- leliseurNiveau 5
Tivinou a écrit:Pareil iciVanGogh59 a écrit:Pointàlaligne a écrit:
Edit : il y en a qui ne perdent pas le nord. Mail publicitaire de Hachette sur la boîte professionnelle pour un ouvrage sur laïcité, école et religion.
Limite indécent.
Même réflexion pour moi en consultant la messagerie
Tu peux enlever le "limite". La start up nation reste en marche !
Je suis, pour ma part, carrément choqué.
Je vous invite à répondre à ce message, par exemple par un simple "Vous n'avez pas honte ?"
- gemshornNiveau 10
amour a écrit:Mais oui, mais l'usage n'est il pas de t'appeler " Madame"? En France, et y a t'il eu un moment dans l'histoire de la République où on t'aurait appelée autrement et plus spécifiquement " Professeur.e."?Clecle78 a écrit:Oui je suis professeur, je n'aime d'ailleurs pas spécialement le terme d'enseignante.
Parce que sinon, c'est un calque de pratiques étrangères anglophones ( certains territoires seulement)
Personnellement, je déteste le participe présent substantivé ni chair ni poisson "enseignant" (gnan, gnan). Mais il est très employé par l'administration, les médias et beaucoup de collègues (au point qu'à la radio, tout membre du corps professoral, qu'il s'agisse d'un professeur d'université ou d'école primaire est désigné par l'appellation "enseignant"). Et on en arrive de plus en plus souvent à lire sur les documents administratifs "enseignants certifiés", "enseignants agrégés", "enseignants en mathématiques" (lourd) plutôt que "professeurs certifiés", "professeurs de mathématiques".
- amourExpert
Merci Isis, donc ce que je pressentais serait avéré: Le professeur samuel Paty ( et oui encore une fois je n'ai jamais dit que nous n'étions pas "professeurs" bien au contraire, je questionne l'appelation de l'apostrophe en discours et sa validité en langue française, pas le titre) aurait dû être appelé "Monsieur" ou " Cher Professeur" par E Macron et non " Professeur" qui est impropre; soit à mélanger les niveaux, faisant ainsi croire en creux,qu'un professeur du secondaire serait a priori et avant passage du Président redresseur de respect moins respecté que les PU; soit à verser dans l'anglicisme.Isis39 a écrit:amour a écrit:Bien sûr qu'il est professeur, mais y a t'il un usage dans l'enseignement républicain d'appeler " Professeur" un professeur du secondaire? On a dit " le maître", "maîtresse" et on le dit encore il me semble à l'école primaire, mais je n'ai jamais entendu que "Monsieur" ou "Madame" pour le collège et le lycée, excepté pour quelques-uns de mes élèves, non francophones. Et ça n'a rien à voir pour moi avec le respect, que je trouverai du.coup impropre, tout.comme appeler Kinésithérapeute", " Chirurgien dentiste", " Fleuriste" ou "Boulanger Pâtissier" devant sa dépouille un des représentants de ces corporations me semblerait étrange.Celadon a écrit:Je ne l'ai pas reçu ainsi. Il me semble que c'était pour insister sur la dimension professorale de l'enseignant martyr. C'était un professeur, nul doute.
Petite recherche. Pour un enseignant du secondaire, il s'agit d'une fonction et non d'un titre. On peut se faire appeler M. le professeur "Dupont" et non professeur "Dupont".
- zigmag17Guide spirituel
Thermo a écrit:article interessant : Lien supprimé par la modération
Merci pour le lien
- gemshornNiveau 10
Je pense que si l'Education nationale préfère le terme "enseignant" à celui de "professeur", c'est parce qu'il est plus large dans son acception et qu'un professeur est littéralement quelqu'un qui "professe" (un savoir, mais comme la "transmission du savoir", en dépit des déclarations ministérielles, n'est guère encouragée par l'Institution et le corps d'inspection et que ce sont désormais les "compétences" qui règnent, l'EN trouve profit à parler des "enseignants" afin de pouvoir encore davantage transformer et diluer le métier et la fonction.
