- roxanneOracle
Dans le collège de mon neveu, les enfants "en trop" sont mis dans la salle à côté, porte ouverte . Evidemment, ils entendent rien, et ne voient pas le tableau . Mais détails que tout ça n'est-ce pas...
- Isis39Enchanteur
Winmar a écrit:Je viens de regarder ces schémas d'aménagement de salle. Ce qui m'interpelle, c'est que visiblement l'enjeu principal de cette fin d'année est de faire rentrer le maximum d'élèves dans une salle donnée. Peu importe que les élèves soient dans tous les sens possibles, qu'ils tournent le dos au tableau ou à l'écran, non, ce qui compte, c'est qu'ils puissent tous tenir dans la salle.
C'est encore un cran de plus dans la dégradation de nos conditions de travail. Je suis pessimiste pour l'avenir...
J'étais au marché ce matin. Les gens avec qui j'ai discuté ne sont pas dupes. La plupart m'ont dit : "C'est n'importe quoi."
- A reboursEsprit éclairé
Winmar a écrit:Je viens de regarder ces schémas d'aménagement de salle. Ce qui m'interpelle, c'est que visiblement l'enjeu principal de cette fin d'année est de faire rentrer le maximum d'élèves dans une salle donnée. Peu importe que les élèves soient dans tous les sens possibles, qu'ils tournent le dos au tableau ou à l'écran, non, ce qui compte, c'est qu'ils puissent tous tenir dans la salle.
C'est encore un cran de plus dans la dégradation de nos conditions de travail. Je suis pessimiste pour l'avenir...
Il y a même des élèves face au mur (ou à la fenêtre)... très gai pour eux, pendant 7 heures de cours sans bouger...
- roxanneOracle
Beaucoup de gens s’étaient arranges finalement. Mais ceux qui s'inquiètent de l'obligation ne sont pas forcément ceux qui sont le plus en difficulté. Je traversais ma petite ville en voiture l’autre jour, des gamins livrés à eux -mêmes, entre eux ou au supermaché avec les parents sans masque...
- A reboursEsprit éclairé
Dans notre collège, la manière dont est présenté le mot aux parents leur met très fortement la pression en insistant bien sur le caractère obligatoire, et sur la nécessité absolue de fournir un justificatif en cas d'absence....
- titus06Habitué du forum
Tiens, je pose une question un peu technique liée à l'ancien et au nouveau protocole d'ailleurs.
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
- roxanneOracle
D’autres ont fait comprendre que vraiment, s'ils pouvaient s’abstenir il n'y aurait pas de signalements (et de fait il n'y en aura pas de toute façon)..A rebours a écrit:Dans notre collège, la manière dont est présenté le mot aux parents leur met très fortement la pression en insistant bien sur le caractère obligatoire, et sur la nécessité absolue de fournir un justificatif en cas d'absence....
- lagoulueNiveau 8
Chez moi : nouveau protocole tombé hier soir, les "un mètre" sautent donc accueil de tous la semaine prochaine. Avec masque.
- ernyaFidèle du forum
Il faut mobiliser les surveillants, je pense.titus06 a écrit:Tiens, je pose une question un peu technique liée à l'ancien et au nouveau protocole d'ailleurs.
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
De toute façon, je ne comprends pas comment on peut reprendre un emploi du temps "normal". Les élèves ne doivent pas se croiser, au-delà de l'attribution d'une salle à chaque classe, cela implique une rentrée différée dans le temps des élèves, non ? Tous les élèves ne pourront pas rentrer à 8h. Du coup si on étale, il y a forcément des cours qui sautent...
- HonchampDoyen
De toute façon, schémas de salles de classe ou pas, il est prévu le cas où il n'y a pas le fameux mètre, dans le nouveau protocole :
Page 3 du protocole :
" Si la configuration des salles de classe (surface, mobilier, etc.) ne permet absolument pas de respecter la distanciation physique d’au moins un mètre, alors l’espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves et les élèves de plus de 11 ans doivent porter le masque de protection dans la classe"
Je viens de voir avant de poster que c'est ce que dit "Lagoulue" de son établissement dans un post récent...
