- User17095Érudit
Danska a écrit:volny a écrit:L immunité n'existe pas car certaines personnes l'ont eu deux fois.
Si l'immunité n'existe pas, on se demande bien pourquoi les labos et les Etats sont en train de dépenser des fortunes pour trouver un vaccin...
Il serait beaucoup plus judicieux de dire qu'on n'en sait trop rien - est-ce que ces personnes dont tu parles sont une exception, une anomalie au regard de la science ? Est-ce qu'elles étaient réellement positives la première fois ? Est-ce que le virus avait réellement été éliminé avant de les recontaminer, ou est-ce qu'il s'est simplement réactivé dans leur corps ? - plutôt qu'assener des pseudo-vérités mal argumentée.
Moi j'ai eu la varicelle deux fois, une fois à trois ans une fois à douze, alors c'est bien la preuve que vos histoires d'immunité c'est du vent hein :sourit:
Bref.
Je viens de lire un fil très intéressant sur twitter concernant la situation en Israël, qui est passé de "pays qui a contrôlé l'épidémie vite fait bien fait au printemps" à "foyer majeur" :
https://twitter.com/erlichya/status/1301637520699068422
L'auteur explique comment c'est arrivé, un cocktail d'instrumentalisation politique et de perte de confiance dans le discours gouvernemental, qui fait largement écho à la défiance dans notre société, jusque sur ce fil.
- Pontorson50Fidèle du forum
corisandiane a écrit:tout ce climat commence à me faire trés peur, le recul de nos libertés individuelles que beaucoup semblent accepter au nom de la santé devient de plus en plus préocuppantes. C'est toute notre façon de vivre qui est impacté, les relations sociales, la communication...et 6 mois que cela dure. Il va falloir tout de même que l'on équilibre les choses. On ne peut pas vivre dans un monde ou le sanitaire passe avant tout.Proton a écrit:Dites moi que c'est un fake ... la gendarmerie n'a rien de mieux à faire ?!
Regardez ces flics avec leur fusil d'assault à l'entrée du collège ... je rêve !
Dans le cadre de la rentrée scolaire, la gendarmerie a procédé tôt ce matin à des contrôles du port du masque à l'entrée du collège et à l'arrivée des bus scolaires.
http://www.macon-infos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=27189%3Ala-chapelle-de-guinchay-controle-du-port-du-masque-au-college-condorcet-ce-matin&catid=163&Itemid=294&lang=fr
Il me semble pourtant que si nous vivons deux fois plus longtemps en moins de deux siècles après avoir piétiné quelques centaines de milliers d'années auparavant, c'est entre autres parce que des savants et des politiques ont jugé que les enjeux sanitaires ça compte.
La question est autre : à quel point met-on le sanitaire devant tout le reste? La covid19 gêne non pas par le nombre des victimes (cela a été rappelé), mais par le fait que nous en savons beaucoup moins que pour la grippe ou le tabac sur la question. C'est l'incertitude de l'avenir qui nous engage à la prudence, pas un hygiénisme paranoïaque. Apprendre la patience aux élèves pour quelque temps encore n'est pas le plus mauvais service à leur rendre dans une époque d'immédiateté et de "je veux tout tout de suite"....
Que des gendarmes soient venus vérifier le port du masque à l'entrée de mon collège, ça leur a pris un quart d'heure pour deux fonctionnaires qui, d'ordinaire, passent par là pour aller faire des contrôles routiers, sachant qu'en plus leur gendarmerie est à 500 mètres. Pardon, mais l'aspect orwellien ne m'est pas pleinement apparu. Que les gendarmes et les policiers soient en échec total dans certains quartiers ne me semble pas lié au fait que patrouiller une ou deux fois à l'entrée des écoles durant un quart d'heure les monopolise. Que lorsque je passe devant les gendarmes je leur dise bonjour et avec le sourire malgré le masque, et que les élèves voient ou devinent qu'entre deux agents de l'État les rapports sont sereins ne me semble pas non plus du temps perdu.
Après, je suis davantage perturbé par les arrêtés municipaux qui durcissent la loi, déjà stricte, sur le masque en l'imposant tout le temps dehors sur des fondements scientifiques discutés. Et cela gêne aussi des juges apparemment (par bonne lecture de la science ou agacement de citoyens qui ne veulent pas mettre le masque? on a eu longtemps des juges laxistes sur la sécurité routière parce qu'ils se voient plus à la place du chauffard que de la victime). On avait déjà eu de tels abus lors du confinement, par souci de se protéger de plaintes.