- Thalia de GMédiateur
Mafalda a posté un message au nom de la modération :
https://www.neoprofs.org/t130844p375-assassinat-de-notre-collegue-samuel-paty#5076242. Merci à vous d'être vigilants et de ne pas citer des messages signalés.
NB : pour vous éviter une récidive, j'ai supprimé le lien incriminé.
https://www.neoprofs.org/t130844p375-assassinat-de-notre-collegue-samuel-paty#5076242. Merci à vous d'être vigilants et de ne pas citer des messages signalés.
NB : pour vous éviter une récidive, j'ai supprimé le lien incriminé.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- amourExpert
Je suis d'accord avec toi mais ça ne répond absolument pas à ma question, on peut préférer " 'agriculteur"ou "cultivateur" à 'paysan", " infirmière ou médecin" à "soignant", "danseuse exotique" à " stripteaseuse", " employé des pompes funèbres" à " fossoyeur" ou "croque mort" ( même si pour ces cas il y a des variations effectives d'activité, ce qui n'était pas le cas il me semble dans le discours, du moins n'y ai je pas décelé cette intention.gemshorn a écrit:amour a écrit:Mais oui, mais l'usage n'est il pas de t'appeler " Madame"? En France, et y a t'il eu un moment dans l'histoire de la République où on t'aurait appelée autrement et plus spécifiquement " Professeur.e."?Clecle78 a écrit:Oui je suis professeur, je n'aime d'ailleurs pas spécialement le terme d'enseignante.
Parce que sinon, c'est un calque de pratiques étrangères anglophones ( certains territoires seulement)
Personnellement, je déteste le participe présent substantivé ni chair ni poisson "enseignant" (gnan, gnan). Mais il est très employé par l'administration, les médias et beaucoup de collègues (au point qu'à la radio, tout membre du corps professoral, qu'il s'agisse d'un professeur d'université ou d'école primaire est désigné par l'appellation "enseignant"). Et on en arrive de plus en plus souvent à lire sur les documents administratifs "enseignants certifiés", "enseignants agrégés", "enseignants en mathématiques" (lourd) plutôt que "professeurs certifiés", "professeurs de mathématiques".
Mon interrogation porte plutôt sur le fait d'interpeller la personne par sa fonction dans cet hommage funèbre ( un vocatif si l'on veut) et de le faire de manière impropre avec ce qui s'applique habituellement à une fonction différente et ici, à une fonction globalement considérée comme supérieure : un PU est un enseignant du Supérieur, sa grille de salaire n'est pas la même que celle d'un professeur du secondaire, et il est souvent plus diplômé. Je ne suis pas sûre que cela soit très respectueux ni de la Langue Française, ni de notre collègue.
Sommes nous à ce point méprisés qu'il faille nous interpeler par un terme qui certes, désigne notre fonction, mais n'est pas celui qu'on utilise pour nous interpeler normalement en langue? Pour grossir le trait, que penseriez vous d'un hommage funèbre à une infirmière ou à un ostéopathe qu'on appellerait " Docteur" de bout en bout?
Edit: Merci à Thalia d'avoir réouvert le fil et à Mafalda pour la correction de balises.
- Marie LaetitiaBon génie
amour a écrit:J'ai entendu qu'il serait éventuellement proposé que nous soyons épaulés par des journalistes ou des avocats ( à la rentrée ?), pour expliquer à nos élèves un certain nombre de points concernant la République et la liberté d'expression. Si je peux comprendre qu'il faille sans doute flatter certaines catégories professionnelles durement touchées par les réformes de la justice et en délicatesse avec les magistrats, et si je suis globalement toujours très favorable au travail de groupe et au co-enseignement sur ces questions en particulier, je suis en revanche curieuse, voire inquiète de la forme qu'une telle collaboration va prendre ou pourrait prendre. On ne va sans doute pas préparer un cours ensemble pendant les vacances, et je ne tiens absolument pas à accueillir dans mon cours un avocat ou un journaliste et à lui donner la parole sans avoir discuté avec lui au préalable ( y suis-je d'ailleurs obligée, ou plutôt les collègues éventuellement concernés y seront ils contraints?) car dans mon expérience certains avocats et certains journalistes très impliqués dans la vie civile et politique sont d'une part tout à fait hors sol en matière de questions d'éducation; peut-être experts sur certains points mais complètement démago alors même qu'ils clament leur allégeance à la Republique à longueur de temps, avec les meilleures intentions du monde et en étant persuadés au surplus de connaitre le ' terrain'. Leurs interventions seront à mon avis plus nuisibles que productives au global s'ils ne sont pas " cadrés " pour aider pour de bon. Avez-vous eu vent de dispositifs prévus dans ce sens?