Page 3 du protocole :
" Si la configuration des salles de classe (surface, mobilier, etc.) ne permet absolument pas de respecter la distanciation physique d’au moins un mètre, alors l’espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves et les élèves de plus de 11 ans doivent porter le masque de protection dans la classe"
Je viens de voir avant de poster que c'est ce que dit "Lagoulue" de son établissement dans un post récent...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MalagaModérateur
ernya a écrit:Il faut mobiliser les surveillants, je pense.titus06 a écrit:Tiens, je pose une question un peu technique liée à l'ancien et au nouveau protocole d'ailleurs.
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
De toute façon, je ne comprends pas comment on peut reprendre un emploi du temps "normal". Les élèves ne doivent pas se croiser, au-delà de l'attribution d'une salle à chaque classe, cela implique une rentrée différée dans le temps des élèves, non ? Tous les élèves ne pourront pas rentrer à 8h. Du coup si on étale, il y a forcément des cours qui sautent...
Mon collège comprend trois bâtiments ; il n'y aura pas assez de surveillants, c'est impossible.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- FenrirFidèle du forum
titus06 a écrit:Tiens, je pose une question un peu technique liée à l'ancien et au nouveau protocole d'ailleurs.
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
Question que nous nous sommes posés lors de la première phase du déconfinement.
La réponse de la direction a été de faire des nouveaux edt où les collègues jouaient aux chaises musicales avec leur voisin et avec des petits groupes d'élèves. J'ai trouvé ça malin dans le sens où les élèves n'étaient seuls que moins de 10s. Avec ce nouveau protocole, si les pénibles reviennent (je leur fait confiance pour revenir le premier jour et disparaitre après) ça risque d'être compliqué car cette organisation est caduque. On n'a pas le nouveau protocole et on est REP+
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- titus06Habitué du forum
ernya a écrit:Il faut mobiliser les surveillants, je pense.titus06 a écrit:Tiens, je pose une question un peu technique liée à l'ancien et au nouveau protocole d'ailleurs.
Il est toujours recommandé d'assigner une salle pour une classe ce qui signifie que lors des intercours, les élèves peuvent rester seuls dans la classe, à moins que nous nous attendions les uns les autres. Sauf qu'au 22, si les Edt normaux redeviennent la norme, les élèves seront potentiellement plus souvent seuls en classe. Que se passerait-il en cas d'incidents graves?
Je me pose la question suite à la réflexion d'un parent d'élèves lors du CA du collège alors que nous évoquions en séance l'hypothétique nouveau protocole (on était mardi en fin d'après midi).
De toute façon, je ne comprends pas comment on peut reprendre un emploi du temps "normal". Les élèves ne doivent pas se croiser, au-delà de l'attribution d'une salle à chaque classe, cela implique une rentrée différée dans le temps des élèves, non ? Tous les élèves ne pourront pas rentrer à 8h. Du coup si on étale, il y a forcément des cours qui sautent...
Mobiliser les surveillants pour ça chez nous est impossible. Potentiellement, cela fait 13 salles de classes concernées et il y a 4 surveillants présents au maximum.
Après, pour l'entrée des élèves, on a la chance de disposer d'un autre moyen d'accès ce qui permet de diviser le flux par deux. Mais effectivement, le problème se pose pour les établissements à entrée unique.
Et puis il y a aussi le problème des récréations : on ne pourra pas lacher tous les élèves en même temps dans la cour.
- moi c'est moiNiveau 9
EdithW a écrit:Je crois que le concept de CHSCT en a pris un coup avec la réunion au ministère : bonjour, le protocole a été diffusé largement, merci de voter pour son approbation, au revoir.
Sérieusement, il s’agit d’un allègement donc pas de nouveaux gestes ou protocoles. Donc pas de CHS ou CA. Enfin ça me semble normal.