Mais pour le moment, ce que nous vivons dans les écoles, à savoir que nous, adultes, acceptons d'appliquer des lois qui nous em......., hé bien c'est pas si mal!
- kaktus65Niveau 10
Dame Tartine a écrit:Pareil. Je suis très inquiète par rapport à tout ce qui se passe, à l'absurdité de certaines mesures alors qu'il faudrait en renforcer d'autres (écoles, entreprises) et au degré d'acceptation aveugle des gens. L'irrationnel a pris le pas sur la rationalité et la mesure. Nous sommes l'un des rares pays européens à imposer le masque en extérieur partout et tout le temps (dans les forêts, les rues désertes, peu passantes, à moto, à scooter, dans sa voiture à Nice par exemple) et cela n'a aucun sens. A côté de tout ça, on fait n'importe quoi comme cela a été le cas dans mon lycée hier. Nous sommes restés enfermés dans un amphi où il faisait très chaud, sans aération, sans eau, agglutinés les uns avec les autres durant plus de 5h30. Une collègue a même fait un malaise. Au moment du repas (buffet) combien de collègues se sont servis avec leurs mains sans les avoir lavées auparavant? Le gel n'avait même pas été prévu par le lycée (alors qu'il y en a à peu près partout en principe), il a fallu que j'aille le réclamer. Je confirme aussi l'effet délétère du masque (bien que nécessaire dans les lieux fermés) qui fait que l'on ne garde plus les distances de sécurité, moi y compris alors que je suis extrêmement vigilante habituellement.corisandiane a écrit:tout ce climat commence à me faire trés peur, le recul de nos libertés individuelles que beaucoup semblent accepter au nom de la santé devient de plus en plus préoccupantes. C'est toute notre façon de vivre qui est impacté, les relations sociales, la communication...et 6 mois que cela dure. Il va falloir tout de même que l'on équilibre les choses. On ne peut pas vivre dans un monde ou le sanitaire passe avant tout.Proton a écrit:Dites moi que c'est un fake ... la gendarmerie n'a rien de mieux à faire ?!
Regardez ces flics avec leur fusil d'assault à l'entrée du collège ... je rêve !
Dans le cadre de la rentrée scolaire, la gendarmerie a procédé tôt ce matin à des contrôles du port du masque à l'entrée du collège et à l'arrivée des bus scolaires.
http://www.macon-infos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=27189%3Ala-chapelle-de-guinchay-controle-du-port-du-masque-au-college-condorcet-ce-matin&catid=163&Itemid=294&lang=fr
Il y a urgence à rééquilibrer les choses : renforcer les mesures là où elles doivent l'être (lieux clos) et laisser les gens respirer normalement ailleurs tout en respectant les distances de sécurité. Vu le tour que prennent les choses (emballement des politiques, propagande médiatique, peur des gens), ça n'est pas gagné. J'avoue être despérée par cette situation.
Absolument d’accord ! Et là, c’est la rentrée, les élèves / collègues sont globalement très disciplinés avec le masque. Pas sûr que cela dure.
- User17095Érudit
kaktus65 a écrit:
Absolument d’accord ! Et là, c’est la rentrée, les élèves / collègues sont globalement très disciplinés avec le masque. Pas sûr que cela dure.
Comme on le lit sur ce fil ce n'est pas si évident partout.
Et j'attribue une part certaine de responsabilité à mes collègues CdE, selon qu'ils se sont astreints eux-mêmes au règlement ou pas...
Par ailleurs, une fois les élèves sortis dans la rue, c'est une toute autre histoire.
- BoubouleDoyen
Un exemple de "contact" dès le 1er septembre. Toute la classe serait sortie ensemble dès le premier jour ?
https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/actualites/une-classe-fermee-a-cause-du-covid-19-au-lycee-jean-zay-de-thiers-puy-de-dome_13832190/
La Gazette/La Montagne a écrit:Deux élèves du lycée Jean-Zay de Thiers (Puy-de-Dôme) ont été testés positif au Covid-19 entraînant la fermeture d'une classe, mercredi 2 septembre. Le proviseur de l'établissement, Jean-Marc Piqué-Rosique, en lien avec l'Agence régionale de santé (ARS), assure qu'il "maîtrise la situation".
https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/actualites/une-classe-fermee-a-cause-du-covid-19-au-lycee-jean-zay-de-thiers-puy-de-dome_13832190/
- DanskaProphète
pogonophile a écrit:kaktus65 a écrit:
Absolument d’accord ! Et là, c’est la rentrée, les élèves / collègues sont globalement très disciplinés avec le masque. Pas sûr que cela dure.
