent accueillir du public dans les salles multi usage déclare un nouveau décret publié ce matin https://t.co/6dQRuAlI6i
— Café pédagogique (@cafepedagogique) November 7, 2020
: les réunions de parents sont sauvées...
J'ai du mal à décoder le décret en question : le café pédagogique a-t-il raison quant aux réunions de parents ?
Et puis quoi encore !
Les réunions de début décembre sont officiellement annulées (ou repoussées dans longtemps !)
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- kaktus65Niveau 10
J’ai un collègue qui s’est pris un PV de 135 euros parce qu’il s’était promené en forêt plus d’une heure. Les policiers ont attendu qu’il revienne (oui oui), garés à côté de sa voiture pour le verbaliser. Voilà le « confinement » selon le gouvernement ...
- frimoussette77Guide spirituel
On a fourni 5 masques aux élèves, cela n'empêche pas de mettre les leurs qui sont plus jolis, plus à la mode mais qui laissent apparaître le nez.Rokaya a écrit:laMiss a écrit:Pareil.
Et chez moi, on me dit que je me trompe et qu'il n'est pas obligatoire d'aérer à l'intercours. C'est pour cela que je vous demandais si j'étais stupide. Ce n'est pas ce que je comprends à la lecture du protocole.
J'ai fini par ne plus écouter les consignes françaises. Je me fie au protocole allemand et j'aère autant que je peux.
Les élèves le comprennent bien. Je leur ai demandé de le faire quand le prof oublie lors de la récréation et la pause de midi.
Ce qui m'agace c'est ces consignes aberrantes mettent en danger l'enseignement en présentiel. Si chacun de nous faisait l'effort de mettre en pratique cette nouvelle mesure barrière, on pourrait éviter de nombreuses contaminations .
De même, hier, pour la 1ère fois, j'ai exclu un élève qui ne porte jamais son masque! J'avais averti la famille en septembre, rédigé une fiche-incident et hier, de guerre lasse, oust, dehors!
Il a été ramené en fin de cours par le CDe, et l'élève a dû me présenter des excuses et promettre d'apporter un masque différent (de celui qu'il porte depuis le mois de septembre!!)
En même temps, si on avait fourni ces masques aux élèves, on aurait évité ces masques immondes que certains portent.
Et on a reçu pour consigne de ne pas aérer le midi pour éviter de gaspiller le chauffage. La VMC suffit.
- micaschisteMonarque
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- TivinouDoyen
Alors là, c’est le pompon. Voilà un ordre sur lequel tu peux t’asseoir!frimoussette77 a écrit:On a fourni 5 masques aux élèves, cela n'empêche pas de mettre les leurs qui sont plus jolis, plus à la mode mais qui laissent apparaître le nez.Rokaya a écrit:laMiss a écrit:Pareil.
Et chez moi, on me dit que je me trompe et qu'il n'est pas obligatoire d'aérer à l'intercours. C'est pour cela que je vous demandais si j'étais stupide. Ce n'est pas ce que je comprends à la lecture du protocole.
J'ai fini par ne plus écouter les consignes françaises. Je me fie au protocole allemand et j'aère autant que je peux.
Les élèves le comprennent bien. Je leur ai demandé de le faire quand le prof oublie lors de la récréation et la pause de midi.
Ce qui m'agace c'est ces consignes aberrantes mettent en danger l'enseignement en présentiel. Si chacun de nous faisait l'effort de mettre en pratique cette nouvelle mesure barrière, on pourrait éviter de nombreuses contaminations .
De même, hier, pour la 1ère fois, j'ai exclu un élève qui ne porte jamais son masque! J'avais averti la famille en septembre, rédigé une fiche-incident et hier, de guerre lasse, oust, dehors!
Il a été ramené en fin de cours par le CDe, et l'élève a dû me présenter des excuses et promettre d'apporter un masque différent (de celui qu'il porte depuis le mois de septembre!!)
En même temps, si on avait fourni ces masques aux élèves, on aurait évité ces masques immondes que certains portent.
Et on a reçu pour consigne de ne pas aérer le midi pour éviter de gaspiller le chauffage. La VMC suffit.
- RogerMartinBon génie
Oui, on ne peut pas encore évaluer le confinement. J'espérais que les vacances feraient une cassure, à cause d'un arrêt de la contamination entre enfants, ados, étudiants, mais la circulation devait être vraiment très importante dans les établissements (on sait que les stats du MEN sont minables) et les vacances auront servi à diffuser dans le reste de la population. Y compris les grand-parents dans des régions peu contaminées, mais à qui les gamins ont été confiés, etc. Sur le forum, beaucoup ont expliqué qu'ils ne faisaient pas ce choix, car nous savons trop bien ce qui se passe dans les établissements scolaires, mais les familles en général n'étaient pas conscientes du risque. Et les messages relayés dans les médias étaient "amusez-vous Folleville".Verdurette a écrit:Toutefois, je me pose une question : on dit que le regain de contaminations montre que le confinement ne fonctionne pas, mais le confinement est trop récent pour qu'on en voit déjà les effets. Ce regain de contaminations ne proviendrait-il pas surtout de ces vacances où "on" a encouragé tout le monde à partir s'aérer et retrouver sa famille ? (ce disant je ne dédouane pas les écoles, les photos des cantines et couloirs des lycées ou collèges sont proprement affolantes).
- Spoiler:
- À tel point que j'ai été sidérée quand mon fruitier dans le Cotentin a expliqué "on a gardé les enfants plutôt que de les envoyer chez nos parents, c'est dangereux" : il avait besoin de se justifier, tout le monde sur le marché se fichait de lui... Cotentin où il commençait à y avoir de beaux clusters, mais où tous les locaux continuaient les repas et anniversaires, etc. Avec nos précautions, masques dès qu'on quittait notre jardin sauf sur l'estran, zéro invitations, on passait un peu pour des Parisiens zinzins.
Oui, je crains que le seul chiffre à regarder, ce soit celui des décès, la politique de test n'est pas la même qu'au printemps, les capacités de test sont dépassées, etc. Et encore : les médecins savent bien mieux traiter la maladie qu'au printemps, dans les hôpitaux ils donnent de l'oxygène sous très forte pression, des anti-inflammatoires, etc. Donc le nombre actuel de décès correspond probablement à bien plus de cas qu'au printemps.Verdurette a écrit:Enfin on compare des chiffres incomparables : en mars-avril, on n'avait que la vision des personnes malades arrivant à l'hôpital, on ne testait pas, donc dire que le nombre de cas positifs ou des personnes contaminées est "beaucoup plus importante" qu'au printemps n'a aucun sens. C'est peut-être vrai, mais c'est impossible à prouver, sauf en faisant des simulations à partir des pourcentages de gens positifs asymptomatiques, peu malades, malades, très malades, en réa, et décès, désormais connus à partir des tests. Mais ces tests eux-mêmes ne donnent pas une vision exacte, pour cela il faudrait que tout le monde se teste quotidiennement, ce qui est matériellement impossible pour le moment. cela serait envisageable si on améliorait l'auto-test salivaire, mais il ne fonctionne que pour les gens porteurs de symptômes.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale