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- henrietteMédiateur
Il me semble qu'on perd de vue la question initiale : un établissement religieux "extrémiste", il me semble que c'est bien autre chose qu'un établissement dans lequel il y a une heure hebdomadaire d'enseignement religieux et deux célébrations par an, non ?
Quand au "pas le choix je dois mettre mon gamin dans le privé catholique mais je ne veux pas de messes ni de caté", c'est du grand n'importe quoi.
Enfin, assister à une messe n'implique pas de communier, etc. Et une célébration religieuse, ce n'est pas forcément sous la forme d'une messe. Ce peut être un temps de prières et de chants, sans toute la liturgie d une messe. C'est ce genre de célébrations-temps de prières que j'ai connues obligatoires, pas des messes avec communion.
Quand au "pas le choix je dois mettre mon gamin dans le privé catholique mais je ne veux pas de messes ni de caté", c'est du grand n'importe quoi.
Enfin, assister à une messe n'implique pas de communier, etc. Et une célébration religieuse, ce n'est pas forcément sous la forme d'une messe. Ce peut être un temps de prières et de chants, sans toute la liturgie d une messe. C'est ce genre de célébrations-temps de prières que j'ai connues obligatoires, pas des messes avec communion.
- ElyasEsprit sacré
Des établissements extrémistes catholiques, ce n'est pas là où on met une messe et une heure de culture religieuse. C'est plutôt ceux qui disent que la Révolution est une oeuvre du diable, qu'il faut se préparer au combat contre les infidèles etc. Petit florilège avec cet article https://www.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0027/a-l-ecole-de-la-fraternite-saint-pie-x-la-revolution-cette-imposture-satanique.html . Il y a eu aussi l'affaire bordelaise. Là, on peut penser ce qu'on veut de Najat Vallaud-Belkacem, mais elle a donné les outils pour lutter contre ces dérives, contrairement à ses autres homologues, passés ou actuels.
- mafalda16Modérateur
Lord Steven a écrit:@RaptorWill essayez de ne commander que des légumes chez Buffalo Grill vous risquez de vous faire servir!!!
A titre personnel je pense que l'éducation ne devrait être que publique, tout en reconnaissant le fait qu'on puisse vouloir éduquer ses enfants dans la foi. A ce titre un établissement privé ne devrait avoir de raison d'être que pour offrir un cadre religieux exempt d'un établissement public. Donc prières et messes, je ne vois pas en quoi ce serait extrémiste, c'est même la raison d'être d'un établissement privé.
Voilà, pour moi c'est exactement la même chose.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- RaptorWillNiveau 9
eleonore69 a écrit:Monsieur_Tesla a écrit:Je suis dans le privé sous contrat catholique, aucun prosélytisme religieux.
Tous mes collègues suivent le BOEN.
La guerre public vs privé est finie.
Et je dirais même c'est dépassé !
Dépassé parce que le privé a gagné. C'est toujours les vainqueurs qui imposent la fin d'une guerre.
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Elyas a écrit:Des établissements extrémistes catholiques, ce n'est pas là où on met une messe et une heure de culture religieuse. C'est plutôt ceux qui disent que la Révolution est une oeuvre du diable, qu'il faut se préparer au combat contre les infidèles etc. Petit florilège avec cet article https://www.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0027/a-l-ecole-de-la-fraternite-saint-pie-x-la-revolution-cette-imposture-satanique.html . Il y a eu aussi l'affaire bordelaise. Là, on peut penser ce qu'on veut de Najat Vallaud-Belkacem, mais elle a donné les outils pour lutter contre ces dérives, contrairement à ses autres homologues, passés ou actuels.
Un article hallucinant, je suis enseignant dans un collège privé sous contrat, les élèves ont une heure toute les deux semaines de pastorale (elle est catholique, son père musulman)
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- Cléopatra2Guide spirituel
Comme Elaïna et d'autres... l'extrémisme c'est sur le contenu des programmes non faits ou dévoyés qu'on le voit, pas à 2 pauvres messes dans l'année. Athée, laïcarde et publicarde convaincue, mes enfants n'iront pas dans le privé, sauf gros gros souci du public (harcèlement non résolu et compagnie) et si la messe est obligatoire ben tant pis. Après, chez moi je pense qu'il y a peu de pastorale et compagnie dans l'établissement privé en question, mais je n'irais pas faire la fine bouche. Je trouve la comparaison du resto pas mauvaise du tout. Je ne mange pas de poisson, si je vais au resto de fruits de mer, je ne vais pas me plaindre de l'odeur de la bouillabaisse, hein.