Comme on le lit sur ce fil ce n'est pas si évident partout.
Et j'attribue une part certaine de responsabilité à mes collègues CdE, selon qu'ils se sont astreints eux-mêmes au règlement ou pas...
Par ailleurs, une fois les élèves sortis dans la rue, c'est une toute autre histoire.
Mouais, alors dans mon établissement la direction est irréprochable, les collègues aussi pour ce que j'en ai vu. Les élèves, par contre... En l'espace de deux jours, on voit déjà un gros relâchement dans la cour et surtout au self, le sacro saint "masque dès qu'on se lève" commençant déjà à faire place à "masque quand on quitte le self".
Et inévitablement, les élèves étaient beaucoup plus disciplinés en cours jeudi matin que hier après-midi, en fin de semaine et avec 32 °C dans la salle... Sur la durée, je ne vois définitivement pas comment ça va être possible, sauf à consacrer la moitié de nos cours à insister sur le port correct du masque.
- LeclochardEmpereur
corisandiane a écrit:tout ce climat commence à me faire trés peur, le recul de nos libertés individuelles que beaucoup semblent accepter au nom de la santé devient de plus en plus préocuppantes. C'est toute notre façon de vivre qui est impacté, les relations sociales, la communication...et 6 mois que cela dure. Il va falloir tout de même que l'on équilibre les choses. On ne peut pas vivre dans un monde ou le sanitaire passe avant tout.Proton a écrit:Dites moi que c'est un fake ... la gendarmerie n'a rien de mieux à faire ?!
Regardez ces flics avec leur fusil d'assault à l'entrée du collège ... je rêve !
Dans le cadre de la rentrée scolaire, la gendarmerie a procédé tôt ce matin à des contrôles du port du masque à l'entrée du collège et à l'arrivée des bus scolaires.
http://www.macon-infos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=27189%3Ala-chapelle-de-guinchay-controle-du-port-du-masque-au-college-condorcet-ce-matin&catid=163&Itemid=294&lang=fr
Je me demande combien de temps va tenir le protocole dans les établissements. Je me suis fait à l'idée que je ne verrai jamais cette année le visage de mes 6èmes et qu'ils ne verront pas le mien. Mais si on doit attendre un vaccin efficace, cela peut durer plusieurs années et là, je m'interroge sur le plaisir qu'on a à vivre ainsi et sur les conséquences diverses de telles relations.
A un moment, effectivement, on peut penser que la santé ne vaut pas plus que tout le reste. Je l'avais déjà écrit pendant le confinement à propos de l'économie, maintenant, ce sont les règles sociales bouleversées qu'il faudra à un moment rétablir.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User17095Érudit
Tu confirmes ce que je craignais. Quelle que soit l'efficacité de la mesure, elle est excessivement difficile à faire tenir dans la durée et donc ne peut pas être une panacée à elle seule.
- Pontorson50Fidèle du forum
Danska a écrit:pogonophile a écrit:kaktus65 a écrit:
Absolument d’accord ! Et là, c’est la rentrée, les élèves / collègues sont globalement très disciplinés avec le masque. Pas sûr que cela dure.
Comme on le lit sur ce fil ce n'est pas si évident partout.
Et j'attribue une part certaine de responsabilité à mes collègues CdE, selon qu'ils se sont astreints eux-mêmes au règlement ou pas...
Par ailleurs, une fois les élèves sortis dans la rue, c'est une toute autre histoire.
Mouais, alors dans mon établissement la direction est irréprochable, les collègues aussi pour ce que j'en ai vu. Les élèves, par contre... En l'espace de deux jours, on voit déjà un gros relâchement dans la cour et surtout au self, le sacro saint "masque dès qu'on se lève" commençant déjà à faire place à "masque quand on quitte le self".
Et inévitablement, les élèves étaient beaucoup plus disciplinés en cours jeudi matin que hier après-midi, en fin de semaine et avec 32 °C dans la salle... Sur la durée, je ne vois définitivement pas comment ça va être possible, sauf à consacrer la moitié de nos cours à insister sur le port correct du masque.
C'est la grande difficulté à mon sens. Et après la chaleur viendra le froid, au moins matinal, quand il faudra soi-disant aérer à fond les salles de classe et frigorifier les organismes! J'espère sincèrement que les médecins parviendront à des solutions permettant de relâcher quelque peu la contrainte. Si la déconnexion au moins partielle entre contaminations, réas et décès se confirme, on devrait pouvoir aller vers plus de souplesse. Mais que faire d'autre pour l'instant?