@audrey : je souscris entièrement à ce que tu écris sur le document proposé: pour moi ça ne tient pas, c'est imprécis, partisan, hors sujet et constitue un exemple du " et en même temps...' dont on voit où il nous mène.
À mon sens, avocats ou journalistes (même si je pense que les avocats vont hurler qu'ils ont autre chose à faire) seront utiles comme témoins. Je ne vois pas en quoi ils seraient utiles et capables de prendre la parole devant des élèves, encore moins pour parler laïcité.
(oui, parce que la laïcité, ce n'est pas "ne pas avoir le droit de parler de politique ou de religion" comme l'a dit sans doute un peu trop hâtivement une collègue de lettres à la radio, ces derniers jours )
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- vyneilNiveau 5
C'est ce que tout le monde pense, parents d'élèves compris.roxanne a écrit:Alain Morvan ancien recteur sur le rôle des IG
"quand j’envoyais un inspecteur rencontrer un professeur (en dehors des inspections pédagogiques traditionnelles), ce n’était JAMAIS pour lui tenir des propos agréables, mais TOUJOURS pour le recadrer."
https://twitter.com/ajfmorvan/status/1318213087292424193
Donc l'Académie de Versailles, c'est :
L'Inspection académique des Yvelines, c'est :
Et le CDE, ce serait :
*Modéré : document non sourcé.*
Il est où le soutien ? A La Sorbonne ?
- zigmag17Guide spirituel
Perestroïka, Glasnot : l'ex-URSS vient de ressusciter. Qu'est-ce qu'on rigole.
Infâmie jusqu'au bout.
Pauvre Samuel Paty.
Infâmie jusqu'au bout.
Pauvre Samuel Paty.
- gemshornNiveau 10
amour a écrit:
Je suis d'accord avec toi mais ça ne répond absolument pas à ma question, on peut préférer " 'agriculteur"ou "cultivateur" à 'paysan", " infirmière ou médecin" à "soignant", "danseuse exotique" à " stripteaseuse", " employé des pompes funèbres" à " fossoyeur" ou "croque mort" ( même si pour ces cas il y a des variations effectives d'activité, ce qui n'était pas le cas il me semble dans le discours, du moins n'y ai je pas décelé cette intention.
Mon interrogation porte plutôt sur le fait d'interpeller la personne par sa fonction dans cet hommage funèbre ( un vocatif si l'on veut) et de le faire de manière impropre avec ce qui s'applique habituellement à une fonction différente et ici, à une fonction globalement considérée comme supérieure : un PU est un enseignant du Supérieur, sa grille de salaire n'est pas la même que celle d'un professeur du secondaire, et il est souvent plus diplômé. Je ne suis pas sûre que cela soit très respectueux ni de la Langue Française, ni de notre collègue.
Sommes nous à ce point méprisés qu'il faille nous interpeler par un terme qui certes, désigne notre fonction, mais n'est pas celui qu'on utilise pour nous interpeler normalement en langue? Pour grossir le trait, que penseriez vous d'un hommage funèbre à une infirmière ou à un ostéopathe qu'on appellerait " Docteur" de bout en bout?
Oui, je suis d'accord, c'est au minimum maladroit.
- OudemiaBon génie
vyneil a écrit:
Et le CDE, ce serait :
*Modéré : document non sourcé.*
Il est où le soutien ? A La Sorbonne ?