- HélipsProphète
L'article décrit des écoles hors contrat, il me semble.Monsieur_Tesla a écrit:Elyas a écrit:Des établissements extrémistes catholiques, ce n'est pas là où on met une messe et une heure de culture religieuse. C'est plutôt ceux qui disent que la Révolution est une oeuvre du diable, qu'il faut se préparer au combat contre les infidèles etc. Petit florilège avec cet article https://www.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0027/a-l-ecole-de-la-fraternite-saint-pie-x-la-revolution-cette-imposture-satanique.html . Il y a eu aussi l'affaire bordelaise. Là, on peut penser ce qu'on veut de Najat Vallaud-Belkacem, mais elle a donné les outils pour lutter contre ces dérives, contrairement à ses autres homologues, passés ou actuels.
Un article hallucinant, je suis enseignant dans un collège privé sous contrat, les élèves ont une heure toute les deux semaines de pastorale (elle est catholique, son père musulman)
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
Mais heureusement que c’est marginal !
Je me souviens de m’être retrouvée dans un mariage célébré par un membre de la fraternité de Saint Pie X. C’était très particulier, le prêtre a surtout parlé du divorce, de mai 68 et de l’immigration qui avaient pervertis la France. Ces gens sont des fanatiques. L’article d’Elyas est éclairant (et c’est assez proche de l’école que j’évoquais un peu plus haut...).
Hélips : oui, c’est du hors contrat dans l’article.
Je me souviens de m’être retrouvée dans un mariage célébré par un membre de la fraternité de Saint Pie X. C’était très particulier, le prêtre a surtout parlé du divorce, de mai 68 et de l’immigration qui avaient pervertis la France. Ces gens sont des fanatiques. L’article d’Elyas est éclairant (et c’est assez proche de l’école que j’évoquais un peu plus haut...).
Hélips : oui, c’est du hors contrat dans l’article.
- kai002Niveau 9
Hélips a écrit:Je sais bien, de même que le choix du japonais pour être tant tel lycée plutôt que le lycée de secteur existe. Sauf que si les parents disent au bout d'un an "ah ben non, il ne suit plus le japonais" tout le monde trouve ça scandaleux. Je trouve juste qu'il faut être logique.
Eh bien non! C'est une option donc ils peuvent arrêter et les CDE laissent faire au lieu de les renvoyer dans leur secteur d'origine... une honte
- kai002Niveau 9
Je ne vois rien d'extrémiste à participer à une messe ou deux dans l'année. Excusez-moi mais les écoles incriminées pour des pratiques extrémistes n'étaient pas des écoles catholiques...
- RaptorWillNiveau 9
kai002 a écrit:Je ne vois rien d'extrémiste à participer à une messe ou deux dans l'année. Excusez-moi mais les écoles incriminées pour des pratiques extrémistes n'étaient pas des écoles catholiques...
Si justement, regarde l'article plus haut.
On parle plus d'écoles musulmanes parce que c'est la mode de parler des musulmans tout le temps en ce moment, mais (et c'est logique) les écoles catholiques extrémistes sont bien plus puissantes et influentes que quelques écoles musulmanes.
Et pourquoi ce ne serait pas extrémiste d'obliger un enfant de participer à une messe ? On est un Etat laïque bon sang !
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- ElyasEsprit sacré
Sans doute que les gens devraient lire les documents qu'ils signent, règlement intérieur et contrat, avant de dire que ce n'est pas légal de faire des messes dans un établissement où c'est écrit noir sur blanc sur les documents signés
- RaptorWillNiveau 9
Elyas a écrit:Sans doute que les gens devraient lire les documents qu'ils signent, règlement intérieur et contrat, avant de dire que ce n'est pas légal de faire des messes dans un établissement où c'est écrit noir sur blanc sur les documents signés
Dans ce cas, c'est le document signé (si il indique que les messes sont obligatoires) qui est illégal...
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- Pat BÉrudit
Hélips a écrit:L'article décrit des écoles hors contrat, il me semble.Monsieur_Tesla a écrit:Elyas a écrit:Des établissements extrémistes catholiques, ce n'est pas là où on met une messe et une heure de culture religieuse. C'est plutôt ceux qui disent que la Révolution est une oeuvre du diable, qu'il faut se préparer au combat contre les infidèles etc. Petit florilège avec cet article https://www.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0027/a-l-ecole-de-la-fraternite-saint-pie-x-la-revolution-cette-imposture-satanique.html . Il y a eu aussi l'affaire bordelaise. Là, on peut penser ce qu'on veut de Najat Vallaud-Belkacem, mais elle a donné les outils pour lutter contre ces dérives, contrairement à ses autres homologues, passés ou actuels.