- keroGrand sage
Flo44 a écrit:Ce qui pose problème, c'est pas le nombre de morts, c'est le nombre de personnes qu'il faut hospitaliser. Quand à la "crainte" c'est pas une crainte, c'est une certitude vu qu'on est encore en début d'épidémie (peu de personnes ont été infectées d'après les tests sérologiques faits par Pasteur en mai). La croissance du nombre de malades est donc exponentielle, avec une puissance plus faible qu'en mars, certes, mais exponentielle croissante quand même.kero a écrit:Il ne me semble pas que cela revienne à minimiser les morts du covid, que de constater que 18 morts en une journée, c'est peu au regard d'une population de 67 millions d'habitants. C'est juste un fait. Triste, sans doute, pour les personnes concernée et leurs familles, mais néanmoins peu.
En réalité, si on n'était pas dans une situation où le nombre de contaminés ne cesse de croître, on ne serait même pas en train de parler de ces 18 morts. Ce qui veut dire que derrière ces 18 morts, la crainte est que demain ils puissent être 10, 100, 1000 fois plus nombreux.
Elle est exponentielle mais le facteur de progression ralentit, du moins si on considère le taux de cas positifs.
Flo44 a écrit:Il faut justement 6-8 semaines avant de mourir du covid...kero a écrit:Cette décorrélation entre contaminations d'une part et, d'autre part, hospitalisation/réa/morts est quand même très étonnante. Certains nous font remarquer, intelligemment, que les hospitalisations/réa/morts interviennent avec un certain décalage temporel par rapport à la courbe des contamination. Oui mais enfin, si on regarde dans le détail, les contaminations augmentent maintenant depuis un mois et demi - se multipliant par 10, en gros - alors que parallèlement, les autres courbes ne font que frémir très légèrement. Pour moi, exit donc l'explication par le décalage temporel. Ça ne tient plus.
Il ne faut pas 6/8 semaines avant d'être hospitalisé ou d'entrer en réa. Voilà les hospitalisation en IdF:
Flo44 a écrit:Pardon?kero a écrit:Moi, j'explique les choses ainsi: l'essentiel du potentiel épidémique de cette maladie a été épuisé (en France) lors de la première phase (printemps), pendant la période de confinement (qui n'a donc pas servi à grande chose puisqu'il a été lancé trop tard). Ainsi en France on a eu un taux de mortalité lié au covid de 0,044% (avec confinement), là où en Suède on a eu dans les 0,056% (sans confinement). Je suppose que le confinement a tout de même limité la casse, sachant qu'on était totalement limite en matière hospitalière (en Italie, ils sont allés jusqu'à 0.06% de mortalité, je crois - un système de santé bien plus mal en point contribue probablement à expliquer ces taux).
Plusieurs études convergent pour dire que seulement un faible pourcentage de la population a été infecté, donc pas d'immunité de groupe... C'est quoi ton histoire de "potentiel épidémique"??? Si tu penses à une mutation du virus, c'est faux, cette "information" vient de journalistes qui n'ont rien compris.
Je n'ai jamais parlé de "mutation du virus", je ne sais pas où tu vois ça. Comme tu dis, l'hypothèse a été rapidement écartée. Par "potentiel épidémique", je veux parler de la quantité de personnes qu'un agent pathogène a (encore) la possibilité de contaminer une fois introduit dans une population.
Concernant le faible pourcentage de la population qui a été infecté, cf. mes remarques plus bas.
Flo44 a écrit:Tu affirmes le contraire de ce que disent les épidémiologistes!kero a écrit:Je pense que ce qu'on observe maintenant n'est qu'un soubresaut. Depuis qu'on a ouvert les vannes, le virus recircule librement, mais il circule face à une population bien moins vulnérable, car en partie immunisée (et je soupçonne que la partie immunisée de la population dépasse nettement les 5%/10% déterminés par les études sur la base des études sérologiques, sachant que la compréhension de l'immunité face à cette maladie demeure très lacunaire). Sans cela, on ne s'expliquerait pas que la progression soit si lente par rapport à la première vague. Au printemps, on avait un doublement de nouveaux cas tous les 2/3 jours, alors que là, il faut 15 jours. La dynamique épidémique n'a rien n'a voir, sachant qu'on teste 30 fois plus et qu'on a donc une vision beaucoup plus précise des choses. À savoir aussi que le taux de tests positifs a tendance à se stabiliser (il monte de moins en moins vite).