Ok merci pour la réponse. Disons qu'à la moindre modification du règlement intérieur, ça doit passer au vote en CA, je me demandais pourquoi il n'en était pas de même pour la modification du protocole sanitaire appliqué dans l'établissement.
Dans les faits, je sais que c'est ingérable et que les CDE ont suffisamment la tête sous l'eau comme ça pour pas qu'on vienne leur rajouter des commissions à chaque modification. Mais ça permet d'ajouter un argument supplémentaire à la totale supercherie que constitue ces annonces faites à la va vite sans consultation ni connaissance de la réalité du terrain.
Et dire que ca risque d'être la même chose en septembre ...
- Lisak40Expert spécialisé
Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
- eeNiveau 9
Dans le domaine de la reprise, je passe par des sentiments et réactions contraires assez régulièrement (plusieurs fois par jour!) :
- Arrêtons l'ironie lourde, tout a repris sauf l'EN, la pandémie est au plus bas, nous savons tous que faire revenir en septembre un gamin qui a arrêté en mars ça va être chaud et que mieux vaut avoir eu quelques contacts avec lui et révisions en présentiel avant l'été. Un masque, 3 ou 4 lavages de main/jour, et roulez jeunesse! Après tout, on a été "privilégiés" pendant toute la période (pas de chômage, pas de chômage partiel ou de peur de perdre son emploi, pas ou peu de contrôle sur notre travail effectif, plus de possibilités que d'autres pour suivre les devoirs de nos propres enfants...), qu'on passe 15 jours bien pourris fin juin n'est pas très grave. Et ce qui sera fait pour les élèves qui reviennent sera fait, ce sera toujours mieux que rien.
- De qui se moque-t-on? Trois rentrées successives aussi absurdes les unes que les autres, sans aucune considération pédagogique, sans aucun souci des réalités effectives des établissements, sans réel intérêt pour les élèves, uniquement pour obéir aux injonctions de Macron qui prend tout le monde de court avec un autoritarisme rare (même ce pauvre Blanquer est toujours soit démenti, soit obligé de courir derrière les décisions du Président), dans le seul but de relancer l'économie "comme avant". Le tout accompagné d'un prof bashing presque aussi choquant que le mépris témoigné, dès la crise apparemment finie, au personnel hospitalier. Je ne joue pas! Grève s'il y a un appel à, et si mon généraliste a la bonne idée de constater que j'ai un gros rhume embêtant en une période où mieux vaut éviter les postillons, je ne refuserai pas son arrêt!
- J'ai bien aimé travailler avec des groupes de moins de 15 élèves, sans aucun problème de discipline vu l'ambiance générée par les deux premiers protocoles sanitaires. Bien aimé aussi échanger longuement avec les gamins intéressés via la messagerie ou l'ENT, adapter mes exigences au niveau et aux centres d'intérêt de chacun (ce qui était possible en distanciel et ne l'est pas, la plupart du temps, en présentiel à 30). Bien aimé aussi éviter les temps de transport épuisant, les temps morts entre deux heures de cours, les réunions... Ca me déprime, en fait, de reprendre "comme avant". Le confinement et les modalités du 1er déconfinement m'ont confirmée que des classes à plus de 20, ce n'est pas normal. Que des élèves qui ne veulent absolument rien faire et ne s'intéressent pas du tout (ceux qui ont disparu pendant le confinement), ben on travaille bien mieux sans eux. Que le fonctionnement habituel de l'institution scolaire ne me convient pas du tout. Aucune envie de reprendre cette galère!