Un article hallucinant, je suis enseignant dans un collège privé sous contrat, les élèves ont une heure toute les deux semaines de pastorale (elle est catholique, son père musulman)
Oui, le problématique du hors contrat est différente, et bien plus inquiétante. On en a un dans mon secteur, mais ils ne proposent que école, collège, et préparation au bac L en candidat libre, donc on voit parfois arriver des "rescapés" qui veulent un autre bac. Et on sait qu'ils sont totalement indépendant de l'éducation nationale, qu'ils suivent leurs propres programmes et horaires (en troisième ou seconde, 4 ou 5h de latin par semaine mais seulement 2h de maths), et ont des discours, pour le coup, totalement intégristes (le choix des oeuvres en français, l'enseignement de SVT ou d'histoire sont soigneusement élagués). Pour le coup, quand ils échouent chez nous, privé sous contrat, c'est vraiment parce que leurs parents n'ont pas d'autre choix (on est vus comme moins pire que le public) et il y a un vrai choc culturel...
Mais concernant le privé sous contrat, il y a eu un tournant en 2005, je crois, où il y a eu une nouvelle orientation visant ouvertement à évangéliser les jeunes. On est passés d'une proposition optionnelle de la foi à une obligation pour tous, il y a un certain prosélytisme et c'est ce qui m'agace. Surtout quand ça se passe sur mes cours : je ne suis pas payée pour ça et je n'ai pas le droit, moralement, de cautionner ce genre de discours lorsque j'ai les élèves en responsabilité. On arrive souvent à quelques paroles anti-islam (ces traitres et menteurs qui ont déformé le message du Christ) ou anti-homo (pas d'appel à la haine, juste à se soigner de cette anormalité), sachant qu'on a en classe des musulmans (le privé catho c'est mieux que le public athée, pour eux) et des élèves qui sont potentiellement homosexuels.
Le nouveau cde a bien compris qu'il devait placer ça en-dehors des cours (il attribue une heure par semaine dans l'edt), ce qui nous soulage tout en nous inquiétant : on ne sait plus ce qui s'y dit, les messages transmis ; ce n'est pas notre problème, je sais, pas notre responsabilité, mais on voudrait pouvoir dénoncer d'éventuels abus... et la messe de Noël reste sur les heures de cours, par contre. Et obligatoire.
Il me semble que le prosélytisme est interdit, et que les messes n'ont pas le droit d'être imposées (car liberté de religion) : on l'a répété souvent à notre chef qui n'a pas contredit ce point ; il affirme être juste dans la "proposition" (mais, dit-il, pour qu'ils aient le choix de croire ou non, il faut qu'ils connaissent, donc il faut les évangéliser et ensuite ils choisissent ou non de croire).
Ayant été dans une école puis collège sous contrat dans ma jeunesse, je peux assurer que les choses et les mentalités ont évolué : à l'époque, tout ce qui touchait au religieux était facultatif, ceux qui ne le souhaitaient pas n'y allaient pas. Je précise que mon établissement actuel n'a rien d'intégriste, ni les autres que j'ai fréquentés, mais l'évolution que je ressens ne me plait pas.
- scot69Modérateur
Je suis dans le privé sous contrat depuis... toujours. Ce n'était pas vraiment un choix, plutôt un concours de circonstances. Je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis. Je pense que j'aurais été mieux dans le public, même si en "vieillissant" je vois quelques avantages non négligeables tout de même dans ma situation.
J'ai enseigné en tout dans 8 établissements. La plupart était ultra modérée, offrait juste la possibilité de cours de cathé pour ceux qui le souhaitaient. Sur les 8, il y en a un seul que je pourrais qualifier d'intégriste, pas dans le sens où l'identité catholique était clairement affirmée et assumée (croix dans les classes, messe possible à la pré-rentrée, présence d'autorités religieuses dans l'établissement...) mais plutôt dans le jugement et le prosélytisme: l'équipe de direction (et certains collègues) s'intéressaient de très près à notre vie privée et ne se gênaient pas pour nous faire la morale. Donc, vous imaginez, en tant que gay, ça n'a pas été simple: je recevais des prospectus très douteux dans mon casier, j'avais régulièrement droit à des leçons de morale ("j'ai prié pour que tu guérisses"). Je prenais ça sur le ton de la dérision mais je n'étais pas vraiment à l'aise là bas. En salle des profs traînaient des revues comme Familles Chrétiennes, Valeurs actuelles ou Minutes. Heureusement que je prenais tout ça à la dérision. Avec deux collègues (un divorcé et un marié uniquement à la mairie), on avait fondé une sorte de clan des impurs. L'adjoint pastoral avait décidé de nous "guérir", c'était d'un ridicule. Il nous mettait des tracts étranges dans nos casiers, en échange, on lui mettait des numéros des Inrocks ou de Têtu!