J'aimerais que tu aies raison, mais... on a quand même évalué les tests sérologiques, et l'institut Pasteur a estimé que 95% des malades du covid, même légers, avaient des tests sérologiques positifs au bout de 2 semaines. Ton hypothèse impliquerait un taux énorme de faux négatifs : par exemple, si la partie immunisée est de 30% au lieu de 5% estimés, il faudrait pour cela 6 fois plus de malades, soit en gros 25% de faux négatifs aux tests sérologiques! Ils l'auraient remarqué... (à la louche sur 100 tests, 5 sont négatifs. Mais pour atteindre 30% d'immunisés réels, ça voudrait dire que sur les 95 testés restants, 25 sont de faux négatifs. Ce qui fait 25/95 le taux de faux négatifs, pas loin de 25/100)
Je ne crois pas affirmer tant que ça le contraire de ce que disent les épidémiologistes, puisque ces derniers soulignent surtout, régulièrement, qu'on ne connait pas grand choses en matière d'immunité face à cette maladie.
L'étude Pasteur que tu cites (menée à une époque où on en savait encore beaucoup moins) me semble très discutable, elle ne tient pas compte, par exemple, de l'immunité croisée que de nombreux spécialistes ont mis en avant depuis lors.
Il y a d'autres biais qui posent problème (comme le fait qu'à l'époque, on ne testait que les personnes fortement symptomatiques, et encore), mais en tout cas, je pense que c'est discutable de considérer les conclusion de cette étude comme parole d'évangile.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
@Leclochard et @Pogonophile, d'accord avec vous d'autant plus que les mesures vraiment nécessaires comme le port en intérieur vont être encore plus difficiles à tenir en raison des contraintes plus fortes dans certaines villes où on impose aussi le masque en extérieur sous peine de prune. Comment vivre masqués en permanence et faire admettre cela à des jeunes ?
_________________
J'peux pas, j'ai piscine !
- DanskaProphète
kaktus65 a écrit:Danska a écrit:volny a écrit:L immunité n'existe pas car certaines personnes l'ont eu deux fois.
Si l'immunité n'existe pas, on se demande bien pourquoi les labos et les Etats sont en train de dépenser des fortunes pour trouver un vaccin...
Il serait beaucoup plus judicieux de dire qu'on n'en sait trop rien - est-ce que ces personnes dont tu parles sont une exception, une anomalie au regard de la science ? Est-ce qu'elles étaient réellement positives la première fois ? Est-ce que le virus avait réellement été éliminé avant de les recontaminer, ou est-ce qu'il s'est simplement réactivé dans leur corps ? - plutôt qu'assener des pseudo-vérités mal argumentée.
C’est comme la grippe : on peut l’attraper 2 fois. J’ajouterai que les vaccins anti-grippe sont très loin des 100% de protection et qu’il faut se faire vacciner tous les ans.
Donc oui, apparemment, pas de réelle immunité .
Fort heureusement, il n'y a nul besoin d'attendre une immunité absolue, de l'ordre de 100 % de la population, pour stopper une épidémie... Une immunité relativement forte parmi une part relativement importante de la population suffirait à ravaler ce coronavirus au rang de virus saisonnier qui ne nécessite pas de mesures drastiques pour qu'une population apprenne à vivre avec - comme la grippe, justement. Il y aurait toujours des malades, toujours des morts... mais pas plus qu'avec d'autres virus.
De toute façon, c'est assez illusoire de s'imaginer que ce nouveau virus va complètement disparaître ; ce qui est important, c'est surtout de freiner l'épidémie actuelle le temps de trouver des traitements et des vaccins si possible. Ensuite, il deviendra un cousin de la grippe : une maladie qui peut être très pénible, voire mortelle, mais contre laquelle il existe des protections et dont l'existence ne justifie pas les contraintes actuellement imposées par le coronavirus.
- DanskaProphète
Pontorson50 a écrit:C'est la grande difficulté à mon sens. Et après la chaleur viendra le froid, au moins matinal, quand il faudra soi-disant aérer à fond les salles de classe et frigorifier les organismes! J'espère sincèrement que les médecins parviendront à des solutions permettant de relâcher quelque peu la contrainte. Si la déconnexion au moins partielle entre contaminations, réas et décès se confirme, on devrait pouvoir aller vers plus de souplesse. Mais que faire d'autre pour l'instant?
Froid ou non, je serai ravie de pouvoir enfin ouvrir les fenêtres en hiver ! De toute façon, avec 36 personnes dans moins de 50 m², ma salle se réchauffe très vite... La pluie risque de rendre les choses plus compliquées en revanche.
