HLP terminale (lettres)

nauje a écrit:Bonjour à tous,

Pour répondre à Sifi voici mon programme pour le Chapitre 3 si cela peut donner des idées... j'ai essayé de prendre un maximum de textes dans leur manuel Nathan pour ne pas être bloquée en cas de confinement.
Ninie59, peux-tu nous dire par quoi tu dois commencer pour que nous puissions t'aider? Je n'ai pas traité le 1er chapitre qui ne tombera pas à l'écrit...
Voici mon déroulé pour le chapitre 3
Chapitre 3 – Les métamorphoses du moi -  15h

Lecture cursive pour le 03/11 : La méprise de Nabokov
+ pour le 23/11 : Huis clos de Sartre
Films obligatoires à voir pour le 03/11
- L’adversaire de Nicole Garcia, 2002.
- Les Ailes du désir, Wim Wenders, 1987.
- Psychose, Alfred Hitchcock, 1960.


3 Novembre – 2h-  Séance 1- Le moi : quelle identité ?
Correction du Bac Blanc n°1-
Qu’est-ce que le moi ? Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, 1819.
Une identité instable dans le temps : Alice au pays des Merveilles Lewis Carroll, page 143 N
Les raisons de l’instabilité : Le Moi et le ça, Freud, 1923. Page 144
Leçons : Focus sur la psychanalyse page 145+ Les moyens de se connaitre : page 182.

9 Novembre & 10 Novembre – 3h-
Groupe 1 : travail méthode écrit en petits groupes
Groupe 2 : Recherches CDI – préparation oral du 16/11 bilan analyse filmique

16/11 : Salle informatique - QCM conférence1 Michel Serres
https://www.youtube.com/watch?v=4ufwmnayWpw
+ Test connaissance des 3 films

17 Novembre – 2h- Séance 2- Le moi : Une identité complexe
Qui se traduit en littérature par :
Le sujet multiple : Le dédoublement du personnage : Le thème du double en Littérature !
- Docteur Jeckyll et Mister Hyde
- Le double de Dostoïevski
- La méprise de Nabokov...
Leçon : « Le mythe du double » page 157

23 Novembre -1h- Séance 3- Le Moi : Une identité instable
L’expérience de la folie
Définition : qu’est-ce que la folie ?
- L’adversaire d’Emmanuel Carrère : la raison monstrueuse
- La bête humaine de Zola (sur feuille)
Exposé : Les représentations artistiques de la folie : peinture/sculpture/ musique/cinéma

24 Novembre -2h -Séance 4- Moi et les autres
Lecture cursive pour le 23/11 : Huis clos de Sartre
Textes L’être et le néant, Sartre, N. page 147
+ Huis clos, Scène 5 page 156

28 Novembre Bac Blanc – 4 heures – Essai Littéraire

30 Novembre – 1h- Séance 5- La déconstruction du moi
L’expérience poétique comme quête de soi
- « Lettre du voyant », Arthur Rimbaud 1871. Page 153
Exposé : Le travail des surréalistes : accéder à l’inconscient.

1er Décembre – 2h - Séance 6 - L’art pour conserver le moi intact ?
- Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, 1890, page 155. ( corpus complémentaire à définir)
Leçon bilan chapitre

voilà le projet, la séance 1 a été faite hier et on a tenu l'horaire, c'est un peu dense en 2heures car les textes engendrent des beaucoup de questions des élèves.
à bientôt
Nauje

Merci pour le partage.
Cela me semble très ambitieux. J'ai des élèves peu autonomes, auxquels j'ai donné un mois pour lire Enfance de Sarraute... et qui me demandent un délai supplémentaire parce que c'est trop dur à lire. J'ai donc abandonné l'idée de leur donner en plus des exposés: ils vont les bâcler et je vais m'énerver (et j'ai déjà bien suffisamment de raisons d'être énervée et fatiguée sans m'en rajouter encore). Je suis donc en train de réduire mes ambitions: je nous donne 4 semaines évaluations comprises pour traiter ce thème. Dès que c'est fait je vous le transmets.

@Ninie59 Dis-nous quel chapitre tu travailles, pour que l'on puisse te transmettre des documents.