J'avais aussi été choqué quand ils ont fait venir une espèce d'association étrange qui prônait l'abstinence (entre autres) auprès des élèves. Les collègues de SVT et d'histoire étaient gentiment encouragés à "adapter" leur programme aux "valeurs de l'établissement".
En dehors de ce cas isolé, la grande majorité des établissements privés sous contrats savent largement s'adapter à leur public. Pour vous dire, là où je suis maintenant, je participe à tous les événements (repas de fin d'année, sorties...) avec mon copain, et tout le monde s'en fiche complètement.
Edit: Pat B: ce que tu décris ici comme un tournant était propre à un département précis, et c'est le même!
J'ai enseigné en tout dans 8 établissements. La plupart était ultra modérée, offrait juste la possibilité de cours de cathé pour ceux qui le souhaitaient. Sur les 8, il y en a un seul que je pourrais qualifier d'intégriste, pas dans le sens où l'identité catholique était clairement affirmée et assumée (croix dans les classes, messe possible à la pré-rentrée, présence d'autorités religieuses dans l'établissement...) mais plutôt dans le jugement et le prosélytisme: l'équipe de direction (et certains collègues) s'intéressaient de très près à notre vie privée et ne se gênaient pas pour nous faire la morale. Donc, vous imaginez, en tant que gay, ça n'a pas été simple: je recevais des prospectus très douteux dans mon casier, j'avais régulièrement droit à des leçons de morale ("j'ai prié pour que tu guérisses"). Je prenais ça sur le ton de la dérision mais je n'étais pas vraiment à l'aise là bas. En salle des profs traînaient des revues comme Familles Chrétiennes, Valeurs actuelles ou Minutes. Heureusement que je prenais tout ça à la dérision. Avec deux collègues (un divorcé et un marié uniquement à la mairie), on avait fondé une sorte de clan des impurs. L'adjoint pastoral avait décidé de nous "guérir", c'était d'un ridicule. Il nous mettait des tracts étranges dans nos casiers, en échange, on lui mettait des numéros des Inrocks ou de Têtu!
J'avais aussi été choqué quand ils ont fait venir une espèce d'association étrange qui prônait l'abstinence (entre autres) auprès des élèves. Les collègues de SVT et d'histoire étaient gentiment encouragés à "adapter" leur programme aux "valeurs de l'établissement".
En dehors de ce cas isolé, la grande majorité des établissements privés sous contrats savent largement s'adapter à leur public. Pour vous dire, là où je suis maintenant, je participe à tous les événements (repas de fin d'année, sorties...) avec mon copain, et tout le monde s'en fiche complètement.
Edit: Pat B: ce que tu décris ici comme un tournant était propre à un département précis, et c'est le même!
- ElaïnaDevin
Au demeurant, Famille Chrétienne, ce n'est pas le même tonneau que Minute, quand même !!
Après je suis partagée, en tant que prof et en tant que chrétienne.
En tant que chrétienne, je ne vois pas le problème à ce que des établissements confessionnels aient décidé de... redevenir confessionnels. Je m'explique : quand j'étais dans mon établissement privé (d'inspiration ignacienne), l'aspect religieux était quand même très cucul la praline, catéchisme tartignolle (et pourtant l'établissement était réputé sérieux dans ce domaine : qu'est-ce que ça devait être ailleurs !!) et au final les élèves sortaient avec une culture religieuse proche du zéro et un catéchisme nul. En tant que chrétienne, je suis persuadée que ce n'est pas avec du cucul la praline que l'on transmet la religion chrétienne. Limite je pense que ça dégoûte plus qu'autre chose - en tout cas, moi, ce n'est pas ce catholicisme tartignolle qui m'a fait rester chrétienne après mon adolescence. Franchement, si je mettais mon enfant dans du privé confessionnel, ce ne serait pas pour qu'il fasse des chansons gnangnans en tapant dans les mains façon Patrick Bouchitey dans La vie est un long fleuve tranquille. J'ai la faiblesse de penser qu'un apprentissage rigoureux des dogmes, et un travail spirituel rigoureux également, adapté en fonction de l'âge, est mieux que les cucuteries à base de coloriages gnangnan. Donc si (je dis bien SI car c'est fort peu vraisemblable) je mettais mes gosses dans le privé catho, je serais très contente qu'il y ait une vraie inspiration catholique (qui dépasse le "Jésus est ton ami et c'est l'ami de tous, donc il faut être gentil", ah oui super merci).