D'ailleurs un collègue soulevait hier un autre problème : les élèves masqués dans la cour, c'est bien, mais une fois le masque mouillé il perd sérieusement de son efficacité, sans parler du manque de confort à respirer à travers un tissu humide. Et il me semble totalement illusoire de penser que les élèves vont avoir un masque de 8h à 10h, en mettre un autre pour la récré, reprendre le premier (je ne parle même pas d'en sortir un nouveau) de 10h15 à midi et rebelote l'après-midi.
- keroGrand sage
En effet, l'immunité n'est pas une affaire de "tout ou rien".
La majorité de la population EST immunisée contre la grippe. C'est juste que cette immunité n'est pas éternelle et surtout, elle ne protège pas contre toutes les souches. C'est pourquoi on peut tomber malade de la grippe toutes les quelques années, mais personne n'attrape la grippe TOUTES les années.
Et concernant les vaccins qu'il faut répéter chaque année, c'est encore autre chose. Puisque l'immunité conférée est moins solide que celle construite par le corps lors d'une infection réelle. Voilà pourquoi ceux qui prennent le vaccin contre la grippe doivent, en règle générale, le prendre chaque année.
La majorité de la population EST immunisée contre la grippe. C'est juste que cette immunité n'est pas éternelle et surtout, elle ne protège pas contre toutes les souches. C'est pourquoi on peut tomber malade de la grippe toutes les quelques années, mais personne n'attrape la grippe TOUTES les années.
Et concernant les vaccins qu'il faut répéter chaque année, c'est encore autre chose. Puisque l'immunité conférée est moins solide que celle construite par le corps lors d'une infection réelle. Voilà pourquoi ceux qui prennent le vaccin contre la grippe doivent, en règle générale, le prendre chaque année.
- Pontorson50Fidèle du forum
Danska a écrit:Pontorson50 a écrit:C'est la grande difficulté à mon sens. Et après la chaleur viendra le froid, au moins matinal, quand il faudra soi-disant aérer à fond les salles de classe et frigorifier les organismes! J'espère sincèrement que les médecins parviendront à des solutions permettant de relâcher quelque peu la contrainte. Si la déconnexion au moins partielle entre contaminations, réas et décès se confirme, on devrait pouvoir aller vers plus de souplesse. Mais que faire d'autre pour l'instant?
Froid ou non, je serai ravie de pouvoir enfin ouvrir les fenêtres en hiver ! De toute façon, avec 36 personnes dans moins de 50 m², ma salle se réchauffe très vite... La pluie risque de rendre les choses plus compliquées en revanche.
D'ailleurs un collègue soulevait hier un autre problème : les élèves masqués dans la cour, c'est bien, mais une fois le masque mouillé il perd sérieusement de son efficacité, sans parler du manque de confort à respirer à travers un tissu humide. Et il me semble totalement illusoire de penser que les élèves vont avoir un masque de 8h à 10h, en mettre un autre pour la récré, reprendre le premier (je ne parle même pas d'en sortir un nouveau) de 10h15 à midi et rebelote l'après-midi.
Oui tu as tout à fait raison et ton collègue aussi, la pluie va être un problème. Je ne sais pas d'ailleurs ce que font les Chinois à Canton (Guanghzou) durant la mousson, sont-ils toujours alors sous masque?
Pour le froid, j'évoquais la première heure de la journée. Après, il est vrai que de nombreux travaux d'isolation ont transformé les salles en étuves en toutes saisons dès la mi-matinée, surtout en lycée vu vos effectifs.
- montjoie-saintdenisNiveau 7
Enaeco a écrit:En fait, pour reprendre tes deux exemples, la covid et le terrorisme touchent des innocents dans toutes les tranches d'âge donc c'est dramatique alors que le tabagisme c'est leur faute et la grippe, c'est que les vieux ? Elle se fait à ce niveau la lourdeur des mesures qui sont prises ?
Non, c'est juste que la grippe est beaucoup moins mortelle, et qu'on "vit avec", on s'y est habitué. Le coronavirus est nouveau, et a déjà tué en France l'équivalent de 10 attentats du 11 septembre 2001
- henrietteMédiateur
Enième rappel :
Ici c'est le fil coronavirus - EN : le débat sur la crise sanitaire et la Covid19 en général n'y a pas sa place.
Pour parler de cela, c'est dans le fil sur la gestion de la crise du coronavirus en France, dans le restreint.
Merci de respecter cette dichotomie.
Ici c'est le fil coronavirus - EN : le débat sur la crise sanitaire et la Covid19 en général n'y a pas sa place.
Pour parler de cela, c'est dans le fil sur la gestion de la crise du coronavirus en France, dans le restreint.