Il y a donc bien eu des excuses ! Et l'accusation de maladresse !
Merci pour ce document.
Quant au cours en présence du CdE, on imagine comment cela a pu être interprété...
- zigmag17Guide spirituel
Amour: De fait ça ressemble à une méconnaissance des arcanes de la langue . Ca fait "bien", ça fait "sérieux", mais si c'est inadapté cela en devient pompier et en effet flagorneur.
- HalybelÉrudit
Oudemia a écrit:vyneil a écrit:
Et le CDE, ce serait :
*Modéré : document non sourcé.*
Il est où le soutien ? A La Sorbonne ?
Il y a donc bien eu des excuses ! Et l'accusation de maladresse !
Merci pour ce document.
Quant au cours en présence du CdE, on imagine comment cela a pu être interprété...
Ça me rend triste. J'imagine parfaitement notre collègue qui fait un cours légitime et qui se retrouve à s'excuser et s'aplatir devant des parents ignorants.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- vyneilNiveau 5
Sans source aussi fiable que les deux autres.Oudemia a écrit:
Merci pour ce document.
- stanleymilgramNiveau 9
Pas de vagues, en effet...
Beau soutien...Si la source est avérée.
Beau soutien...Si la source est avérée.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
titus06 a écrit:Audrey a écrit:oxa a écrit:Un excellent document d'un enseignant que l'on m'a recommandé sur la caricature (aussi pour les enseignants qui souhaitent l'aborder en classe).
Le fichier est à télécharger ici:
https://mon-partage.fr/f/r4VZZ9XL/
A partager/transférer sans modération...
Un truc me chiffonne sérieusement dans ce document, quand même...
Quel intérêt, et quel sens cela a-t-il de préciser " L'islam est une belle religion"? C'est quoi une "belle religion"? Il y a des religions moches? Cette façon de tenter de s'attirer, ou de se concilier la bienveillance des élèves musulmans en les brossant dans le sens du poil en quelque sorte, en disant que l'islam est une "belle religion", alors qu'on se fiche bien de dire si le judaïsme, le christianisme ou l'hindouisme sont de belles religions aussi, me choque. En fait, tenir ce discours, c'est à mon sens acter le fait que l'islam serait une religion dont il faut parler avec des pincettes. Ce genre de propos me semble conduire à l'exact opposé de l'effet recherché. En enrobant de miel toute évocation de l'islam, on ne fait que montrer en creux le traitement différent que certains semblent devoir faire de cette religion, et pour le coup, c'est ça qui devient stigmatisant.
Eh bien non, désolée: je m'interdis de rentrer dans ce genre de considération, je ne juge pas des religions, je n'établis de hiérarchie ni en matière de "beauté" ni de "dangerosité" entre elles. Si on parle d'une religion, on parle de toutes de la même façon, avec neutralité, sans jugement de valeur, sans affect, et sans crainte. Dans le cas contraire, mieux vaut s'abstenir.
Mon propos est sans doute mal exprimé... les mots se brouillent depuis vendredi. Pardon d'avance...
Au contraire, tes propos sont très claires et justes. Les religions ne sont ni belles ni moches. L'islam est une religion comme une autre et on en parle "sans jugement de valeur, sans affect, et sans crainte".
Humm " l'Islam, DU POINT DE VUE DU LAIC, est une religion comme les autres" et c'est comme ca que ça doit être...Mais peut-on en discuter ou pas du tout ? Y a-t-il des collègues ici qui connaissent bien le sujet? Parceque le peu que j'en sais, c'est que le Coran lie de façon indissociable ce que le laïc nomme effectivement "religion", et un projet politique non compatible avec la démocratie...en cela ce n'est pas une religion " comme les autres" . Jésus, par exemple était charpentier et ce n'est qu'un détail dans la bible .Mahomet, lui, était un guerrier, dirigeant au sens politique et conquérant et ce n'est pas un "détail"...j'aimerais connaitre la position des musulmans non radicaux sur le projet polique porté par le Coran...c'est peut être bien LE sujet a discuter. Ca, et ce que signifie, pour le musulman lui même, l'expression " non radical" du point de vue de son positionnement par rapport au écritures...Ca fait beaucoup de questions non posées et qui pourtant nous permettraient de mieux connaitre nos amis et concitoyens, et de nous battre ensembles contre la violence et l'atrocité qui, encore une fois nous frappe.