NDLR : je pense la même chose des trucs du style "éveil à la foi" proposés dans certaines paroisses, animés par de braves mamans et papas pleins de bonne volonté mais d'une couillonnerie à pleurer (pardon, je suis méchante avec mon prochain, j'en ai conscience...).
En tant que prof maintenant, oui ça me gave quand un élément non-scientifique vient polluer des cours. J'enseigne dans le public et j'ai déjà eu le parent qui râle car gnagna on a fait l'islam (et que l'islam c'est caca boudin parce qu'ILS oppressent les femmes et qu'ILS sont basanés), comme j'ai déjà eu le témoin de Jéhovah qui peste contre le cours où on ne fait pas le créationnisme. Je suis assez cruelle quand j'envoie paître ces gens-là, quel que soit leur bord (laïcard à poils durs ou croyant intégriste). Mais si j'enseignais dans le privé confessionnel, je ne verrais pas malice à ce qu'il y ait une malheureuse messe dans l'année (et même dans le trimestre, soyons fous), et je ne me préoccuperais pas de ce qu'il se fait sur les heures de catéchèse tant qu'on ne viendrait pas m'expliquer comment faire cours.
Après, je pense que quand on est adultes, il doit y avoir moyen de discuter avec les gens dans les limites de la légalité : si t'es pas content que je fasse la reproduction en SVT, m'en fous, c'est le programme, il a force de loi, point final. Si t'es pas content parce que ta catéchèse contredit mon programme d'histoire, écoute, t'es gentil, mais c'est pas ton problème (et vice versa, je ne viens pas critiquer ce que tu racontes au cours de caté (alors que je pourrais et ça serait facile))
Et je maintiens que je ne comprends pas ces parents qui veulent le privé confessionnel sans confessionnel.
Après je suis partagée, en tant que prof et en tant que chrétienne.
En tant que chrétienne, je ne vois pas le problème à ce que des établissements confessionnels aient décidé de... redevenir confessionnels. Je m'explique : quand j'étais dans mon établissement privé (d'inspiration ignacienne), l'aspect religieux était quand même très cucul la praline, catéchisme tartignolle (et pourtant l'établissement était réputé sérieux dans ce domaine : qu'est-ce que ça devait être ailleurs !!) et au final les élèves sortaient avec une culture religieuse proche du zéro et un catéchisme nul. En tant que chrétienne, je suis persuadée que ce n'est pas avec du cucul la praline que l'on transmet la religion chrétienne. Limite je pense que ça dégoûte plus qu'autre chose - en tout cas, moi, ce n'est pas ce catholicisme tartignolle qui m'a fait rester chrétienne après mon adolescence. Franchement, si je mettais mon enfant dans du privé confessionnel, ce ne serait pas pour qu'il fasse des chansons gnangnans en tapant dans les mains façon Patrick Bouchitey dans La vie est un long fleuve tranquille. J'ai la faiblesse de penser qu'un apprentissage rigoureux des dogmes, et un travail spirituel rigoureux également, adapté en fonction de l'âge, est mieux que les cucuteries à base de coloriages gnangnan. Donc si (je dis bien SI car c'est fort peu vraisemblable) je mettais mes gosses dans le privé catho, je serais très contente qu'il y ait une vraie inspiration catholique (qui dépasse le "Jésus est ton ami et c'est l'ami de tous, donc il faut être gentil", ah oui super merci).
NDLR : je pense la même chose des trucs du style "éveil à la foi" proposés dans certaines paroisses, animés par de braves mamans et papas pleins de bonne volonté mais d'une couillonnerie à pleurer (pardon, je suis méchante avec mon prochain, j'en ai conscience...).