Merci de respecter cette dichotomie.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- corisandianeNiveau 9
j'ai eu le souci. Des 6e de 4 à 5 dans un préfa non isolé évidemment, en plein soleil, y faisait une chaleur infernale. La dernière demi-heure, les masques tombaient sur les mentons, sous les nez, ils n'en pouvaient plus, la salle était irrespirable et impossible de faire courant d'air car stores cassés...on fait comment dans ce cas? C'est une vraie question...Danska a écrit:pogonophile a écrit:kaktus65 a écrit:
Absolument d’accord ! Et là, c’est la rentrée, les élèves / collègues sont globalement très disciplinés avec le masque. Pas sûr que cela dure.
Comme on le lit sur ce fil ce n'est pas si évident partout.
Et j'attribue une part certaine de responsabilité à mes collègues CdE, selon qu'ils se sont astreints eux-mêmes au règlement ou pas...
Par ailleurs, une fois les élèves sortis dans la rue, c'est une toute autre histoire.
Mouais, alors dans mon établissement la direction est irréprochable, les collègues aussi pour ce que j'en ai vu. Les élèves, par contre... En l'espace de deux jours, on voit déjà un gros relâchement dans la cour et surtout au self, le sacro saint "masque dès qu'on se lève" commençant déjà à faire place à "masque quand on quitte le self".
Et inévitablement, les élèves étaient beaucoup plus disciplinés en cours jeudi matin que hier après-midi, en fin de semaine et avec 32 °C dans la salle... Sur la durée, je ne vois définitivement pas comment ça va être possible, sauf à consacrer la moitié de nos cours à insister sur le port correct du masque.
- kaktus65Niveau 10
Ah oui @Danska, cette histoire de pluie va être problématique tout comme nos brouillards bien humides voire givrants surtout qu’en Limousin, c’est notre spécialité
Je n’y avais pas pensé, j’en parlerai lundi au CDE.
Je n’y avais pas pensé, j’en parlerai lundi au CDE.
- Pontorson50Fidèle du forum
corisandiane a écrit:
j'ai eu le souci. Des 6e de 4 à 5 dans un préfa non isolé évidemment, en plein soleil, y faisait une chaleur infernale. La dernière demi-heure, les masques tombaient sur les mentons, sous les nez, ils n'en pouvaient plus, la salle était irrespirable et impossible de faire courant d'air car stores cassés...on fait comment dans ce cas? C'est une vraie question...
J'ai enseigné dans ces conditions, je peux me tromper, mais le scandale ce sont ces conditions même sans masques. Et plus que l'excès de précaution anti-covid19, c'est l'acceptation de conditions d'enseignement délétères sanitairement sans même la covid qui me pose problème, car j'ai vu des élèves tourner de l'oeil dans ces conditions, et moi-même je ne serai plus capable, ayant goûté à d'excellentes conditions thermiques d'enseignement depuis, de revivre cela.
Si on pouvait non pas dénoncer les excès sanitaires en cours, mais élargir la question au fait qu'il faut des conditions de travail thermiquement acceptables pour enseigner et être élève, nous ne perdrions pas notre temps là aussi. Mais encore une fois, sommes-nous prêts à nous mobiliser sur ça?
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Proton a écrit:Dites moi que c'est un fake ... la gendarmerie n'a rien de mieux à faire ?!
Regardez ces flics avec leur fusil d'assault à l'entrée du collège ... je rêve !
Dans le cadre de la rentrée scolaire, la gendarmerie a procédé tôt ce matin à des contrôles du port du masque à l'entrée du collège et à l'arrivée des bus scolaires.
http://www.macon-infos.com/index.php?option=com_content&view=article&id=27189%3Ala-chapelle-de-guinchay-controle-du-port-du-masque-au-college-condorcet-ce-matin&catid=163&Itemid=294&lang=fr
On remarque sur les photographies que les élèves et enseignants ont des masques "slip" alors que les forces de l'ordre ont des masques chirurgicaux ! !
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- JafarNiveau 6
Ils n'ont pas les mêmes syndicats ;-)
Il faudrait qu'on remarque un jour qu'on peut aussi se défendre. Je pense que la période passée devrait être une leçon pour prendre conscience (nous collectivement, nos responsables syndicaux peut-être en premier lieu) que ce n'est pas "inutile" de faire une vraie grève quand on voit comment ça arrête le pays au bout d'une semaine sans classe...