- fanetteFidèle du forum
vyneil a écrit:
Et le CDE, ce serait :
(...)
Il est où le soutien ?
Ce serait bien s'il y avait une source ?
Au-delà de ce message sur lequel je ne veux pas réagir puisque tu ne sembles pas certain de sa véracité, au-delà du débat "faut-il dire professeur ou enseignant" (et franchement, pour l'instant, je m'en fous un peu), la question que je pose à messieurs Macron et Blanquer est : y aura-t-il des consignes claires auprès des recteurs, des directeurs académiques, et donc des CDE, pour que chaque manquement aux valeurs de la République, chaque remise en cause soit immédiatement traitée avec la plus grande fermeté. Qu'on ne dise plus qu'un enseignant est maladroit quand il fait son boulot, mais que l'on envoie paître les parents qui, pour un oui, pour un non, veulent nous dire comment enseigner. Un soutien inconditionnel (ce qui ne veut pas dire que l'on laisserait un prof particulièrement incompétent ou dangereux continuer, hein !) à tous les niveaux de la hiérarchie. Tant que certains fanatiques (religieux ou pas, il y a aussi bien d'autres formes d'obscurantisme, hélas) pourront entrer dans la brèche que des années d'angélisme et de "vivre ensemble" ont laissé s'agrandir, nous n'arriverons à hier.
_________________
L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- Camille BNiveau 9
vyneil a écrit:
Et le CDE, ce serait :
*Modéré : document non sourcé.*
Il est où le soutien ? A La Sorbonne ?
D’où vient ce document ? Pourriez vous en donner la source ? Le lieu de publication ? Merci
- mafalda16Modérateur
Vyneil, merci de donner la source de ce document.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- OudemiaBon génie
Ah, je croyais que tu étais certain de la source en le publiant, que tu l'avais reçu parce que, par exemple, proche d'un des destinataires.vyneil a écrit:Sans source fiable, contrairement aux deux autres.Oudemia a écrit:
Merci pour ce document.
- vyneilNiveau 5
Ok, j'édite.mafalda16 a écrit:Vyneil, merci de donner la source de ce document.
- bénouNiveau 10
J'ai vu le même mail circuler dès vendredi sur Twitter.
- fanetteFidèle du forum
Nous savons qu'il y a sur ce forum des collègues de Samuel. S'ils estiment que leur CDE ne l'a pas soutenu, et s'ils veulent nous le partager ici, après le temps du deuil, ils le feront. Pour l'instant, nous devrions concentrer notre énergie sur le manque de soutien institutionnel, indépendamment de telle ou telle rumeur. Enfin, c'est mon avis ;-)
_________________
L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- PointàlaligneExpert
Marie Laetitia a écrit:amour a écrit:J'ai entendu qu'il serait éventuellement proposé que nous soyons épaulés par des journalistes ou des avocats ( à la rentrée ?), pour expliquer à nos élèves un certain nombre de points concernant la République et la liberté d'expression. Si je peux comprendre qu'il faille sans doute flatter certaines catégories professionnelles durement touchées par les réformes de la justice et en délicatesse avec les magistrats, et si je suis globalement toujours très favorable au travail de groupe et au co-enseignement sur ces questions en particulier, je suis en revanche curieuse, voire inquiète de la forme qu'une telle collaboration va prendre ou pourrait prendre. On ne va sans doute pas préparer un cours ensemble pendant les vacances, et je ne tiens absolument pas à accueillir dans mon cours un avocat ou un journaliste et à lui donner la parole sans avoir discuté avec lui au préalable ( y suis-je d'ailleurs obligée, ou plutôt les collègues éventuellement concernés y seront ils contraints?) car dans mon expérience certains avocats et certains journalistes très impliqués dans la vie civile et politique sont d'une part tout à fait hors sol en matière de questions d'éducation; peut-être experts sur certains points mais complètement démago alors même qu'ils clament leur allégeance à la Republique à longueur de temps, avec les meilleures intentions du monde et en étant persuadés au surplus de connaitre le ' terrain'. Leurs interventions seront à mon avis plus nuisibles que productives au global s'ils ne sont pas " cadrés " pour aider pour de bon. Avez-vous eu vent de dispositifs prévus dans ce sens?