- L'épidémie reprend en Chine. On ne sait pas ce que sera la fin de l'été ou l'hiver ici. Comment est-il possible que notre ministère ne lance pas, an lien avec les collectivités, un programme de grands travaux dans les écoles, collèges et lycées : sanitaires dignes de ce nom et en nombre suffisant, préaux, équipement des bibliothèques, couloirs et sens de circulation, fenêtres qu'on puisse effectivement ouvrir et/ou occulter avec des volets? Un programme de recrutement d'infirmiers et médecins scolaires? Un grand plan de recrutement d'enseignants, pour pouvoir durablement réduire les effectifs? Un programme d'équipement informatique un peu pensé, notamment à destination des enseignants qui - même en temps normal - font une bonne partie de leur travail chez eux, sur leurs propres équipements? Un plan d'achat de livres et manuels en nombre suffisant pour que les gamins les aient chez eux toute l'année?
Mais ce qui domine, c'est une sorte de déprime exaspérée!
- Arrêtons l'ironie lourde, tout a repris sauf l'EN, la pandémie est au plus bas, nous savons tous que faire revenir en septembre un gamin qui a arrêté en mars ça va être chaud et que mieux vaut avoir eu quelques contacts avec lui et révisions en présentiel avant l'été. Un masque, 3 ou 4 lavages de main/jour, et roulez jeunesse! Après tout, on a été "privilégiés" pendant toute la période (pas de chômage, pas de chômage partiel ou de peur de perdre son emploi, pas ou peu de contrôle sur notre travail effectif, plus de possibilités que d'autres pour suivre les devoirs de nos propres enfants...), qu'on passe 15 jours bien pourris fin juin n'est pas très grave. Et ce qui sera fait pour les élèves qui reviennent sera fait, ce sera toujours mieux que rien.
- De qui se moque-t-on? Trois rentrées successives aussi absurdes les unes que les autres, sans aucune considération pédagogique, sans aucun souci des réalités effectives des établissements, sans réel intérêt pour les élèves, uniquement pour obéir aux injonctions de Macron qui prend tout le monde de court avec un autoritarisme rare (même ce pauvre Blanquer est toujours soit démenti, soit obligé de courir derrière les décisions du Président), dans le seul but de relancer l'économie "comme avant". Le tout accompagné d'un prof bashing presque aussi choquant que le mépris témoigné, dès la crise apparemment finie, au personnel hospitalier. Je ne joue pas! Grève s'il y a un appel à, et si mon généraliste a la bonne idée de constater que j'ai un gros rhume embêtant en une période où mieux vaut éviter les postillons, je ne refuserai pas son arrêt!
- J'ai bien aimé travailler avec des groupes de moins de 15 élèves, sans aucun problème de discipline vu l'ambiance générée par les deux premiers protocoles sanitaires. Bien aimé aussi échanger longuement avec les gamins intéressés via la messagerie ou l'ENT, adapter mes exigences au niveau et aux centres d'intérêt de chacun (ce qui était possible en distanciel et ne l'est pas, la plupart du temps, en présentiel à 30). Bien aimé aussi éviter les temps de transport épuisant, les temps morts entre deux heures de cours, les réunions... Ca me déprime, en fait, de reprendre "comme avant". Le confinement et les modalités du 1er déconfinement m'ont confirmée que des classes à plus de 20, ce n'est pas normal. Que des élèves qui ne veulent absolument rien faire et ne s'intéressent pas du tout (ceux qui ont disparu pendant le confinement), ben on travaille bien mieux sans eux. Que le fonctionnement habituel de l'institution scolaire ne me convient pas du tout. Aucune envie de reprendre cette galère!
- L'épidémie reprend en Chine. On ne sait pas ce que sera la fin de l'été ou l'hiver ici. Comment est-il possible que notre ministère ne lance pas, an lien avec les collectivités, un programme de grands travaux dans les écoles, collèges et lycées : sanitaires dignes de ce nom et en nombre suffisant, préaux, équipement des bibliothèques, couloirs et sens de circulation, fenêtres qu'on puisse effectivement ouvrir et/ou occulter avec des volets? Un programme de recrutement d'infirmiers et médecins scolaires? Un grand plan de recrutement d'enseignants, pour pouvoir durablement réduire les effectifs? Un programme d'équipement informatique un peu pensé, notamment à destination des enseignants qui - même en temps normal - font une bonne partie de leur travail chez eux, sur leurs propres équipements? Un plan d'achat de livres et manuels en nombre suffisant pour que les gamins les aient chez eux toute l'année?