Il faudrait qu'on remarque un jour qu'on peut aussi se défendre. Je pense que la période passée devrait être une leçon pour prendre conscience (nous collectivement, nos responsables syndicaux peut-être en premier lieu) que ce n'est pas "inutile" de faire une vraie grève quand on voit comment ça arrête le pays au bout d'une semaine sans classe...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
L'intrusion, dans l'enceinte d'un collège, de force de police (gendarmerie militaire), alors qu'aucun trouble ni mise en danger n'avaient été constatés préalablement (ni délinquance, ni violence, ni délit, ni crime), donc pour une mission de pur contrôle a quelque chose d'extrêmement inquiétant.
La déclaration de la principale est sidérante:
Nous n'avons pas trop de problèmes (le partitif me semble ici fautif): donc, c'est qu'enseignants et administratifs peuvent parfaitement se charger de l'application des règlements et de la discipline.
mais “il est important que tout se passe bien”: et cela exigerait une action préventive de gendarmerie?…
“C'est un bon signe pour les enfants”: non, c'est un signe catastrophiquement mauvais, pour des enfants, de voir arriver des forces de gendarmerie chez eux, histoire de contrôler qu'ils se comportent bien. Habituellement, quand les adultes se comportent comme des andouilles, ils menacent les enfants du père fouettard: mais quand il les menacent de répression policière, de quoi s'agit-il?
En réalité, cela signifie qu'entre éducation et répression, la frontière s'abolit. Que la répression soit une nécessité utile en société, je ne le nie pas, qu'elle puisse l'être dans une institution d'enseignement en cas de délinquance voire de crimes, on peut éventuellement l'admettre (il n'en demeurerait pas moins qu'il s'agit de mineurs). Mais son emploi à des fins de discipline dans un cadre éducatif est une transgression morale et politique de fond. À quand le développement de la liaison 3ème - prison dans un cadre de développement des compétences à s'orienter, pendant qu'on y est?
La déclaration de la principale est sidérante:
Je voudrais simplement remercier les services de sécurité d'être venu contrôler le port du masque. Nous n'avons pas trop de problème, mais il est important que tout se passe bien. C'est un bon signe pour les enfants.
Nous n'avons pas trop de problèmes (le partitif me semble ici fautif): donc, c'est qu'enseignants et administratifs peuvent parfaitement se charger de l'application des règlements et de la discipline.
mais “il est important que tout se passe bien”: et cela exigerait une action préventive de gendarmerie?…
“C'est un bon signe pour les enfants”: non, c'est un signe catastrophiquement mauvais, pour des enfants, de voir arriver des forces de gendarmerie chez eux, histoire de contrôler qu'ils se comportent bien. Habituellement, quand les adultes se comportent comme des andouilles, ils menacent les enfants du père fouettard: mais quand il les menacent de répression policière, de quoi s'agit-il?
En réalité, cela signifie qu'entre éducation et répression, la frontière s'abolit. Que la répression soit une nécessité utile en société, je ne le nie pas, qu'elle puisse l'être dans une institution d'enseignement en cas de délinquance voire de crimes, on peut éventuellement l'admettre (il n'en demeurerait pas moins qu'il s'agit de mineurs). Mais son emploi à des fins de discipline dans un cadre éducatif est une transgression morale et politique de fond. À quand le développement de la liaison 3ème - prison dans un cadre de développement des compétences à s'orienter, pendant qu'on y est?
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Si tu vales valeo.
- henrietteMédiateur
Usage à titre préventif en plus !
Une question : qui peut m'expliquer le protocole prévu en cas de cas avéré de coronavirus dans un établissement ? Qui doit être testé ? Qui doit être mis en quatorzaine ? A partir de quand une classe est-elle "fermée" ? Quid de l'équipe pédagogique de cette classe, des AED ayant pu être en contact ?
J'ai du mal à comprendre.
Une question : qui peut m'expliquer le protocole prévu en cas de cas avéré de coronavirus dans un établissement ? Qui doit être testé ? Qui doit être mis en quatorzaine ? A partir de quand une classe est-elle "fermée" ? Quid de l'équipe pédagogique de cette classe, des AED ayant pu être en contact ?
J'ai du mal à comprendre.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaotziSage
Je ne sais pas. Chez nous (département où le taux d'incidence est le plus élevé de France), deux cas confirmés chez les élèves, mais "grâce" au port du masque, aucun professeur n'est considéré comme cas contact (je ne sais pas pour les élèves, mais ça doit être pareil).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- zigmag17Guide spirituel
Ces collégiens, tous des sauvageons, il faut les mater! :diable:
Tout ceci prend un tour de plus en plus écoeurant.
Tout ceci prend un tour de plus en plus écoeurant.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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