Merci pour les pistes! Je viens un peu tard parce que le passage en hybride se fait un peu dans la douleur question travail... il faut gérer les choses avec une avance que je n'ai pas vu que je ne suis en lycée que pour la 2ème année et que j'ai tout à faire!
Je peux partager mes axes de travail même si certains sont encore flous. J'axe pas mal ma séquence autour de l'autobiographie comme point de départ, puisque nous étudions W ou le souvenir d'Enfance en OI. Je leur donnerai ensuite une autobiographie à lire au choix avec un compte-rendu à me faire.

1. Introduction: qu'est-ce que le "moi"? comment le saisir, en parler, le définir? + étude de l'incipit de Moi, je de Claude Roy
2. Séance 1: L'autobiographie: une manière d'appréhender le moi? (Philippe Lejeune + pacte autobiographique + étude comparée de Montaigne et Rousseau en textes complémentaires)
3. Séance 2: W ou le Souvenir d'Enfance, ou comment la fiction peut devenir un "biais" pour remplir les blancs. Etude comparée des 2 incipits du roman.
4. Séance 3: Enfance et construction du "moi" : Freud + un groupement de textes autour de la thématique de l'enfance (notamment en axant l'analyse sur le regard que l'adulte porte sur son "moi" enfant et sur la façon dont il s'est construit).
Voilà où j'en suis. Je pense aussi travailler sur la question du double (selon le manuel, qui est bien fait), et sur la déconstruction du "moi". Je leur donnerai aussi un DM, sans doute axé sur l'essai littéraire vu qu'on a déjà pas mal travaillé la question d'analyse littéraire.

Bonsoir, merci pour vos pistes sur "Les Métamorphoses du moi'.
SI la question d'interprétation me semble à peu près claire en terme d'attendus, je patauge sur l'essai littéraire, et nous n'avons pas eu de formation dessus. Je vous soumets quelques questions;
-Est-ce une mini-dissertation? Dans un sujet qui appellerait en 1ère une thèse et une antithèse (pour schématiser), l'élève peut-il se concentrer sur une seule thèse? (Par exemple si je donne le sujet "L'auteur peut-il toujours saisir son "moi"?", l'élève est-il pénalisé s'il répond uniquement que "non"?)
- L'élève peut-il/doit-il dire "je"? Dans les pistes des sujets zéro, on insiste sur la "réflexion personnelle". Comment l'élève peut-il dans son discours "matérialiser" cette réflexion personnelle?
Merci par avance pour les pistes que vous pourriez me proposer!

Nous avons eu une formation académique sur les épreuves de terminale, donc voici les réponses qui nous ont été apportées.
- En fait, la forme de l'essai est "libre", donc pas nécessairement une mini-dissertation: l'ensemble doit être construit, argumenté, mais l'élève peut très bien ne développer qu'un point de vue. Après, à titre personnel, je les encourage quand même à adopter un plan dialectique quand c'est possible, parce que je trouve ça bizarre de s'en tenir à un aspect... mais je ne le pénalise pas s'il le font.
- Il est recommandé d'encourager l'élève à dire "je", puisqu'on attend qu'il s'implique dans son discours. C'est bizarre pour nous, mais tout à fait encouragé par les institutions.

Merci beaucoup! Comme tu dis, "ça fait bizarre"...

Ça va finir par ressembler à l’écriture personnelle en BTS. Un truc informe.

Pas de je chez moi. Ras le bol de ces instructions à la con

Après si c'est à sauts et à gambades, je signe des deux mains.
Mais je n'y crois pas trop.

Je réfléchis depuis plusieurs jours à un sujet d'essai littéraire pour les métamorphoses du moi, sans trouver. J'ai cherché dans tous les manuels, mais rien ne me convient (et ce serait un sujet sans texte philosophique d'appui). Si vous aviez des suggestions, je les recevrais avec plaisir !

Je vais proposer "Comment l'écriture peut-elle rendre compte des évolutions du moi?" (trouvé dans le Nathan p.143 avec petite modification). C'est assez simple je pense, et ça colle pas mal avec ce que nous avons travaillé.

Comment vous en sortez-vous avec le mode hybride? Perso j'ai l'impression de ne pas avancer, avec mon collègue on va devoir faire des choix, renoncer à des trucs qu'on voulait faire, parce que ces (zorcharte) d'examens sont toujours en mars et qu'il va falloir changer de thème de gré ou de force en janvier, avec le sentiment de ne pas avoir suffisamment balayé le sujet...