@audrey : je souscris entièrement à ce que tu écris sur le document proposé: pour moi ça ne tient pas, c'est imprécis, partisan, hors sujet et constitue un exemple du " et en même temps...' dont on voit où il nous mène.
À mon sens, avocats ou journalistes (même si je pense que les avocats vont hurler qu'ils ont autre chose à faire) seront utiles comme témoins. Je ne vois pas en quoi ils seraient utiles et capables de prendre la parole devant des élèves, encore moins pour parler laïcité.
(oui, parce que la laïcité, ce n'est pas "ne pas avoir le droit de parler de politique ou de religion" comme l'a dit sans doute un peu trop hâtivement une collègue de lettres à la radio, ces derniers jours )
La seule chose utile qui m'ait été dite à l'IUFM il y a bien longtemps, c'est de ne pas se faire accompagner en classe. C'est toujours interprété par les élèves comme une faiblesse.
- amourExpert
Je souscris, ce serait déjà pas mal d'avoir un cadre favorable, mais tu sais bien qu'il y aura quand même, hélas, des collègues terrorisés qui n'oseront pas communiquer leurs problèmes ou faire appel à leur hiérarchie par peur d'être considérés comme incompétents. Ceci dit, ça éviterait des drames ( Samuel aurait il continué à aller donner cours au collège après que sa CDE lui eut signifié qu'il était préférable qu'il vienne en voiture plutôt qu'à pied si notre hiérarchie avait été claire et l'avait.soutenu? Il aurait fallu qu'il soit protégé, le.serons nous demain si nous sommes dans son cas? )fanette a écrit:vyneil a écrit:
Et le CDE, ce serait :
(...)
Il est où le soutien ?
Ce serait bien s'il y avait une source ?
Au-delà de ce message sur lequel je ne veux pas réagir puisque tu ne sembles pas certain de sa véracité, au-delà du débat "faut-il dire professeur ou enseignant" (et franchement, pour l'instant, je m'en fous un peu), la question que je pose à messieurs Macron et Blanquer est : y aura-t-il des consignes claires auprès des recteurs, des directeurs académiques, et donc des CDE, pour que chaque manquement aux valeurs de la République, chaque remise en cause soit immédiatement traitée avec la plus grande fermeté. Qu'on ne dise plus qu'un enseignant est maladroit quand il fait son boulot, mais que l'on envoie paître les parents qui, pour un oui, pour un non, veulent nous dire comment enseigner. Un soutien inconditionnel (ce qui ne veut pas dire que l'on laisserait un prof particulièrement incompétent ou dangereux continuer, hein !) à tous les niveaux de la hiérarchie. Tant que certains fanatiques (religieux ou pas, il y a aussi bien d'autres formes d'obscurantisme, hélas) pourront entrer dans la brèche que des années d'angélisme et de "vivre ensemble" ont laissé s'agrandir, nous n'arriverons à hier.
Désolée que ma question initiale ait été mal comprise : je ne parlais quant à moi pas du tout d'une différence de désignation ( on ne s'adresserait pas plus à nous en nous appelant "professeur!" qu" enseignant!" ) Mais, "Madame", "Monsieur", "Cher.e professeur". Ma question portait surl'interpellation, la compréhension, la précision et le respect qu'elle suppose, ou pas. Qu'on tente à titre de comparaison d'entendre un discours où le President confondrait " islam" et "islamisme" , personne ne trouverait cela anodin.
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