En tant que prof maintenant, oui ça me gave quand un élément non-scientifique vient polluer des cours. J'enseigne dans le public et j'ai déjà eu le parent qui râle car gnagna on a fait l'islam (et que l'islam c'est caca boudin parce qu'ILS oppressent les femmes et qu'ILS sont basanés), comme j'ai déjà eu le témoin de Jéhovah qui peste contre le cours où on ne fait pas le créationnisme. Je suis assez cruelle quand j'envoie paître ces gens-là, quel que soit leur bord (laïcard à poils durs ou croyant intégriste). Mais si j'enseignais dans le privé confessionnel, je ne verrais pas malice à ce qu'il y ait une malheureuse messe dans l'année (et même dans le trimestre, soyons fous), et je ne me préoccuperais pas de ce qu'il se fait sur les heures de catéchèse tant qu'on ne viendrait pas m'expliquer comment faire cours.
Après, je pense que quand on est adultes, il doit y avoir moyen de discuter avec les gens dans les limites de la légalité : si t'es pas content que je fasse la reproduction en SVT, m'en fous, c'est le programme, il a force de loi, point final. Si t'es pas content parce que ta catéchèse contredit mon programme d'histoire, écoute, t'es gentil, mais c'est pas ton problème (et vice versa, je ne viens pas critiquer ce que tu racontes au cours de caté (alors que je pourrais et ça serait facile))
Et je maintiens que je ne comprends pas ces parents qui veulent le privé confessionnel sans confessionnel.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Philomène87Grand sage
scot69 a écrit: j'avais régulièrement droit à des leçons de morale ("j'ai prié pour que tu guérisses").
Alors ça, ça m'aurait mise hors de moi. Je pense que j'aurais été mauvaise, dans ma réaction.
Pareil pour le coup des tracts dans les casiers.
J'ai un mode de vie assez éloigné des valeurs chrétiennes (au sens strict bien entendu, heureusement les "valeurs" peuvent évoluer).
Déjà, en début d'année, il a fallu que j'explique à mon cde que l'islam était au programme de 5e. Car j'ai été convoquée après qu'un papier en rapport avec mon cours a été retrouvé par terre dans une salle (d'un élève qui ne l'avait pas collé dans son cahier, malgré les consignes...).
Ca s'est bien terminé car il a compris mais il m'a dit qu'il "ne fallait pas que j'hésite" à faire pareil pour le christianisme, "vu le statut de l'établissement". Je lui ai répondu que le christianisme était aussi au programme...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ne pas imposer la catéchèse et la messe, c'est aussi faire preuve de tolérance, tolérance qui peut être une valeur cardinale d'un établissement confessionnel catholique. (Et même un outil d'évangélisation.)
J'ai du mal à comprendre en quoi les établissements qui imposent la messe sont plus chrétiens ou plus authentiques que ceux qui laissent le libre choix. Je trouve légitime que les parents souhaitent un établissement tolérant. J'ai du mal à saisir pourquoi ils devraient être punis par une messe. (Comme disait l'autre :"On ne menace pas son enfant d'une ratatouille".)
Symétriquement, comme athée enseignant dans le public, je ne présente pas les croyances religieuses comme ridicules ou indignes, parce que c'est inutile, parce que c'est blessant et parce que cela fait reculer l'athéisme (à mon sens).
J'ai du mal à comprendre en quoi les établissements qui imposent la messe sont plus chrétiens ou plus authentiques que ceux qui laissent le libre choix. Je trouve légitime que les parents souhaitent un établissement tolérant. J'ai du mal à saisir pourquoi ils devraient être punis par une messe. (Comme disait l'autre :"On ne menace pas son enfant d'une ratatouille".)
Symétriquement, comme athée enseignant dans le public, je ne présente pas les croyances religieuses comme ridicules ou indignes, parce que c'est inutile, parce que c'est blessant et parce que cela fait reculer l'athéisme (à mon sens).
- henrietteMédiateur
@Philomène87 : Ce que je trouve hallucinant dans l'anecdote que tu relates, c'est qu'un CDE ne sache pas du tout que l'Islam et le christianisme sont dans les programmes d'histoire au collège.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RaptorWillNiveau 9
beaverforever a écrit:Ne pas imposer la catéchèse et la messe, c'est aussi faire preuve de tolérance, tolérance qui peut être une valeur cardinale d'un établissement confessionnel catholique. (Et même un outil d'évangélisation.)
J'ai du mal à comprendre en quoi les établissements qui imposent la messe sont plus chrétiens ou plus authentiques que ceux qui laissent le libre choix. Je trouve légitime que les parents souhaitent un établissement tolérant. J'ai du mal à saisir pourquoi ils devraient être punis par une messe. (Comme disait l'autre :"On ne menace pas son enfant d'une ratatouille".)