Mais ce qui domine, c'est une sorte de déprime exaspérée!
- glucheNiveau 10
Excellent article, enfin!Lisak40 a écrit:Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
- DanskaProphète
Lisak40 a écrit:Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
Un extrait ou un résumé, stp ?
- StobbartNiveau 1
Retour de l'emploi du temps normal dans mon établissement. Adieu les petits groupes d'élèves.
J'espère simplement que nous ne sommes pas des cobayes. Nous sommes déjà les bouc-émissaires parfaits pour notre gouvernement, ça ferait beaucoup d'un coup.
J'espère simplement que nous ne sommes pas des cobayes. Nous sommes déjà les bouc-émissaires parfaits pour notre gouvernement, ça ferait beaucoup d'un coup.
- Lamouettedu22Niveau 3
Stobbart a écrit:Retour de l'emploi du temps normal dans mon établissement. Adieu les petits groupes d'élèves.
J'espère simplement que nous ne sommes pas des cobayes. Nous sommes déjà les bouc-émissaires parfaits pour notre gouvernement, ça ferait beaucoup d'un coup.
Il ne te reste plus qu'à prier pour que tous les élèves ne reviennent pas...
- CathEnchanteur
LemmyK a écrit:Bien sûr tu n'insultes pas!pogonophile a écrit:illizia a écrit:Obligée, non, mais quand la provocation est permanente, je réagis, oui.pogonophile a écrit:
Tu es obligée d'insulter les gens comme ça ?
Il vient dire qu'on peut faire quelque chose avec ce document : elle est où la provocation au juste ? Dans ta tête à toi toute seule. Y a un nom pour ça.
La mal-comprenante confirme.
- Lisak40Expert spécialisé
Danska a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
Un extrait ou un résumé, stp ?
En gros l'article dit que le prof bashing actuel est inquiétant mais surtout bien pratique pour détourner l'opinion publique des problèmes réels de l'EN : manque de moyens, grand n'importe quoi pédagogique, etc. Il évoque aussi l'infantilisation des enseignants, les mensonges répété assumé des médias et des politiciens à propos des enseignants feignasses pendant le confinement, le fait que l'école ne devrait pas avoir à se substituer aux services sociaux, etc. Tout l'article est vraiment intéressant à lire, je vous en mets quelques extraits ici pour vous inciter à aller jeter un coup d'oeuil.
"On a eu beau les saluer quelque temps les premières semaines de la crise, le moment est venu désormais de relancer la machine à fantasmes. Il serait dommage que la société se réconcilie avec ses professeurs et reconnaisse une bonne fois que leur travail est aussi réel qu'indispensable, quoique étanche aux considérations de rentabilité qui dominent trop souvent notre pensée. Il serait dommage qu'on s'aperçoive que les défaillances de l'Éducation nationale, persistantes, ne sont pas la conséquence de la paresse invétérée de tout un corps de métier, ou de son conservatisme supposé. (...)
"On pouvait espérer que la période de confinement ait rendu visible, enfin, tout le travail invisible qui constitue une part importante de la mission de professeur. Las, on est vite revenu aux réflexes anciens: un enseignant ne travaille que quand et s'il est face à des élèves. (...)
Dans les médias, on aime souvent appliquer au métier d'enseignant des expressions employées normalement pour décrire la réalité des élèves: la «fin de la récré a été sifflée», les «professeurs décrocheurs»... Autrement dit, on se plaît à désigner une profession par des termes qui s'appliquent aux enfants. C'est accrocheur, sûrement. C'est aussi pervers. Les enseignants ne sont pas des enfants, mais des professionnels. Ils n'étaient et ne sont pas en récréation, mais au travail, comme le reste de la population. Infantiliser quelqu'un est bien pratique quand on veut le délégitimer et le priver d'une part de sa liberté. (...)