Toujours dans la catégorie choix: je voulais faire quelque chose autour du double, puis de l'écriture (en lien avec le sujet d'essai), et le surréalisme... or je ne pourrai pas tout faire, du coup je réfléchis à donner la priorité au surréalisme (puisque mouvement littéraire qu'ils connaissent peu ou pas?) peut-être plus utile pour l'examen? Mais ça me déchire de choisir. Que faites-vous de votre côté?

Hello !
Bon je m'en sors bien car nous gardons tous nos élèves en présentiel pour les Spés. Ils sont investis et le programme leur plait beaucoup
Voici les essais pour nos sujets de DS :

Texte d'Alain ( sujets zéro) En quoi peut-on dire que la littérature apparaît comme un « laboratoire d’exploration des identités » ?
Texte sur Vieillissement physique Proust - Quels visages la métamorphose inéluctable de notre être prend-elle dans les romans ?
Texte de Freud ( moi/ça/surmoi) - Quelles formes ces déchirements qui affectent l’individu prennent-ils en littérature ?

j'ai pensé aussi à : comment les artistes nous invitent-ils à accepter ou mesurer les métamorphoses de notre être ?

Je vais commencer Histoire et Violence bientôt et là j'avoue que j'ai du mal à choisir une lecture abordable par tous.
Je vais prendre Rhinocéros de Ionesco pour proposer un peu du théâtre, je vais lire La douleur de Duras que je n'ai jamais lu parce que Le Voyage de Céline par exemple c'est trop compliqué pour certains de mes élèves ...

ah j'oubliais ...je n'ai pas traité le surréalisme. Un groupe d'élèves devait faire un exposé et puis ils ont abandonné et je n'ai pas trouvé de temps pour le reprendre dans ma progression.

Coucou Nauje!
Pour Histoire et violence je pense étudier Rhinocéros également, ça me semble très bien, tout en continuant de faire référence à W de Perec que je n'ai pas pu assez approfondir, mode hybride oblige. Je pensais éventuellement leur proposer Primo Lévi en cursive.

N'empêche, là encore on a un vrai problème de rupture d'égalité: il y a des élèves qui sont en hybride, et donc piétinent et verront moins de choses, et des élèves qui sont en classe entière et peuvent avancer normalement. Ils ne seront pas préparés de la même manière pour l'examen.
Mes élèves sont aussi super intéressés par le programme, qui décidément me plaît beaucoup, du coup c'est vraiment frustrant de ne pas pouvoir faire autant que je voudrais à ce sujet.

Merci pour toutes ces pistes, vraiment intéressantes !

J'ai choisi aussi de les faire travailler sur Primo Levi pour le chapitre "Histoire et violence", et sans doute sur le film "Le Fils de Saul". En 5 semaines et en hybride, ce ne sera sans doute pas optimal, mais à l'impossible nul n'est tenu.
J'en profite pour demander si quelqu'un participe à la formation en ligne mercredi (académie de Lyon), afin de nous transmettre si c'est possible des pistes sur le fameux essai. (Je ne peux pas y assister).
Bon week-end à tous.

Je ferai suivre si nous avons des infos à Lyon.
J'espère que le contenu sera riche !!

nauje a écrit:Je ferai suivre si nous avons des infos à Lyon.
J'espère que le contenu sera riche !!

C'est vraiment très gentil de ta part. L' intitulé de la formation est un peu nébuleux et ne parle pas des épreuves de mars, mais j'espère aussi qu'il y aura quelques pistes concrètes.
Bonne soirée à tous.

Et voici la synthèse du jour - style un peu télégraphique mais bon ...