Symétriquement, comme athée enseignant dans le public, je ne présente pas les croyances religieuses comme ridicules ou indignes, parce que c'est inutile, parce que c'est blessant et parce que cela fait reculer l'athéisme (à mon sens).
+1000.
Cette façon qu'ont certains de trouver normale d'imposer la messe parce qu'on a voulu aller dans le privé me fait penser à cette "maxime": "Tu as payé ? Alors ferma ta [modéré]" (désolé pour la vulgarité).
Et bien non on est nombreux à ne pas (et surtout à ne pas avoir) penser comme cela.
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- scot69Modérateur
Il faut savoir que dans le privé, beaucoup de CDE n'ont jamais été enseignant de leur vie et ne sont pas toujours au fait des programmes.
(la nôtre par exemple, malgré ses immenses qualités, nous surprend parfois, quand elle dit en conseil de classe que "l'HG, c'est que du par cœur, ils devraient tous avoir 20")
(la nôtre par exemple, malgré ses immenses qualités, nous surprend parfois, quand elle dit en conseil de classe que "l'HG, c'est que du par cœur, ils devraient tous avoir 20")
- ElaïnaDevin
Objectivement, je doute que les "obligations" de messes soient si nombreuses que ça. De toute façon, si l'établissement est réputé catho intégriste, la question de l'obligation pour la messe ne doit pas trop se poser vu que tous les gamins doivent être habitués à y aller.
Du reste, si le gamin est opportunément absent le jour de la messe, je doute que ça ait de grosses conséquences (on ne va pas aller sortir le gamin de chez lui pour le ramener à l'église quand même !).
Inversement, "obliger" à aller à la messe peut être une façon de dire "écoute, nous on y va, maintenant t'es pas obligé de croire mais tu viens voir à quoi ça ressemble, pour ta culture personnelle". Si ça pouvait permettre à quelques-uns d'être moins analphabètes sur ces questions, après tout...
Anecdote : mon mari n'est pas croyant - il a été catéchisé lors de ses jeunes années et est allé jusqu'à la première communion. Il s'est marié à l'église pour me faire plaisir et assiste à la messe de Noël une fois l'an pour accompagner tout le monde (en plus des messes type confirmation du neveu, baptême de la petite cousine, mariage de la belle-soeur, etc). Il a fait toute sa scolarité dans le privé catholique pour des raisons sociales (parce que dans son milieu, le privé confessionnel est une question de standing, pas de croyances). Il a été très marqué par les figures d'aumôniers, notamment un qui disait "je ne vous oblige pas à aller à la messe tel jour. Par contre, la messe, ça parle de la vie, et moi je considère que c'est important d'en entendre parler...". Mon mari oscille entre l'agnosticisme et l'athéisme, néanmoins il a acquis une culture religieuse correcte et ça n'est pas négligeable.
Du reste, si le gamin est opportunément absent le jour de la messe, je doute que ça ait de grosses conséquences (on ne va pas aller sortir le gamin de chez lui pour le ramener à l'église quand même !).
Inversement, "obliger" à aller à la messe peut être une façon de dire "écoute, nous on y va, maintenant t'es pas obligé de croire mais tu viens voir à quoi ça ressemble, pour ta culture personnelle". Si ça pouvait permettre à quelques-uns d'être moins analphabètes sur ces questions, après tout...
Anecdote : mon mari n'est pas croyant - il a été catéchisé lors de ses jeunes années et est allé jusqu'à la première communion. Il s'est marié à l'église pour me faire plaisir et assiste à la messe de Noël une fois l'an pour accompagner tout le monde (en plus des messes type confirmation du neveu, baptême de la petite cousine, mariage de la belle-soeur, etc). Il a fait toute sa scolarité dans le privé catholique pour des raisons sociales (parce que dans son milieu, le privé confessionnel est une question de standing, pas de croyances). Il a été très marqué par les figures d'aumôniers, notamment un qui disait "je ne vous oblige pas à aller à la messe tel jour. Par contre, la messe, ça parle de la vie, et moi je considère que c'est important d'en entendre parler...". Mon mari oscille entre l'agnosticisme et l'athéisme, néanmoins il a acquis une culture religieuse correcte et ça n'est pas négligeable.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Philomène87Grand sage
henriette a écrit:@Philomène87 : Ce que je trouve hallucinant dans l'anecdote que tu relates, c'est qu'un CDE ne sache pas du tout que l'Islam et le christianisme sont dans les programmes d'histoire au collège.
Je crois qu'il pensait que j'en faisais un peu trop pour l'islam. Je voulais juste faire découvrir cette religion à des élèves qui n'ont pour la plupart jamais vu un musulman de leur vie, à part à la télé où on en parle mal.