L'école peut recueillir la parole des enfants, elle le fait; elle peut signaler les cas de maltraitance, elle le fait; mais est-ce sa mission de résoudre les violences intrafamiliales? N'est-ce pas plutôt celle de l'État et, en premier lieu, de la justice? Quand l'école devient le seul refuge, c'est toute la société qui a failli.(...)
Mais, face à la complexité du réel, une réponse simple a été rapidement trouvée: ce sont des paresseux qui ne veulent pas «reprendre le travail». L'expression pose en elle-même problème, puiqu'ils ne l'ont jamais arrêté, le travail, n'en déplaise à Madame Ndiaye qui voulait les envoyer cueillir des fraises, ou à Monsieur Blanquer qui, dans un malencontreux lapsus, a demandé à des élèves au sortir du confinement comment se sont passées les vacances. Le poison, encore.(...)
Le problème ici est qu'on cherche, en répandant le poison de la désinformation, à faire porter par les enseignants la responsabilité de l'incurie de l'institution, alors qu'ils ont dû pallier l'improvisation généralisée, avec leurs propres moyens, leur imagination, leur volonté de servir, et l'aide des personnels locaux: chefs d'établissement, CPE, AED, infirmiers scolaires, PsyEN. Bref, ont tenu la maison tous ces acteurs de l'éducation dont on ne cesse, depuis des années, d'amoindrir les moyens pour remplir correctemenr leur mission, auxquels on renvoie bien souvent l'image de surplus trop coûteux et peu rentables.(...)"
Vraiment il faut tout lire en fait !!
- chmarmottineGuide spirituel
https://www.lavoixdunord.fr/766448/article/2020-06-18/l-ouverture-des-ecoles-entraine-une-legere-hausse-des-cas-de-covid-19-selon-l
« Une légère hausse des cas a été enregistrée localement avec la réouverture des écoles dans certains pays », a fait savoir jeudi le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Hans Kluge, lors du point presse sur le Covid-19, relayé par Le Soir.
L’OMS a été notifiée de cette tendance avec la réouverture des écoles en France et en Israël.
- Flo44Érudit
Quelqu'un sait ce que font les IA-IPR en ce moment? Les inspections ont-elles repris?
Mercii de ne pas répondre de manière sarcastique , ça n'avancera à rien. Je me pose réellement la question, car je les avais joints en mars, ils avaient l'air très disponibles, mais maintenant non.
Mes hypothèses :
- ils s'occupent des stagiaires ? (ils épluchent les dossier pour savoir qui valider en l'absence d'inspection)
- ils inspectent ?
- ils préparent la rentrée ?
- ils s'occupent des prépas et BTS ?
- ils préparent un retour d'expérience sur le confinement ?
Elles sont peut-être complètement idiotes, je n'ai pas d'idée du tout de leur travail à cette période de l'année, encore moins dans cette période un peu particulière...
Mercii de ne pas répondre de manière sarcastique , ça n'avancera à rien. Je me pose réellement la question, car je les avais joints en mars, ils avaient l'air très disponibles, mais maintenant non.
Mes hypothèses :
- ils s'occupent des stagiaires ? (ils épluchent les dossier pour savoir qui valider en l'absence d'inspection)
- ils inspectent ?
- ils préparent la rentrée ?
- ils s'occupent des prépas et BTS ?
- ils préparent un retour d'expérience sur le confinement ?
Elles sont peut-être complètement idiotes, je n'ai pas d'idée du tout de leur travail à cette période de l'année, encore moins dans cette période un peu particulière...
- Lisak40Expert spécialisé
Danska a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
Un extrait ou un résumé, stp ?