enseignement au caractère mixte: rencontre de la philosophie et la littérature!
Ne pas séparer littérature et philosophie !
La philo n’est pas la discipline du fond et la littérature n’est pas celle de la forme.
Il faut travailler toutes sortes de textes littéraires (poésie, théâtre, roman etc.) et philosophiques (du dialogue aux aphorismes en passant par le traité) avec les élèves. L’enjeu est de montrer que "tout pense" même si ce n’est pas toujours dans la même modalité. Nos disciplines partagent une forme d’exigence et de respect du langage, respect de la façon dont on dit les choses.
Nos disciplines ont eu tendance à minorer l’oral.
Attention : Il ne faut pas produire un écrit oralisé !
Il y a un rapport de force qui peut se jouer dans la prise de parole. Modèles d’éloquence apparaissaient alors comme peu pertinents.
Comment inventer un oral démocratique ? Une prise de parole qui échappe aux pièges de ces inégalités que l’oral reconduirait d’avantage que l’écrit ? Comment faire pour élever la parole des élèves ? Il ne faut pas mimer les orateurs, ni rendre un jargon disciplinaire mais faire jaillir une parole personnelle = là est le grand enjeu du grand oral.
Comment faire que sur la scène orale la force de la parole (trucage sophistique de Platon ) soit remplacée par une interrogation sur soi et une parole vraie non réduite ç une performance technique
Attirer l’attention des élèves sur le fait qu’un discours a un cadre précis, à sentir comment un discours peut s’adapter. Faire de l’analyse des discours en classe. Rhétorique n’est pas le tout de la parole, elle est séduisante dans les concours d’éloquence mais c’est tout.
- Question choisie à l’oral ne doit pas nécessairement prendre appui sur une œuvre : effectivement !
- Lien choix question et orientation ? peut être très proche mais aussi centre intérêt
- Programme 1ere peut être support de la question pour l’oral
- 5 minutes orientation : discuter de la façon dont il envisage la suite de son parcours, la spécialité doit éclairer le choix c’est tout
- Comment éviter la dérive d’un grand nombre de point donnés au contenu scientifique au détriment des qualités oratoire ?
On parle bien de ce qu’on connait bien – conduction de l’entretien est à travailler véritable dialogue pour voir comment il entre dans l’échange comment il évolue et construit ses réponses

Pour l’élaboration des sujets au fil de l’année : ne pas céder à la facilité, tentation grande d’identifier une thématique et de poser une question à caractère général en lien avec le chapitre ! Mais ce n’est pas l’esprit des textes officiels qui demandent de s’appuyer sur le texte support.
Entrer dans la démarche d’un texte pour en dégager les questions d’examen.

- Les deux profs peuvent choisir le même texte pour un cours, tandem utile parfois ! et proposer un sujet inversé sur un même texte.
- Techniques mobilisées doivent être spécifiques à chaque enseignement : un élève ne doit pas traiter une interprétation philosophique comme une interprétation littéraire. La culture mobilisée sera en revanche large et l’élève peut mobiliser des exemples littéraires pour une question philosophique.
- On ne demande pas de dissertation mais plus un essai : prise de position sur une question ! tel l’exercice pratiqué dans les pays anglo-saxons
- Question liée à l’ampleur du programme : il est tout à fait possible que les élèves n’aient pas vu toutes les notions liées au texte qui tombera à l’examen ! Un sujet de bac n’est jamais un sujet dont on suppose qu’il a été traité en classe ! C’est justement un singularité et l’élève sera jugé sur sa capacité à relever le défi.

Valorisation dans les copies:
-Ordre des arguments
- Qualité de l‘expression
Les chapitres sont des entrées de réflexion, les élèves verront des choses qu’ils sauront ré exploiter.
Ne pas s’aliéner aux manuels ! ce n’est pas un cours !
Interprétation littéraire : traitement Linéaire = pourquoi pas si bien mené, si pas de répétitions, si le texte s’y prête.
Valoriser l’analyse mais ne pas attendre les procédés stylistiques.
En philo attention à ne pas rendre le cours de façon pure, raisonner.

Merci pour ce compte rendu

Un grand merci!

Clecle78 a écrit:Merci pour ce compte rendu

qui fait envie et fait rêver ...

Ça c'est une autre histoire !

Merci pour le compte-rendu!

Comment allez-vous gérer les semaines à venir? J'ai une grosse impression de sauve-qui-peut... 8 semaines pour traiter "Histoire et violence" et "L'humain et ses limites", rien que ça... On est repassés en classes entières pour les terminales, mais que de temps perdu pour des épreuves qui arrivent à toute vitesse.
Pour l'instant, je prépare mon cours sur Histoire et violence en essayant de caser l'essentiel en un minimum de temps, sachant qu'il y a tellement à dire.