Mais je mets le paquet aussi sur le judaïsme et le christianisme. Les élèves ont tellement peu de connaissances de ces trois religions (même ceux qui suivent la catéchèse ne savent pas à quoi correspond le Vendredi Saint) que je ne trouve pas que c'est du temps de perdu.
- HélipsProphète
Oh ça, on en trouve aussi parmi les enseignants.scot69 a écrit:Il faut savoir que dans le privé, beaucoup de CDE n'ont jamais été enseignant de leur vie et ne sont pas toujours au fait des programmes.
(la nôtre par exemple, malgré ses immenses qualités, nous surprend parfois, quand elle dit en conseil de classe que "l'HG, c'est que du par cœur, ils devraient tous avoir 20")
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Philomène87Grand sage
RaptorWill a écrit:beaverforever a écrit:Ne pas imposer la catéchèse et la messe, c'est aussi faire preuve de tolérance, tolérance qui peut être une valeur cardinale d'un établissement confessionnel catholique. (Et même un outil d'évangélisation.)
J'ai du mal à comprendre en quoi les établissements qui imposent la messe sont plus chrétiens ou plus authentiques que ceux qui laissent le libre choix. Je trouve légitime que les parents souhaitent un établissement tolérant. J'ai du mal à saisir pourquoi ils devraient être punis par une messe. (Comme disait l'autre :"On ne menace pas son enfant d'une ratatouille".)
Symétriquement, comme athée enseignant dans le public, je ne présente pas les croyances religieuses comme ridicules ou indignes, parce que c'est inutile, parce que c'est blessant et parce que cela fait reculer l'athéisme (à mon sens).
+1000.
Cette façon qu'ont certains de trouver normale d'imposer la messe parce qu'on a voulu aller dans le privé me fait penser à cette "maxime": "Tu as payé ? Alors ferma ta gueule" (désolé pour la vulgarité).
Et bien non on est nombreux à ne pas (et surtout à ne pas avoir) penser comme cela.
Il y a d'autres établissements privés qui ne l'imposent pas (et pas de carte scolaire), le privé laïc, le public, le hors contrat, le cned, l'école à la maison... On ne peut pas dire qu'on n'a pas le choix d'éducation. Si on n'est pas satisfait de l'un, on va ailleurs.
- RaptorWillNiveau 9
Elaïna a écrit:Objectivement, je doute que les "obligations" de messes soient si nombreuses que ça. De toute façon, si l'établissement est réputé catho intégriste, la question de l'obligation pour la messe ne doit pas trop se poser vu que tous les gamins doivent être habitués à y aller.
Du reste, si le gamin est opportunément absent le jour de la messe, je doute que ça ait de grosses conséquences (on ne va pas aller sortir le gamin de chez lui pour le ramener à l'église quand même !).
Inversement, "obliger" à aller à la messe peut être une façon de dire "écoute, nous on y va, maintenant t'es pas obligé de croire mais tu viens voir à quoi ça ressemble, pour ta culture personnelle". Si ça pouvait permettre à quelques-uns d'être moins analphabètes sur ces questions, après tout...
Anecdote : mon mari n'est pas croyant - il a été catéchisé lors de ses jeunes années et est allé jusqu'à la première communion. Il s'est marié à l'église pour me faire plaisir et assiste à la messe de Noël une fois l'an pour accompagner tout le monde (en plus des messes type confirmation du neveu, baptême de la petite cousine, mariage de la belle-soeur, etc). Il a fait toute sa scolarité dans le privé catholique pour des raisons sociales (parce que dans son milieu, le privé confessionnel est une question de standing, pas de croyances). Il a été très marqué par les figures d'aumôniers, notamment un qui disait "je ne vous oblige pas à aller à la messe tel jour. Par contre, la messe, ça parle de la vie, et moi je considère que c'est important d'en entendre parler...". Mon mari oscille entre l'agnosticisme et l'athéisme, néanmoins il a acquis une culture religieuse correcte et ça n'est pas négligeable.
Cela nous éloigne du sujet (je ne cache pas que je suis laïc au poil dur comme tu dis plus haut) mais à titre personnel je ne vois pas du tout l'intérêt d'avoir une culture religieuse.
De mon point de vue connaître des choses sur Dieu et tout ce qui l'entoure c'est aussi intéressant que de créer une histoire autour des poneys roses ou des extraterrestres à deux têtes venant nous visiter.
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
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