En gros l'article dit que le prof bashing actuel est inquiétant mais surtout bien pratique pour détourner l'opinion publique des problèmes réels de l'EN : manque de moyens, grand n'importe quoi pédagogique, etc. Il évoque aussi l'infantilisation des enseignants, les mensonges répété assumé des médias et des politiciens à propos des enseignants feignasses pendant le confinement, le fait que l'école ne devrait pas avoir à se substituer aux services sociaux, etc. Tout l'article est vraiment intéressant à lire, je vous en mets quelques extraits ici pour vous inciter à aller jeter un coup d'oeil.
"On a eu beau les saluer quelque temps les premières semaines de la crise, le moment est venu désormais de relancer la machine à fantasmes. Il serait dommage que la société se réconcilie avec ses professeurs et reconnaisse une bonne fois que leur travail est aussi réel qu'indispensable, quoique étanche aux considérations de rentabilité qui dominent trop souvent notre pensée. Il serait dommage qu'on s'aperçoive que les défaillances de l'Éducation nationale, persistantes, ne sont pas la conséquence de la paresse invétérée de tout un corps de métier, ou de son conservatisme supposé. (...)
On pouvait espérer que la période de confinement ait rendu visible, enfin, tout le travail invisible qui constitue une part importante de la mission de professeur. Las, on est vite revenu aux réflexes anciens: un enseignant ne travaille que quand et s'il est face à des élèves. (...)
Dans les médias, on aime souvent appliquer au métier d'enseignant des expressions employées normalement pour décrire la réalité des élèves: la «fin de la récré a été sifflée», les «professeurs décrocheurs»... Autrement dit, on se plaît à désigner une profession par des termes qui s'appliquent aux enfants. C'est accrocheur, sûrement. C'est aussi pervers. Les enseignants ne sont pas des enfants, mais des professionnels. Ils n'étaient et ne sont pas en récréation, mais au travail, comme le reste de la population. Infantiliser quelqu'un est bien pratique quand on veut le délégitimer et le priver d'une part de sa liberté. (...)
L'école peut recueillir la parole des enfants, elle le fait; elle peut signaler les cas de maltraitance, elle le fait; mais est-ce sa mission de résoudre les violences intrafamiliales? N'est-ce pas plutôt celle de l'État et, en premier lieu, de la justice? Quand l'école devient le seul refuge, c'est toute la société qui a failli. (...)
Mais, face à la complexité du réel, une réponse simple a été rapidement trouvée: ce sont des paresseux qui ne veulent pas «reprendre le travail». L'expression pose en elle-même problème, puiqu'ils ne l'ont jamais arrêté, le travail, n'en déplaise à Madame Ndiaye qui voulait les envoyer cueillir des fraises, ou à Monsieur Blanquer qui, dans un malencontreux lapsus, a demandé à des élèves au sortir du confinement comment se sont passées les vacances. Le poison, encore. (...)
Le problème ici est qu'on cherche, en répandant le poison de la désinformation, à faire porter par les enseignants la responsabilité de l'incurie de l'institution, alors qu'ils ont dû pallier l'improvisation généralisée, avec leurs propres moyens, leur imagination, leur volonté de servir, et l'aide des personnels locaux: chefs d'établissement, CPE, AED, infirmiers scolaires, PsyEN. Bref, ont tenu la maison tous ces acteurs de l'éducation dont on ne cesse, depuis des années, d'amoindrir les moyens pour remplir correctemenr leur mission, auxquels on renvoie bien souvent l'image de surplus trop coûteux et peu rentables.(...)"
Vraiment il faut tout lire en fait !!
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Danska a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas si c'est le bon topic, mais cet article est intéressant :http://www.slate.fr/story/191709/tribune-defense-profs-poison-desinformation-enseignants-decrocheurs-confinement
Un extrait ou un résumé, stp ?
Je ne sais pas si le forum bugge ou pas mais il y a un souci : impossible de poster le texte que j'ai écrit, et qui en fait reprend de larges extraits de l'article !! J'ai cru l'avoir posté puis pouf mon message a disparu, donc j'attends et je réessaie plus tard, promis !
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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