c'est hyper tendu de tenir les délais !! J'ai commencé histoire et violence en décembre mais je n'ai pas eu d'élèves à distance donc mon cas est différent et je mesure ma chance ...
J'ai donné Rhinocéros de Ionesco à lire et Porte de la paix céleste de Shan Sa qui évoque les évènements de la place Tian' Anmen et comment la violence va venir changer le destin d'une jeune fille bien sage.
Je leur ai demandé de faire chacun un exposé de 5 minutes pour préparer le format du grand oral : "5 minutes pour un fait de violence" ils trouvent un fait de violence redonnent le cadre historique et analyse le type de violence. On a fait ça la semaine avant les vacances de Noël et c'était très sympa ... sur deux heures ça engendre un peu le tournis toute cette violence mais ça leur a donné envie de lire des ouvrages donc gagné ! Parce que évidement j'ai demandé des lectures pour illustrer les faits.
Je vais traiter à la rentrée le gros dossier de "la littérature de guerre" et la violence dans les contes comme initiation au monde cruel ... je pense garder 4 semaines avant l'écrit pour traiter le dernier chapitre et redonner des lectures . Il faudra que pour chaque cours les élèves préparent soit une question d'interprétation soit un essai avec compte rendu oral pour multiplier les entrainements sinon je ne vois pas comment les aider à s'améliorer... On a un bac blanc fin janvier et puis après malheureusement il ne restera que l'examen !!
C'est un sentiment de frustration, le programme est magnifique mais j'ai l'impression de survol!
De toute façon lors de la formation les inspecteurs ont été clairs : le sujet est un sujet d'examen, il ne traitera pas directement un axe du programme, il portera sur celui-ci certes mais sur quelque chose de très précis que certainement les élèves n'auront pas traité en classe pour les amener à réfléchir, réinvestir leurs acquis et faire la démonstration de leurs compétence ....

sifi a écrit:Merci pour le compte-rendu!

Comment allez-vous gérer les semaines à venir? J'ai une grosse impression de sauve-qui-peut... 8 semaines pour traiter "Histoire et violence" et "L'humain et ses limites", rien que ça... On est repassés en classes entières pour les terminales, mais que de temps perdu pour des épreuves qui arrivent à toute vitesse.
Pour l'instant, je prépare mon cours sur Histoire et violence en essayant de caser l'essentiel en un minimum de temps, sachant qu'il y a tellement à dire.

Je suis exactement dans le même cas : des classes en demi-groupe, 8 semaines pour traiter le thème 2, des élèves qui trouvent l'essai bien difficile malgré toute leur bonne volonté. C'est très frustant de survoler ainsi, et clairement peu confortable professionnellement. J'ai de la bouteille, du recul, mais là je trouve que mes élèves seront mal préparés. Il y a aussi beaucoup d' inégalités face aux conditions d' enseignement. Bref, c'est compliqué.

cecile23 a écrit:

sifi a écrit:Merci pour le compte-rendu!

Comment allez-vous gérer les semaines à venir? J'ai une grosse impression de sauve-qui-peut... 8 semaines pour traiter "Histoire et violence" et "L'humain et ses limites", rien que ça... On est repassés en classes entières pour les terminales, mais que de temps perdu pour des épreuves qui arrivent à toute vitesse.
Pour l'instant, je prépare mon cours sur Histoire et violence en essayant de caser l'essentiel en un minimum de temps, sachant qu'il y a tellement à dire.

Je suis exactement dans le même cas : des classes en demi-groupe, 8 semaines pour traiter le thème 2, des élèves qui trouvent l'essai bien difficile malgré toute leur bonne volonté. C'est très frustant de survoler ainsi, et clairement peu confortable professionnellement. J'ai de la bouteille, du recul, mais là je trouve que mes élèves seront mal préparés. Il y a aussi beaucoup d' inégalités face aux conditions d' enseignement. Bref, c'est compliqué.

Pareil. 8 semaines pour traiter histoire et violence et l' humain et ses limites. J'ai fait une croix sur la création artistique pour l'instant. Mon binôme de philo a été arrêté deux semaines pour covid et se remet doucement. Nous sommes donc en décalage (travailler à deux ne va déjà pas de soi, mais alors là, c'est infaisable). Mes élèves, sympas et de bonne volonté, font des essais riches d'exemples, mais lisent mal la question et ne problematisent pas bien, voire pas du tout.
Bref je vais passer la fin de la journée à choisir, trier... et à composer de nombreux sujets pour les entraîner au mieux.